Archives par mot-clé : foie

Paracétamol : le surdosage détruirait le foie

Paracétamol : le surdosage détruirait le foie

Le 9 juillet 2019

L’Agence du médicament alerte sur les risques de surdosage du paracétamol. Une surconsommation de ces médicaments est particulièrement nocive pour le foie.

Un message de prévention

L’ANSM souhaite que les laboratoires pharmaceutiques ajoutent un message de prévention sur les boîtes de paracétamol telles que les Dafalgan, Doliprane, Efferalgan et Fervex. Ces médicaments sont les plus vendus en France. Pourtant, ces médicaments comportent des risques importants pour le foie lorsqu’ils sont consommés en quantité trop importante.

Un nouveau pictogramme va apparaître sur ces médicaments pour informer les consommateurs. Les industriels auront neuf mois pour ajuster leurs étiquettes et apposer sur la face avant des boîtes la mention suivante : « Surdosage = danger. Dépasser la dose peut détruire le foie ». Le message devra être écrit en lettres capitales et comprendre un triangle d’alerte.

Des risques pour le foie

Pris de façon raisonnable, le paracétamol est efficace et sans risque. Mais, ces médicaments sont la première cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse lorsqu’ils sont consommés en surdosage. Le paracétamol avait d’ailleurs causé le décès de Naomi Musenga, dont le Samu s’était moqué et qui avait alors été intoxiquée par cette substance.

L’Observatoire français des médicaments antalgiques (OFMA) affirme qu’en 2018, 52% de la population a reçu, au moins, une ordonnance remboursée de paracétamol. Parmi ces personnes, 11,3% auraient eu recours au paracétamol six fois dans l’année.

Stéphanie Haerts

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Boire une canette de soda par jour est dangereux pour le foie

Boire une canette de soda par jour est dangereux pour le foie

Le 10 juillet 2019

Une étude de l’Inserm révèle que boire plus de 33 cl de soda chaque jour est mauvais pour le foie.

Des risques pour le foie

On le répète assez, boire de grandes quantités de sodas a divers effets néfastes sur la santé. Les consommateurs ont un risque accru de carie dentaire, un risque plus élevé de maladie cardiaque, d’obésité et de troubles métaboliques tels que le diabète de type 2. 

Pour la première fois, les scientifiques se sont penchés sur la quantité minimum de soda qui représentait un danger. Une étude de l’Inserm, présentée lors de la conférence internationale sur le foie à Paris, a montré que boire plus de 33 cl de soda quotidiennement était risqué pour le foie. 

La maladie du soda

Une alimentation trop grasse et trop sucrée engendre une pathologie nommée la maladie du soda. Cette maladie, qui touche 1 adulte sur, 5 est la stéatose hépatique non alcoolique (NASH). Environ 20% des Français ont le foie qui devient fibreux. Il ne parvient plus à éliminer les graisses en surplus et des cancers ou des cirrhoses peuvent alors survenir. 

Alors que cette maladie est encore méconnue des consommateurs de soda, l’étude de l’Inserm pourrait contribuer à prendre conscience des risques de ces boissons trop sucrées. Pour le moment, aucun traitement de prévention n’est disponible. Des chercheurs de l’université Howard à Washington ont d’ailleurs prédit en 2016 que cette maladie deviendrait la prochaine épidémie mondiale. Pour trouver des solutions, la société de biothechnologie française Genfit a créé un fonds de 1,9 million d’euros nommé The Nash Education Program. Il vise à rechercher des solutions thérapeutiques pour soigner les maladies du foie.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : 8 bonnes raisons d’abandonner les sodas

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Paracétamol (acétaminophène) : la mention « Dépasser la dose peut détruire le foie » imposée par l’ANSM

Afin de renforcer la prévention des risques hépatiques liés au surdosage du paracétamol (appelé acétaminophène aux États-Unis, Canada…), l’ANSM a demandé aux laboratoires de faire figurer des messages d’alerte sur les boites des médicaments qui en contiennent.

