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Maigrir : 6 façons faciles d’utiliser la pleine conscience

Depuis quelques années, des recherches en psychologie suggèrent que la pratique de la pleine conscience peut aider à perdre du poids.

Voici six façons de manger avec pleine conscience, proposée par Susan Albers, psychologue clinicienne à la Cleveland Clinic et auteure de plusieurs livres sur le sujet.

  1. Ne pas manger jusqu’à se sentir plein

    La pleine conscience aide à manger jusqu’à ne plus avoir faim et se sentir satisfait plutôt que jusqu’à se sentir plein. Il y a une grande différence. Au moment où l’on se sent plein, ce qui est un sentiment physique lourd, il est souvent trop tard, on a trop mangé.

    Se demander « Suis-je satisfait ? » plutôt que « plein », représente un changement de langage pour plusieurs. La satisfaction est de nature plus mentale et physique.

    Les personnes qui suivent des régimes ou se restreignent depuis des années peuvent avoir de la difficulté à reconnaître les signaux de la faim. La pleine conscience aide à réapprendre.

  2. Ralentir

    Ce n’est pas facile. Nous faisons souvent beaucoup de choses à la hâte. Répondre à la faim et manger ne fait pas exception. La pleine conscience aide à se dire de « ralentir » ou d’essayer de suivre son rythme.

    Ralentir permet notamment de mieux choisir ce que l’on mange et d’arrêter lorsque rassasié ou satisfait.

  3. Choisir ce que l’on mange

    La pleine conscience aide à goûter, à choisir des aliments que l’on aime et à adapter les aliments selon ses goûts particuliers.

  4. Être indulgent et flexible

    Lorsqu’il arrive de trop manger, la pleine conscience aide à ne pas obséder et se culpabiliser. Une stratégie peut être d’ajuster ce que l’on mange au prochain repas ou à la prochaine collation.

  5. Évaluer la faim avant de manger

    Prendre le temps de se demander « Ai-je vraiment faim ? » permet d’éviter de manger pour d’autres raisons telles que le besoin de faire une pause, de relaxer, etc.

    Plutôt que de déplorer d’avoir « encore » faim, la psychologue suggère d’observer celle-ci avec curiosité. Quel besoin représente-t-elle ? Quelle est son intensité ? Elle suggère de prendre une pause pour répondre de façon délibérée (plutôt que de simplement attraper quelque chose à se mettre sous la dent) et de faire la distinction entre ce que l’on veut et ce dont on a besoin. On peut avoir le goût de biscuits ou de croustilles alors que le besoin est une collation pour apporter de l’énergie.

  6. Se défaire de certaines habitudes

    En reconnaissant ses habitudes telles que faire du multitâches en mangeant ou grignoter lorsque l’on est stressé ou anxieux, il est possible de consacrer plus d’énergie et d’attention à ces comportements en particulier. Parfois, il s’agit de changer la façon dont on mange plus que ce que l’on mange, souligne l’auteure.

Pour plus d’informations sur les façons de perdre du poids, sur la psychologie et la perte de poids et sur la pleine conscience, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Doctor Albers, Psychology Today.
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6 façons de réduire le risque de déclin cognitif et de démence selon les nouvelles recommandations de l’OMS

De nouvelles lignes directrices pour réduire le risque de déclin cognitif et de démence ont été publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 14 mai.

« La démence est une maladie qui se caractérise par une détérioration de la fonction cognitive plus importante que celle qui pourrait se produire dans le cadre d’un vieillissement normal », rappelle l’OMS.

« Cette détérioration porte sur la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, l’aptitude à calculer, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. »

Selon ces nouvelles recommandations, il est possible de réduire le risque en :

  1. pratiquant une activité physique régulière ;

  2. ne fumant pas ;

  3. évitant l’usage nocif de l’alcool ;

  4. contrôlant son poids ;

  5. privilégiant une alimentation saine ;

  6. s’efforçant de conserver une bonne tension artérielle ainsi que des taux de cholestérol et de glycémie peu élevés.

« Les données scientifiques rassemblées en vue de l’élaboration de ces lignes directrices confirment ce que nous soupçonnons depuis un certain temps, à savoir que ce qui est bon pour notre cœur l’est aussi pour notre cerveau », a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

« La réduction des facteurs de risque de démence fait partie des domaines d’action inclus dans le Plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017-2025 de l’OMS. Parmi les autres domaines d’action figurent notamment le renforcement des systèmes d’information relatifs à la démence, le diagnostic, le traitement et la prise en charge de la démence, le soutien aux aidants des personnes atteintes de démence et, enfin, la recherche et l’innovation. »

« Le soutien aux aidants de personnes atteintes de démence est une composante essentielle de tout plan national de lutte contre la démence », souligne la Dre Dévora Kestel, directrice du Département Santé mentale de l’OMS. « Les aidants de personnes atteintes de démence sont très souvent des membres de la famille qui doivent procéder à des aménagements considérables de leur vie de famille et de leur vie professionnelle pour pouvoir s’occuper de leurs proches. »

La démence est provoquée par un ensemble de maladies et de lésions qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou la démence vasculaire.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OMS.
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Cinq façons de réussir à faire plus d’exercice dans le quotidien

« Un peu plus de deux heures d’exercice modéré par semaine pourraient aider à prévenir une foule de problèmes médicaux, mais peu d’entre nous y arrivent. »

Dans The Guardian, le journaliste Nicolas Davis a recensé cinq façons de devenir plus actif dans la vie quotidienne suggérées par la littérature scientifique.

  1. Répartir l’exercice en mini-sessions

    Il est généralement recommandé de faire au moins 150 minutes d’exercice modéré à intense (ou 75 minutes d’activité intense) par semaine, par tranches d’au moins 10 minutes. Mais de nouvelles directives américaines indiquent que des périodes encore plus courtes sont bénéfiques. Ainsi, répartir l’exercice en mini-sessions d’une minute ou deux peut être utile et efficace. Aussi peu que cinq à dix minutes d’activité de haute intensité représentent une portion substantielle de l’exercice recommandé.

    Les bénéfices cardiovasculaires de lever des poids quelques minutes par semaine

  2. Faire des travaux domestiques

    « Peinturez cette clôture », suggère le journaliste. « L’activité physique qui fait partie de la vie quotidienne est de loin l’option la plus prometteuse pour renverser l’épidémie d’inactivité physique », selon le professeur Emmanuel Stamatakis de l’Université de Sydney. « Même les travaux d’entretien ménager et le lavage de la voiture à la main peuvent être pris en compte. Mais il ne suffit pas de se tenir debout », précise-t-il.

    L’exercice dans le quotidien (en voie de disparition dans les pays riches) réduit le risque de mortalité

  3. Faire un peu plus de ce que l’on fait déjà

    Charlie Foster, de l’Université de Bristol, suggère que la clé est simplement de faire un peu plus de ce que l’ont fait déjà, comme de rallonger votre promenade de magasinage ou de monter les escaliers mécaniques dans une gare. Examinez vos journées de semaine et de week-end et voyez ce que vous pouvez prolonger, recommande-t-il. Cela fait souvent plus de sens que de commencer quelque chose en nouveau, commente-t-il.

  4. Ne pas oublier la force et l’équilibre

    Porter des sacs à provisions lourds quelques centaines de mètres de plus à une voiture garée plus loin, monter des escaliers ou garder l’équilibre sur une jambe, porter un enfant ou creuser dans le jardin sont autant d’options.

  5. Utiliser le temps de travail

    Le fait d’être sédentaire pendant de longues périodes de temps a été associé à un risque accru de problèmes de santé, dont le diabète et les maladies cardiaques, ainsi qu’à un décès précoce. Mais une étude récente a montré que la réduction du risque ne consiste pas seulement à interrompre les périodes de sédentarité. Il est important de réduire le temps global de sédentarité par divers moyens : se lever et marcher en parlant au téléphone, aller voir ses collègues plutôt que d’envoyer des courriels et programmer des discussions en prenant une marche.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : The Guardian.
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Voici les meilleures façons d’améliorer sa santé en 2019

Voici les meilleures façons d’améliorer sa santé en 2019

7 janvier 2019

Qui dit début d’année dit aussi bonnes résolutions. Ces dernières concernent souvent la santé : voici les meilleures façons de l’améliorer en 2019.

