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Syndrome de fatigue chronique : financement de trois centres de recherche aux États-Unis

Les National Institutes of Health (NIH), l’agence nationale de recherche médicale américaine, a annoncé, le 27 septembre, l’attribution de quatre subventions « afin d’établir un effort coordonné de recherche scientifique » sur l’encéphalomyélite myalgique / syndrome de fatigue chronique (EM/SFC).

Les subventions appuieront la création d’un consortium de trois centres de recherche et d’un centre de coordination de gestion des données.

Les centres mèneront chacun une recherche indépendante, mais collaboreront également à plusieurs projets. Les données seront partagées avec le milieu de la recherche. L’enveloppe pour l’exercice financier 2017 s’élèvera à environ 7 millions de dollars, avec l’appui de plusieurs instituts et centres des NIH.

« L’EM/SFC, précise le communiqué du NIH, qui touche plus d’un million d’Américains, est caractérisé par une fatigue profonde qui ne s’améliore pas avec le repos, et peut inclure des problèmes de cognition et de mémoire, la douleur et d’autres symptômes qui ont un impact négatif sur la vie quotidienne. Une caractéristique clé de la maladie est le malaise post-effort, qui est une aggravation des symptômes à la suite d’une activité mentale ou physique. La maladie peut durer des années ou des décennies, et les personnes les plus durement touchées finissent par se retrouver confinées à la maison ou au lit. On ne sait pas ce qui cause la maladie et il n’existe pas de traitements prouvés. »

Les thèmes de recherche des trois centres sont les suivants :

  • Centre de l’Université Cornell dirigé par Maureen Hanson :

    Étude du rôle des gènes, de l’inflammation et du système immunitaire au moyen d’échantillons sanguins et d’images cérébrales prises avant et après un test d’exercice conçu pour entraîner les symptômes du malaise post-effort. (Ex. d’étude de cette équipe : SFC : différences distinctives dans le microbiote et les marqueurs d’inflammation – 2016.)

  • Centre de l’Université Columbia dirigé par W. Ian Lipkin

    Étude d’agents microbiens, tels que des virus et des bactéries, qui peuvent jouer un rôle dans la maladie. Analyses génétiques et identification de métabolites qui pourront aider au développement de tests diagnostiques. (Ex. d’étude de cette équipe : SFC : déséquilibre du microbiote et troubles métaboliques.)

  • Centre du Jackson Laboratory dirigé par Derya Unutmaz

    Étude des interactions du système immunitaire, du microbiome et du métabolisme. « Une meilleure compréhension de ces interactions pourrait aider à identifier les causes de la maladie et mener au développement de thérapies. »

Le syndrome de fatigue chronique regrouperait au moins trois maladies différentes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : NIH
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Deux nouveaux cas de peste aux États-Unis

Deux nouveaux cas de peste ont été confirmés aux États-Unis, dans le comté de Santa Fe de l’État de New Mexico. Un premier cas a été rapporté au début de juin.

La peste peut être présente dans les puces qui infestent les rongeurs sauvages, a expliqué Paul Ettestad, vétérinaire de santé publique de l’État. Les animaux de compagnie qui sont laissés libres peuvent ramener les puces infectées et mettre les humains à risque.

La peste est une maladie bactérienne généralement transmise aux humains par les piqûres de puces infectées, mais peut aussi être transmise par contact direct avec des animaux infectés, dont les rongeurs, les animaux sauvages et les animaux de compagnie. Les symptômes incluent l’apparition soudaine de fièvre, des frissons, des maux de tête et une faiblesse.

La peste a tué des millions de personnes en Europe il y a plusieurs siècles. Les antibiotiques sont efficaces, mais sans traitement rapide, la maladie causer une maladie grave ou la mort.

Des centaines de cas ont été documentés au cours du siècle dernier dans l’ouest des États-Unis, généralement dans le nord du Nouveau-Mexique, dans le nord-ouest de l’Arizona et dans le sud du Colorado, indiquent les Centers for Disease Control and Prevention.

En 2016, le Nouveau-Mexique a recensé quatre cas sans décès et en 2015, quatre cas avec un décès.

Le département de santé de l’État recommande notamment l’usage de colliers à puces appropriés (tous ne sont pas sécuritaires) pour les animaux domestiques ainsi que diverses mesures d’entretien des terrains pour éloigner les rongeurs.

