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Ménopause : à quoi sont liées les difficultés sexuelles des femmes ?

Ménopause : à quoi sont liées les difficultés sexuelles des femmes ?

Lundi 15 juillet 2019.

La ménopause est une période souvent compliquée chez la femme. Outre des changements physiques, des facteurs psychosociaux entrainent une baisse de la sexualité. Explications.

Baisse de l’activité sexuelle des femmes ménopausées : des facteurs physiques et psychosociaux

En vieillissant, la sexualité des femmes se modifie. Les changements physiques liés à la ménopause ont souvent un impact sur leur quotidien. Mais il existe d’autres facteurs et ces derniers ne sont pas physiologiques ; ils sont psychosociaux. Ces derniers ont fait l’objet d’une vaste étude menée par des chercheurs de l’Université du Sussex et de l’University College London (Royaume-Uni) et de l’Université de New South Wales (Australie).

Publiée début juillet 2019 dans la revue Ménopause, cette étude qualitative vise à examiner l’activité sexuelle, le fonctionnement et la satisfaction sexuelle des femmes ménopausées. Au total, 24.305 femmes de 64 ans en moyenne ont rempli un questionnaire, tandis que 4.525 sondées ont fourni des données en texte libre. Ce vaste échantillon a permis aux scientifiques de se faire une idée précise de de sujet encore trop peu évoqué.

Ménopause : 3% des femmes ont des expériences sexuelles positives

Les réponses ont permis d’apprendre notamment que la principale raison de l’absence d’activité sexuelle était le manque de partenaire, principalement en raison du veuvage. Une faible libido a aussi été évoquée, mais cette raison arrive après des problèmes de santé physique ou de dysfonctionnement sexuel. Au final, seulement 3% des femmes ont mentionné des expériences sexuelles positives, tandis que 6% des participantes ont réclamé une aide médicale pour des problèmes sexuels.

Cette étude a permis aux scientifiques d’en conclure qu’« une éducation sexuelle plus poussée à l’intention des professionnels de la santé est nécessaire pour les sensibiliser à la sexualité et aux difficultés sexuelles plus tard dans la vie ». Ainsi, pour permettre aux femmes déjà ménopausées d’avoir une sexualité épanouie, il est nécessaire de prendre en compte leurs difficultés dans leur globalité.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Des conseils pour bien vivre sa ménopause

 

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Les femmes font moins d’activité physique que les hommes

Les femmes font moins d’activité physique que les hommes

Le 29 mai 2019.

 

Huit femmes sur dix ne marche pas suffisamment en France. Une étude révèle que le manque d’activité physique touche davantage les filles que les garçons, et ce, dès l’adolescence.

Les femmes trop sédentarisées

Les femmes seraient-elles moins sportives que les hommes ? Une étude révèle que huit françaises sur dix font moins de 10.000 pas par jour, soit le nombre de pas minimum recommandés par l’Organisation mondiale de la santé pour se maintenir en forme et prendre soin de sa santé. Une femme sur trois effectue même moins de 5.000 pas. La moyenne se situe autour de 7.578 pas par jour chez les femmes, contre 8.217 pour les hommes.

L’étude publiée ce 29 mai, par l’association Attitude Prévention et réalisée en collaboration avec l’Irmes, met en évidence une activité physique et sportive féminine insuffisante et une sédentarité importante. En France, les femmes restent en moyenne assises 7h25 par jour, beaucoup plus que les Finlandaises avec 5h47 de temps sédentaire. Selon l’étude réalisée dans cinq pays européens, 7 femmes sur 10 sous-estiment les risques qu’induit la sédentarité sur leur santé.

