Archives par mot-clé : favoriser

Comment le sommeil peut combattre les infections et le stress peut les favoriser

Le sommeil améliore la capacité de certaines cellules immunitaires à se fixer à leurs cibles, selon une étude allemande publiée en février dans le Journal of Experimental Medicine.

L’étude aide à expliquer comment le sommeil peut combattre une infection, alors que d’autres conditions, comme le stress chronique, peuvent rendre plus vulnérable aux maladies.

Les lymphocytes T sont un type de globules blancs essentiels à la réponse immunitaire. Lorsqu’ils reconnaissent une cible spécifique, comme une cellule infectée par un virus, ils activent des protéines collantes appelées intégrines qui leur permettent de se fixer à cette cible et, dans le cas d’une cellule infectée par un virus, de la tuer.

Stoyan Dimitrov et ses collègues de l’Université de Tübingen ont étudié les effets d’un groupe de molécules de signalisation connues sous le nom d’agonistes du récepteur couplé aux protéines G alpha-s. (Les protéines G permettent le transfert d’informations à l’intérieur de la cellule.)

Plusieurs de ces molécules peuvent inhiber l’activité du système immunitaire, mais on ne savait pas si elles inhibaient la capacité des lymphocytes T à activer leurs intégrines et à se fixer aux cellules cibles.

Dimitrov et ses collègues ont découvert que certains agonistes du récepteur couplé aux protéines G alpha-s, dont les hormones adrénaline et noradrénaline, les molécules pro-inflammatoires prostaglandines E2 et D2 et l’adénosine, empêchaient les lymphocytes T d’activer leurs intégrines après avoir reconnu leur cible.

« Les niveaux de ces molécules nécessaires pour inhiber l’activation de l’intégrine sont observés dans de nombreuses pathologies, telles que la croissance tumorale, la malaria, l’hypoxie et le stress », explique Dimitrov. « Cette voie peut donc contribuer à la suppression immunitaire associée à ces pathologies. »

Les niveaux d’adrénaline et de prostaglandines chutent pendant le sommeil. Dimitrov et ses collègues ont comparé les lymphocytes T prélevés sur des volontaires en santé pendant qu’ils dormaient ou restaient éveillés toute la nuit.

Les lymphocytes T prélevés sur des volontaires endormis présentaient des niveaux significativement plus élevés d’activation de l’intégrine que les lymphocytes T prélevés sur les volontaires éveillés. Les chercheurs ont pu confirmer que l’effet bénéfique du sommeil sur l’activation de l’intégrine était dû à la diminution de l’activation des récepteurs couplés à G.

En plus d’aider à expliquer les effets bénéfiques du sommeil et les effets négatifs de conditions telles que le stress, l’étude pourrait mener au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques qui améliorent la capacité des lymphocytes T à se fixer à leurs cibles, souligne le communiqué des chercheurs. Ce qui pourrait être utile, par exemple, pour l’immunothérapie contre le cancer, qui incite les lymphocytes T à attaquer et à tuer les cellules tumorales.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources: Rockefeller University Press, Journal of Experimental Medicine.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les pâtes pourraient favoriser la perte de poids

Les pâtes pourraient favoriser la perte de poids

Le 10 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’hôpital Saint Michael de Toronto (Canada), manger des pâtes pourraient faire maigrir. Explications.

Maigrir avec des pâtes, c’est possible !

On a très souvent tendance à penser que les pâtes font grossir. Mais une étude, publiée dans le sérieux le British Medical Journal, vient remettre en cause cette idée reçue. Selon ces travaux, le plat préféré des Italiens pourrait même favoriser la perte de poids. Pour parvenir à cette surprenante conclusion, les chercheurs ont soumis plus de 2.000 personnes à un régime spécifique : trois rations de pâtes par semaine.

Ils ont ainsi pu constater que les participants avaient perdu du poids au cours de l’expérimentation. Mais pour quelle raison, dans ce cas-là, nous associons toujours les pâtes à la prise de poids ? Selon les auteurs de ces travaux, les pâtes sont des glucides qui présentent un faible indice glycémique, c’est-à-dire qu’elles n’augmentent pas de façon importante le taux de sucre dans le sang.