Cette mesure concerne plus de 200 spécialités à base de paracétamol commercialisées en France, dont Doliprane, Efferalgan, Dafalgan… (Tylénol aux États-Unis, Canada).

Les laboratoires ont 9 mois pour se mettre en conformité.

« Le paracétamol est le médicament le plus couramment prescrit et utilisé, comme antalgique (antidouleur) ou antipyrétique (anti-fièvre). Il est présent dans de nombreux médicaments, seul ou associé à d’autres substances actives. »

L’ANSM précise :

« Utilisé à bon escient, le paracétamol est un médicament sûr et efficace. Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas.

Le terme surdosage s’entend par :

  • l’utilisation d’un dosage non adapté ;
  • une dose trop importante par prise ou par jour ;
  • un délai minimum entre les prises non respecté.

La mauvaise utilisation du paracétamol est la 1re cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France. »

Les messages suivants sont imposés :

  • Pour les médicaments uniquement à base de paracétamol

    L’ANSM demande de faire figurer sur la face avant de la boîte la mention suivante :

    SURDOSAGE = DANGER Dépasser la dose peut détruire le foie

    Ce message sera également assorti d’informations visant à réduire le risque de surdosage et donc d’atteinte hépatique, sur la face arrière, « verso », de la boite : dose maximale par prise et par jour, respect du délai entre deux prises, exclusion de la prise d’un autre médicament contenant du paracétamol…

  • Pour les médicaments à base de paracétamol associé à une autre substance active

    L’ANSM demande de faire figurer sur la face avant, « recto », de la boîte la mention :

    SURDOSAGE = DANGER Ne pas prendre un autre médicament contenant du paracétamol

L’ANSM rappelle les recommandations de bon usage :

  • Respecter la dose maximale quotidienne et la durée de traitement recommandée

  • Vérifier la présence de paracétamol dans les autres médicaments (utilisés pour douleurs, fièvre, allergies, symptômes du rhume ou état grippal)

  • Alerter les populations particulières (-50 kg, insuffisance hépatique légère à modérée, insuffisance rénale sévère, alcoolisme chronique…)

Un mot d’ordre : « La dose la plus faible, le moins longtemps possible »

Pour plus d’informations sur les médicaments antidouleur et le paracétamol (acétaminophène), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Une mauvaise hygiène bucco-dentaire augmenterait le risque de cancer du foie

Une mauvaise hygiène bucco-dentaire augmenterait le risque de cancer du foie

Le 20 juin 2019

Selon une nouvelle étude britannique, une hygiène bucco-dentaire peu soignée pourrait accroître le risque de cancer du foie de 75%.  

Un lien entre hygiène dentaire et cancer du foie  

Les chercheurs de la Queen’s University de Belfast ont fait le lien entre l’hygiène bucco-dentaire et l’augmentation du risque de cancer du foie. Ils se sont appuyés sur d’autres recherches qui avaient mis en avant le risque de plusieurs maladies. Cette fois, les scientifiques ont étudié les données de 475.766 personnes vivant au Royaume-Uni. Parmi les participants, 4.069 ont développé un cancer gastro-instestinal au cours d’un suivi moyen de six ans. Dans 13% des cas, les patients ont signalé une mauvaise santé bucco-dentaire.  

Les résultats, publiés dans la revue United European Gastroenterology Journal, mettent en avant un lien substantiel entre la santé bucco-dentaire et le cancer hépatobilaire, la forme la plus courante de cancer du foie. Le microbiome oral et digestif serait en cause, le foie ayant pour rôle d’éliminer les bactéries de l’organisme. Toutefois, l’étude ne montre pas d’association claire entre une hygiène dentaire peu soignée et les autres types de cancers gastro-intestinaux tels que le cancer du colon, du rectum ou du pancréas. 

Les femmes davantage concernées  

L’étude note que les personnes les plus concernées sont de sexe féminin, jeunes et vivant dans des zones défavorisées. Ces personnes consomment également moins de deux portions de fruits et légumes par jour.  

