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Le vin rouge contribuerait à équilibrer la flore intestinale

Le vin rouge contribuerait à équilibrer la flore intestinale

Le 30 août 2019

Dans une étude publiée mercredi 28 août, des chercheurs ont montré les effets positifs du vin rouge sur la flore intestinale.

Une meilleure diversité du microbiote

Les scientifiques du King’s College de Londres ont étudié 916 femmes jumelles vivant au Royaume-Uni et leur consommation d’alcool : bière, vin rouge, alcools forts, etc. Ils ont remarqué que les femmes buvant du vin rouge disposaient d’une meilleure diversité du microbiote intestinal en comparaison à celles qui consommaient d’autres types d’alcool.

L’intérêt d’étudier des femmes jumelles était pour les chercheurs d’écarter les différences de génétiques et de se focaliser davantage sur les différences liées à l’environnement. De plus, l’étude confirme les résultats déjà obtenus en laboratoire sur des animaux.

L’alcool, mauvais pour la santé

Même si plusieurs études antécédentes ont déjà montré les effets positifs des polyphénols contenus dans la peau du raisin, l’étude reste à relativiser. L’alcool est en effet lié à 200 maladies telle que la cirrhose, l’hépatite alcoolique, le cancer du foie et reste dangereux pour la santé. 

Ainsi, l’étude ne permet pas de justifier une hausse de la consommation de vin rouge afin d’améliorer l’équilibre de son microbiote intestinal. D’ailleurs, d’autres aliments tels que les myrtilles, le thé vert, le raisin et le chocolat sont également riches en polyphénols.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : La cirrhose : qu’est-ce que c’est ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Manger gras peut nuire à votre flore intestinale !

Le 23 septembre 2016.

Une alimentation riche en lipides n’est pas bonne pour le cœur, mais elle pourrait aussi nuire à la flore intestinale, selon étude menée par l’Institut Pasteur et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Risque de diabète de type 2 ou d’obésité

L’unité de Pathogénie microbienne moléculaire (Institut Pasteur/Inserm), dirigée par Philippe Sansonetti, vient de rendre un rapport sur les effets néfastes d’une alimentation trop grasse pour la flore intestinale. Selon ces travaux, parus dans la revue PNAS, une consommation très importante de lipides perturbe la flore intestinale et augmente la perméabilité de l’intestin. Ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Les bactéries présentes dans l’intestin jouent un rôle dans la digestion, mais aussi dans certaines maladies comme le diabète de type 2 ou l’obésité. Des maladies souvent associées à un déséquilibre de la flore intestinale. Comment l’expliquer ? Certaines bactéries devenant trop prédominantes se mettent à libérer dans le sang des substances inflammatoires.

Une alimentation grasse dérègle la flore intestinale

Des études avaient déjà montré ce lien qui existe entre un dérèglement de la flore intestinale et le développement de certaines maladies, mais aujourd’hui les chercheurs ont mis en lumière le rôle d’une alimentation trop grasse dans ce dérèglement. « Nous voulions voir, de façon précoce, comment se comportaient les bactéries intestinales face à un régime riche en gras », explique Thierry Pédron, ingénieur de recherche dans l’unité de Pathogénie microbienne moléculaire (Institut Pasteur/Inserm).

En temps normal, les bactéries ne peuvent pas traverser la barrière intestinale, mais en cas de consommation importante de lipides, les antibiotiques naturels, qui tapissent les intestins et qui tuent les bactéries, ne sont plus produits. Résultat, l’intestin devient perméable. En revanche, si on retrouve une alimentation saine, la paroi intestinale retrouve son intégrité et son efficacité face aux bactéries. 

Pour en savoir plus : 4 conseils à retenir pour protéger sa flore intestinale

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les aliments qui provoquent des flatulences protègent notre flore intestinale

Lâcher quelques flatulences par jour pourrait être le modeste prix à payer pour être en bonne santé.

Selon le site de la radio publique américaine NPR, les légumes comme les brocolis, les choux, le très à la mode kale, les haricots et les lentilles augmentent au bout de seulement quelques jours le niveau de bactéries bénéfiques présentes dans la flore intestinale. Or ces bactéries produisent des gaz instestinaux: elles s’attaquent aux fibres et aux glucides que nous ne digérons pas et les rejettent sous forme de de dioxyde de carbone, d’hydrogène ou de méthane, la plupart du temps sans odeur. Quand elles rejettent du soufre en revanche, les gaz deviennent odorants.

Le gastro-entérologue Purna Kashyap se montre formel:

«Manger des aliments qui causent des gaz est la seule manière pour les bactéries de l’intestin d’obtenir des nutriments. Si nous ne les nourrissions pas avec des glucides, il serait plus difficile pour elles de vivre dans nos intestins.»

D’autant que ces pique-assiettes du colon intestinal, présent par milliers de milliards, créent des molécules qui renforcent le système immunitaire, protègent l’intestin et préviennent les infections.

«Oui, un régime plus riche en fibres produira plus de gaz. Mais éliminer les fibres ne devrait pas être la première option envisagée. Vous ne voudriez pas affamer vos bactéries.»

On estime qu’un individu normal expulse ainsi entre 14 et 18 gaz intestinaux chaque jour. A l’inverse, un régime riche en viande et en fromage peut altérer le type de bactéries présent dans les intestins et favoriser le risque d’inflammation et de maladies de l’intestin, selon une étude publiée dans Nature en décembre 2013.

Ces bienfaits d’une alimentation riche en légumes et en fibres viennent corroborer un nombre croissant de recherches sur le microbiote intestinal et son action sur la santé: déréglé, cet écosystème pourrait être responsable de l’obésité, d’attaques du foie ou encore de cancers du côlon.

Selon Laurent Beaugerie, gastro-entérologue et Harry Sokol, chercheur à l’Inserm et à l’Inra, cités par Le Figaro, des «études suggèrent par ailleurs que les bactéries intestinales pourraient envoyer des signaux au cerveau (et inversement) afin d’induire certains comportements que les chercheurs s’attellent déjà à mieux comprendre[…]». L’autisme et certaines maladies neurologiques pourraient ainsi être traitées en agissant sur ces bactéries…

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