Penser à consommer des sucres lents

Ce qui fait grossir, en revanche, c’est ce que nous mettons dans pâtes : le beurre, l’huile d’olive, le fromage, les sauces grasses et sucrées, les lardons, la crème… Si vous adorez les pâtes et que vous souhaitez rentrer dans votre maillot de bain cet été, il ne faut donc pas renoncer aux pâtes, mais uniquement revoir la manière de les déguster. Selon les chercheurs, les pâtes peuvent même être considérées comme une alimentation saine.

« Consommer des sucres lents, comme de pâtes, ne contribue pas à la prise de poids ou à l’augmentation de la masse grasse », a commenté le Dr John Sievenpiper, clinicien-chercheur au Centre de nutrition clinique et de modification des risques de l’hôpital St. Michael, qui a dirigé ces travaux. Les pâtes ont par ailleurs un effet rassasiant, ce qui est excellent quand on cherche à perdre du poids. En voilà une bonne nouvelle !

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : Comment maigrir en se faisant plaisir ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Comment les rince-bouche peuvent favoriser le diabète

L’utilisation régulière de rince-bouche est liée à un risque accru de diabète, selon une étude publiée dans la revue Nitric Oxide.

Kaumudi Joshipura de la Harvard School of Public Health et ses collègues ont mené cette étude avec 900 personnes en surpoids ou obèses qui ont été suivies pendant 3 ans.

Les participants qui utilisaient un rince-bouche au moins deux fois par jour avaient un risque 55 % plus élevé de développer un diabète ou un prédiabète dans les 3 ans de suivi comparativement à celles qui utilisaient ces produits plus rarement. Parmi ceux qui utilisaient un rince-bouche au moins deux fois par jour, 30 % ont développé un diabète ou un prédiabète.

Le lien demeurait présent même en tenant compte d’autres facteurs pouvant contribuer à la maladie tels que l’alimentation, la prise de médicaments, les variables socio-économiques, les troubles du sommeil…

La plupart des rince-bouche contiennent des solutions antibactériennes visant à arrêter la croissance des bactéries qui causent la plaque dentaire et la mauvaise haleine.

Ces solutions pourraient également tuer indistinctement des souches bénéfiques de microbes qui fournissent une protection contre l’obésité et le diabète, ainsi que celles qui aident le corps à produire de l’oxyde nitrique.

L’oxyde nitrique aide à réguler les niveaux d’insuline dans le corps. Il joue un rôle important dans la régulation du métabolisme, de l’équilibre énergétique et du contrôle du taux de sucre dans l’organisme.

« La plupart des ingrédients antibactériens dans les rince-bouche ne sont pas sélectifs », explique Joshipura. Ils ne ciblent pas de bactéries orales spécifiques.

L’élimination des bactéries utiles pourrait aussi permettre aux bactéries potentiellement nocives de prospérer, souligne-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Tech Times, Nitric Oxide.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La FDA américaine veut imposer une diminution de la nicotine dans les cigarettes et favoriser l’e-cigarette

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé, le 28 juillet, qu’elle propose d’imposer une réduction du taux de nicotine dans les cigarettes pour les rendre moins addictives.

Si elle réussit, ce sera la première fois que le gouvernement tente d’amener les Américains à quitter la cigarette, au-delà des étiquettes d’avertissement ou des taxes, en s’attaquant la substance addictive elle-même, souligne le Washington Post.

Par la même occasion, la FDA a annoncé qu’elle retardait de plusieurs années une réglementation clé touchant les cigares et les cigarettes électroniques, dont les produits aromatisés particulièrement attirants pour les jeunes. Plus précisément, elle reporte l’exigence que ces produits soient approuvés par l’agence.

D’autres règles touchant les cigarettes électroniques, comme les moyens d’empêcher la vente aux mineurs, resteront en place. Et le délai n’affectera pas des échéances futures telles que l’exigence que les fabricants fournissent leurs listes d’ingrédients à la FDA.

