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Citron : faut-il en consommer pour réguler l’acidité de notre corps ?

Citron : faut-il en consommer pour réguler l’acidité de notre corps ?

Le 5 janvier 2018.

Le citron a-t-il vraiment des vertus désacidifiantes ? Et faut-il vraiment « alcaliniser » notre corps ? Le Figaro répond à ces questions dans un récent article.

Le citron a des vertus alcalinisantes

Il est une idée régulièrement avancée, selon laquelle le citron aurait des vertus désacidifiantes, ou « alcalinisantes » sur notre organisme. En d’autres termes, consommer du citron permettrait de rééquilibrer le Ph de notre corps, afin que nos organes fonctionnent correctement. Idée reçue ou vérité scientifique ? Le Figaro répond à cette question dans un récent article.

L’acidité de notre corps est une valeur (mesurée en Potentiel Hydrogène) qui doit en permanence être comprise entre 7,38 et 7,42. Notre alimentation joue un rôle primordial dans cet équilibre et si certains aliments sont plutôt acides, d’autres, au contraire, sont plutôt alcalinisants. Certaines études ont en effet montré que c’était une des vertus du citron

Le citron, un aliment miracle

Mais faut-il vraiment agir dans ce processus naturel et s’alimenter de manière à maintenir un équilibre entre aliments acides et aliments alcalinisants ? Le Figaro répond à cette question en affirmant que notre corps sait parfaitement réaliser ce travail sans que nous n’intervenions. « L’organisme dispose d’un système très efficace permettant la capture des éléments acides dans le sang […] en temps normal, le corps est parfaitement capable de moduler de façon fine l’acidité qu’il produit, avec ou sans citron », explique le quotidien.

Ce n’est pourtant pas une raison pour bannir le citron de votre alimentation. Ce dernier, tout comme de nombreux agrumes, a été reconnu pour ses vertus anticancéreuses, pour son pouvoir amincissant, pour son action sur la diminution du risque de développer des maladies cardiovasculaires. Il a même été prouvé que deux substances présentes dans les agrumes auraient le pouvoir d’inhiber la réplication du VIH.

Gaëlle Latour

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Faut-il retirer la malbouffe des pharmacies au Canada ?

Au Canada, il n’est pas rare de voir des rayons entiers de nourriture peu recommandable pour un préserver une bonne santé. Comment la malbouffe peut-elle encore avoir sa place dans des lieux dédiés à la santé ?

La malbouffe trop présente dans les pharmacies au Canada ? 

Quand on rentre dans une pharmacie au Canada, une grande partie des lieux est consacrée à la nourriture. Pourtant, ces produits ne sont pas des aliments naturels, des compléments alimentaires ou des substituts de repas pour les personnes au régime. On parle alors de malbouffe : boissons gazeuses, chips, biscuits sucrés et bonbons en tout genre.

Me Bourassa-Forcier enseigne à l’université de Sherbrooke. Elle explique que de nombreux pharmaciens n’ont pas vraiment le choix d’accepter ou de refuser ces produits. Leur pharmacie est en fait associée à des grandes chaînes, qui exercent des pressions importantes sur le contenu de leurs rayons et ils ne peuvent exercer de pouvoir de décision. 

Promouvoir la santé ou le commerce ? 

La double casquette des pharmaciens est paradoxale : comment peut-on à la fois promouvoir la santé du patient et le pousser à la consommation en lui proposant des produits néfastes pour sa santé ? Au Québec, 7 % de la nourriture est achetée dans les pharmacies. Le coût des soins pour les personnes touchées par des maladies engendrées par une mauvaise alimentation est faramineux et commence à interroger l’Ordre des pharmaciens.

« On avait un levier légal pour le tabac ; pour le sucre ou les autres aliments, nous n’en avons pas. On n’a pas de levier légal pour fouiller la boutique du pharmacien et lui interdire des choses, mais on peut très certainement l’encourager à réfléchir à ça », termine Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec.

Maylis Choné

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Embryons génétiquement modifiés : faut-il s’en inquiéter ?

Embryons génétiquement modifiés : faut-il s’en inquiéter ?

Le 22 août 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs américains, chinois et sud-coréens au sein de l’université des sciences et de la santé d’Oregon aux États-Unis, il serait possible de débarrasser des embryons de maladies héréditaires en les modifiant génétiquement.

Une expérience qui pose des problèmes éthiques

La science fait des progrès considérables, mais il n’est pas toujours évident de savoir s’il faut s’en féliciter ou pas. Selon une étude publiée dans la revue Nature, une équipe de scientifiques serait parvenue à débarrasser des embryons de maladies héréditaires en modifiant les gènes porteurs de cette maladie. Si d’un point de vue scientifique, cette expérience apparaît comme une prouesse, elle a aussi soulevé un certain nombre de problèmes éthiques.

C’est pourquoi les chercheurs ont tenu à rappeler que ces recherches étaient très encadrées : les embryons génétiquement modifiés n’ont pas été implantés dans l’utérus d’une femme et les chercheurs ne les ont laissés se développer que quelques jours. « Est-ce que ces embryons pourraient se développer normalement ? », a cependant interrogé Philippe Menasché, chirurgien à l’hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP), dans l’Obs.

Modifier génétiquement des embryons porteurs de maladies

Et d’ajouter : « En tant que chirurgien, je me pose la question de l’applicabilité ou non de cette technique. À terme, les enfants seraient-ils normaux ? L’étude ne nous le dit pas. » Pour parvenir à modifier génétiquement ces embryons porteurs de cardiomyopathie hypertrophique, une maladie cardiaque sévère, les chercheurs ont simplement retiré le gène porteur de la maladie grâce à la technique CRISPR-Cas9.

Cette technique consiste à couper l’ADN défectueux et à le réparer. Certains dénoncent déjà les dérives eugénistes de telles pratiques. Trier et supprimer les anomalies génétiques n’est clairement pas neutre sur le plan éthique. En France, selon la convention d’Oviedo que nous avons signée, les « interventions sur le génome humain » ne peuvent se faire uniquement pour des « raisons préventives, diagnostiques ou thérapeutiques ». 

Marine Rondot

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Faut-il acheter une nouvelle crème solaire tous les ans ?

Faut-il acheter une nouvelle crème solaire tous les ans ?

Le 30 juin 2017.

Au dos de votre crème solaire, vous pouvez lire qu’elle devra être jetée un an après son ouverture. S’agit-il d’une technique de marketing ou nos crèmes ne sont en effet plus efficaces au bout d’un an ?  

Des crèmes toujours efficaces mais à certaines conditions

Un magazine italien de défense de consommateurs, Altroconsumo, a décidé de mener l’enquête pour savoir si on pouvait utiliser une crème solaire achetée l’année passée ou s’il fallait, comme de nombreuses marques l’indiquent, jeter nos anciennes crèmes et en racheter des neuves. Or, selon leurs travaux, il n’est pas du tout indispensable d’acheter de nouveaux produits chaque année.

Pour en arriver à une telle conclusion, les auteurs de cette enquête ont concentré leurs analyses sur trois crèmes solaires à indice de protection 50+ : Aptonia, NIVEA Sun Kids Protect et Garnier ambre solaire. Ils ont fait subir à ces différents produits des changements radicaux de températures, pour voir si cela altérait leur efficacité et l’expérience a montré que l’efficacité restait intacte mais qu’il fallait se méfier du soleil.

Conserver votre crème à l’ombre à température ambiante

Il faut que la crème ne reste pas trop longtemps au soleil pour qu’elle ne s’abîme pas. Pour savoir si vous pouvez utiliser votre crème deux étés de suite, vous devez savoir si votre produit a été longtemps exposé au soleil ou à de fortes températures au cours des 12 derniers mois. Si vous achetez une nouvelle crème cette année, pensez à la laisser le plus souvent possible à l’ombre et évitez de l’oublier dans une voiture au soleil.

Vous devrez par ailleurs veiller à ce qu’aucun grain de sable ou de l’eau ne viennent s’introduire dans le pot. « Si vous constatez que son aspect est huileux ou présente une texture différente qu’à son ouverture (grumeleuse, plus fluide, trop pâteuse…), jetez-la afin de vous en procurer une nouvelle », recommande la marque Corine de Farme. Si votre produit « n’a pas une apparence ou une odeur suspecte, il peut alors être utilisé pour la nouvelle saison », complète la marque Nivea. 

Marine Rondot

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Faut-il rendre obligatoire les 11 vaccins pour les enfants ?

Faut-il rendre obligatoire les 11 vaccins pour les enfants ?

Le 16 juin 2017.

Dans un entretien accordé à nos confrères du Parisien, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé vouloir rendre obligatoire 11 vaccins infantiles. Une annonce qui risque de faire beaucoup de bruit.

Le vaccin est le seul rempart contre certaines maladies

Selon une enquête, parue 2016 dans la revue EBioMedicine, 1 Français sur 4 émet des doutes sur la sécurité des vaccins et 17 % doutent de leur efficacité. C’est dans ce contexte de grande défiance que la ministre de la Santé a annoncé qu’elle souhaitait rendre obligatoire les vaccins contre la coqueluche, le pneumocoque, l’hépatite B, le méningocoque C, la rougeole, les oreillons, la rubéole et l’Haemophilus influenzae.

Actuellement, seuls les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont obligatoires. Mais cela ne serait pas suffisant en termes de santé publique. « Aujourd’hui, en France, la rougeole réapparait », explique la ministre dans les colonnes du quotidien. « Il n’est pas tolérable que des enfants en meurent ». La rougeole a fait 10 morts depuis 2008. « On a le même problème avec la méningite. Il n’est pas supportable qu’un ado de 15 ans puisse en mourir parce qu’il n’est pas vacciné ».

Faire preuve de pédagogie avec les parents

Mais ces arguments vont-ils convaincre les parents les plus septiques ? « Il faut vraiment faire œuvre de pédagogie », a ajouté Agnès Buzyn. « La vaccination, ce n’est pas seulement l’intérêt qu’on y trouve soi-même, c’est un enjeu de solidarité, une façon de protéger l’ensemble de la société ». Aujourd’hui, le taux de couverture du vaccin contre la rougeole est de 75 %, alors qu’il devrait être de 95 %, selon la ministre.

Déjà, des voix se font entendre pour dénoncer une décision totalement arbitraire. Même si elle est temporaire, la vaccination obligatoire « serait une hérésie », selon Jacques Bessin, président de l’Union nationale des associations citoyennes de santé (UNACS). « Les vaccins ont des effets secondaires neurologiques, musculaires mal mesurés et parfois irréversibles », ajoute-t-il dans le Parisien. « On ne laissera pas faire. » La polémique ne retombera pas de si tôt. 

Marine Rondot

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Santé : à quels changements faut-il s’attendre en 2017 ?

Santé : à quels changements faut-il s’attendre en 2017 ?

Le 23 décembre 2016.

À partir du 1er janvier 2017, de nouvelles mesures vont entrer en vigueur. À quoi faut-il s’attendre concrètement en matière de santé ?

Prendre un congé pour vous occuper d’un parent malade

Comme vous le savez, le don d’organes est désormais automatique mais pas obligatoire. Si vous ne souhaitez pas donner vos organes, vous deviez jusqu’à présent vous inscrire sur le registre national des refus de dons d’organes, en téléchargeant un document sur le site de l’Agence de la biomédecine et en le renvoyant par courrier à l’Agence. Cette inscription pourra désormais se faire directement sur Internet.

Dans un autre domaine, si vous avez un proche malade, âgé ou handicapé, vous pourrez bénéficier d’un congé sans solde d’une durée de trois mois, renouvelable une fois, sans avoir à justifier d’un lien de parenté.

Autre changement : les hôpitaux et cliniques devront remettre au patient qui sort plusieurs document (synthèse médicale du séjour, traitements reçus, ordonnance de sortie, etc.) pour assurer la continuité des soins.

Généralisation du Tiers payant

Bonne nouvelle pour l’ensemble de la population : la vente libre des pesticides, des fongicides (produits qui limitent le développement des champignons parasites des végétaux) et des insecticides sera interdite.

Autre mesure importante : les fumeurs ne pourront plus acheter que des paquets neutres, sans logo, avec des images choc et des messages de sensibilisation aux dangers du tabac pour la santé.

Pour finir, en 2017, le Tiers payant sera généralisé mais ne sera obligatoire qu’à partir du 30 novembre 2017 pour la partie Sécurité sociale. À partir du 1er janvier, les patients couverts à 100 % par la Sécurité sociale (personnes atteintes d’une maladie de longue durée, femmes enceintes) seront en droit d’exiger de bénéficier du tiers payant. Le médecin ne pourra pas refuser.

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Augmentation des cas de démence : faut-il s’inquiéter ?

Le 22 novembre 2016.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le nombre de cas de démence augmente tous les ans, à travers le monde. Comment y faire face ?

Allongement de l’espérance de vie

Selon une étude menée en 2013 par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le nombre de cas de démence dans la population générale entre 2010 et 2030 va augmenter de 75 % et de 200 % chez les plus de 90 ans. Des données corroborées par l’OMS, qui explique qu’on compte actuellement 47,5 millions de personnes atteintes de démence dans le monde et que, chaque année, 7,7 millions de nouveaux cas apparaissent.

Comment expliquer ces augmentations de cas de démence ? Selon les chercheurs, l’allongement de l’espérance de vie explique en grande partie cet état de fait : l’espérance de vie devrait en effet atteindre les 87,6 ans pour les femmes et les 81,5 pour les hommes en 2030, soit + 2,8 ans et + 3,5 ans par rapport à aujourd’hui.

Une évolution qui devrait s’amplifier

« Si le nombre de cas est faible avant 60 ans, il augmente de façon drastique pour atteindre 10 % environ de la population âgée de 80 ans, environ 20 % de celle âgée de 85 ans et jusqu’à 30 % de celle des personnes âgées de 90 ans », explique André Nieoullon, professeur de neurosciences à l’université d’Aix-Marseille, dans un entretien pour Atlantico. « Et encore, certaines études vont jusqu’à estimer qu’à 90 ans, c’est environ 50 % des personnes qui seraient atteintes. »

En France, en 2010, le nombre de cas de démence a été évalué entre 750 000 et 850 000 cas, soit plus de 1,2 % de la population totale. À noter qu’actuellement, il n’existe pas de traitement qui permette de guérir de la démence ou d’en modifier l’évolution et que la maladie d’Alzheimer serait à l’origine de 60 à 70 % des cas.

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Complémentaires santé labellisées des seniors : que faut-il regarder ?

Les seniors vont bientôt bénéficier de mutuelles adaptées

A parti du 1er janvier 2017, les retraités de plus de 65 ans bénéficieront de complémentaires santé labellisées afin de leur offrir une meilleure couverture santé sans faire exploser leur budget. Voici ce qu’il faut regarder dans ces futurs contrats pour bénéficier de la meilleure couverture de santé au meilleur tarif.

Contrats santé labellisés : 3 niveaux de garantie

Dès 2017, les seniors de plus de 65 ans bénéficieront de contrats santé labellisés délivrés par le Fonds de financement de la CMU et pourront choisir parmi 3 niveaux de garanties.

Alors que 2 décrets étaient à l’étude, c’est le deuxième qui intéressera le plus la cible de ce dispositif : il fixe les garanties minimales ainsi que les tarifs maximaux.

Ces contrats labellisés proposeront ainsi les garanties suivantes :

  • Remboursement intégrale du ticket modérateur pour les soins de ville,
  • Remboursement facultatif des cures thermales et médicaments à service médical faible,
  • Remboursement du forfait journalier hospitalier sans limitation de durée,
  • Remboursement des dépassements d’honoraires des médecins (plafonnée)
  • Remboursement de la chambre particulière en cas d’hospitalisation pour le contrat de 3e niveau (60 euros / jour dans la limite de 90 jours par an).

Ces contrats santé labellisés proposeront enfin des tarifs qui varieront en fonction du niveau de garantie choisi mais également en fonction de l’âge du retraité :

  • 55 euros, 66 euros et 82 euros / mois entre 65 ans et 69 ans
  • 61 euros, 72 euros, 93 euros / mois entre 70 ans et 74 ans
  • 67 euros, 78 euros et 103 euros / mois entre 75 ans et 79 ans
  • 74 euros, 85 euros et 113 euros / mois entre 80 ans et 84 ans
  • 83 euros, 93 euros et 121 euros / mois entre 85 ans et 89 ans
  • 90 euros, 97 euros et 143 euros / mois à partir de 90 ans

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Médecin généraliste : faut-il prévoir une augmentation des tarifs ?

Le 7 juillet 2016.

Jeudi 7 juillet, l’Assurance-maladie a transmis un projet de convention aux syndicats représentatifs des médecins. Parmi les propositions, on trouve notamment une augmentation à 25 € de la consultation pour les généralistes en 2018.

2 € de plus d’ici 2018

Depuis le mois de février, les cinq syndicats représentatifs de la profession (CSMF, FMF et SML pour les spécialistes et généralistes, MG France pour les généralistes et le Bloc pour les chirurgiens) négocient une nouvelle convention avec l’Assurance maladie pour les cinq prochaines années. C’est lors de ces négociations que sont notamment fixés les tarifs de consultations.

Cela fait des années que les médecins généralistes réclament une augmentation des tarifs. Cette fois-ci, ils semblent avoir été entendus, puisque l’Assurance maladie leur a proposé une revalorisation significative : 30 € pour les jeunes enfants, 46 € pour les « consultations complexes » et 60 € pour une consultation « très complexe ». Quant à la consultation classique, elle passera à 25 €, contre 23 € actuellement. L’augmentation se fera progressivement : 1 € en plus en 2017 et encore 1 € en 2018.

Les syndicats en veulent plus

Les propositions soumises par l’Assurance maladie aux syndicats de médecins libéraux sont évaluées à 750 millions d’euros. On aurait pu croire que cette revalorisation satisfasse les syndicats, mais cela n’a pas été vraiment le cas. « Mettre un euro sur la consultation maintenant et le 2ème en avril 2018, il fallait oser », a lancé Jean-Paul Hamon, le président de la FMF. « Nous proposer cela après quinze semaines de négos, on est loin du compte », a ajouté le président du SML, Eric Henry.

L’Assurance maladie a fait savoir par ailleurs qu’elle allait investir 10 millions d’euros dans la lutte contre les déserts médicaux, soit une aide de 50 000 € pour les médecins qui décideraient de s’installer dans ces zones en manque cruel de personnel médical. La fin des négociations est prévue pour le 26 août. De nouveaux changements sont donc encore envisageables.

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Faut-il retirer le gluten et les produits laitiers de notre alimentation ?

Le 26 mai 2016.

Retirer le gluten et les produits laitiers de vache définitivement de son alimentation est à la mode, mais selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela vaut le coup, puisque ce régime permet à la flore intestinale de se régénérer et assure une meilleure santé.

Le gluten responsable de maladies auto-immunes ?

Pour notre bien-être et notre santé, faut-il changer radicalement notre façon de manger ? Selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela ne fait aucun doute. Retirer le gluten et les produits laitiers de vache de notre alimentation est la première étape pour se sentir mieux. Le gluten est partout, présent dans le pain, la brioche, les pâtes, les biscuits, les pizzas et pourtant, il peut être nocif.

Auteure avec Audrey Etner du livre Je mange sans gluten (Eyrolles – 2015), Marion Kaplan en est certaine, le gluten est responsable d’un grand nombre de maladies de notre temps. Des chercheurs américains et néo-zélandais ont prouvé, selon elle, que cette protéine présente dans le blé, l’orge ou encore le seigle, était responsable d’un grand nombre de maladies auto-immunes. « Le pain fait des dégâts sur la planète », assure-t-elle.

Éviter les produits laitiers de vache et le sucre

Les Français sont pourtant très attachés à leur baguette de pain, leur fromage et leur vin rouge. Faut-il qu’ils y renoncent pour éviter de tomber malades ? Très certainement, selon la bio-nutritionniste, qui explique que les produits laitiers de vache sont aussi à prohiber, car ils ne se digèrent pas à l’âge adulte. Mais Marion Kaplan ne s’arrête pas là. Le sucre aussi pourrait être évité si on souhaite aller mieux, notamment en cas de troubles digestifs ou de troubles du sommeil.

Cette intolérance au gluten, par exemple, ne se sait pas forcément. « Ce n’est pas parce qu’on le digère qu’on le tolère », martèle Marion Kaplan, qui laisse à chacun le libre choix de son alimentation, mais qui recommande à tous ceux qui le souhaitent de tester pendant quelques mois un tel régime, pour voir les résultats sur leur état de santé.

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