Une baisse de la pratique qui intervient durant l’adolescence

Seules 40% des Françaises consacrent la majorité de leur temps libre à une activité physique. 83% d’entre-elles font du sport au moins une fois par semaine et préfèrent en général la marche (22%), le vélo (16%), la course à pied (16%), la natation et le fitness. Leur motivation principale reste l’entretien physique et le bien-être pour 65% d’entre-elles. Pour la majorité des femmes ne pratiquant pas de sport, elles mettent en avant les contraintes horaires (42%), le manque de motivation (36%), le manque d’offre (34%), le manque de temps (20%) et le coût (17%). Seule une prescription médicale (23%) ou une pratique en famille ou entre amis (22%) pourrait inciter celles-ci à changer leurs habitudes.

L’écart entre les garçons et les filles sur la pratique sportive apparaît dès l’adolescence. 69% des petites filles âgées de 6 à 11 ans pratiquent un sport, mais elles ne sont que 53% chez les 11-17 ans à continuer de pratiquer une activité physique. Les sports les plus populaires chez les jeunes filles sont la gymnastique, la danse, les sports aquatiques, les sports collectifs, l’équitation et les sports de combat. En moyenne, 61% des filles âgées de 6 à 17 ans pratiquent un sport, l’écart avec les garçons ne se résorbe qu’à partir de 35 ans.

 

Nicolas Boutin

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Thème de la Journée internationale des droits des femmes 2019 au Québec

qu’il souhaite dorénavant appeler « Journée internationale des droits des femmes » (comme c’est déjà le cas dans certains pays tels que la France) afin de lui donner une perspective militante et féministe.

Le collectif est composé de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), du comité condition féminine de la CSN, de la FTQ et de l’Intersyndicale des femmes.

Pour la journée 2019, il propose comme thème : « Le respect, ça se manifeste ! »

Nous nous unissons pour exiger RESPECT, peut-on lire au verso de l’affiche conçue par le Collectif :

  • « Parce que nous sommes plus nombreuses à subir la violence, à vivre dans la pauvreté, à travailler au salaire minimum, à être monoparentale, à gagner un salaire moindre malgré des compétences équivalentes ;

  • Parce que nous sommes plus nombreuses à assumer les tâches ménagères, à prendre soin d’un enfant ou d’un parent malade ;

  • Parce que nous sommes moins nombreuses dans les lieux de pouvoirs, qu’ils soient politiques, économiques ou culturels, et moins nombreuses dans les livres d’histoire ;

  • Parce que la plupart des vérités énoncées ci-haut touchent de façons encore plus criantes certaines d’entre nous qui sommes autochtones, racisées, handicapées, transgenres, en situation de pauvreté, etc. »

Le Collectif invite à utiliser le mot-clic #respect dans le cadre des actions et communications entourant le 8 mars ou simplement pour commenter l’actualité.

Dépliant de la journée : Le respect, Ça se manifeste !

La Journée internationale des femmes a été officialisée par les Nations unies en 1977.

Pour l’équité salariale : une question désormais interdite des entretiens d’embauche par Amazon, Google…, des villes et des États américains

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Fédération des femmes du Québec, APTS, Centrale des syndicats démocratiques (CSD).
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Matrimoine parisien : une carte interactive des créations des femmes à Paris

Le Matrimoine parisien « est une initiative cherchant à participer à la valorisation et à la documentation de la création féminine ». Constitué d’une carte interactive, ce projet répertorie le matrimoine présent sur le territoire parisien.

« Il s’agit de visualiser dans l’espace de la ville, la part des femmes, c’est-à-dire ce que les artistes, architectes, collectionneuses ou philanthropes femmes ont apporté au paysage artistique et culturel urbain. »

Le matrimoine recensé est classé en cinq catégories (des architectures, des œuvres picturales, des sculptures, des ateliers, et des lieux d’art et de culture). Certains points sont enrichis d’informations sur l’œuvre et sa créatrice.

Les recherches et la navigation sur la carte peuvent être effectuées selon ces différentes catégories (en sélectionnant un calque dans le menu graphique de gauche).

Consulter la carte du Matrimoine Parisien.

Les œuvres des femmes artistes oubliées du 16e au 19e siècles retrouvées et rendues publiques sur une plate-forme web

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Différence psychologique entre hommes et femmes et traits autistiques : étude avec plus d’un demi-million de personnes

 : la théorie de la différence entre hommes et femmes quant à la tendance à l’empathie et à la systématisation et la « 

 ».

En collaboration avec la chaîne télévisuelle Channel 4, ils ont mené cette étude avec plus d’un demi-million de personnes, dont plus de 36 000 personnes autistes.

Les résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

La théorie de l’empathisation et de la systématisation prévoit que les femmes obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats que les hommes à des tests d’empathie, qui est la capacité de reconnaître ce qu’une autre personne pense ou ressent, et de répondre à son état d’esprit avec une émotion appropriée. De même, elle prédit que les hommes obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats à des tests de systématisation, qui est une tendance à l’analyse ou à la construction de systèmes fondés sur des règles.

La théorie du cerveau masculin extrême de l’autisme prédit que les personnes autistes montreront, en moyenne, une tendance masculinisée sur ces deux dimensions : elles obtiendront des résultats inférieurs à ceux de la population typique aux tests d’empathie et les mêmes résultats, sinon supérieurs, aux tests de systématisation.

Alors que les deux théories ont été confirmées dans des études antérieures portant sur des échantillons relativement modestes, les nouveaux résultats proviennent d’un échantillon de 671 606 personnes, dont 36 648 personnes autistes. Les chercheurs ont utilisé de très brèves mesures en 10 points de l’empathie, de la systématisation et des traits autistiques.

Dans la population typique, les femmes obtenaient, en moyenne, de meilleurs résultats que les hommes pour l’empathie, et les hommes obtenaient, en moyenne, des résultats plus élevés que les femmes pour la systématisation et les traits autistiques.

Ces différences entre hommes et femmes étaient réduites chez les personnes autistes. Sur toutes ces mesures, leurs scores étaient, en moyenne, « masculinisés ». Elles avaient des scores plus élevés pour les traits autistiques et la systématisation et des scores plus faibles pour l’empathie, par rapport à la population typique.

Les chercheurs ont également calculé un score de différence (« score D ») entre le score de chaque individu aux tests de systématisation et d’empathie. Un score D élevé signifie que la systématisation d’une personne est supérieure à son empathie, et un score D faible signifie que son empathie est supérieure à sa systématisation.

Dans la population typique, les hommes, en moyenne, avaient tendance à obtenir un score D élevé, tandis que les femmes, en moyenne, avaient tendance à obtenir un score D faible. Les personnes autistes, en moyenne, avaient tendance à avoir un score D encore plus élevé que les hommes typiques.

Enfin, les hommes, en moyenne, avaient des scores de traits autistiques plus élevés que les femmes. Ceux qui travaillent dans les STEM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avaient, en moyenne, des scores de systématisation et de traits autistiques plus élevés que ceux des autres professions. Inversement, ceux qui travaillent dans des professions non liées aux STEM avaient, en moyenne, des scores d’empathie plus élevés que ceux qui travaillaient dans les STEM.

Les auteurs soulignent l’importance de garder à l’esprit que les différences observées ne s’appliquent qu’aux moyennes de groupe, et non aux individus. Ces données ne disent rien sur une personne en particulier en fonction de son genre, de son diagnostic d’autisme ou de sa profession. « Ne pas tenir compte de ce point constitue un stéréotype et une discrimination ».

Ils réitèrent aussi que les deux théories ne s’appliquent qu’à deux dimensions des différences typiques entre les hommes et les femmes : l’empathie et la systématisation. Extrapoler les théories au-delà de ces deux dimensions serait une mauvaise interprétation.

Enfin, les auteurs soulignent que bien que les personnes autistes ont plus de difficulté, en moyenne, avec l’empathie cognitive (reconnaître les pensées et les sentiments des autres), elles ont une empathie affective intacte (elles s’intéressent aux autres).

