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Faire du sport est important pour éviter de développer ces 5 maladies

Le 26 août 2016.

une étude publiée le 9 août dnas le British Medical Journal confirne une fois de plus ce que l’on sait désormais depuis de nombreuses années : le sport est bon pour la santé et permet de réduire les risques de développer certaines maladies, comme le cancer du colon, le cancer du sein, le diabète de type 2 ou de type 1, et les maladies cardiovasculaires.

1 heure et demie de sport par jour pour réduire les risques de maladies

En reprenant 174 études réalisées depuis 1980, et en compilant ensemble tous les résultats, ce qui n’avait jamais été réalisé jusqu’ici, les chercheurs qui ont réalisé ce travail affirment que les risques de contracter ces maladies sont réduits de 20 % chez ceux qui ont un niveau d’activité physique élevé. Là où les recommandations de l’OMS sont d’avoir au moins une demie-heure d’activité physique par jour, comme par exemple, de la marche à pied, cette étude montre que la réduction de 20 % des risques est atteinte quand l’activité des personnes suivies dans les études atteint ou dépasse 1 heure 30 par jour !

Monter les escaliers, jardiner : c’est aussi du « sport »

Cependant, dans ces 1h30, sont intégrés des tâches ménagères, comme passer l’aspirateur, ou encore, le jardinage. Mais il faut aussi y ajouter 10 minutes passées à monter les escaliers, ce qui n’est pas donné à tout le monde, sauf à faire des allers et retours plusieurs fois par jour, ou encore 20 minutes de course à pied. 
Néanmoins, elle confirme que l’activité physique recommandée par l’OMS depuis des années n’est qu’un minimum, et que faire plus de sport est encore meilleur pour la santé. 

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Éviter la carence en vitamine B12

La vitamine B12 est essentielle, notamment pour le fonctionnement du système nerveux. Étant presque exclusive au règne animal, elle est trop souvent absente d’une alimentation végétalienne, et cette carence peut entraîner d’irréversibles dommages neurologiques, souligne le site Extenso de l’Université de Montréal.

« Une alimentation lacto-ovo-végétarienne incluant les œufs, le lait, le yogourt et le fromage présente peu de risques de carence en vitamine B12. Ces aliments en fournissent suffisamment. »

« Cependant, indique le site, les végétaliens, qui ne consomment aucun produit du règne animal, doivent porter une attention particulière à cette vitamine. En plus de comporter davantage de risques de carence en vitamine B12, la diète végétalienne est généralement riche en acide folique ce qui peut cacher les symptômes d’une telle carence. Conséquences à long terme : des risques d’anémie et des dommages neurologiques irréversibles…

Si vous ne consommez pas de lait ou d’œufs, seuls les aliments enrichis de vitamine B12 ou une supplémentation pourront vous garantir un apport suffisant.

Les aliments enrichis

Au Canada, la loi oblige les producteurs à enrichir certains aliments de vitamine B12. Assurez-vous de consommer suffisamment de ces aliments chaque jour.

Les boissons de soya, certaines levures et les simili-viandes figurent parmi les aliments enrichis.

Si le produit est enrichi, vous devriez en retrouver la mention sur l’emballage. Lisez bien les étiquettes pour savoir si le produit que vous achetez est enrichi de vitamine B12. Cette dernière peut aussi apparaître dans la liste des ingrédients sous le terme de “cyanocobalamine”.

Les algues et le tempeh : de fausses sources

Pour combler vos besoins en vitamine B12, ne vous fiez pas aux algues (la spiruline, par exemple) ni aux produits de soya fermentés, comme le tempeh. Ces aliments contiennent beaucoup de vitamine B12 inactive. Ils ne peuvent donc pas être considérés comme de bonnes sources de cette vitamine.

Suppléments

Peu coûteux et non toxique, un supplément de vitamine B12 est fortement recommandé aux végétaliens qui ne consomment pas assez d’aliments riches en vitamine B12. »

Psychomédia avec source : Extenso.
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Les sodas light pour éviter diabète et prise de poids ? Des experts influencés par Coca-Cola

Les sodas light (« diète ») aident-ils à éviter le diabète et la prise de poids ou au contraire, comme certaines études l’ont suggéré, augmentent-ils le risque de diabète et de prise de poids ? Il est très difficile de le savoir, car Coca-Cola finance plusieurs études et experts qui se prononcent sur le sujet.

L’ONG allemande Foodwatch a obtenu une liste des projets et organismes subventionnés en France par Coca-Cola qui, estime-t-elle, « illustre comment les près de 7 millions d’euros injectés par le géant du soda sont savamment employés à brouiller le débat sur l’obésité et le diabète ».

« Chercheurs, médecins, nutritionnistes, diététiciens ont empoché des sommes rondelettes et prétendu que les boissons light seraient finalement plutôt bénéfiques pour la santé. »

En 2015, rapporte Foodwatch, malgré les fortes pressions des lobbies, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Anses) a publié un rapport qui concluait que les édulcorants intenses n’ont pas d’effet bénéfique sur le contrôle glycémique des personnes diabétiques.

En 2013, une étude de l’Inserm, menée avec plus de 66 000 femmes, montrait que, contrairement aux idées reçues, le risque de diabète de type 2 est plus élevé lorsqu’on consomme des boissons light plutôt que des boissons sucrées « normales ».

« Qu’à cela ne tienne », écrit Foodwatch, « Coca-Cola a mis les moyens pour faire croire aux consommateurs que ses produits à base de “faux sucres” – light, zéro, life (stévia) – font partie de la solution. Pour le géant des sodas, des scientifiques français ont ainsi sillonné congrès et conférences et multiplié les publications en chantant les louanges des édulcorants. »

La liste des organismes français financés par Cocal-Cola est la suivante :

  • Fédération française des diabétiques : 268 552 € au moins ;
  • Institut Européen d’Expertise en Physiologie (IEEP) : 719 200 € ;
  • Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) : 1 118 926 € ;
  • Association française des diététiciens nutritionnistes : 117 764 € ;
  • Dietecom, 1er salon de la nutrition destiné aux professionnels de la santé : 124 450 € ;
  • CreaBio : 653 798 € ;
  • Université de Poitiers : 228 104 € ;
  • Institut Pasteur de Lille : 22 500 € au moins ;
  • Centre de recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) : 85 000 € ;
  • International Prevention Research Institute, IPRI : €690,000.

Pour plus de détails sur les messages livrés au public par ces organisations, voyez le site de Foodwatch.

En août 2015, le New York Times, révélait une stratégie similaire aux États-Unis visant notamment à brouiller la compréhension des rôles respectifs de l’alimentation et de l’exercice dans l’obésité.

Les édulcorants, du moins certains d’entre eux, déclencheraient notamment une réponse de l’insuline, estiment des experts. C’est ainsi qu’ils contribueraient au développement du diabète et à l’obésité (l’insuline ayant pour fonction de favoriser l’utilisation du glucose par les cellules pour produire de l’énergie ou son stockage).

Un article de février 2016 du New York Times citait la professeure Yanina Pepino, de la Washington University School of Medicine’s Center for Human Nutrition, dont une étude, publiée en 2013, montrait une réponse de l’insuline au sucralose (Splenda) : « Jusqu’à ce que nous en sachions plus, nous devrions utiliser des édulcorants non nutritifs (zéro calories) avec modération. Un soda light devrait être une gâterie occasionnelle et non pas quelque chose que vous buvez toute la journée. »

Psychomédia avec sources : Washington University, Foodwatch.
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Le bon choix au supermarché : liste noire des aliments à éviter

Le 12/04/2016

Chaque année, des diététiciens, des nutritionnistes et les journalistes scientifiques du site LaNutrition.fr, recensent la liste des aliments présents dans les grandes surfaces, qu’il est préférable d’éviter. Objectif : préserver la santé du consommateur.

Une vaste enquête

L’édition 2016 du guide « Le bon choix au supermarché » (Editions Thierry Souccar) vient d’être publiée. Il invite, cette année, les consommateurs à se méfier de 323 produits, et de « bannir définitivement » de leur alimentation 107 autres produits. Pour parvenir à ces conclusions, les auteurs de l’enquête ont décortiqué les étiquettes de 800 produits très répandus dans la grande distribution.

Parmi eux, des produits qui ont pourtant bonne réputation comme les yaourts : les Paniers de Yoplait, les Gervita à la fraise ou encore Taillefine 0 % contiennent tous au mois 10 additifs, des conservateurs et des épaississants.

Par ailleurs, le consommateur ne doit pas faire une confiance aveugle au « sans gluten ». « On voit des horreurs », explique Thierry Souccar, l’un des auteurs de ce guide, cité par Europe 1. « On remplace la farine de blé et il faut donner l’illusion que l’on a à peu près le même goût en bouche, que l’on a à peu près le même aspect, donc on met des graisses qui sont souvent de mauvaise qualité, on met des émulsifiants, on a des soupes d’additifs et au final c’est un produit qui est complètement éloigné de l’idéal nutritionnel que l’on recherche ».

Les conseils des diététiciens et des nutritionnistes

Après avoir réalisé cette vaste étude, diététiciens et nutritionnistes recommandent au consommateur de bien lire les étiquettes avant de mettre un produit dans son caddie. Plus la liste d’ingrédients est courte, mieux c’est. Moins il y aura de colorants, d’arômes, de stabilisants et de gélifiants, mieux ce sera.

Les consommateurs sont aussi appelés à privilégier les ingrédients naturels : la farine plutôt que l’amidon modifié, le lait entier plutôt que le lait en poudre ou les protéines de lait, le sucre plutôt que le sirop de glucose, par exemple.

Autre conseil : privilégiez les ingrédients qui sont composés de graisses de qualité (huiles végétales), avec peu ou pas de sucres ajoutés et d’édulcorants, peu ou pas d’additifs et surtout les moins caloriques. En un mot : ouvrez l’œil !

À lire aussi : Bien lire les étiquettes des produits

Crédit Photo : www.BillionPhotos.com – ShutterStock

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Bientôt tous allergiques ? 82 allergènes à éviter dans les produits courants

Serons-nous bientôt tous allergiques ? demande le magazine « 60 millions de consommateurs », de l’Institut national français de la consommation, qui vient de publier deux listes d’allergènes parfumants à éviter dans les cosmétiques, produits d’hygiène et de nettoyage : une première de 26 allergènes à mention obligatoire sur les étiquettes et une seconde de 56 allergènes à mention recommandée mais facultative.

Des listes à garder dans ses favoris ou à imprimer pour consultation facile en faisant ses courses.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit que, d’ici 2050, une personne sur deux dans le monde souffrira d’une allergie qu’elle soit respiratoire, cutanée, alimentaire ou encore aux médicaments, rappelle « 60 Millions ». Près de 30 % des Français, soit 18 millions, seraient déjà allergiques. Deux fois plus qu’il y a 20 ans.

« Depuis quelques années, de nouvelles allergies ont fait leur apparition. Elles sont causées par des substances présentes dans les produits d’hygiène et de beauté, d’entretien et de droguerie, d’ameublement et de literie, et même dans les vêtements et les chaussures. »

« À titre d’exemples, en Europe, 1 à 3 % de la population serait concernée par une allergie à un parfum. Les chaussures – c’est moins connu – font régulièrement l’objet de rappel, notamment quand elles contiennent des taux élevés de chrome hexavalent (ou chrome VI), un puissant allergène employé pour le tannage du cuir. »

« Dans la plupart des cas et au fil des expositions, l’allergie tend à s’aggraver. Pour les allergies cutanées, il n’y a guère d’autres solutions que l’éviction, si ce n’est l’application de crème à base de corticoïdes pour soulager l’eczéma de contact. Pour les autres allergies, le traitement symptomatique à base d’antihistaminiques réduit dans environ 80 % des cas les signes comme l’urticaire, l’écoulement nasal ou les éternuements. »

26 substances allergènes à mention obligatoire

Voici une liste de 26 substances parfumantes allergisantes « qu’il faut apprendre à reconnaître ». Ces molécules sont facilement repérables, car elles figurent généralement à la fin de la liste des composants du produit.

