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Les étiquettes « sans paraben » ou « sans silicone » interdites sur les cosmétiques

Les étiquettes « sans paraben » ou « sans silicone » interdites sur les cosmétiques

Le 2 juillet 2019

Les mentions « sans » vont disparaître des étiquettes des produits cosmétiques. Elles sont jugées peu informatives et davantage centrées sur le marketing.

Un argument de vente

Depuis lundi 1er juillet, une réglementation européenne interdit aux marques d’utiliser les mentions « sans » sur l’emballage quel que soit le produit cosmétique : un gel douche, un shampoing ou un fond de teint. Ces allégations ont été jugées malhonnêtes par la Commission européenne.

Les consommateurs, soucieux de leur santé, privilégient de plus en plus des produits sans composants artificiels potentiellement nocifs. Toutefois, les « sans paraben », « sans silicone », « sans phtalates » et « sans sulfates » sont devenus un argument marketing sans forcément être synonyme de qualité. La mention « sans allergène » devrait également disparaître puisque certaines personnes seront davantage sensibles à certaines substances en comparaison à d’autres.

Les ingrédients listés

Les marques de cosmétiques devront apporter davantage d’informations au consommateur. La Commission européenne demande aux marques de présenter les ingrédients du produit sur l’emballage et de mettre en avant les bienfaits de leurs produits.

La Fédération des Entreprises de la Beauté pense que cette réforme va permettre de mieux informer le consommateur et de donner davantage de transparence quant aux produits utilisés. La directrice des affaires scientifiques et réglementaires de la FEBEA, Anne Dux, explique que les preuves apportées par les départements R&D des marques cosmétiques apporteront davantage de clarté sur les produits.

Stéphanie Haerts

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Lessives dites « peaux sensibles » : étiquettes trompeuses ?

« Les consommateurs ne peuvent pas se fier aux appellations rassurantes » des fabricants de lessives, met en garde l’association de consommateurs français UFC-Que Choisir après avoir testé 20 lessives.

Certaines se disent « peaux sensibles » ou « sensitive » alors qu’elles contiennent des substances allergisantes.

Les 20 lessives testées incluent les grandes marques (Ariel, Skip, Le Chat…), les marques vertes (Rainett, Biocoop, Maison verte, l’Arbre vert) et les marques de distributeur comme Auchan, Leader Price, Casino ou Intermarché.

La plupart des produits contiennent des parfums allergènes (13 sur les 20) et un certain nombre contiennent des conservateurs hautement allergisants (6 sur les 20).

Les « capsules Dash 2 en 1 fleurs de lotus et lys » contient 9 parfums allergènes qui sont tous présents à plus de 100 mg/kg, avec l’un d’eux frôlant les 700 mg/kg.

Des marques se disant « sensitive » ou « peaux sensibles » contiennent aussi des allergènes. Le liquide « Ariel sensitive » contient le conservateur le plus allergisant du marché, la MIT (méthylizothiazolinone), « une substance tellement préoccupante qu’elle est devenue l’ennemi numéro un des dermatologues et des allergologues », souligne l’association. La benzizothiazolinone (BIT) qui appartient à la même famille de conservateurs, est également présente.

La lessive liquide Tandil savon de Marseille d’Aldi qui s’affiche « peaux sensibles » contient elle aussi la MIT et la BIT. « Inadmissible », estime l’association.

Les capsules Skip sensitive contient plusieurs parfums allergisants, dont le benzyl alcool à 239 mg/kg, qui n’est pas indiqué sur l’emballage.

Selon un sondage d’UFC-Que Choisir, auprès de 5 000 internautes, le respect de la peau serait le critère jugé le plus essentiel (33 %) pour les consommateurs, devant l’efficacité (28 %).

Malgré les avertissements, trop de parents continuent d’utiliser les détergents en capsules

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Logos nutritionnels, le casse-tête des étiquettes

À partir du 26 septembre et durant 10 semaines, 4 nouveaux logos seront testés dans 40 supermarchés, à travers la France. L’enjeu est de lutter contre l’obésité. La polémique fait rage sur le choix des étiquettes.

Indicateurs nutritionnels : lutter contre l’obésité

L’objectif du ministère de la santé est clair : lutter contre l’obésité, qui touche 15% de la population en incitant les Français à acheter moins de produits riches en gras, sel et sucre. Chaque magasin colle sur une sélection de produits (frais, cuisinés, viennoiseries et pains de mie) une étiquette, afin de voir comment les clients réagissent. 4 logos sont en lice.

La guerre est déclarée, le ministère de la Santé avait sélectionné le logo le plus visuel, une gradation de couleurs en fonction de la valeur nutritionnelle du produit. Les industries agro-alimentaires l’ont jugée trop stigmatisant et ont tout fait pour mettre en concurrence d’autres logos. Des étiquettes moins lisibles et moins claires, selon les scientifiques, et donc moins efficaces pour informer les clients.

Des logos pas assez clairs aux yeux des médecins

Avec cette pression des industriels, Marisol Touraine, ministre de la santé, a accepté qu’une nouvelle étude soit faite sur différents logos. Le Pr Serge Hercberg, président du Programme national nutrition santé (PNNS), dénonce une perte de temps dans l’application d’une mesure qui devrait déjà être en oeuvre.

Les substances chimiques sont les « grandes oubliées » dans ce nouveau processus d’étiquettage,  déplorent des nutritonnistes… En effet, afin de bien choisir un produit, il faudrait pouvoir prendre en compte la quantité d’additifs chimiques, de sucre et de mauvais gras. La guerre contre l’obésité ne fait que commencer !

À lire aussi : L’obésité, plus qu’un problème d’alimentation

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