« Nous savons par des études connexes que les différences individuelles d’empathie et de systématisation sont en partie génétiques, en partie influencées par notre exposition hormonale prénatale et en partie par l’expérience environnementale », explique le Dr Varun Warrier, coauteur.

Le professeur de psychologie Simon Baron-Cohen, qui a proposé ces deux théories il y a près de deux décennies, conclut : « Cette recherche appuie fortement les deux théories. Elle met également en évidence certaines des qualités que les personnes autistes apportent à la neurodiversité. »

Les tests suivants ont été développés par le Simon Baron-Cohen et ses collègues afin d’évaluer les tendances autistiques :

Pour plus d’informations sur les spécificités de la cognition et les points forts chez les personnes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme, dont le syndrome d’Asperger (autisme dit de haut niveau), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Cambridge, PNAS.
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Travail gigantesque : les œuvres des femmes artistes oubliées du 16e au 19e siècles retrouvées et rendues publiques sur une plate-forme web

Une plate-forme web, intitulée A Space of their Own, rendra bientôt publiques les œuvres (tableaux et sculptures) de plus de 600 femmes artistes d’Europe et des États-Unis des années 1500 aux années 1800.

Le projet, initié par la philanthrope américaine Jane Fortune, réunit l’organisme à but non lucratif Advancing Women Artists, l’Eskenazi Museum of Art et l’Université de l’Indiana, rapporte le New York Times.

L’organisme Advancing Women Artists a été fondé par Mme Fortune en 2005 et a pour mission de retrouver, de restaurer et de rendre publiques les œuvres d’art réalisées par les femmes entre le 16e et le 19e siècle.

« Elles auront finalement une voix et reprendront leur place dans l’histoire », a récemment déclaré Mme Fortune dans une interview.

Les femmes artistes étaient extrêmement rares à l’époque. Mme Fortune a estimé qu’il y en a peut-être eu moins de 15 à Florence pendant les années 1500 et 1600. Les femmes n’avaient pas le droit d’assister aux ateliers, alors celles qui ont appris à peindre l’ont fait en étudiant avec leurs pères, qui apposaient souvent leurs propres signatures sur la toile. Ce qui a rendu encore plus difficile la détection des travaux réellement réalisés par les femmes. Lorsqu’elle était étudiante en art à Florence, aucune femme n’a jamais été mentionnée, rapporte-t-elle.

Mme Fortune a écrit plusieurs livres sur Florence, dont « Invisible Women, Forgotten Artists of Florence » qui a été adapté dans un film documentaire de la PBS et qui a remporté un Emmy Award régional.

Advancing Women Artists a identifié plus de 2 000 œuvres oubliées, dont certaines sont en attente de restauration, indique Linda Falcone, directrice de l’organisme.

Le lancement de la plateforme A Space of their Own est prévu pour l’automne 2019.

Mme fortune est décédée en septembre 2018 à l’âge de 76 ans.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Advancing Women Artists, Open Culture.
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Tabac : il tue de plus en plus de femmes

Tabac : il tue de plus en plus de femmes

Le 31 octobre 2018.

L’agence sanitaire Santé Publique France vient de dévoiler des chiffres alarmants sur les conséquences du tabagisme chez les femmes. Explications.

2 fois plus de décès dus au tabac chez les femmes en 14 ans

À la veille de la troisième édition du Mois sans tabac, qui démarre le 1er novembre, l’agence sanitaire Santé Publique France dresse un constat alarmant sur les conséquences du tabagisme ches les femmes, dont l’évolution est « très préoccupante » : le tabac serait responsable d’un doublement du nombre de décès chez les femmes entre 2000 et 2014

L’agence publie une série d’études, basées uniquement sur la consommation de tabac chez les femmes en France, qui se rapproche de plus en plus de celle des hommes : elles auraient été, en 2017, 24 % âgées de 15 à 75 ans à fumer au quotidien, contre 30% des hommes. Et si la consommation des hommes a très nettement diminué en 40 ans, puisqu’elle est passée «  de 60 % dans les années 1970 à moins de 40 % au début des années 2000, puis s’est stabilisée. Chez les femmes, le tabagisme s’est, au contraire, installé depuis les années 1970 et stabilisé autour de 30 % jusqu’au début des années 2000. »

71% de décès en plus chez les femmes pour cause de cancer du poumon

Ainsi, les femmes meurent de plus en plus de maladies jusque là touchant principalement les hommes, comme le cancer du poumon, qui devrait « dans un avenir proche devenir la première cause de mortalité par cancer chez la femme devant le cancer du sein », peut-on lire dans l’étude. Chez les hommes au contraire, le taux de cancers du poumon est resté stable, et le nombre de décès dus à ce cancer a baissé de 15 %.

Autre chiffre très préoccupant dévoilé par Santé Publique France : en 2016, 16,2 % des femmes enceintes continuaient à fumer au 3e trimestre de leur grossesse (45,8 % ont arrêté de fumer avant le 3e trimestre, 37,2 % ont divisé par deux leur consommation et 16,9 % n’ont que peu limité la cigarette). On connaît maintenant les conséquences catastrophiques du tabagisme sur l’enfant à naître… 

À lire aussi Tabac : l’AVC menace plus les fumeuses que les fumeurs

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AVC, démence, Parkinson : les femmes sont plus touchées que les hommes

AVC, démence, Parkinson : les femmes sont plus touchées que les hommes

Le 3 octobre 2018.

Une récente étude néerlandaise vient de démontrer qu’au cours de sa vie, une femme a plus de risques qu’un homme de développer une maladie neurologique comme un AVC, une démence ou la maladie de Parkinson. 

Une étude menée sur 26 ans aux Pays-Bas

« Une femme sur deux et un homme sur trois développeront une démence, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une maladie de Parkinson au cours de leur vie» C’est la conclusion à laquelle est parvenue une équipe de chercheurs néerlandais, dont l’étude a été publiée mardi 2 octobre dans le Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 12.102 personnes de plus de 45 ans aux Pays-Bas pendant plus de 26 ans, entre 1990 et 2016. Ils ont quantifié le risque de développer l’une de ces 3 maladies neurologiques à différents âges chez les hommes et les femmes séparément. Sur les 5.291 personnes qui ont perdu la vie durant cette période, près de 2 sur 3 (3.260) ont développé l’une de ces 3 maladies neurologiques.

Les hommes risquent un AVC à un âge plus précoce que les femmes

Pendant les 26 années d’étude, 1.489 personnes ont reçu un diagnostic de démence (la maladie d’Alzheimer pour près de 80% d’entre elles), 1.285 d’accident vasculaire cérébral et 263 de maladie de Parkinson. Cette étude confirme que le risque de développer l’une de ces maladies neurologiques augmente avec l’âge, et ça n’est pas très surprenant. 

Par ailleurs, selon les chercheurs, non seulement les femmes ont beaucoup plus de risques de développer l’une de ces maladies à partir de 45 ans (48%) que les hommes (36%), mais « les femmes sont presque deux fois plus susceptibles que les hommes d’être atteintes à la fois d’un accident vasculaire cérébral et de démence au cours de leur vie. » L’étude nous apprend aussi que les femmes ont beaucoup plus de risques de développer une démence, et les hommes risquent l’AVC à un âge plus précoce que les femmes.

Avec une population dont l’espérance de vie s’allonge, les chercheurs préconisent de renforcer la prévention de ces maladies, dont la prise en charge est très coûteuse, qui permettrait selon eux de repousser de quelques années l’apparition des maladies neurologiques, et pourrait réduire le risque de 20 à 50%. 

Aurélie Giraud

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Infarctus : meilleure survie avec les femmes médecins, surtout chez les patientes

Le taux de survie est plus élevé chez les personnes qui subissent une crise cardiaque (infarctus) lorsqu’elles sont traitées dans une urgence d’hôpital par un médecin femme, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

La différence est particulièrement marquée chez les patientes.

Laura Huang de l’Université Harvard et ses collègues ont analysé les données concernant 582 000 cas de crise cardiaque (infarctus) survenus entre 1991 et 2010.

Pour les patients traités par des femmes médecins, la disparité entre les genres dans les taux de survie était d’environ 0,2 % : 11,8 % des hommes sont morts, comparativement à 12 % des femmes.

Cependant, pour les patients traités par des médecins masculins, l’écart de survie atteignait 0,7 %, soit 3,5 fois plus : 12,6 % des hommes sont décédés comparativement à 13,3 % des femmes.

« Nos travaux corroborent des recherches antérieures qui montrent que les femmes médecins ont tendance à produire de meilleurs résultats pour les patients que les hommes », souligne Seth Carnahan de l’Université de Washington à St. Louis, coauteure. (À l’hôpital, meilleure survie chez les 65 ans et + avec les femmes médecins)

La présente étude montre toutefois que l’avantage d’être traitée par une femme médecin est particulièrement marqué pour une patiente, ajoute-t-elle.

Le taux de survie des femmes augmentait avec la proportion de femmes médecins à l’urgence, en particulier si le médecin traitant était un homme. L’effet de « biais masculin » diminuait aussi lorsque les médecins masculins avaient traité plusieurs patientes.

Ces facteurs suggèrent que des programmes de formation enseignant comment les hommes et les femmes peuvent présenter les symptômes différemment pourraient améliorer les résultats pour les patientes, souligne Mme Carnahan.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Washington University in St. Louis, PNAS.
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Moins de dépression chez les femmes lève-tôt

Les femmes qui sont naturellement portées à se coucher tôt et à se lever tôt sont moins susceptibles de souffrir de dépression, selon une étude publiée dans le Journal of Psychiatric Research.

Des études précédentes ont établi un lien entre le chronotype et la dépression, mais elles n’ont pas déterminé si les habitudes de sommeil étaient une cause ou un effet de la maladie.

Cette étude représente un pas de plus vers l’établissement de la causalité.

Céline Vetter de l’Université du Colorado et ses collègues ont recueilli des données concernant 32 740 femmes dont l’âge moyen était de 55 ans, ne souffrant pas de dépression au début de l’étude. Dans un questionnaire d’évaluation, 37 % se décrivaient comme étant du type matinal, 53 %, comme étant de type intermédiaire, et 10 %, du type couche-tard. (Quel est votre chronotype ? Faites le test)

Au cours des quatre années suivantes, 2 581 d’entre elles ont développé une dépression, définie par l’utilisation d’antidépresseurs ou un diagnostic clinique.

Celles qui étaient du chronotype tardif étaient moins susceptibles d’être mariées, plus susceptibles de vivre seules, d’être fumeuses et d’avoir des habitudes de sommeil erratiques.

Mais même en tenant compte de ces facteurs, les lève-tôt présentaient toujours un risque de dépression de 12 à 27 % moins élevé que celles de type intermédiaire.

Alors que celles de chronotype tardif étaient 6 % plus susceptibles d’en souffrir. La relation était linéaire : plus une femme tendait à être couche-tard, plus elle était susceptible de développer une dépression.

« Nous devons approfondir les contributions génétiques et environnementales entre l’humeur et le chronotype », conclut la chercheure.

La génétique joue un rôle pour déterminer le chronotype matinal ou tardif, explique-t-elle. La recherche montre une héritabilité de 12 à 42 %. Et certaines études ont déjà montré que certains gènes (dont PER2 et RORA) influencent également le risque de dépression.

« Par ailleurs, le moment et la quantité de lumière que vous obtenez influencent également le chronotype, et l’exposition à la lumière influence également le risque de dépression. Démêler la contribution de la lumière et de la génétique sur le lien entre le chronotype et le risque de dépression est une prochaine étape importante », ajoute-t-elle.

Psychomédia avec sources : University of Colorado, Journal of Psychiatric Research, New York Times.
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