Les chercheurs rappellent qu’une mauvaise hygiène bucco-dentaire est liée à un accroissement des risques de développer d’autres maladies chroniques comme les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète. Des études précédentes avaient d’ailleurs mis en avant le lien entre la maladie des gencives et des tumeurs de l’œsophage ainsi que des tumeurs mammaires.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Santé des dents

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Compléments alimentaires : attention, la levure de riz rouge est toxique pour le foie

Compléments alimentaires : attention, la levure de riz rouge est toxique pour le foie

Le 29 mars 2019

Une nouvelle fois, les compléments alimentaires ont mis en danger la vie d’une consommatrice : une femme de 64 ans a dû être hospitalisée en urgence après avoir pris un complément alimentaire à base de levure de riz rouge, censé faire baisser le taux de cholestérol.  

Cholestérol : la levure de riz rouge a des propriétés proches de celles des statines

La levure de riz rouge, composée de champignons fermentés avec du riz, est présente dans certains compléments alimentaires consommés pour faire baisser son taux de cholestérol, car l’une de ses molécules, la monacoline, aurait des propriétés proches de celles des statines, prescrites en cas d’hypercholestérolémie, et donc les mêmes risques d’effets indésirables.

Le problème, c’est qu’en cas de surdosage, la monacoline peut entraîner des problèmes hépatiques. C’est ce qui est arrivé à cette Américaine de 64 ans, hospitalisée en urgence pour hépatite aigüe, six semaines après le début du traitement, par un complément alimentaire à base de levure de riz rouge, pour diminuer son taux de cholestérol. 

La levure de riz rouge à l’origine de graves problèmes hépatiques

Selon le BMJ Case Reports qui relate l’histoire, « un excédent de levure de riz rouge a le potentiel de provoquer des effets indésirables graves, tels que des lésions hépatiques aiguës, difficiles à anticiper, en partie parce que la concentration de monacoline K dans la levure de riz rouge n’est pas régulée ».  

La prise de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge n’est donc pas à prendre à la légère : un risque d’hépatotocicité est donc bien réel, dont les premiers symptômes sont la fatigue, la jaunisse, des urines plus foncées ou un malaise

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait d’ailleurs, dès 2013, alerté sur ces compléments alimentaires, et recommande aux patients de ne pas consommer de produits à base de levure de riz rouge s’ils bénéficient déjà d’un traitement par statine, du fait d’un risque de surdosage, ni s’ils prennent d’autres médicaments qui peuvent interagir avec les statines, notamment les médicaments de la famille des fibrates.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Compléments alimentaires : comment les choisir ?

 

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Vu du foie, le vin est bien un alcool comme un autre, répliquent 9 médecins à Macron

En termes de toxicité, les effets sur la santé ne dépendent pas du type d’alcool, que ce soit du vin, des spiritueux ou de la bière, ce qui compte, c’est la quantité d’alcool, soulignent neuf médecins dans une tribune publiée le 5 mars dans Le Figaro

Ils soutiennent ainsi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans sa prise de position sur l’alcool et le vin, le 7 février, sur France 2 :

« Zéro différence du point de vue du foie… C’est exactement la même chose de boire du vin, de la bière, de la vodka ou du whisky. (…) On a laissé penser à la population française que le vin serait protecteur, qu’il apporterait des bienfaits que n’apporteraient pas les autres alcools. C’est faux scientifiquement, le vin est un alcool comme un autre. »

« La ministre s’est trouvée bien seule dans un gouvernement qui nie les évidences scientifiques et se montre plus sensible aux intérêts de l’alcool qu’à l’intérêt général », écrivent-ils.

« En marge du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron, en déclarant boire du vin midi et soir et en affirmant qu’“il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se soûle à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin”, montre clairement son soutien à la filière vinicole. En rappelant qu’il a “porté une loi permettant la publicité sur l’œnotourisme” et en affirmant que tant qu’il sera président “il n’y aurait pas d’amendement pour durcir la loi Évin”, il laisse planer la menace d’un affaiblissement de ce qui reste d’une loi qu’il a déjà largement contribué à affaiblir. »

Mais, poursuivent les signataires :

« La consommation française de boissons alcoolisées, bien qu’en diminution depuis un demi-siècle, reste l’une des plus fortes d’Europe avec 12 litres d’alcool pur consommés par adulte annuellement, soit 26 grammes par jour (2,6 verres à 10 grammes d’alcool le verre) ; en fait, les 3/4 de la population consomment moins de 2 verres par jour, mais le 1/4 restant boit 75 % de l’alcool commercialisé en France ; par voie de conséquence, la quantité d’alcool bue par ces usagers est très importante, loin de toute “modération” ; le vin représente près de 60 % de la consommation d’alcool ; l’alcool tue près de 50 000 personnes par an et est la seconde cause de cancers après le tabac ; l’alcool, notamment le vin, est à la source de violences familiales, conjugales et de violences sur la voie publique, de “binge drinking”, d’une part importante des affections mentales, des suicides et de la mortalité accidentelle et routière. »

Les élus et le gouvernement, écrivent-ils, « auront la lourde charge de s’attaquer au tabou de l’alcool en élaborant puis en adoptant un plan national alcool. » Le débat doit s’affranchir des intérêts particuliers et des lobbys qui interviennent notamment au sommet de l’État, soulignent-ils.

Les signataires sont :

  • Bernard Basset, vice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa).
  • Amine Benyamina, professeur de psychiatrie et d’addictologie université Paris-XI.
  • Gérard Dubois, professeur de santé publique, Académie de médecine.
  • Irène Frachon, pneumologue, Brest.
  • Serge Hercberg, professeur de nutrition, université Paris-XIII.
  • Catherine Hill, épidémiologiste.
  • Albert Hirsch, professeur de pneumologie, université Paris-VII, administrateur de la LNCC.
  • Michel Reynaud, professeur de psychiatrie et d’addictologie, université Paris-XI, président du Fonds action addiction.
  • Nicolas Simon, professeur de médecine Marseille, président de l’Anpaa.

Tribune dans Le Figaro : Vu du foie, le vin est bien de l’alcool !

Pour plus d’informations sur, voyez les liens plus bas.

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Cancer du foie : comment améliorer le diagnostic ?

Le 3 octobre 2016.

Réunie en congrès du 28 septembre au 1er octobre, la Société Française d’Hépatologie (AFEF) a tenu à alerter les pouvoirs publics sur l’urgence d’améliorer le dépistage précoce du cancer du foie chez les populations à risque.

10 000 nouveaux cas de cancer primitif du foie chaque année

5 ans après le diagnostic, les chances de survie à un cancer du foie ne sont que de 10 %. Mais comment expliquer ces mauvais chiffres ? Selon l’AFEF, le problème vient des méthodes de dépistage qui ne sont pas encore au point. On compte en effet 10 000 nouveaux cas de cancer primitif du foie (CHC) chaque année en France et environ 7 000 décès par an.

Il se trouve que les symptômes sont extrêmement difficiles à identifier et que la maladie reste silencieuse jusqu’à un stade avancé. Il est donc urgent, selon l’AFEF, de former les personnels de santé, afin qu’ils sachent orienter leurs patients au plus tôt vers les bons services. « Le retard au diagnostic, même de quelques mois, peut avoir des conséquences très importantes sur la survie et les chances de guérison des patients, d’où l’extrême importance de l’échographie de dépistage tous les 6 mois », a fait savoir le Pr Olivier Chazouillères, président de l’AFEF et hépato-gastro-entérologue à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.

En cause : le retard de diagnostic

Ce qu’il faut savoir, c’est que les cancers du foie surviennent la plupart du temps chez les patients atteints de maladies chroniques du foie. 9 patients sur 10 qui souffrent de cirrhose, par exemple, développeront un cancer.

L’AFEF demande donc aux pouvoirs publics de prendre cette question au sérieux et de mettre en place des dispositifs de lutte contre les maladies chroniques du foie mais aussi d’améliorer le dépistage chez les populations à risque. Et pour cause : un dépistage semestriel ferait chuter la mortalité de 40 %. La Société Française d’Hépatologie souhaite aussi convaincre les patients cirrhotiques à ne pas hésiter à se rendre chez leur médecin généraliste pour un suivi complet.

À lire aussi : Tout savoir sur les différents cancers

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La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter les maladies du foie

La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter certaines maladies du foie selon une nouvelle étude scientifique américaine. Après l’opération, les dépôts de graisse ont diminué chez 70% des patients.

La chirurgie bariatrique, utilisée pour sa capacité à aider les patients obèses à perdre du poids, peut également permettre une amélioration significative de la maladie non alcoolique du foie (stéatose hépatique non alcoolique) d’après les résultats d’une étude dévoilée à la Digestive Disease Week.

Les chercheurs de l’Université de Floride du Sud ont comparé les biopsies du foie de 152 patients obèses, au moment de la procédure bariatrique et une seconde fois 29 mois après.

En examinant les biopsies préopératoires, les chercheurs ont identifié les malades avec des manifestations au niveau cellulaire de la maladie non alcoolique du foie, en particulier, des dépôts de graisse et l’inflammation du foie. Ces types de dommages peuvent entraîner une fibrose et une cirrhose du foie, qui peuvent être mortelles.

Ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a permis de diminuer l’inflammation du foie et a inversé la fibrose du foie à un stade précoce. Elle a aussi favorisé l’épaississement et la cicatrisation des tissus du foie en réduisant les dépôts de graisse de cet organe.

La chirurgie bariatrique efficace pour traiter les hépatiques non alcooliques

Après avoir examiné des biopsies post-opératoires, ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a entraîné des améliorations pour ces patients. Dans les biopsies post-opératoires, les chercheurs ont remarqué que les dépôts de graisse sur le foie ont diminué pour 70% des patients. L’inflammation a également été réduite pour 74% d’entre eux, et la stéatohépatite (une surcharge en graisse du foie) résolue dans 88%.

«Nous sommes au cœur d’une épidémie d’obésité qui peut conduire en plus à une épidémie de maladies non alcooliques du foie » a déclaré le Dr Murr, chercheur principal de l’étude, professeur de chirurgie. Si la chirurgie bariatrique est un outil pour la lutte contre l’obésité, elle pourrait également aider à traiter la maladie hépatique généralisée. »

« Nos résultats suggèrent (…) Lire la suite sur Topsanté

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Des Japonais réussissent à créer un foie humain

Des Japonais réussissent à créer un foie humain

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Des chercheurs japonais de Takanori Tabeke sont parvenus à faire « pousser » in vitro des foies humains, rapportent les sites Sénégal Actu et Cote-Ivoire.

Ce travail, réalisé par Takanori Takebe, de l’université de Yokohama et ses collègues, et publié dans Nature, a consisté à mettre en culture commune trois types différents de cellules permettant de fabriquer des « embryons » de foie, également appelés bourgeons.

Le quotidien explique que « des cellules humaines hépatiques dérivées de cellules souches, des cellules de cordon ombilical et des cellules issues de la moelle osseuse disposées dans un même récipient se sont spontanément assemblées dans des structures 3D de foie de 4 à 5 mm de diamètre en quelques jours ».

Les chercheurs « ont transplanté ces organes miniatures chez des souris dans des zones anatomiques facilement observables – le crâne et l’abdomen », ajoute le journal. Ils ont alors constaté que le greffon avait pris et remplissait les fonctions de l’organe.

Selon le journal, ce travail permet d’espérer « disposer à moyen terme d’une alternative aux transplantations de foie grâce au don d’organe ». En attendant, ces greffons pourraient servir à l’évaluation de la toxicité hépatique des médicaments.

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