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Pourquoi faut-il recycler ses médicaments ?

Rapporter leurs médicaments : un réflexe chez les Français

Votre pharmacien vous l’a peut-être déjà expliqué, il faut ramener les médicaments non utilisés ou périmés dans les pharmacies. En 2015, les Français ont fait des progrès puisqu’ils étaient 80 % à faire ce geste éco-citoyen.

Rapporter leurs médicaments : un réflexe chez les Français

8 Français sur 10 ont rapporté leurs médicaments non utilisés chez leur pharmacien afin que ces produits soient recyclés, soit + 8 % par rapport à 2010. Une progression qui marque à la fois l’investissement des pharmaciens dans cette démarche et l’importance aux yeux des Français de ce geste éco-citoyen.

Face à ces chiffres encourageants, trop de médicaments resteraient encore chez les Français. On parle ainsi de 19 000 tonnes conservées dans les armoires à pharmacie. Des médicaments potentiellement dangereux pour les seniors ou les enfants selon l’association Cyclamed qui est en charge de récupérer ces médicaments dans les pharmacies.

Que deviennent ces médicaments recyclés ?

En 2015, Cyclamed a récupéré 12 000 tonnes de médicaments. Ces médicaments ne sont pas réellement recyclés mais bien incinérés. Une incinération qui produit une énergie permettant d’éclairer et chauffer les logements.

Pourquoi ces médicaments (non périmés) sont-ils détruits et non redistribués dans les pays émergeants ? Car depuis 2008, cette pratique est interdite sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

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Assurance obsèques : que faut-il savoir sur ces contrats ?

Publi-éditorial 

Organiser des obsèques requiert un budget conséquent. D’après la CPFM (Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie), il faut compter pas moins de 4000en moyenne pour une inhumation et 3500€ pour une crémation.

Une somme conséquente à assumer pour l’entourage qui vient s’ajouter à la douleur de la perte.

Les contrats d’assurance obsèques ont pour but initial de protéger financièrement vos proches au jour de votre décès. Dans certains cas, ils permettent aussi d’anticiper l’organisation de vos funérailles. Nous vous guidons pour effectuer le bon choix.

Assurance obsèques : plusieurs formes de contrat 

Il existe deux types de contrats obsèques bien distincts qu’il est important de différencier. 

Contrat obsèques en capital : régler les frais funéraires

Les contrats en capital (ou « contrats de financement ») offrent la possibilité de prévoir un capital qui servira à financer ses obsèques.

Comme leur nom le laisse présager, ils se limitent à garantir, lors du décès du souscripteur, le versement du capital garanti (en moyenne entre 3500 et 5 500€) au bénéficiaire désigné et n’interviennent à aucun moment dans l’organisation des obsèques.

Représentant environ 75% des souscriptions selon la FFSA, ces contrats avant 2013, présentaient un inconvénient majeur : rien dans ses clauses n’obligeait le bénéficiaire à utiliser le capital pour les frais d’obsèques de l’assuré.  La personne désignée comme bénéficiaire pouvait donc utiliser la somme cotisée comme bon lui semblait. Grâce à la loi Sueur, ce souci est dorénavant réglé. 

Contrat obsèques en prestations personnalisées : payer et organiser ses funérailles

Appelé aussi convention obsèques, ces contrats offrent la possibilité, en plus de financer les funérailles, d’en gérer l’organisation.

Deux contrats en un :

  • Un contrat d’assurance géré par une compagnie d’assurance voué au financement ;
  • Ainsi qu’un contrat en prestations géré par un opérateur funéraire qui sera chargé d’organiser les obsèques.

Grâce à ce type de contrat, l’assuré peut choisir très précisément les prestations souhaitées lors de ses funérailles. Avec son conseiller funéraire, le souscripteur décide des options voulues et obtient un devis personnalisé précisant le montant du capital à garantir. Il peut alors choisir de signer le devis ou pas.

L’entourage et alors ainsi déchargé du coût des obsèques mais également de leur organisation. Il ne leur restera que le choix de la décoration, des lectures et des chants éventuels (si l’assuré n’en a pas déjà fait mention dans le contrat).

Choisir la bonne assurance obsèques parmi la grande quantité d’offre n’est pas toujours facile. Des sites spécialisés dans le secteur comme www.lassurance-obseques.fr vous guident dans votre choix et vous permettent de comparer les prix et les prestations des différents contrats. 

Conventions obsèques : quels types de prestations ?

Généralement, les prestations sont sensiblement les mêmes selon les différents opérateurs funéraires (liste non-exhaustive) :

  • Choix du type cercueil (prix, type, gravures, moulures…) ;
  • Choix entre inhumation ou la crémation ;
  • Le type de cérémonie (religieuse ou laïque) et son déroulement ;
  • Possibilité d’opter pour un soutien familial (psychologue, aide-ménagère…) ;
  • Prendre ou non une concession ;
  • Désigner des porteurs (combien, tenue…)
  • Le type de fleurs aux funérailles ;
  • Opter pour une pierre tombale personnalisée ;
  • Le rapatriement à domicile du défunt ;
  • Désigner un maître de cérémonie etc.

L’assuré peut donc choisir toutes les options relatives à ses funérailles en étant sûr que celles-ci seront respectées à la lettre.

Même si ces prestations ne sont réellement indispensables, plusieurs d’entre elles peuvent aider considérablement votre entourage durant cette douloureuse épreuve :

  • la prise en charge du trajet des proches au lieu des obsèques,
  • l’assistance psychologique pour faire face au deuil,
  • ou encore l’assistance administrative et juridique guidant toutes les marches à suivre.

A quel âge est-il le plus intéressant de souscrire ?

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il n’est pas nécessaire d’attendre le « grand âge » pour souscrire une assurance obsèques. Il est d’ailleurs préférable d’y penser tôt (autour de 50, 55 ans) pour bénéficier de cotisations moins importantes.

Aussi, en optant pour des cotisations temporaires (généralement étalées sur 5,10 ou 15 ans), l’assuré peut alors cotiser au cours de sa vie active et ainsi être totalement affranchi de ses mensualités durant sa retraite.

À noter qu’en règle générale, l’âge limite de la souscription est de 80 ans. 

Où souscrire ?

La souscription peut se faire chez un assureur, une banque, une mutuelle ou un établissement funéraire. 

Ce qu’il faut retenir

  • Une assurance obsèques est souscrite pour deux raisons principales : soulager votre entourage des frais de vos funérailles et vous permettre, le cas échéant, d’anticiper l’organisation des obsèques.
  • Le contrat en capital convient parfaitement à ceux ne souhaitant gérer que l’aspect financier de leurs obsèques. Pour les autres, désireux d’anticiper aussi l’organisation, la convention obsèques est alors plus appropriée et conseillée.
  • Bien qu’il existe des solutions avantageuses et adaptée pour souscrire sur le tard, il est préférable de souscrire avant ses 75 ans.   
  • Le prix d’une assurance obsèques est très variable selon le profil, le budget et les souhaits du souscripteur. 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Faut-il saigner un malade et le réfrigérer à 10°C pour tenter de le sauver?

C’est un essai médical sans précédent qui vient de commencer dans le service de réanimation chirurgicale du Presbyterian Hospital de Pittsburgh. Avec l’aval de la Food and Drug Administration (FDA), il concernera, dans un premier temps, dix personnes ayant perdu de grandes quantité de sang après une blessure traumatique, dont on va faire plonger radicalement la température corporelle en remplaçant le sang par une solution saline.

Cet essai est mené sous la direction du Dr Samuel Tisherman, déjà connu pour des travaux spectaculaires dans le domaine de l’hypothermie thérapeutique. Il s’agit là d’une technique mise au point dans les années 1950 mais qui n’a commencé à susciter un véritable intérêt que depuis une quinzaine d’années: dans sa version «modérée», son principe est de faire baisser la température corporelle du malade (entre 32 à 34°C pendant 12 à 24 heures) de manière à obtenir une baisse du métabolisme cérébral et une protection de l’intégrité du cerveau.

Son emploi est devenu systématique dans de nombreuses situations. Plusieurs techniques de refroidissement sont à la disposition des réanimateurs, mais la plus utilisée demeure le refroidissement externe, plus ou moins associé à un remplissage vasculaire avec des solutés refroidis.

Méthode testée sur des cochons

C’est une variante nettement plus agressive qui, pour la première fois chez l’homme, va être expérimentée à Pittsburg. Les responsables de l’essai ont exposé leur protocole expérimental au magazine New Scientist: ils vont ralentir par le froid le métabolisme cellulaire de patients dans un état critique suite à une blessure par balle ou par arme blanche en remplaçant intégralement leur sang par une solution saline.

Au cours de cet essai, nommé «Emergency Preservation and Resuscitation for Cardiac Arrest from Trauma (EPR-CAT)», dix patients admis aux urgences verront donc leur température corporelle abaissée à 10°C, réduisant leurs besoins en oxygène et donnant ainsi un peu plus de temps aux urgentistes pour traiter leurs lésions avant mort cérébrale.

«Les artères coronaires de chaque patient seront clampées, et un cathéter sera posé dans l’aorte pour injecter une solution saline. Le seuil de 10°C de température corporelle devrait alors être atteint en environ 15 minutes. À ce stade, le patient sera cliniquement mort, précise Le Quotidien du Médecin. Les chirurgiens disposeront ensuite de deux heures pour soigner la blessure, puis le corps du patient sera reperfusé avec du sang chauffé. Les bilans cliniques de ces dix patients seront ensuite comparés à ceux de dix autres, admis dans les mêmes conditions mais qui n’auront pas bénéficié de la technique EPR. Cette dernière sera adaptée en fonction des premiers résultats obtenus, puis des nouvelles séries de dix patients seront recrutées jusqu’à ce que les résultats à analyser soient suffisants.»

Le Dr Tisherman est un des pères de la méthode EPR, qu’il a déjà expérimentée chez l’animal avec le Dr Peter Rhee. Leurs premiers travaux, publiés dans la revue Surgery en 2002, avaient été menés sur des porcs du Yorkshire anesthésiés qui avaient été saignés pour simuler une forte perte de sang consécutive à une blessure. Leur sang avait ensuite été remplacé par une solution saline froide ou une solution de potassium.

Une fois leurs blessures refermées, les animaux étaient progressivement réchauffés et leur système sanguin de nouveau irrigué normalement. Au total, les animaux avaient passé 60 minutes en hypothermie. Six semaines plus tard, ceux qui avaient survécus ne présentaient pas de troubles neurologiques et leurs fonctions cognitives semblaient intactes.

Pas de consentement écrit

A Pittsburgh, les dix premiers patients seront sélectionnés selon des critères bien précis: ils devront avoir perdu environ la moitié de leur volume sanguin au moment de leur arrivée aux urgences et être victimes d’une blessure thoracique. Selon les coordinateurs de l’étude, les urgences de l’hôpital reçoivent ce genre de patient environ une fois par mois et leurs chances de survie sont de moins de 7%.

La FDA a considéré que, dans de tels cas, l’absence d’alternative thérapeutique pouvait dispenser les expérimentateurs de consentements écrits. Un dispositif a été mis en place pour que des personnes puissent préalablement s’opposer à être incluses, le cas échéant, dans cet essai.

Cette approche thérapeutique est à très haut risque compte tenu de la température à laquelle le corps se situera et dans la mesure où les tissus (notamment cérébraux) ne seront plus irrigués par du sang. Ceci pourrait d’ailleurs conduire à une redéfinition des critères de la mort, aujourd’hui basés sur l’absence de circulation sanguine et d’activité électrique du cerveau.

La vie sera ici, dans le meilleur des cas, comme «suspendue». Une formule que ne retient pas le Dr Tisherman: il estime que cela pourrait conférer une fâcheuse dimension «science-fiction» à son expérimentation médicale, expérimentation qui n’a rien de commun avec la cryogénisation et les fantasmes de retour à la vie après la mort.

Jean-Yves Nau

Ondes électromagnétiques: faut-il s’en protéger?

Téléphones sans fil (et leurs antennes-relais), ordinateurs, fours à micro-ondes, atmosphères WiFi… Les champs électromagnétiques et les radiofréquences ont envahi notre quotidien. Faut-il en avoir peur? Leur danger pour la santé est-il démontré? Et, s’il le faut, comment s’en protéger?

Ces questions sont soulevées à échéances régulières. Et ce d’autant plus que l’approche scientifique pour évaluer ce risque est éminemment complexe. S’il existe, le risque sanitaire est faible et ne peut être expérimentalement mis en évidence qu’au terme d’expositions intenses et/ou prolongées.

Les enjeux industriels et économiques sont considérables, aussi les conflits d’intérêts ne peuvent-ils être ni ignorés ni sous-évalués. Il faut également compter avec les manifestations pathologiques des personnes qui estiment être victimes d’une exposition à ces champs électromagnétiques. Une «hypersensibilité aux ondes» qui ne semble correspondre à aucune cause biologique permettant de les comprendre.

Les conclusions de l’étude

En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu public en octobre un avis réactualisé sur cette question. Il concerne au premier chef la téléphonie mobile et les antennes relais, à un moment où les opérateurs rivalisent pour s’approprier les plus grosses parts du marché de la «4G».

Au terme de la relecture et de l’analyse des 300 publications scientifiques internationales faites sur ce thème depuis quatre ans, les experts notent, pour l’essentiel, que l’on observe bien quelques effets biologiques chez les animaux comme chez les humains, mais que ces effets sont fugaces. Ils n’ont pas de traductions physiologiques observables ni –a fortiori– de conséquences pathologiques.

Tumeur cérébrale

De plus, après avoir balayé l’ensemble du système nerveux central (sommeil, fonctions cognitives, maladies dégénératives), l’appareil de reproduction, les systèmes cardiovasculaire et endocrinien, aucun lien véritable de causalité n’a pu être débusqué entre des effets biologiques et d’hypothétiques effets sanitaires. Il faut ici comprendre que si des phénomènes peuvent être observés, ils ne peuvent être attribués aux ondes électromagnétiques.

Seul risque concret évoqué: celui de tumeur cérébrale (gliome, méningiome notamment), et ce uniquement sur la base de consommations intensives et prolongées. L’Anses évoque aussi, avec «le développement massif des technologies recourant aux radiofréquences et conduisant à une exposition intensive de la population» la possibilité d’une augmentation des cas d’«hypersensibilité aux ondes».

Au final, les experts ne voient pas la nécessité, à ce stade des connaissances, de modifier les valeurs limites d’exposition aux champs électromagnétiques.

Particuliers

Pour autant, des mesures s’imposent, selon l’Anses. Des mesures de surveillance du risque. Ainsi, face à l’absence de données ainsi qu’à l’évolution très rapide des modes de consommation des techniques de communication et des expositions de la population en général, l’Anses préconise le lancement de recherches supplémentaires. Et dans l’attente de nouvelles données scientifiques elle recommande aux particuliers:

  • de choisir de préférence des téléphones mobiles à faibles «débits d’absorption spécifique»;
  • d’utiliser de préférence les kits «mains-libres»;
  • de réduire autant que l’on peut l’exposition des enfants;
  • de mieux surveiller ses niveaux d’exposition en extérieur et en intérieur;
  • de demander à ce que soient affichés les niveaux d’exposition maximaux sur chacun des dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques présents dans nos environnements personnels et professionnels.

Pouvoirs publics

L’agence recommande d’autre part aux opérateurs et aux pouvoirs publics:

  • de mener des études préalables à la mise en place de nouvelles antennes-relais;
  • d’identifier les expositions actuellement les plus élevées et de mener des études de faisabilité technique afin de les réduire;
  • de faire afficher les niveaux d’exposition maximaux sur chacun des dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques présents dans nos environnements personnels et professionnels.

Addiction et hypersensibilité

Une fois ces recommandations formulées, deux grandes questions demeurent. Et elles réclament que soient au plus vite menées de nouvelles études:

D’abord, comment comprendre (et prendre au mieux en charge) les manifestations actuelles de l’«hypersensibilité aux ondes»? Existe-il un effet nocebo de celles-ci?

En second lieu, nul besoin d’être expert pour observer dans son entourage les symptômes durables et croissants d’une forme d’addiction grandissante aux nouveaux outils de communication. S’agit-il véritablement d’une addiction? Si oui, quels sont les risques? Et comment la prévenir?

Halte à l’abus des ondes?

Au vu des conclusions de l’Anses, le gouvernement français a confié à Jean-François Girard, conseiller d’Etat, et Philippe Tourtelier, ancien député d’Ille-et-Vilaine, une mission sur la «sobriété des ondes électromagnétiques». Ce afin de «répondre aux enjeux d’une nécessaire modération en matière d’émission électromagnétique». Les conclusions de cette mission devraient être connues dans le courant du mois de novembre. Faudra-t-il bientôt apprendre à consommer les ondes avec modération? Avec le slogan «L’abus d’ondes est (peut-être) dangereux pour la santé»?

J.-Y.N.

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Ostéopathie : quand faut-il consulter un ostéopathe ?

L’ostéopathie se fonde sur une constatation : les différentes parties de l’organisme (articulations, muscles, ligaments, organes) sont interdépendantes. Tout mauvais fonctionnement entraîne donc un déséquilibre au niveau d’autres structures situées à distance. L’ostéopathe a une approche globale : il ne se contente pas d’agir au niveau du symptôme, mais il recherche la cause première du problème. Pour soulager une lombalgie, il peut ainsi être amené à traiter un pied ou l’estomac.

Second principe fondamental : pour fonctionner normalement, chaque partie du corps doit être dépourvue de lésions organiques, mais aussi correctement vascularisée, nourrie et débarrassée de ses déchets par le sang et la lymphe. Si des désordres empêchent ces liquides de circuler librement, des troubles apparaissent. L’ostéopathe recherchera donc toutes les pertes de mobilité des tissus, signes de blocages qu’il faudra lever.


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