  • alpha-isomethyl ionone
  • amyl cinnamal (amylcinnamaldehyde)
  • amyl cinnamyl alcohol
  • anise alcohol
  • benzyl alcohol
  • benzyl benzoate
  • benzyl cinnamate
  • benzyl salicylate
  • butylphenyl methylpropional (lilial)
  • cinnamal
  • cinnamyl alcohol
  • citral
  • citronellol
  • coumarin (coumarine)
  • eugenol
  • evernia furfuracea extract (mousse d’arbre)
  • evernia prunastri extract (mousse de chêne)
  • farnesol
  • geraniol
  • hexyl cinnamal (hexylcinnamaldehyde)
  • hydroxycitronellal
  • hydroxyisohexyl 3-cyclohexene carboxaldehyde (lyral)
  • isoeugenol
  • limonene
  • linalool
  • methyl 2-octynoate (methyl heptine carbonate)

56 substances allergènes à mention facultative

Le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs de la Commission européenne a répertorié 56 autres substances parfumantes allergisantes. Leur mention sur l’étiquette n’est pas obligatoire.

  • (damascenone) rose ketone-4
  • 3-methyl-5-(2,2,3-trimethyl-3-cyclopentenyl)pent-4-en-2-ol
  • 6-methyl coumarin
  • acetylcedrene
  • alpha-damascone (tmchb)
  • alpha-pinene and beta-pinene
  • alpha-santalol and beta-santalol
  • alpha-terpineol
  • amyl salicylate
  • benzaldehyde
  • beta-caryophyllene (ox.)
  • camphor
  • cananga odorata and ylang-ylang oil
  • carvone
  • cedrus atlantica bark oil
  • cinnamomum cassia leaf oil cinnamomum
  • cis-beta-damascone
  • citrus aurantium amara flower / peel oil
  • citrus bergamia peel oil expressed
  • citrus limonum peel oil expressed
  • citrus sinensis (syn.: aurantium dulcis) peel oil expressed
  • cymbopogon citratus / schoenanthus oils
  • delta-damascone
  • dimethylbenzyl carbinyl acetate (dmbca)
  • eucalyptus spp. leaf oil
  • eugenia caryophyllus leaf / flower oil
  • hexadecanolactone
  • hexamethylindanopyran
  • jasminum grandiflorum / officinale
  • juniperus virginiana
  • laurus nobilis
  • lavandula hybrida
  • lavandula officinalis
  • linalyl acetate
  • mentha piperita
  • mentha spicata
  • menthol
  • methyl salicylate
  • myroxylon pereirae
  • narcissus spp
  • pelargonium graveolens
  • pinus mugo/pumila
  • pogostemon cablin
  • propylidene phthalide
  • rose flower oil (rosa spp.)
  • salicylaldehyde
  • santalum album
  • sclareol
  • terpineol (mixture of isomers)
  • terpinolene
  • tetramethyl acetyloctahydronaphthalenes trimethyl-benzenepropanol (majantol)
  • trans-anethole
  • turpentine (oil)
  • vanillin
  • verbena absolute
  • zeylanicum bark oil

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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5 astuces pour éviter de se ronger les ongles

Le 27/03/2016,

Se ronger les ongles est une très mauvaise habitude qui, au-delà de l’aspect inesthétique, peut aussi être mauvais pour votre santé.

En effet, notre environnement est rempli de germes que nous touchons toute la journée. Alors porter les mains à la bouche c’est un peu comme les inviter à entrer dans notre corps !

De plus, l’onychophagie peut également endommager sérieusement les mains et les dents.

Voici quelques astuces pour en finir avec cette mauvaise habitude !

1/ La compréhension du problème

Il est important de comprendre pourquoi vous vous rongez les ongles et d’identifier les situations qui sont favorables à cette pratique.

Pour la plupart des gens, c’est à cause du stress. Il sera alors intéressant d’évacuer le stress d’une autre manière, à travers le yoga, la méditation ou le sport par exemple.

Beaucoup de personnes se rongent les ongles lorsqu’elles s’ennuient, pour s’occuper les mains. Dans ce cas, il faut s’occuper l’esprit et remplacer l’onychophagie par une autre activité.

Enfin, l’onychophagie peut être due à un problème plus grave. Dans ce cas-là, il vaut mieux consulter.

2/ Le remplacement

Remplacez vos doigts par un bâton de réglisse par exemple. Ou remplacez cette habitude par une autre habitude, comme jouer avec une balle antistress.

3/ Le dégoût

Appliquez sur vos ongles un vernis au goût amer que vous pouvez trouver en pharmacie et remplacez-le par un autre produit si vous vous habituez au goût.

Vous pouvez aussi appliquer du gel d’Aloe Vera pur. C’est comestible, bon pour la peau, mais pas très bon au goût !

4/ Le soin

Prenez soin de vos ongles : allez régulièrement chez la manucure, portez des faux ongles ou mettez simplement du vernis à ongles. Cela peut vous dissuader de vous ronger les ongles, car vous ne voudrez pas gâcher tout ce travail ou gaspiller votre argent !

5/ Les bonbons

Mâchez des chewing-gums sans sucre ou sucez des bonbons à la menthe. Y ajouter vos ongles ne sera pas très agréable.

Choisissez les astuces qui vous conviennent le mieux puis exhibez vos jolies mains !

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28 médicaments en vente libre à éviter et 13 à privilégier selon « 60 millions de consommateurs »

Le magazine « 60 millions de consommateurs » de l’Institut national français de la consommation a publié une enquête portant sur les 61 médicaments sans ordonnance les plus vendus, selon les données de deux grandes pharmacies.

Ces médicaments ont été « passés au crible » sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue, auteur de plusieurs ouvrages sur les médicaments et l’automédication, et Hélène Berthelot, pharmacienne, experte auprès de la Haute Autorité de santé.

Les médicaments à éviter, indique le magazine, « comportent trop de contre-indications et des effets indésirables disproportionnés pour soigner des maux passagers, sans compter que certains contiennent des substances inefficaces ».

Le magazine met en garde sur les médicaments associant plusieurs substances (par exemple le paracétamol ou acétaminophène combiné à la pseudoéphédrine et la tripolidine) qui augmentent les risques d’accidents cardiovasculaires et neurologiques.

Les médicaments contenant des vasoconstricteurs augmentent le risque d’accident cardiovasculaire, indique Mme Berthelot. Il serait intéressant, note-t-elle, « de savoir, parmi les cas d’AVC qui arrivent aux urgences, combien de personnes ont pris un médicament contre le rhume contenant un vasoconstricteur ».

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ex. ibuprofène) sont ainsi à l’origine de nombreuses pathologies digestives et peuvent exposer à des AVC.

« Dans de nombreux cas », indique le Pr Giroud, « des médicaments d’automédication contiennent des principes actifs contradictoires, par exemple, un antitussif et un mucolytique pour traiter la toux grasse. C’est complètement incongru, vous fluidifiez les mucosités pour en faciliter leur expectoration et en même temps vous donnez un médicament qui empêche le patient de tousser ! »

(Pour vérifier si un médicament est mentionné dans cette page, vous pouvez utiliser les touches CTRL-F pour faire apparaître un champ de recherche.)

28 médicaments « à proscrire »

Leur « le rapport bénéfice/risque serait défavorable en automédication ».

