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Routine et bonnes habitudes permettent de lutter contre le stress

Les mauvaises habitudes, c’est mal. Et encore plus en période de stress si l’on en croit l’étude publiée dans le « Journal of Personality and Social Psychology » qui démontre qu’en période de stress, notre corps renforce nos habitudes, aussi bien mauvaises que bonnes.

Selon une étude publiée dans le « Journal of Personality and Social Psychology », nos routines et habitudes seraient renforcées en période de stress, qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Il semble donc nécessaire d’avoir des bonnes habitudes au quotidien afin qu’elles soient exacerbées en période de stress.

Le stress renforce notre routine

En période de stress, notre organisme aurait ainsi le réflexe de renforcer nos routines du quotidien, qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Si vous avez pour habitude de faire un quart d’heure de sport le soir avant de vous endormir, vous ne perdrez pas cette habitude en période de fort stress. Même chose si votre truc c’est de manger de la pizza tous les matins.

Multiplier les bonnes habitudes

Voilà donc une excellente raison pour multiplier au maximum ses bonnes habitudes tout au long de l’année afin qu’elles soient renforcées en période de stress où notre corps et notre cerveau ne fonctionnent plus tout à fait de la même façon. Car, rappelons-le, une bonne hygiène de vie est aussi essentielle pour vivre les périodes de stress le mieux possible et en tirer profit.

Exit donc les mauvaises habitudes qui sont néfastes pour votre santé !

Le ménage du printemps cérébral

Des chercheurs parviennent à expliquer un phénomène méconnu, celui du ménage du printemps… cérébral!

C’est du moins ce que révèle une étude publiée dans la revue spécialisée Nature Neuroscience, qui dévoile un phénomène fascinant se déroulant au niveau cérébral à l’arrivée du printemps.

Ainsi, notre cerveau «effacerait» des cellules endommagées et préparerait les cellules souches capables de les remplacer à entrer en action. Le procédé est maintenant connu sous le terme d’autophagie.

C’est ce qu’ont constaté les chercheurs de l’Université du Michigan, aux États-Unis, qui sont à la tête de cette étude étonnante. Ils ont même trouvé que le phénomène de ménage printanier cérébral observé serait dû à la protéine FIP200, qui permet de procéder à cette véritable mise à jour centrale.

Par ailleurs, on note que ce processus semble ralentir avec l’âge, ce qui expliquerait en partie pourquoi les gens plus âgés sont enclins à développer des problèmes cognitifs ou de démence.

«Grâce à l’autophagie, les cellules souches neurales peuvent réguler les niveaux des espèces réactives de l’oxygène ou radicaux libres qui peuvent s’accumuler dans certaines régions du cerveau et dont des niveaux anormalement élevés peuvent déclencher leur différentiation», résume le professeur Jun-Lin Guan, de l’Université du Michigan.

Le Tylenol à la rescousse de l’anxiété

Le Tylenol posséderait des propriétés qui permettrait de soulager plus qu’un mal de tête, selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) au Canada.

La recherche universitaire a permis de conclure que le médicament en vente libre réduirait l’anxiété et la peur, selon les réactions des participants.

Les chercheurs ont demandé à un groupe de personnes de prendre du Tylenol, et ils ont soumis un placebo à un autre groupe. Les participants ont ensuite regardé une vidéo contenant des images de violence, ont discuté de la mort et ont attribué des sentences à des actes criminels, tels que les émeutes de la Coupe Stanley de 2011, à Vancouver.

Les candidats ayant consommé du Tylenol ont été vus comme étant «mieux équipés» pour faire face aux idées troublantes et ont rendu des jugements plus cléments que le groupe ayant gobé du placebo.

«Qu’un médicament utilisé principalement pour soulager un mal de tête puisse aussi ‘engourdir’ des personnes concernant les craintes vis-à-vis leur propre mort ou devant l’inquiétude que peuvent semer des images d’un film surréaliste est une trouvaille étonnante et intéressante», a indiqué l’auteur principal de l’étude, Daniel Randles.

Une nouvelle étude confirme les bienfaits du vin rouge

Amanda Velocet (CC 2.0)

Les bienfaits du vin rouge sur notre santé, ou plutôt de l’une de ses molécules, le resvératrol, semblent se vérifier. En effet une nouvelle étude américaine, dont se fait l’écho le site Aujourd’hui.com, révèle que cette molécule agit en activant des protéines impliquées de façon complexe dans la stimulation énergétique des cellules.

Le resvératrol est une substance connue pour ses propriétés antioxydantes, son action contre le diabète, l’obésité ou bien encore le cancer. Il est  présent naturellement dans certains fruits comme les raisins rouges, les mûres, les cacahuètes…

Il y a un peu moins d’un an, des scientifiques américains de  la Georgetown University révélaient que cette substance pouvait aussi avoir un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer. Pour pouvoir le confirmer, ils ont  lancé l’an dernier une étude clinique de phase II avec des patients atteints de démence légère à modérée. L’essai est toujours en cours actuellement.

Par le passé des chercheurs ont plusieurs fois tenté de démontrer que le resvératrol pouvait non seulement être efficace dans la lutte contre certaines maladies associées au vieillissement mais avait aussi la faculté de prolonger la durée de vie de souris de laboratoire.

En 2010, une équipe de chercheurs du laboratoire « Mécanismes adaptatifs : des organismes aux communautés » (CNRS/Muséum national d’Histoire naturelle) révélait que ce composé polyphénolique avait également la faculté de diminuer la prise de poids chez des lémuriens.

Reste que le vin doit être consommé avec modération…


News Santé

Une étude associe une forte consommation de viande transformée à un risque accru de mort prématurée

Les gens qui mangent beaucoup de viande transformée courraient un risque plus élevé de mourir prématurément de maladies cardiovasculaires, de cancer ou de toute autre cause que les personnes qui en consomment moins, selon une nouvelle étude.

La liste de viandes transformées comprend le jambon, le bacon, le salami, les saucisses et les autres produits prêts à manger à base de viande.

Une équipe internationale de chercheurs a utilisé les données de l’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) pour examiner les taux de mortalité en fonction de l’importance de la consommation de viande et des sortes de viande mangées. L’étude a porté sur 448 568 personnes de 10 pays européens qui n’avaient pas de cancer ou de maladie cardiaque au début de l’étude. Toutes les personnes figurant dans l’étude avaient entre 35 et 69 ans au moment de leur inscription, et le suivi médian a duré près de 13 ans.

Durant la période de l’étude, 26 344 sont mortes.

Les chercheurs ont constaté que les personnes qui consommaient 160 grammes ou plus de viande transformée par jour couraient un risque de mortalité 44 pour cent plus élevé au cours de la période de l’étude, comparativement aux personnes qui mangeaient moins de 20 g de viande transformée par jour. Celles qui mangeaient beaucoup de viande transformée étaient 30 pour cent plus susceptibles de succomber à une maladie cardiovasculaire et 11 pour cent plus susceptibles de mourir d’un cancer, comparativement aux personnes qui consommaient moins de 20 g de viande transformée par jour.

Selon les estimations des chercheurs, si tous les participants avaient mangé 20 g ou moins de viande transformée par jour, 3,3 pour cent des décès auraient pu être évités.

Les auteurs de l’étude soulignent que les viandes transformées ont tendance à contenir davantage de gras saturés et de cholestérol, lesquels sont associés aux maladies cardiaques.  De plus, les viandes transformées sont souvent salées, fumées ou  salaisonnées, ce qui accroît leur teneur en certains composés chimiques qui feraient augmenter le risque de cancer.

Cette étude a été publiée le 6 mars 2013 dans BMC Medicine.

Dormez-vous moins bien en février?

Si la chaleur des nuits d’été est difficile à supporter pour certains, une étude britannique constate que les gens dorment plus mal au mois de février. Explications.

Pour le Professeur Colin Espie qui a dirigé cette étude, ces troubles du sommeil s’expliquent par deux facteurs principaux. Tout d’abord, le froid. Pour éviter de dormir emmitouflé sous plusieurs étages de couettes, les personnes ont tendance à surchauffer leur habitation, ce qui n’aide pas à bien dormir. Le manque d’ensoleillement joue également un rôle. Février est le mois où il y a le moins d’heures de soleil même si les journées commencent à rallonger. Ce manque de luminosité agit directement sur le moral et altère la qualité du sommeil.

Les femmes sont les plus affectées

Selon les résultats de l’étude, les personnes mettent huit minutes de plus pour s’endormir au mois de février qu’en mars. En moyenne, 56 minutes sont nécessaires pour s’endormir, alors qu’un mois plus tard, 48 minutes suffisent. Enfin pour les personnes propices aux insomnies, elles restent éveillées 10 minutes de plus en février qu’en mars.

Le Professeur Colin Espie, qui a dirigé l’étude, précise ces conclusions: « sur les 21 000 personnes qui ont répondu au questionnaire sur le sommeil mois après mois, 68% se sont plaints de mal dormir et d’être particulièrement fatigués en février alors qu’ils n’étaient plus que 39% en mars. Et ce sont les femmes qui sont les plus affectées par cette baisse de qualité du sommeil en ce mois gris et froid ».

Le tabac tue autant les femmes que les hommes

La parité homme/femme ne s’applique peut-être pas partout mais en ce qui concerne la mortalité par cancer du poumon, les femmes n’ont désormais plus rien à « envier » aux hommes.

Selon une étude américaine, relayée en France par le Figaro Santé, la probabilité qu’une femme meurt des suites d’un cancer du poumon est aujourd’hui la même que celle d’un homme. Il y a 50 ans, le risque était pourtant 5 fois supérieur au sein de la population masculine.

Une situation qui ne surprendra pas les spécialistes puisque depuis plusieurs années déjà la consommation de tabac a explosé chez les femmes.

Récemment plusieurs études ont d’ailleurs démontré qu’elles étaient de plus en plus souvent touchées par le cancer du poumon alors même que la tendance est orientée à la baisse chez les hommes.

Et nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises. Citée par « Le Figaro », Catherine Hill, épidémiologiste à l’Institut Gustave Roussy, prévient qu’il faut toujours du temps pour mesurer l’ampleur des dégâts.

Il faut donc s’attendre selon elle à une hausse constate de la mortalité attribuable liée au tabagisme féminin dans les prochaines années (au moins jusqu’à 2020).

Cette étude, dont les résultats complets ont été publiés dans la revue spécialisée « New England Journal of Medicine » a également permis de confirmer que l’explosion des cigarettes « légères », très prisées chez les femmes, n’avait pas permis d’inverser la tendance… bien au contraire même.

L’occasion de vous rappeler encore une fois que si les femmes qui fument encourent les mêmes risques que les hommes, elles s’exposent à des risques supplémentaires spécifiques trop souvent négligés.

Ainsi, et on ne le sait peut-être pas assez, mais l’association de la consommation de tabac à la prise de la pilule contraceptive se traduit par une augmentation importante du risque cardiovasculaire et de survenue d’un accident vasculaire cérébral.

Le tabac est également un frein à la fécondité – on estime qu’il la réduit d’environ un tiers – et augmente les risques de contracter un cancer du sein (+50%).

Ne parlons pas des effets désastreux du tabac chez les femmes enceintes qui voient leur risque de faire une fausse couche ou d’accoucher prématurément multiplié par 2.

Enfin terminons par une deuxième étude qui, parue dans la même revue, confirme que le tabagisme c’est environ 10 ans d’espérance de vie en moins.. Et ça concerne tout le monde !

Depuis plusieurs années le Comité National contre le Tabagisme reproche à l’industrie du tabac d’être responsable de cette hausse considérable du tabagisme féminin l’accusant d’avoir transformer la cigarette en un accessoire de mode ultra glamour et d’avoir placé la femme au cœur d’une stratégie marketing sophistiquée.