La maladie du sommeil et 11 maladies vectorielles (dont la peste) se répandront davantage avec le réchauffement climatique

Psychomédia avec sources : New Mexico Department of HealthAssociated Press (Washington Post).
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Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Le 5 mai 2017.

Le virus du sida est toujours l’un des principaux problèmes de santé publique dans le monde. Aux États-Unis, un nouveau procédé offre un espoir aux malades et des chercheurs ont annoncé avoir guéri des souris infectées.

Un nouvel outil pour éliminer le VIH de l’ADN

Dans le monde entier, la lutte contre le virus du sida fait chaque jour de nouveaux pas et les équipes de recherches sont confiantes dans l’avancée de leurs études. La dernière en date, menée dans un laboratoire de Philadelphie, aux États-Unis, suscite de nouveaux espoirs. Des scientifiques viennent en effet d’annoncer être parvenus à guérir des souris du sida.

Pour réussir cet exploit, dont les détails ont été publiés dans la revue Molecular Therapy, ces chercheurs ont utilisé une technique baptisée CRISPR, qui permet de découper des fragments d’ADN pour en modifier le contenu. Ils ont alors commencé par inoculer le virus du sida à des souris, avant d’utiliser cette méthode pour enlever les morceaux infectés de leur ADN, tout simplement.

36,7 millions de personnes sont aujourd’hui infectées par le sida dans le monde

Si ces résultats sont très encourageants, les auteurs de cette étude restent prudents quant à l’utilisation de ce procédé sur l’être humain, notamment parce que ces tests ont été réalisés sur des souris génétiquement modifiées, pour ne présenter qu’une seule copie du virus VIH tandis que chez l’homme, le virus est beaucoup plus éparpillé et donc plus difficile à cibler. Pour améliorer leur protocole et le rapprocher de la réalité, les chercheurs entameront donc prochainement une nouvelle étape de cette étude qu’ils mèneront sur des primates, dont l’organisme est plus proche de celui des humains.

Dans le monde, 36,7 millions de personnes vivent aujourd’hui avec le virus du sida. En France, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), plus de 6 000 personnes découvrent chaque année leur séropositivité, nombre stable depuis 2007. Les personnes infectées par le virus dans les pays développés peuvent aujourd’hui compter sur une espérance de vie quasiment normale, grâce au déploiement de trithérapies antirétrovirales.

Sybille Latour

À lire aussi : Sida : bientôt un vaccin efficace ?

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La mortalité due au cancer en baisse aux États-Unis

La mortalité liée au cancer a baissé de 25 %, aux Etats-Unis, depuis un pic en 1991, il y a 25 ans. Cette baisse s’explique notamment par une diminution constante du tabagisme et des avancées médicales, selon le rapport annuel de l’American Cancer Society publié le 5 janvier dans la revue médicale CA : A Cancer Journal for Clinicians.
Une très forte baisse de la mortalité est constatée pour les quatre principaux cancers : ceux du poumon (-43 % en 15 ans chez les hommes et -17 % chez les femmes), du sein (-38 % en 25 ans), de la prostate (-51 % en 21 ans) et le cancer colorectal.

Les hommes développent plus de cancers (20 %) et ont un taux de mortalité supérieur (40 %).

« Cette différence s’explique surtout par les facteurs de risque. Ainsi, le cancer du foie, extrêmement agressif, est trois fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, notamment parce que le taux d’infection par le virus de l’hépatite C est plus élevé chez les hommes. Les hommes sont aussi davantage affectés par le tabagisme et les abus d’alcool. »

 

Médicaments : hausses inexplicables des prix aux États-Unis

Lundi 26 septembre 2016.

Le prix des médicaments fait l’objet d’un débat aux États-Unis actuellement, comme en Europe. Mais à la différence de ce qui se passe en Europe, et plus particulièrement en France, les prix sont librement fixés par les laboratoires, après négociations avec les assureurs et les mutuelles.

Les prix des médicaments sont libres aux États-Unis

Il arrive cependant parfois que les laboratoires passent outre ce processus, et changent les prix de produits dont les malades ont besoin, coûte que coûte.

C’est sans doute pour cette raison que le prix de plusieurs crèmes de soins dermatologiques comme l’Aloquin, l’Alcortin, ou encore le Novacort, qui coûtent déjà plusieurs milliers de dollars, a été considérablement augmenté. En quelques années, le prix de l’Aloquin a ainsi augmenté de… 3 800 % ! Pourtant, il existe un générique pour cette crème, vendu moins de 30 dollars…

Un antihistaminique voit son prix multiplié par 6

Un autre médicament, utilisé dans des situations d’urgence, pour stabiliser les malades victimes d’un choc allergique, l’EpiPen, a vu son prix passer de 100 à 600 dollars en quelques années, sans que les coûts de fabrication ne justifient cette hausse. L’EpiPen permet d’administrer facilement une dose d’antihistaminique en cas de piqûre d’insectes, ou de choc allergique, afin d’éviter ou de résorber un oedème de Quincke. Le laboratoire qui le commercialise s’est défendu en expliquant avoir distribué gratuitement 700 000 EpiPen dans les écoles. 

À lire aussi : Tout savoir sur les médicaments

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Chimiothérapie : un casque réfrigérant contre la perte de cheveux autorisé aux États-Unis

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a autorisé, en décembre 2015, la commercialisation aux États-Unis d’un casque réfrigérant pour réduire la perte de cheveux chez les femmes subissant une chimiothérapie pour le traitement du cancer du sein.

Le système DigniCap, contrôlé par ordinateur, fait circuler un liquide refroidissant dans un bonnet porté lors de la chimiothérapie. Il maintient une température variant entre 3° à 5°C.

Le refroidissement vise la constriction des vaisseaux sanguins dans le cuir chevelu, ce qui, en principe, réduit la quantité de chimiothérapie qui atteint les cellules des follicules pileux (racines capillaires). Le froid diminue également l’activité des follicules, ralentissant la division cellulaire et les rendant ainsi moins susceptibles d’être affectés par la chimiothérapie. Le système n’est pas efficace avec toutes les chimiothérapies, précise la FDA.

Dans une étude avec 122 femmes subissant une chimiothérapie pour des cancers du sein de stades 1 et 2, 66 % ont rapporté avoir perdu moins que la moitié de leurs cheveux.

Les effets secondaires les plus fréquents incluaient des maux de tête induits par le froid et un inconfort au cou et l’épaule, des frissons et des douleurs associées au port du casque pendant une période de temps prolongée.

Psychomédia avec source : FDA.
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Nombre record de décès par médicaments antidouleur opiacés aux États-Unis

L’épidémie d’overdose de médicaments analgésiques opioïdes (opiacés) et d’héroïne continue de s’amplifier aux États-Unis.

Plus de 47.000 personnes sont décédées d’une overdose aux Etats-Unis en 2014, un record principalement dû à la consommation de médicaments antidouleurs opioïdes et d’héroïne, selon les chiffres des US Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Les décès par overdose ont ainsi été 1,5 fois plus nombreux que ceux des accidents de la route.

Les décès dus aux opiacés représentent 6 décès par overdose sur 10. Ils ont augmenté de 14 % entre 2013 et 2014 et ont doublé entre 2000 et 2014. Près d’un demi-million de personnes ont perdu la vie d’une overdose d’opioïde depuis 2000.

Les décès d’overdoses de médicaments opiacés tels la morphine, la codéine, l’oxycodone (ex., OxyContin), l’hydrocodone (ex., Vicodin), l’oxymorphone (ex., Opana) et la méthadone (particulièrement lorsque prescrite contre la douleur) ont augmenté de 10 % de 2013 à 2014. Ceux d’overdose d’héroïne, de 20 %.

Les décès d’overdose impliquant des opioïdes synthétiques tels que le fentanyl et le tramadol ont presque doublé entre 2013 et 2014.

Des médicaments comme l’oxycodone ou l’hydrocodone sont les antidouleurs opioïdes les plus largement prescrits, et « continuent d’entraîner plus de morts par overdose que n’importe quel autre opiacé », selon les CDC.

En 2013, près de 2 millions d’Américains abusaient des médicaments antidouleurs sur prescription, indiquent les CDC. Chaque jour, près de 7 000 personnes sont traitées dans les urgences en lien avec une mauvaise utilisation de ces médicaments.

Psychomédia avec sources : CDC, CDC, CNN.
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Maladie génétique : un autotest autorisé aux Etats-Unis

Après en avoir interdit la vente en 2013, l’agence américaine des médicaments (ndrl : la Food and Drug Administration) vient d’autoriser la commercialisation et donc la vente d’un test ADN censé être capable de mesurer le risque de transmission d’une maladie génétique rare, le syndrome de Bloom, d’un parent à son enfant. Comme le rappelle le Figaro Santé, cette maladie génétique provoque un retard de croissance, une stérilité chez l’homme et une prédisposition au développement de tous les types de cancers.

Développé par le groupe biotechnologique 23andm, ce test avait essuyé un premier refus en 2013, la Food and Drug Administration (FDA) estimant que les résultats pouvaient inciter les utilisateurs «à entreprendre des traitements infondés»  ou à contrario, «à ignorer un vrai risque».

En 2015, la FDA a fini par donner son aval. Pour expliquer ce revirement, l’agence s’est contentée de préciser que ce test salivaire avait désormais pour mission non pas d’évaluer les risques encourus par l’utilisateur mais par ses enfants. D’autre part son action est limitée au syndrome de Bloom.

Alberto Gutierrez de la Food and Drug Administration a déclaré  « la FDA considère que, dans de nombreuses circonstances, le client n’a pas besoin de passer par un professionnel de santé pour accéder directement aux informations personnelles sur son génome. Ces tests sont en mesure de renseigner les utilisateurs sur d’éventuelles mutations de leurs gênes, susceptibles d’être transmises à leurs enfants ».

Découverte d’un nouveau virus responsable du décès d’un homme aux Etats-Unis

SANTE – Le virus se transmettrait par des tiques ou d’autres insectes…

Une découverte très inquiétante. Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi avoir découvert un nouveau virus qui serait responsable du décès d’un homme, par ailleurs en bonne santé, dans l’Etat américain du Kansas au printemps 2014.

«Thogotovirus»

Le virus baptisé «Bourbon» du nom du comté où vivait le patient, fait partie d’un groupe de virus appelés thogotovirus, ont précisé les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

C’est la première fois qu’un virus de cette famille a causé une maladie mortelle chez un humain aux Etats-Unis, et seulement le huitième cas connu d’infection par un thogotovirus qui provoque des symptômes chez des personnes.

Dans la mesure où des virus de ce groupe d’agents viraux (thogotovirus) ont été liés à des tiques ou des moustiques dans certaines parties d’Europe, d’Asie et d’Afrique, le virus «Bourbon» pourrait aussi se propager par des tiques ou d’autres insectes.

Technologie moléculaire avancée de détection

L’homme en question était âgé de plus de 50 ans et il avait été mordu de multiples fois par des tiques dans les jours avant de tomber malade, indiquent les CDC. C’est le seul cas connu.

Les résultats de nombreux tests pour un grand nombre de maladies infectieuses étant négatifs, un échantillon de sang du malade a été envoyé à un laboratoire des CDC pour des analyses supplémentaires.

Les tests initiaux ont détecté la présence d’un virus non-identifié. Les chercheurs des CDC ont déterminé qu’il s’agissait d’un nouveau virus, après avoir utilisé une technologie moléculaire avancée de détection (AMD).

Les médecins qui ont soigné l’homme dans le Kansas ont trouvé une tique pleine de sang accrochée sur son épaule. Il est tombé malade quelques jours après avec de la fièvre et des maux de tête, selon l’étude publiée dans la revue des (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Deux jumelles naissent main dans la main aux Etats-Unis – REGARDEZ !

jumellesabcPour bien terminer cette journée, voici une petite séquence tendresse. Aux Etats-Unis, et à la surprise générale, deux jumelles sont récemment nées en se tenant la main provoquant beaucoup d’émotion parmi le personnel de l’hôpital.

Les médias américains se sont bien sûr rapidement intéressés à ces petites filles, la photo de leur naissance faisant le tour du monde via les réseaux sociaux.

Sur la photo, on remarque effectivement que les jumelles, prénommées Jennifer et Jillian, se tiennent la main lors de leur naissance par césarienne le 9 mai dernier.

Les deux petites filles sont des jumelles monozygotes, c’est à dire qu’elles proviennent du même oeuf et qu’elles ont passé toute la grossesse dans la même poche amniotique, ce qui n’arrive que pour une grossesse sur 10.000 en moyenne.

« C’était bouleversant, je ne peux même pas le décrire avec des mots » a déclaré l’heureuse maman à ABC News.

Les jumelles, nées prématurément, resteront à l’hôpital entre deux et quatre semaines tandis que le mère a pu sortir hier.


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