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Coma: grâce au PET Scan, on va pouvoir évaluer les chances de retour à la conscience
C’est une lueur d’espoir pour les familles et les proches des personnes en état dit «végétatif chronique». Elles sont 1.700 aujourd’hui en France. Une étape majeure vient d’être franchie dans l’analyse de leur état cérébral. Ce travail a été publié le 16 avril sur le site de l’hebdomadaire médical britannique The Lancet . Il est le fruit des recherches fondamentales menées depuis plusieurs années au centre hospitalo-universitaire de Liège au sein du Coma Science Group. Cette unité est dirigée par le Pr Steven Laureys, expert de réputation internationale.
Travaillant sur des fonds publics belges et européens, l’équipe du Pr Laureys explique avoir considérablement progressé dans ses capacités d’évaluation du degré de profondeur des différents comas.
Il a aussi progressé dans le pronostic des capacités de retour à la conscience des malades comateux et notamment ceux en état végétatif chronique. Cela grâce à la maîtrise croissante d’une technique d’imagerie fonctionnelle du cerveau: la tomographie par émission de positons (TEP, connue aussi sous le nom de PET scan). Il démontre que cette TEP peut constituer un outil prometteur pour déterminer l’état précis dans lequel se situent les tissus cérébraux des personnes dans cet état.
«Pour résumer à l’extrême, nous parvenons à établir des topographies fonctionnelles neuronales précises chez les personnes cérébro-lésées et nous parvenons, avec le recul dont nous disposons, à établir une corrélation avec un pronostic quant aux possibilités de récupération, nous a expliqué le Pr Laureys. Nous parvenons aussi, à partir des cartographies dynamiques, à établir des sous-ensembles au sein de l’entité que nous avions préalablement décrite qu’est l’état de “conscience minimale’’.»
L’étude a notamment comparé deux nouvelles techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle: chez 126 patients souffrant de différents types de lésions cérébrales graves (dont 81 en «état de conscience minimale» et 4 avec un «locked-in syndrome»).
«Nous confirmons qu’une proportion conséquente de patients qui ne répondent pas aux tests comportementaux habituels ont néanmoins conservé une activité cérébrale compatible avec la conscience.»
C’est la première fois que la preuve est apportée que l’on peut prédire ce qu’il pourra en être (au prix d’une prise en charge adaptée) des capacités de récupération des personnes dans états comateux profonds.
The Lancet associe un commentaire à cette étude. Il est signé du Pr Jamie Sleigh (université d’Auckland, Waikato Hospital, Hamilton, Nouvelle-Zélande). Le Pr Sleigh souligne que, désormais, il sera difficile de faire un diagnostic véritable sans avoir recours à l’approche développée à Liège. «Dans l’avenir nous serons sans doute stupéfaits quant à la manière dont nous avons pu travailler sans cette technique», dit-elle.
L’équipe du Pr Laureys était intervenue dans le cas de Vincent Lambert. C’est elle qui avait porté chez lui le diagnostic de «conscience minimale plus». A la demande du Conseil d’Etat une nouvelle analyse médicale de Vincent Lambert est en cours. La publication du Lancet pourrait en modifier le cours.
J.-Y.N.
Une enquête pour évaluer les effets du distilbène
Une enquête vient d’être lancée par le réseau DES France et la Mutualité française pour évaluer les conséquences du distilbène et c’est une première en France. Réalisée sur 3 générations grâce à un questionnaire en ligne, cette étude devrait permettre de connaître les effets de la prise de ce médicament pour les mères traitées, mais aussi sur leurs enfants exposés à ce produit dans le ventre maternel et leurs petits-enfants.
Afin de réaliser cette enquête et permettre une comparaison, un groupe de femmes âgées entre 36 et 63 ans et non exposé au DES in utéro a également été invité à répondre au questionnaire. Afin d’évaluer le risque de cancer du sein, l’épidémiologiste Emmanuel Devouche aimerait également regrouper au moins 2.000 filles DES.
Le distilbène est une hormone féminine qui a été prescrite jusqu’en 1977 en France dans la prévention des fausses couches, mais aussi pour arrêter la montée de lait, ou en cas de retard de règles comme pilule du lendemain.
Quelques 160 000 enfants dont la mère avait été traitée par ce médicament sont nés dans ces années là et les conséquences ont été terribles. Cette hormone a en effet entraîné des malformations génitales chez 80 000 des filles DES exposées à ce médicament dans le ventre de la mère, mais aussi des cancers du col de l’utérus et du vagin, des difficultés de reproduction ou encore des ménopauses précoces. D’autres études ont également montré un doublement du cancer du sein en cas de doses importantes absorbées.
Il n y a pas que les filles DES qui ont subit de plein fouet les conséquences du traitement de leur mère par le distilbène. Chez les garçons aussi, les effets ont été négatifs : des anomalies de la verge ont pu être observé et à la 3ème génération, des rétrécissements de l’oesophage.

Le distilbène, utilisé principalement contre les fausses couches dans les années 50/70 a eu beaucoup de conséquences. Une enquête vient d’être lancé pour faire le point sur les effets de ce médicament.
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