Plus d’eau, de fruits et de légumes

L’eau est la seule boisson indispensable à notre organisme. Et visiblement, nous n’en buvons pas assez. Sachez qu’une déshydratation, même très faible (1%) peut nuire à votre cerveau, notamment ses capacités de compréhension.

Plus les années passent, plus la consommation de viande diminue. Cette dernière se fait au profit du poisson mais surtout des fruits et des légumes. Et vive le végétalisme ! Selon les scientifiques, ce mode de vie, de plus en plus en vogue, est excellent pour la santé. En 2018 une étude démontrait que consommer 100g de fruits par jours réduisait le risque de dépression de 3%, 200 g de 6%, et ainsi de suite.

Pour votre santé, bougez et dormez !

On ne le répètera jamais assez, pour rester en bonne santé, il est nécessaire de pratiquer une activité physique régulière. Le sport permet non seulement d’entretenir son corps mais aide aussi à réduire certains cancers. Alors, pour 2019, bougez !

Nous ne dormons pas suffisamment et cela peut s’avérer très mauvais pour la santé : risque de dépression, fatigue intense, diabète et même obésité. Pour les éviter, dormez minimum 6h par nuit. Vous pouvez pousser jusqu’à 9h mais pas plus : au-delà, cela serait néfaste.

Vous aimerez aussi : 5 choses à faire pour être en bonne santé toute votre vie

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les meilleures façons de cuisiner les épinards pour maximiser les effets bénéfiques de la lutéine

Consommer les épinards sous forme de smoothie ou de jus est la meilleure façon d’obtenir la plus grande concentration de lutéine, un nutriment antioxydant, selon une étude publiée dans la revue Food Chemistry.

Des niveaux élevés de lutéine se trouvent dans les légumes verts foncés. Les chercheurs ont choisi d’étudier l’épinard.

De nombreuses personnes atteintes d’athérosclérose (rétrécissement des artères), mentionnent les chercheurs, présentent une inflammation chronique de faible niveau qui peut être mesurée dans le sang. Cette inflammation est liée à un risque accru d’infarctus du myocarde.

Lena Jonasson de l’Université de Linköping (Suède) et ses collègues ont déjà étudié le rôle de la lutéine. Il s’agit d’un pigment naturel liposoluble que l’on trouve dans les plantes, particulièrement dans les légumes verts foncés. Ils ont montré que la lutéine peut atténuer l’inflammation des cellules immunitaires chez les personnes atteintes de coronaropathie.

Ils ont également montré que la lutéine peut être stockée dans les cellules immunitaires, ce qui signifie qu’il est possible de constituer une réserve de lutéine dans le corps.

Dans la nouvelle étude, ils ont étudié quelle méthode de préparation est la meilleure pour obtenir la lutéine.

Comme beaucoup d’autres nutriments, la lutéine est dégradée par la chaleur. Les chercheurs ont comparé plusieurs températures et temps de cuisson. Ils ont également étudié des méthodes de préparation dans lesquelles les épinards sont consommés froids, comme les salades et les smoothies.

Il s’est avéré que le temps de cuisson est important lorsque les épinards sont bouillis. Plus la durée d’ébullition est longue, moins les épinards retiennent la lutéine. La méthode de cuisson est également importante : lorsque les épinards sont frits à haute température, une grande partie de la lutéine se dégrade après seulement deux minutes.

Réchauffer les aliments dans un four à micro-ondes compense dans une certaine mesure la perte de lutéine dans les aliments cuits. Une plus grande quantité de lutéine est libérée à mesure que la structure des épinards est décomposée davantage par le micro-ondes.

« Le mieux est de ne pas chauffer les épinards du tout. Mieux encore, faites un smoothie et ajoutez du gras à partir de produits laitiers, comme la crème, le lait ou le yogourt. Lorsque les épinards sont coupés en petits morceaux, les feuilles libèrent plus de lutéine et la graisse augmente la solubilité de la lutéine dans le liquide », explique Rosanna Chung, coauteure.

Pour plus d’informations sur les nutriments des fruits et légumes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Linköping University, Food Chemistry.
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