Scott Gottlieb, commissaire de la FDA, a déclaré que les deux actions font partie d’un plan global pour éventuellement éloigner les fumeurs des cigarettes classiques et les orienter vers des formes alternatives de nicotine moins dangereuses comme le vapotage.

Certains groupes de défense de la santé ont exprimé des réticences, rapporte le Washington Post. Ils soulignent que la proposition de réduction de la nicotine pourrait prendre des années avant d’être promulguée en raison d’obstacles majeurs tels que le pouvoir de lobbying important de l’industrie du tabac.

« La seule chose réelle qui se passe pour l’instant est le délai », a déclaré Dave Dobbins, directeur du groupe Truth Initiative. « Il n’y a aucune excuse pour ne pas réglementer ces produits le plus rapidement possible », ajoute-t-il.

Le tabagisme est actuellement à son niveau le plus bas aux États-Unis, avec 15 % des adultes qui allument encore, indique le Washington Post.

La proportion de fumeurs continue de diminuer au Canada

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : FDA, Washington Post.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

VIDEO. SIDA : favoriser le dépistage

Le gouvernement veut améliorer l’accès au dépistage et proposer des autotests à la vente en pharmacie à partir de 2015. Marseille est la capitale de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la deuxième région la plus touchée de France par le virus. Lucie, 22 ans, est reçue dans un centre de dépistage. Elle a eu une relation de deux ans avec quelqu’un. « J’ai changé de partenaire. Je souhaite le réconforter. On ne se sent pas jugé comme chez le médecin généraliste qui peut connaître la famille« .

La jeune femme bénéficie d’un test rapide. Une goutte de sang prélevée sur le doigt est mélangée à trois réactifs. Le résultat est quasi immédiat. L’an passé, sur 9000 tests, 43 se sont révélés positifs. « Les choses ont changé par rapport à il y a vingt ans, on a les traitements« , explique Chantal Vernay-Vaïsse, responsable du centre de dépistage. En France, 30 000 personnes ignorent qu’elles sont contaminées.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Le témoignage d’un père face à la trisomie
Le bilan d’Ebola revu à la baisse après une erreur de l’OMS
VIDEO. Carla Bruni, Renaud et les autres chantent Noël pour lutter contre Ebola
Sida : l’épidémie aujourd’hui en trois graphes
VIDEO. Sida : l’allègement des trithérapies est testé


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Une nuit blanche « peut favoriser les processus de neurodégénérescence »

Si vous voulez jouer les rabat-joie durant le réveillon, cet article est pour vous. Des scientifiques suédois ont présenté, mardi 31 décembre, une étude éclairant un peu mieux les méfaits d’une nuit blanche sur le cerveau.

Des chercheurs en neurologie de l’université d’Uppsala ont analysé le sang prélevé un matin chez 15 jeunes hommes en bonne santé. Certains venaient de dormir huit heures, d’autres pas du tout. Chez ces derniers, ils ont constaté une hausse d’environ 20% de la concentration de deux molécules, dont le nombre « augmente habituellement dans le sang à l’occasion des lésions cérébrales », selon le coordinateur de l’étude, Christian Benedict.

« Un manque de sommeil peut favoriser les processus de neurodégénérescence », tandis qu’à l’inverse « une nuit à bien dormir pourrait être d’une importance critique pour le maintien de la santé du cerveau », ajoute-t-il.

L’étude, à paraître dans la revue Sleep (Sommeil), fait suite à une autre, publiée en octobre dans la revue américaine Science, qui avait conclu que le sommeil accélérait le nettoyage des toxines du cerveau. Parmi elles, on trouve la bêta-amyloïde qui, quand elle s’accumule, favorise la maladie d’Alzheimer, selon les chercheurs de l’université de Rochester (Etats-Unis), qui ont travaillé sur des souris.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. De quoi souffre Michael Schumacher ?
VIDEO. Le seuil de l’épidémie de gastro-entérite franchi dans le Nord Pas-de-Calais
Les cas de gastro-entérites en forte hausse en France
Près de neuf Français sur dix prévoient de boire de l’alcool au réveillon
VIDEO. Quel est le secret de la longévité des habitants de Sardaigne ?


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR