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1 Européen sur 6 souffre d’une maladie mentale

1 Européen sur 6 souffre d’une maladie mentale

Le 23 novembre 2018.

En 2016, 17% des Européens, soit 84 millions de personnes, avaient un problème de santé mentale. Parmi eux, 21 millions (4,5% de l’ensemble de la population) souffraient de dépression, 5 millions (1%) de trouble bipolaire et 1,5 million (0,3%) de schizophrénie, apprend-on d’une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

18% des Français souffrent d’au moins une maladie mentale

Les maladies mentales sont plus répandues qu’on ne le croit : en moyenne européenne, 1 personne sur 6 en souffre. La plus fréquente de ces maladies, la dépression, concernait 4,5% de la population en 2016. Les 55-64 ans sont particulièrement touchés puisque 11,5% des femmes et 7% des hommes de cette catégorie d’âge souffrent de dépression chronique. Les personnes à bas revenus et celles ne travaillant pas souffrent en moyenne deux fois plus souvent de dépression.

 

Des 28 pays de l’Union européenne, les maladies mentales sont statistiquement les plus répandues en Finlande, aux Pays-Bas, en France et en Irlande, au moins 18% de la population dans chacun de ces pays-là souffrant d’une maladie mentale. À l’inverse, c’est en République Tchèque, en Pologne, en Bulgarie et en Roumanie (14 à 15%) que la prévalence des maladies mentales est la moins élevée ; un écart que les auteurs de l’étude estiment lié à une moindre propension à consulter un psychiatre dans ces pays-là, par peur d’être stigmatisé.

Les maladies mentales « coûtent » 600 milliards d’euros à l’économie européenne

Outre l’impact sur le bien-être des malades eux-mêmes, les maladies mentales engendrent également un problème économique. En effet, non seulement ces malades sont moins productifs, travaillent moins d’heures voire pas du tout, mais ils mettent aussi à contribution le système de protection sociale de leurs pays respectifs. Leur espérance de vie est aussi inférieure de six ans en moyenne à celle d’une personne en bonne santé mentale, ce qui réduit considérablement la durée de leur participation au marché du travail.

 

Sur l’ensemble des 28 pays de l’Union européenne, le manque à gagner se chiffre à 240 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 170 milliards d’euros de dépenses de Sécurité sociale et 190 milliards d’euros directement alloués aux soins de santé.

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Le Parlement européen vote pour une réévaluation de l’heure d’été

Le 8 février, les députés du Parlement européen ont voté en faveur d’une résolution demandant à la Commission européenne de lancer une évaluation « en profondeur » des avantages et inconvénients du changement d’heure semestriel et de présenter « si nécessaire » une proposition pour la réviser.

La résolution, adoptée par 384 voix contre 153 et 12 abstentions, amende la proposition initiale de la commission des transports du Parlement qui demandait directement la fin de l’heure d’été.

L’objectif est, à terme, d’adopter le maintien de l’heure d’hiver toute l’année. La France resterait ainsi à l’heure GMT + 1 toute l’année (contre GMT + 1 en hiver et GMT + 2 en été actuellement).

Depuis plusieurs années, l’abandon de l’heure d’été est réclamé par des organisations comme l’Association contre l’heure d’été double (ACHED).

À l’origine, le passage à l’heure d’été avait été conçu pour permettre des économies d’énergie en profitant des périodes de jour plus longues l’été. Or, selon un rapport réalisé en 2017 par le Parlement européen, les économies sont minimes, rapporte Europe 1.

Les députés européens évoquent également des effets négatifs sur la santé. Selon une étude 2016 de l’université de Turku (Finlande), au cours des deux jours qui suivent le passage à l’heure d’été, le taux d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) serait 8 % plus élevé. Selon une étude publiée en 2014 par l’American College of Cardiology, le risque de crise cardiaque le lundi suivant le changement d’heure serait 25 % plus élevé que les autres lundis de l’année.

Psychomédia avec sources : Reuters, Europe 1, Le Parisien.
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Les implants contraceptifs Essure retirés du marché européen

Les implants contraceptifs Essure retirés du marché européen

Le 7 août 2017

La commercialisation des implants de stérilisation Essure, fabriqués par le laboratoire Bayer, est suspendue dans l’Union européenne jusqu’au 2 novembre 2017, en raison de l’augmentation des signalements d’effets indésirables.

Les implants de stérilisation Essure retirés des ventes pour 3 mois

Les implants de stérilisation féminine Essure, fabriqués par le géant Bayer, sont une alternative à la ligature des trompes, réalisée sous anesthésie générale. 240 000 femmes en France ont recours à ce contraceptif. Mais ce dispositif a été mis en cause par certaines femmes en raison d’effets indésirables et a fait l’objet d’un recours collectif en justice contre Bayer.

L’organisme de certification choisi par le fabricant Bayer pour examiner son dossier, le National Standards Authority of Ireland (NSAI), a décidé de ne pas renouveler le certificat de commercialisation de l’implant dans l’Union européenne, qui a expiré le 3 août dernier, « jusqu’à ce que toutes les questions en suspens trouvent une réponse », selon Bayer. Leur commercialisation a été suspendue dans l’Union Européenne pour une durée de 3 mois, soit jusqu’au 2 novembre 2017.

Des effets secondaires parfois graves mis en cause

L’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, demande par ailleurs au laboratoire Bayer « de procéder au rappel des produits en stock » dans les établissements de santé français et préconise « par mesure de précaution de ne plus implanter » ce contraceptif pour l’instant. Selon l’ANSM, plus de 1 000 femmes ont été confrontées à un dysfonctionnement du dispositif ou à la survenue d’effets indésirables, entre début 2003 et février 2017.

L’ANSM précise toutefois que la suspension des implants n’est pas de nature à remettre en cause à ce stade les conclusions rassurantes rendues au printemps par un comité d’experts indépendants saisi par l’ANSM. Ce comité à tout de même conseillé de mieux informer les femmes envisageant ce mode de contraception sur des risques de « possibilité d’échec ». Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

Faites le test : Implant, pilule, stérilet… Que savez-vous des contraceptions hormonales ?

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Des scientifiques dénoncent le déni européen face au danger des perturbateurs endocriniens

Le 1er décembre 2016.

Cent scientifiques de renom se sont associés pour publier une tribune dans Le Monde, dans laquelle ils dénoncent le laxisme européen en matière de réglementation sur les perturbateurs endocriniens.

L’Europe cède face aux lobbys industriels

La politique européenne en matière de régulation des perturbateurs endocriniens n’est pas assez dure et les experts s’inquiètent des conséquences dramatiques que ce laxisme pourrait avoir sur la santé de chacun. Dans une tribune publiée sur Le Monde, cent scientifiques se sont réunis pour dénoncer la dangerosité de ces substances encore autorisées dans de nombreux produits cosmétiques, alimentaires mais également dans des matériaux de construction et d’ameublement.

Ces scientifiques estiment notamment que les politiques minimisent gravement l’impact des perturbateurs endocriniens sur l’organisme des consommateurs. Ils cèdent ainsi au lobby des industriels en éludant les nombreuses études qui ont été rédigées sur le sujet et qui prouvent que les perturbateurs endocriniens peuvent altérer le fonctionnement normal d’un organisme. Ces derniers sont reconnus pour leur impact sur le développement des allergies, l’augmentation de la prévalence de certains cancers, le développement de déformations génitales chez les nouveau-nés et la baisse de qualité du sperme chez l’homme.

Réduire l’exposition de chacun aux perturbateurs endocriniens

Ces scientifiques n’hésitent pas à parler de « menace mondiale pour la santé » tant les données actuelles montrent les dégâts considérables que ces polluants peuvent engendrer, notamment durant « certaines périodes du développement, pendant la grossesse ou la puberté, lorsque notre organisme est particulièrement vulnérable ». « Jamais l’humanité n’a été confrontée à un fardeau aussi important de maladies en lien avec le système hormonal : cancers du sein, du testicule, de l’ovaire ou de la prostate, troubles du développement du cerveau, diabète, obésité, non-descente des testicules à la naissance, malformation du pénis et détérioration de la qualité spermatique », s’alarment les chercheurs.

Ces derniers estiment que la seule solution valable pour enrayer ce fléau serait de légiférer strictement sur l’utilisation de ces substances nocives afin de réduire au maximum l’exposition de la population.

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