Rhume
  • Actifed rhume jour et nuit ;
  • Nurofen rhume ;
  • Rhinadvil rhume ibuprofène et pseudoéphédrine ;
  • Actifed rhume ;
  • Dolirhume paracétamol et pseudoéphédrine ;
  • Humexlib paracétamol chlorphénamine.
Grippe
  • Actifed états grippaux ;
  • Doli état grippal ;
  • Fervex phéniramine adulte sans sucre.
Toux
  • Bronchokod toux grasse sans sucre adultes 5 % ;
  • Exomuc toux grasse orange ;
  • Fluimucil orange ;
  • Humex toux sèche oxomémazine caramel ;
  • Mucomyst toux grasse orange ;
  • Toplexil sans sucre ;
  • Néo-Codion.
Maux de gorge
  • Colludol ;
  • Drill miel rosat ;
  • Drill tétracaïne ;
  • Hexaspray ;
  • Humex mal de gorge ;
  • Maxilas maux de gorge ;
  • Strepsils lidocaïne ;
  • Sterne sans sucre orange.
Diarrhée
  • Ercéfuryl.
Constipation
  • Contalax ;
  • Dragées Fuca ;
  • Pursennide.
20 médicaments classés « faute de mieux »

Leur efficacité serait « faible ou non prouvée, mais ils n’auraient pas, peu ou très rarement d’effets indésirables ».

  • Coryzalia ;
  • Rhinotrophyl ;
  • Infludo ;
  • L52 ;
  • Oscillococcinum ;
  • Prospan sans sucre lierre grimpant ;
  • Vicks toux sèche miel ;
  • Euphon sans sucre ;
  • Lysopaïne ;
  • Solutricine maux de gorge ;
  • Citrate de bétaïne ;
  • Météospasmyl ;
  • Météoxane ;
  • Spasfon ;
  • Smecta ;
  • Gavisconell ;
  • Rennie sans sucre ;
  • Lubentyl à la magnésie ;
  • Microlax ;
  • Sorbitol Delalande.
13 médicaments « à privilégier »

Leur rapport bénéfice/risque serait favorable.

  • Calyptol inhalant ;
  • Perubore inhalation ;
  • Atuxane toux sèche ;
  • le sirop Clarix toux sèche ;
  • Humex adultes toux sèche dextrométhorphane ;
  • Vicks vaporub ;
  • Imodiumcaps ;
  • Gaviscon menthe ;
  • Maalox sans sucre ;
  • Tussidane ;
  • Immodiumcaps ;
  • Forlax 10g ;
  • Psyllium Langlebert.

En octobre, le magazine avait présenté une analyse des médicaments contre la toux sans ordonnance, selon laquelle plus de la moitié sont inutiles ou présentent plus de risques que de bénéfices.

Psychomédia avec sources : Doctissimo, <a href= »http://www.francetvinfo

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Les insectifuges à choisir et à éviter selon Santé Canada

Santé Canada a publié, le 31 juillet, un communiqué rappelant l’importance d’utiliser les insectifuges pour éviter les piqûres de moustiques, de mouches et de tiques de façon sécuritaire.

Les insectifuges aident à réduire les risques, tels que le virus du Nil occidental et la maladie de Lyme, rappelle Santé Canada, « mais il ne faut pas oublier que ce sont des pesticides qui doivent être utilisées en respectant le mode d’emploi. »

Conseils de sécurité :

  • Porter des vêtements qui couvrent le plus possible et utiliser un insectifuge approuvé par Santé Canada (portant un numéro d’homologation sur l’étiquette).

  • Choisir les produits qui répondent le mieux à vos besoins. Par exemple, pour un bref séjour à l’extérieur, choisir un produit contenant une plus faible concentration et répéter l’application uniquement au besoin. (Plus la concentration est élevée, plus la protection est longue.)

  • Avant d’utiliser un insectifuge, lire et respecter à la lettre les directives sur l’étiquette. De nombreux insectifuges sont assortis de restrictions quant à l’utilisation sur les enfants et au nombre maximal d’applications permises en une journée.

  • Appliquer le produit en petite quantité et seulement sur les régions exposées et sur les vêtements. Ne jamais vaporiser d’insectifuge directement sur le visage. Vaporiser le produit sur vos mains et l’appliquer sur le visage. Ne répéter l’application qu’au besoin et selon les instructions figurant sur l’étiquette.

  • Maintenir tous les contenants d’insectifuge hors de la portée des enfants et des animaux de compagnie et superviser l’application d’insectifuge sur les enfants. Éviter d’appliquer de l’insectifuge sur les mains d’un enfant pour éviter qu’il s’en mette dans les yeux ou la bouche.

Produits recommandés par Santé Canada

  • DEET : « Les produits homologués contenant du DEET sont sécuritaires, à condition de bien respecter le mode d’emploi », indique notamment Santé Canada sur son site. Plus la teneur en DEET est élevée, plus la protection sera longue. Bien que le DEET protège à la fois des piqûres de moustiques et de tiques, la protection contre les moustiques est plus longue. Si vous voulez vous protéger contre les piqûres de tiques, utilisez un produit spécialement conçu à cet effet. »

    • Adultes et enfants de plus de 12 ans : concentration maximale en DEET de 30 % ; chaque application devrait offrir une protection efficace contre les moustiques pendant 6 heures.

    • Enfants de 2 à 12 ans : concentration maximale de 10 % et jusqu’à 3 applications par jour. Chaque application devrait offrir une protection efficace contre les moustiques pendant 3 heures.

    • Enfants de 6 mois à 2 ans : concentration maximale de 10 % et une seule application par jour. Chaque application devrait offrir une protection efficace contre les moustiques pendant 3 heures.

    • Enfants de moins de 6 mois : pas d’insectifuge contenant du DEET sur un nourrisson de moins de 6 mois. Installez plutôt une moustiquaire autour du berceau, du parc ou de la poussette.

  • P-menthane-3,8-diol : jusqu’à 2 heures de protection contre les moustiques et jusqu’à 5 heures contre les mouches noires. Éviter de les utiliser sur un enfant de moins de 3 ans. On peut les appliquer 1 ou 2 fois par jour.

  • Huile de soya : les insectifuges inhibiteurs contenant 2 % d’huile de soya offrent 3 heures et demie de protection contre les moustiques et jusqu’à 8 heures contre les mouches noires. Aucune restriction concernant l’âge ou la fréquence d’utilisation ne s’applique à ces produits.

  • Citronnelle : protection contre les piqûres de moustiques de 30 minutes à 2 heures. À éviter sur les nourrissons et les jeunes enfants. Certains de ces produits comportent des limites quant au nombre d’applications par jour. Lire le mode d’emploi sur l’étiquette avant de les utiliser

  • Produits à éviter

    « Les produits suivants sont déconseillés, soit parce qu’ils sont peu efficaces ou que leur effet est de trop courte durée, soit parce qu’ils peuvent être nocifs » :

    • les dispositifs électroniques ou à ultrasons ;
    • les dispositifs d’électrocution de type « bug zapper » ;
    • les bracelets, colliers et bandes aux chevilles imprégnés d’insectifuge ;
    • les pièges qui attirent les moustiques par l’odeur ;
    • le pélargonium odorant ou géranium citronnelle ;
    • la vitamine B1 prise par voie orale ;
    • les produits combinant hydratant pour la peau et insectifuge.

    Psychomédia avec sources : Santé Canada, Santé Canada (Insectifuges).
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    VIDEO. Laetitia Mendès : « J’ai subi une double mastectomie pour éviter un cancer du sein »

    Elle n’a que 24 ans, en 2006, lorsqu’elle apprend qu’elle est porteuse d’une mutation génétique qui l’expose particulièrement au cancer du sein. Comme son arrière-grand-mère, sa grand-mère et sa mère avant elle. Alors Laetitia Mendès décide de se faire retirer les deux seins, préventivement.

    « Je sens que, si je ne le fais pas, je suis condamnée, témoigne la jeune femme, qui raconte son choix dans le livre ‘Mon petit gène, ma seconde chance’. On m’annonce que j’ai plus de 80% de risques de déclarer un cancer du sein. »

    Lorsque le dépistage tombe, elle apprend également qu’elle est enceinte. « Pour moi, cette poitrine, elle n’est pas nourricière, elle n’est pas en pleine santé. Ces seins, ils sont empoisonnés. »

    Deux ans après la naissance de sa fille, en 2008, c’est l’opération. Commence un nouveau combat : celui de l’acceptation. « C’est une vraie mutilation, il nous manque quelque chose. » Il lui a fallu du temps pour accepter son nouveau corps. « J’ai dû me forcer à rester coquette. »

    Laetitia Mendès a décidé de parler de son opération quand l’actrice Angelina Jolie a révélé sa double mastectomie, en 2013. « Cela m’a libérée. Si elle n’avait pas parlé, je n’aurais jamais réussi à le faire. J’avais honte. » Et la jeune femme de conclure : « Cette opération, je ne l’ai jamais regrettée. C’est la plus belle décision de ma vie. »

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    La liste des médicaments à éviter

    Y’a t-il des médicaments à éviter et si oui quels sont-ils ? La revue Prescrire répond à ces deux questions dans son dernier numéro, celui du mois de Février. Il s’agit en fait de l’actualisation 2014 de la liste déjà publiée l’an dernier.

    Aujourd’hui encore et selon la revue trop de médicaments à balance bénéfices-risques défavorable continuent d’être commercialisés en France.

    Au total c’est une liste de 68 médicaments que Prescrire recommande d’écarter des soins et de remplacer par de meilleures options car plus nocifs qu’utiles.

    Cette liste a été établie sur la base des analyses publiées dans Prescrire de 2010 à 2013 (concernant les nouveaux médicaments, mais aussi d’anciens). En la publiant, Prescrire espère inciter les autorités à un sursaut salutaire et aider les soignants et patients à se préparer aux retraits du marché justifiés par les données de l’évaluation.

    Sont ainsi concernés

    • de médicaments actifs, mais qui compte tenu de la situation clinique exposent à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu’ils apportent ;
    • de médicaments anciens dont l’utilisation est dépassée, car d’autres ont une balance bénéfices-risques plus favorable ;
    • de médicaments récents, dont la balance bénéfices-risques s’avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens ;
    • de médicaments dont l’efficacité n’est pas prouvée au-delà d’un effet placebo, et qui exposent à des effets indésirables graves.

    C’est par exemple le cas pour certains médicaments prescrits dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer alors qu’ils exposent les patients à des effets indésirables graves parfois mortels et qu’ils  sont utilisés en traitement prolongé et impliqués dans des interactions dangereuses.

    C’est ainsi que le donépézil (Aricept° ou autre), la galantamine (Reminyl° ou autre), la rivastigmine (Exelon° ou autre), des anticholinestérasiques, exposent à : des troubles digestifs dont des vomissements parfois graves ; des troubles neuropsychiques ; des troubles cardiaques, dont des bradycardies, des malaises et des syncopes, et des troubles de la conduction cardiaque.

    En psychiatrie, Prescrire pointe du doigt plusieurs médicaments dont l’agomélatine (Valdoxan°), d’efficacité non démontrée et qui expose à des hépatites et des pancréatites, des suicides et des agressions, des atteintes cutanées graves.

    Dans cette liste de 68 médicaments qu’il faut « écarter », l’on retrouve également de nombreux antalgiques, des anti-inflammatoires, des médicaments utilisés en cancérologie, pour le traitement des crampes, pour lutter contre  l’ostéoporose, le diabète ou pour soulager les reflux gastro-oesophagiens.

    La liste complète de ces 68 médicaments est disponible en cliquant ici (document en format PDF)


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