Archives par mot-clé : face

« Un cancer, et alors ? » : un ouvrage positif face à la maladie

Caroline Cotinaud a combattu un cancer du sein. Suite à cette maladie, elle a décidé d’écrire un ouvrage intitulé « Un cancer, et alors ? » pour prôner l’optimisme face à la maladie.
Loin d’être un récit personnel, son livre est un guide pratique pour vivre avec la maladie. « C’est en étant moi-même malade que j’ai eu envie d’écrire ce livre en me disant, il est le livre que j’aurais aimé trouver quand moi-même j’étais malade donc j’ai tout fait pour que mes lectrices trouvent au travers de mon expérience et pas de mon histoire personnelle, tout ce qui va les porter vers le mieux-être », explique l’auteure.

Caroline Cotinaud préconise de garder le sourire en toutes circonstances. Elle a même organiséune « chimio party » à la veille du début de sa chimiothérapie. « Je n’avais pas du tout le coeur à ça d’autant plus que le matin même j’étais partie me faire raser les cheveux (…) mais j’ai emmagasiné dans cette soirée tant d’amour, tant de tendresse, tant de beaux moments qu’à aucun moment je n’ai senti que j’étais face à quelque chose de difficile à vivre », se remémore-t-elle.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. La recherche contre le cancer en quête de fonds
Le nombre de cas d’Ebola en hausse pour la première fois en 2015
VIDEO. Le gouvernement lance le certificat vert
VIDEO. Un vaccin contre le cancer suscite l’espoir
VIDEO. Le cancer du poumon fait toujours des ravages en France


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Le régime cétogène : arme thérapeutique face au cancer ?

« Le régime cétogène : arme thérapeutique face au cancer ? » par le Docteur Erard de Hemricourt. Selon certaines données récentes, un régime (très) pauvre en hydrates de carbone serait une approche thérapeutique efficace contre le développement et l’évolution des cancers, du moins chez les animaux de laboratoire.

Face à la très faible efficacité thérapeutique des médicaments anticancéreux chez les patients souffrant de cancer à un stade généralisé, de plus en plus de médecins et de chercheurs se demandent s’il n’existe pas un moyen plus simple et surtout moins toxique pour ralentir la progression de cette maladie.

Et cette réponse pourrait venir de notre alimentation. Du moins selon les travaux de l’équipe du Professeur Dominic D’Agostino du Morsani College of Medicine situé en Floride qui a montré récemment que les animaux qui étaient soumis à un tel régime cétogène, c’est-à-dire extrêmement appauvri en sucres, développaient plus difficilement des métastases de tumeur cancéreuse.

Les cancérologues savent depuis des dizaines d’années que les cellules cancéreuses possèdent un comportement métabolique unique par rapport aux cellules normales. Ces cellules ont en effet besoin de beaucoup d’énergie pour survivre, se diviser de manière immodérée et surtout pour évoluer.

Ce concept avait également été largement repris par le regretté David Servan Schreiber qui dans son ouvrage de vulgarisation sur le cancer, disait clairement qu’il fallait absolument éviter tout apport alimentaire de glucides afin de ne pas mettre de l’huile sur le feu qui pourrait mener à la progression de la maladie cancéreuse et à la dissémination des cellules métastatiques.

La diète cétogène qui, par définition, contient environ 75-85 % de matières grasses, 10-20 % de protéines et moins de 5 % de glucides, tranche nettement avec notre régime occidental, moderne, où c’est plutôt le sucre qui fait la part belle à notre alimentation. On comprend ainsi mieux les chercheurs qui affirment que la nutrition serait l’une des principales causes de l’augmentation des cas de cancer dans le monde (outre le vieillissement de la population).

D’après les études menées par l’équipe du Prof. D’Agostino et publiées durant l’été 2013 dans la revue PLOS ONE, les souris soumises au régime cétogène présentaient une amélioration de leur survie par rapport à un groupe témoin de souris, non soumis à ce type de régime. Et si ce régime cétogène était combiné à un traitement par oxygène hyperbare, la survie des animaux était augmentée de 78 %.

