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Plus de décès liés à la chaleur ou au froid ? Étude dans 18 villes françaises

Une étude, publiée en décembre 2018 dans la revue Environment International, a porté sur l’impact des températures chaudes et froides sur la mortalité dans 18 villes françaises, rapporte Santé publique France.

Mathilde Pascal et ses collègues ont analysé des données portant sur 18 villes de plus de 100 000 habitants représentant la diversité des climats observés en France métropolitaine :

  • océanique (Bordeaux, Le Havre, Nantes, Rennes et Rouen) ;
  • océanique altéré (Lens-Douai, Lille, Paris et Toulouse)) ;
  • semi-continental (Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lyon, Nancy et Strasbourg)) ;
  • méditerranéen (Marseille, Montpellier et Nice).) ;

Ces 18 villes, couvrant une population de plus de 15 millions d’habitants, ont permis d’étudier l’influence de températures quotidiennes moyennes variant de -12 à +32 °C.

Pour chaque ville, la température « optimale » associée au risque de mortalité minimal a été identifiée. Le nombre de décès attribuables aux températures plus élevées (« chaleur ») et plus basses (« froid ») a ensuite été calculé.

« La température “optimale” varie de 13 °C à Lille à 22 °C à Paris, mettant en évidence une adaptation de la population au climat local. Les résultats montrent ainsi que les effets de la température ne sont pas restreints aux températures extrêmes.

Entre 2000 et 2010, 3,9 % de la mortalité totale dans les villes était attribuable au froid et 1,2 % à la chaleur.

L’étude montre que l’impact du froid débute deux jours après l’exposition et persiste au moins 21 jours. De plus, les températures très basses ne représentent qu’une faible part de la mortalité attribuable au froid, qui est davantage liée à des températures basses modérées mais fréquentes. À l’inverse, l’effet de la chaleur sur la mortalité est maximum le jour même de l’exposition et ne persiste que quelques jours.

Enfin, si les températures très élevées demeurent rares, elles représentent environ 30 % du poids total de la mortalité liée à la chaleur. Au-delà de températures moyennes allant de 23 à 28 °C selon la ville, chaque degré supplémentaire se traduit par une augmentation très rapide du risque de décès, justifiant une action particulière en cas de très fortes chaleurs. »

« Enfin, il n’a pas été retrouvé de différence dans la forme et l’intensité de la relation température-mortalité avant et après la mise en place du plan canicule en 2004. »

Santé publique France participe au réseau international Multi-City Multi-Country (MCC), coordonné par la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui mène des analyses similaires sur plus de 500 villes dans le monde.

Ce réseau produit notamment des estimations d’impact selon différents scénarios climatiques produits par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). « Pour les villes françaises, les dernières publications de ce groupe montrent qu’il faut s’attendre d’ici 2100 à une augmentation d’environ 4 % de la mortalité liée à la température sous un réchauffement d’environ +3 °C. Seul un réchauffement inférieur à +2 °C, correspondant à l’objectif de l’accord de Paris, permettrait de limiter la hausse de cette mortalité. »

Santé publique France travaille également à explorer les synergies entre la température et la pollution de l’air.

Le froid tue beaucoup plus que la chaleur

Pour plus d’informations sur chaleur et la santé et sur le froid et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé publique France, Environment International.
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Romarin et mémoire : une étude confirme

Une boisson d’extrait concentré de romarin peut améliorer les performances cognitives et la mémoire, selon étude publiée en octobre dans le Journal of Psychopharmacology.

Mark Moss de l’Université Northumbria (Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié l’effet d’une boisson contenant un extrait et un hydrolat de romarin (Rosmarinus officinalis, aussi appelé Salvia rosmarinus) sur des aspects du fonctionnement cognitif ainsi que sur la réponse vasculaire cérébrale.

Ils ont mené cette étude avec 80 personnes qui ont été assignées au hasard à consommer soit 250 mL d’eau de romarin, soit de l’eau minérale ordinaire. Elles ont ensuite, 20 minutes après l’ingestion, effectué une série de tests cognitifs évaluant la capacité à retenir et à manipuler l’information (mémoire de travail).

Les niveaux cérébraux d’hémoglobine totale, oxygénée et désoxygénée au début et tout au long de la procédure de test cognitif étaient mesurés par spectroscopie.

Chez le groupe ayant bu l’eau de romarin, une amélioration de 15 % en moyenne de la capacité à se souvenir de l’information et à accomplir les tâches cognitives était constatée ainsi qu’une augmentation du taux de globules rouges désoxygénés dans le flux sanguin cérébral. Ce qui indique, estiment les chercheurs, que le cerveau puise l’énergie dont il a besoin pour accomplir la tâche plus efficacement.

Ces résultats sont concordants avec ceux observés précédemment avec l’inhalation de l’arôme d’huile essentielle de romarin.

Les effets vasculaires cérébraux observés sur les taux d’hémoglobine désoxygénée au cours de l’exécution des tâches cognitives dans la présente étude étaient significativement plus élevés avec la forme hydrique du romarin comparativement à l’arôme d’huile essentielle inhalé.

Il s’agit là d’une découverte inédite dans ce domaine, qui pourrait indiquer une facilitation de l’extraction de l’oxygène aux moments où la demande cognitive est forte.

Cette étude s’ajoute à d’autres suggérant que « le romarin offre un certain nombre d’utilisations intéressantes pour la santé, allant d’une activité antioxydante et antimicrobienne à une activité hépatoprotectrice et antitumorigène », souligne le chercheur.

L’équipe croit que la présence de 1,8-cinéole et d’acide rosmarinique pourrait être importante pour améliorer les performances cognitives.

La boisson d’extrait et hydrolat utilisée, la No 1 Rosemary Water, disponible commercialement, est élaborée à partir de romarin frais (non séché) et l’herbe est brassée à froid pour assurer que tous les composés actifs présents dans la nature sont extraits.

Depuis l’antiquité, souligne le chercheur, des propriétés relatives à l’amélioration de la mémoire sont attribuées au romarin.

Longévité dans le village italien d’Acciaroli : le romarin pourrait être le secret

Pour plus d’informations sur les bénéfices du romarin et les aliments qui améliorent la mémoire de travail, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : SAGE, Journal of Psychopharmacology.
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Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Le 26 juillet 2018.

Des chercheurs du centre hospitalier universitaire d’Amsterdam, en collaboration avec des médecins de 10 hôpitaux des Pays-Bas, travaillaient sur un projet depuis 2015. Une expérimentation qui s’est très mal terminée.

Le Viagra peut-il stimuler la croissance des fœtus ?

Administrer aux femmes enceintes du Viagra pour stimuler la croissance du fœtus, telle était l’idée de départ de chercheurs néerlandais qui ont lancé une étude approfondie sur le sujet. Étude qui a dû prendre fin après le décès de onze bébés. Mais que s’est-il réellement passé ? Pour rappel, le Viagra favorise la dilatation des vaisseaux sanguins. Il est connu pour ses effets dans la lutte contre les troubles de l’érection.

Selon eux, ce médicament pouvait favoriser l’afflux sanguin dans le placenta et résoudre ainsi les problèmes de développement du fœtus. Pour confirmer cette intuition, les chercheurs ont prescrit du Viagra à une centaine de femmes enceintes de bébés qui ne grandissaient pas normalement. Au cours de l’expérimentation, dix-neuf nouveaux-nés sont morts, dont onze à cause d’une hypertension pulmonaire. Or, il se pourrait que cette hypertension ait un lien direct avec le médicament.

Aucun traitement n’existe contre ce problème de croissance

Les auteurs de cette étude ont tenu cependant à expliquer que les nourrissons qui ont ce genre de problèmes de croissance in utero, avaient déjà peu de chances de survivre et qu’aucun traitement n’existe actuellement pour les sauver. Cependant, face au nombre de décès, ils ont préféré stopper l’expérimentation. Six autres bébés sont nés prématurés avec des problèmes pulmonaires, mais ils ont survécu.

Les chercheurs supposent que ce problème pulmonaire est lié au Viagra car les femmes enceintes, suivies sur la même période mais qui pour leur part, avaient pris un placebo, n’ont pas perdu leur bébé pour les mêmes raisons. Dans le groupe placebo, neuf enfants sont morts mais aucun n’a contracté de complications pulmonaires. « La dernière chose que nous voulons est de nuire aux patients », a déclaré Wessel Ganzevoort, le gynécologue qui a dirigé l’étude. Reste que l’expérimentation ne sera pas reconduite. 

Marine Rondot

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Fibromyalgie : le cannabis médical testé dans une étude préliminaire

Les données sur l’efficacité du cannabis médical pour le traitement de la fibromyalgie sont rares à ce jour, soulignent les auteurs d’une étude préliminaire publiée dans le numéro de février du Journal of Clinical Rheumatology.

George Habib et Suheil Artul de l’Université Bar Ilan (Israël) ont mené cette étude avec 26 personnes, âgées de 30 à 45 ans, ayant un diagnostic de fibromyalgie (faites le test).

La posologie moyenne de cannabis médical était de 26 g par mois et la durée moyenne d’utilisation était de 10,4 mois. Tous les participants ont rempli le Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test) avant et après le traitement.

Après le début du traitement, tous les participants ont rapporté une amélioration significative de tous les paramètres du questionnaire et 13 d’entre eux (50 %) ont cessé de prendre d’autres médicaments contre la fibromyalgie. Huit (30 %) ont présenté des effets indésirables très légers.

Le cannabis médical a eu un effet positif significatif avec peu d’effets indésirables, concluent les chercheurs.

Il s’agit toutefois d’une étude préliminaire. Seul un essai clinique comparant les effets du traitement à un placebo peut démontrer que l’efficacité est plus grande que l’effet placebo.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Journal of Clinical Rheumatology.
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Une étude a évalué l’efficacité du yoga facial pour rajeunir l’apparence

Des exercices faciaux, qualifiés de « yoga du visage », rajeuniraient bel et bien l’apparence, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Dermatology.

« Les exercices augmentent le volume et fortifient les muscles du visage, de sorte qu’il devient plus ferme et tonique et prend une forme plus jeune », rapporte Murad Alam de la Northwestern University, dermatologue et coauteur.

À mesure que le visage vieillit, la peau perd de son élasticité et les coussinets graisseux entre le muscle et la peau s’amincissent. Les coussinets de graisse donnent au visage une grande partie de sa forme. Au fur et à mesure que la peau s’affaisse, les coussinets amincissants s’atrophient et glissent.

« Mais si les muscles en dessous deviennent plus volumineux, la peau a plus de rembourrage et donne une forme plus pleine au visage », explique Emily Poon, coauteure. « La croissance musculaire augmente le volume facial et contrecarre les effets de l’amincissement des graisses et du relâchement cutané liés à l’âge. »

Les chercheurs ont mené cette étude avec 27 participantes, âgées de 40 à 65 ans qui ont suivi deux séries de séances de formation de 90 minutes offertes par un instructeur d’exercices faciaux. Elles continuaient à faire ces exercices à la maison. Le programme durait 20 semaines au total. Pendant les 8 premières semaines, elles faisaient les exercices quotidiennement pendant 30 minutes. De la 9e à la 20e semaine, elles les faisaient tous les deux jours.

Elles ont appris 32 exercices distincts qu’elles pratiquaient chacun pendant environ une minute. Les exercices ont été développés et fournis par Gary Sikorski de Happy Face Yoga, coauteur de l’étude.

Sur les 27 participantes, 16 ont fait tous les exercices pendant toute la durée de l’étude.

Des dermatologues ont évalué, sur des photographies, 19 caractéristiques du visage et estimé l’âge des participantes au début de l’étude, à la 8e et à la 20e semaine.

La plénitude de la joue supérieure et inférieure, en particulier, a été significativement améliorée à la suite des exercices. L’âge moyen des participantes était évalué à 50,8 ans au début de l’étude, à 49,6 ans à 8 semaines, puis à 48,1 ans à 20 semaines.

Il s’agit d’une diminution de près de trois ans sur une période de 20 semaines, souligne Alam. Les participantes se sont également dites très satisfaites des résultats et ont remarqué une amélioration dans presque tous les secteurs du visage qui étaient évalués.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Northwestern University, JAMA: Dermatology, .
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Effets néfastes du glyphosate sur la santé : une étude vient semer le trouble

Effets néfastes du glyphosate sur la santé : une étude vient semer le trouble

Le 22 novembre 2017.

Alors que la Commission européenne est en train de statuer sur les éventuels effets néfastes du glyphosate, le principal composé du Roundup de Monsanto, une étude vient apporter de nouveaux éléments au dossier.

La classification de cancérogène remise en cause

Selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), organe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et donc des Nations-Unis, le glyphosate serait un cancérogène « probable » pour l’homme. Or une étude de grande ampleur, publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, vient remettre en cause cette classification. Une conclusion qui risque de faire beaucoup parler d’elle.

Cette grande recherche épidémiologique, l’« Agricultural Health Study » (AHS), s’était donné pour objectif d’étudier les effets des pesticides sur la santé des agriculteurs. Or, selon ces travaux, il n’existerait pas de lien entre l’épandage de Roundup et les cancers dits « solides » ou les cancers du sang, dits « lymphomes non hodgkiniens ». Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 50 000 agriculteurs dans l’Iowa et en Caroline du Nord.

Le glyphosate est-il donc dangereux ?

80 % de ces agriculteurs utilisaient du glyphosate, et depuis les années 90, 6 000 cancers ont été observés chez ces derniers. Les auteurs de ces travaux ont cependant constaté que les épandeurs qui étaient les plus exposés au glyphosate développaient un risque accru de leucémie aiguë myéloïde. Ce risque de cancer augmentait avec la durée d’exposition et devenait statistiquement significatif au-delà de 20 ans.

Mais cela voudrait-il dire que le CIRC nous ait induit en erreur ? « Le CIRC s’est surtout appuyé sur des études expérimentales y compris chez l’animal de laboratoire, apportant des éléments d’un lien entre glyphosate et risque de cancers », a commenté Luc Multigner, médecin épidémiologiste à l’Inserm, dans les colonnes de Sciences et Avenir. Selon lui, dans 10 ans, ces agriculteurs américains développeront peut-être des maladies qui n’ont à ce jour pas encore été observées

Marine Rondot

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L’homosexualité pourrait se lire sur le visage : une étude fait scandale

L’homosexualité pourrait se lire sur le visage : une étude fait scandale

Le 14 septembre 2017.

Une étude menée par deux chercheurs de Stanford fait scandale aux États-Unis. Elle révèle que l’intelligence artificielle serait capable de déterminer l’orientation sexuelle des individus uniquement en analysant des photos de leurs visages.

Une étude sur dérives de la reconnaissance faciale

Notre orientation sexuelle est-elle inscrite sur notre visage ? C’est ce qu’avancent deux chercheurs américains dans une étude publiée dans le Journal of personality and social psychology. Très décriés lors de leur publication, ces travaux portaient à l’origine sur les dérives des logiciels de reconnaissance faciale, alors même qu’Apple vient de présenter son iPhone X, qui possède un logiciel de reconnaissance faciale très perfectionné.

Michal Kosinski et Yilun Wang, les deux chercheurs de l’Université de Stanford à l’origine de cette étude, expliquent en effet que l’analyse et la catégorisation de traits physionomiques des individus permet de reconnaître si une personne est homosexuelle ou pas. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont fait examiner plus de 35 000 photos de profil, tirées de sites de rencontres, par leur algorithme.

Les associations LGBT en colère

Dans 81 % des cas chez les hommes et dans 74 % des cas chez les femmes, le logiciel parvenait à déterminer l’orientation sexuelle des personnes, alors même que le cerveau humain ne peut déterminer l’orientation sexuelle des hommes que dans 61 % des cas et des femmes 54 % des cas. En examinant 5 photos différentes de la même personne, le taux de réussite du logiciel serait même de 91 % pour les hommes et 83 % pour les femmes.  

L’étude a très vite attirée la colère des associations LGBT, qui ont dénoncé le fait qu’on puisse reconnaître, et donc discriminer, une personne uniquement en regardant son visage. Selon ces travaux, les personnes homosexuelles auraient des mâchoires plus fines et des nez plus longs que les hétérosexuels. Et de dénoncer les méthodes des deux chercheurs et le fait que les personnes bisexuelles et transgenres ont été totalement ignorées. 

Marine Rondot

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Une étude prouve que le prénom d’une personne se lit sur son visage

Le 3 mars 2017.

Votre prénom est beaucoup plus déterminant que vous ne le pensez. Selon une étude israélienne, un prénom détermine un look, un style de vie et nous pousse inconsciemment à « lui ressembler ».

Des chercheurs prouvent que les prénoms se lisent sur les visages

Il faut parfois neuf mois, parfois quelques secondes, pour trouver le prénom d’un enfant. Un prénom qu’il gardera toute sa vie et qui pourrait bien influencer beaucoup plus d’aspects de son quotidien que ses parents ne l’imaginent. S’appeler Matthieu, Yanis ou Jérémie aurait un impact non négligeable sur le quotidien, sur la personnalité, et sur la perception que les autres auront du sujet concerné.

Cette conclusion, des chercheurs de l’université de Jérusalem viennent de la détailler dans une étude publiée dans le Journal of Personnality and social psychology. Et pour parvenir à leur résultat, les auteurs de cette étude ont dirigé une série de tests durant lesquels des participants volontaires ont été soumis à différentes photos de visage auxquels ils ont dû associer des prénoms qui leur étaient suggérés. Au terme de ces tests, les scientifiques ont constaté que rechercher un visage en fonction du prénom avait apporté de meilleurs résultats (jusqu’à 40 % de réponses positives) que lorsque le seul hasard était mis à contribution.

Votre prénom influence également votre look

« Le prénom d’une personne se traduit sur son visage », estiment les auteurs de l’étude qui suggèrent qu’un prénom est une sorte de règle de vie pour celui qui le porte. En d’autres termes, vous imaginez que la société associe à votre prénom un style de vie, et vous l’adoptez. « Nous devenons ce que d’autres attendent de nous », confirment les chercheurs.

Outre le style de vie, le look serait aussi intimement lié au prénom. Pour parvenir à cette deuxième conclusion, les chercheurs ont réitéré leur expérience en ne montrant aux volontaires que des détails, modifiables, du visage des personnes à nommer. Dans la plupart des cas, le style de coiffure a permis aux observateurs de trouver le prénom correspondant. 

Sybille Latour

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Cannabis pour le traitement de la fibromyalgie : une étude financée par la Société canadienne de l’arthrite

La Société canadienne de l’arthrite vient d’accorder une subvention de recherche pour l’étude du cannabis médical pour le traitement de la fibromyalgie.

Mark Ware de l’Université McGill (Montréal) mènera un essai pour évaluer l’efficacité de cannabinoïdes oraux (à distinguer du cannabis inhalé).

De nombreuses personnes atteintes de fibromyalgie rapportent que le cannabis a des effets positifs sur leur douleur et la gestion de leurs symptômes, mais cela n’a pas encore été confirmé dans des essais cliniques à grande échelle, indique la Société de l’arthrite.

« Les opioïdes et les AINS utilisés pour la prise en charge de la douleur sont souvent inefficaces pour traiter la douleur de la fibromyalgie, ou peuvent avoir des effets secondaires importants – surtout lorsqu’ils sont utilisés pendant des périodes prolongées », souligne le chercheur.

Voyez les liens plus bas pour plus d’informations sur le cannabis contre la douleur et le traitement de la fibromyalgie.

Psychomédia avec source : Société canadienne de l’arthrite.
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