Le régime cétogène oblige les cellules à se tourner vers d’autres sources énergétiques comme les acides gras ou les corps cétoniques. Les cellules cancéreuses ayant un comportement anaérobique (environnement appauvri en oxygène) ont beaucoup plus de difficultés à réorienter leur métabolisme vers ces substances. Cela pourrait expliquer le ralentissement de la progression des lésions tumorales et surtout l’apparition des métastases.

Par ailleurs, des recherches similaires ont été et sont menées chez les êtres humains afin de préciser ces données scientifiques. Si cela se confirme, la modification de l’alimentation serait une approche relativement aisée et abordable pour tous les patients qui permettrait d’améliorer leur état général, de jouer un possible impact sur leur maladie et, il faut l’espérer d’accroître leur survie.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

En plein shutdown, les Etats-Unis doivent faire face une crise de salmonelle

Le pire cauchemar des membres du Congrès américain est devenu réalité. Lors d’un discours juste avant l’annonce du shutdown, la députée Rosa DeLaura avait prévenu ses confrères:

«Des programmes importants comme la protection de la santé publique vont être laissés de côté. Notre sécurité alimentaire est en danger.»

Et effectivement, une semaine après la mise en place du shutdown du 1er octobre 2013, le Center for Disease Control and Prevention (CDC), chargé de la santé publique, a annoncé la propagation d’une crise de salmonelle dans le pays, nous apprend Politico.

La salmonellose est une infection bactérienne qui se transmet principalement par la viande, surtout lorsque celle-ci n’est pas assez cuite –si on ne vous sert pas de steaks saignants aux Etats-Unis, c’est par peur de la salmonelle. Ses symptômes (diarrhée, fièvre, vomissements et crampes abdominales) durent généralement une semaine.

Pour l’instant, 278 personnes ont été contaminées dans pas moins de 18 Etats américains, nous apprend Reuters. Plus alarmant, cette souche particulière de salmonelle semble résister aux antibiotiques. Par conséquent, 76 personnes ont dû être hospitalisées, «un taux anormalement élevé», selon Politico. Et tout ça à cause du shutdown.

Comme on vous l’expliquait grâce à la série A la Maison Blanche, le shutdown est une fermeture provisoire du gouvernement fédéral: en attendant que le Congrès se mette d’accord sur le budget, les fonctionnaires «non-essentiels» sont invités à rester chez eux. C’est le cas, par exemple, des trois quarts des employés de la Maison Blanche.

Le CDC, lui, ne disposait que d’un tiers de son staff pour contrôler la qualité des aliments distribués dans le pays. Mais au vu de cette nouvelle crise alimentaire, le centre a dû rappeler 30 de ses employés.

Selon les autorités américaines, l’épidémie pourrait provenir d’un distributeur de poulet cru. Une alerte a été diffusée par le Département de l’Agriculture américain, mais en l’absence de preuves suffisantes, les produits n’ont pas encore été retirés du marché.

Le CDC n’est pas le seul à subir les effets du shutdown américain. L’Institut national de la Santé, qui a dû renvoyer chez eux les trois quarts de ses employés, doit par conséquent annuler de nombreux essais cliniques toutes les semaines, y compris ceux d’enfants cancéreux. Même en France, le shutdown se fait sentir, puisque les cimetières américains ont été obligés de fermer.

À lire aussi sur Slate.fr

Pour comprendre le «Shutdown» du gouvernement américain, revoyez «A la Maison Blanche»
A cause du shutdown, vous ne pourrez pas visiter les cimetières américains en France
Le «shutdown», la ruine du Parti républicain


A votre santé! – Slate.fr

Hommes et femmes inégaux face à la mort subite liée au sport

© Fotolia/Inserm

© Fotolia/Inserm

« Hommes et femmes inégaux face à la mort subite liée au sport » par le Docteur Erard de Hemricourt.

La pratique sportive est bonne pour l’organisme … sauf quand elle se complique de lésions traumatiques ou conduit dans de très rares cas à des morts subites. Et bien que ces événements soient relativement rares, du fait de leur surmédiatisation dans les journaux, ils font peurs et interpellent les sportifs.

Des données précédentes montraient déjà que les morts subites consécutives à une activité sportive se rencontraient plus souvent chez les hommes mais certains experts attribuaient cela à une participation plus réduite des femmes dans les activités physiques intenses.

Or, voici une nouvelle étude française réalisée par l’équipe du Dr Eloi Marijon à l’Université Paris Descartes qui apporte quelque éclaircissement (Incidence of sports-related sudden death in France by specific sports and sex. Eloi Marijon et al. JAMA 2013 ;310(6) : 642-643).

Les auteurs ont analysé de manière rétrospective des données récoltées entre 2005 et 2010 sur un total de 35 millions d’habitants. Les scientifiques ont retenu trois activités sportives le plus souvent pratiquées par les femmes à savoir le jogging, le vélo et la natation. Également, seules les activités intenses et soutenues ont été prises en compte puisqu’on sait qu’une faible activité physique ne conduit que très rarement à une complication sur le plan cardiovasculaire. Les données ont ensuite été classées en fonction de l’âge des individus et de leur sexe.

Un total de 775 morts subites a été enregistré au cours de la période 2005-2010. Ces décès sont survenus soit pendant l’activité elle-même soit endéans l’heure après l’arrêt de l’exercice physique. Parmi tous les cas enregistrés, seuls 42 décès concernaient des femmes (0,5 %). Ces données confirment donc bien les données précédentes puisque la grande majorité des décès sont effectivement survenus chez les hommes (95 %). Mais cela ne répond pas à la question de savoir si ces décès sont plus fréquents chez les hommes du fait de leur nombre plus important comparativement aux femmes dans la pratique des sports de haut niveau.

Pour répondre à cette question bien précise, les chercheurs ont calculé le nombre de décès sur l’ensemble des femmes et l’ensemble des hommes inclus dans la base de données. Et là, également la différence est flagrante. L’incidence de la mort subite était de 0,51 par million de femmes pratiquant une activité sportive et de 10,1 par million d’hommes soit une multiplication par vingt du risque relatif chez les hommes par rapport aux femmes !

D’après le Dr Marijon, plusieurs explications sont possibles pour expliquer cette grande différence : tout d’abord, les hommes à l’inverse des femmes peuvent débuter leur pratique sportive de manière beaucoup plus brutale, en parvenant très rapidement au summum de leurs capacités physiques.

La seconde hypothèse est plus liée à l’état des coronaires chez les hommes qui présentent plus souvent des lésions et des rétrécissements à ce niveau. Cela pouvant directement augmenter le risque coronarien chez les hommes sportifs.

Quoi qu’il en soit et sur base des données préliminaires récoltées ici, il est donc conseillé aux hommes de faire un bilan cardiovasculaire avant toute pratique sportive intense et cela surtout chez les hommes d’un certain âge puisque cette étude a également permis de montrer que le risque de mort subite, à l’inverse de ce qui est observé chez les femmes, augmenterait avec l’âge.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
Suivez-moi sur www.medfut.org, la médecine du futur, le futur de la médecine


News Santé

Face aux pervers narcissiques… « Je me rends compte que, lorsque mon mari s’absente, tout va tellement mieux »

Mathilde, Carole et Amélie se sont retrouvées dans le cabinet d’une même thérapeute. Toutes les trois ont subi pendant de nombreuses années l’emprise de conjoints manipulateurs pervers. Elles nous livrent leurs histoires dans « J’ai aimé un pervers » : la rencontre et la phase de séduction avec leurs futurs maris, l’assujettissement progressif, l’intolérable vécu au quotidien… Le récit d’Amélie (Extrait 2/2).
News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR

L’InVS pas inquiet face aux cas d’infection à la bactérie E.coli

photoPARIS (Reuters) – L’état de santé des trois Français qui auraient été affectés par une forme virulente d’infection à la bactérie E.coli imputée à des concombres importés d’Espagne n’est pas inquiétant, a déclaré dimanche Françoise Weber, directrice générale de l’Institut national de veille sanitaire.



News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR