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Canicule et médicaments ne font pas bon ménage

Canicule et médicaments ne font pas bon ménage

Le 25 juin 2019

Les personnes sous traitement médical doivent rester vigilantes pendant les fortes chaleurs. Certains médicaments accentuent la fatigue et la déshydratation.  

Une déshydratation et un épuisement  

Certains médicaments ne s’accordent pas avec les fortes chaleurs et peuvent présenter des risques pendant la canicule. Les diurétiques, les traitements contre le diabète, le cholestérol et les anti-inflammatoires aggravent le risque de déshydratation en entraînant des pertes importantes d’eau et de sel.  

Certains médicaments comme les antagonistes et les sulfamides peuvent altérer les fonctions rénales. Les neuroleptiques et les antidépresseurs peuvent causer une hyperthermie, c’est-à-dire l’élévation locale ou générale de la température du corps. Les personnes âgées, les nourrissons et les personnes atteintes de pathologies chroniques ou en surpoids doivent être les plus prudentes.  

Des médicaments modifient la régulation de la température corporelle  

Lorsque les températures augmentent, le corps met tout en œuvre pour réguler sa propre température. Le rythme cardiaque augmente, la peau refroidit le corps en transpirant et les reins s’activent. Certains médicaments altèrent la capacité de notre corps à réguler la température. Une température corporelle trop importante peut endommager les organes vitaux et le cerveau.  

Les personnes qui prennent des médicaments doivent boire beaucoup d’eau et hydrater leur corps avec des linges humides. Toutefois, l’ANSM (Agence nationale de la sécurité du médicament) a précisé « qu’il n’est justifié d’envisager d’emblée et systématiquement une diminution ou un arrêt des médicaments pouvant interagir avec l’adaptation de l’organisme à la chaleur ». En cas de complications, il est recommandé d’aller voir un médecin traitant.

Stéphanie Haerts

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Les femmes font moins d’activité physique que les hommes

Les femmes font moins d’activité physique que les hommes

Le 29 mai 2019.

 

Huit femmes sur dix ne marche pas suffisamment en France. Une étude révèle que le manque d’activité physique touche davantage les filles que les garçons, et ce, dès l’adolescence.

Les femmes trop sédentarisées

Les femmes seraient-elles moins sportives que les hommes ? Une étude révèle que huit françaises sur dix font moins de 10.000 pas par jour, soit le nombre de pas minimum recommandés par l’Organisation mondiale de la santé pour se maintenir en forme et prendre soin de sa santé. Une femme sur trois effectue même moins de 5.000 pas. La moyenne se situe autour de 7.578 pas par jour chez les femmes, contre 8.217 pour les hommes.

L’étude publiée ce 29 mai, par l’association Attitude Prévention et réalisée en collaboration avec l’Irmes, met en évidence une activité physique et sportive féminine insuffisante et une sédentarité importante. En France, les femmes restent en moyenne assises 7h25 par jour, beaucoup plus que les Finlandaises avec 5h47 de temps sédentaire. Selon l’étude réalisée dans cinq pays européens, 7 femmes sur 10 sous-estiment les risques qu’induit la sédentarité sur leur santé.

Une baisse de la pratique qui intervient durant l’adolescence

Seules 40% des Françaises consacrent la majorité de leur temps libre à une activité physique. 83% d’entre-elles font du sport au moins une fois par semaine et préfèrent en général la marche (22%), le vélo (16%), la course à pied (16%), la natation et le fitness. Leur motivation principale reste l’entretien physique et le bien-être pour 65% d’entre-elles. Pour la majorité des femmes ne pratiquant pas de sport, elles mettent en avant les contraintes horaires (42%), le manque de motivation (36%), le manque d’offre (34%), le manque de temps (20%) et le coût (17%). Seule une prescription médicale (23%) ou une pratique en famille ou entre amis (22%) pourrait inciter celles-ci à changer leurs habitudes.

L’écart entre les garçons et les filles sur la pratique sportive apparaît dès l’adolescence. 69% des petites filles âgées de 6 à 11 ans pratiquent un sport, mais elles ne sont que 53% chez les 11-17 ans à continuer de pratiquer une activité physique. Les sports les plus populaires chez les jeunes filles sont la gymnastique, la danse, les sports aquatiques, les sports collectifs, l’équitation et les sports de combat. En moyenne, 61% des filles âgées de 6 à 17 ans pratiquent un sport, l’écart avec les garçons ne se résorbe qu’à partir de 35 ans.

 

Nicolas Boutin

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Alzheimer : des Français font un pas de géant dans la recherche

Alzheimer : des Français font un pas de géant dans la recherche

Le 14 janvier 2019.

Des chercheurs français viennent de découvrir comment, en se fixant sur certaines protéines de la membrane d’une cellule, des agrégats pathogéniques parvenaient à assurer la propagation de la maladie d’Alzheimer.

Des chercheurs expliquent comment la protéine Tau agit

Dans la recherche contre les maladies neurodégénératives, la question est, aujourd’hui, de savoir quelle génération connaîtra les premiers traitements curatifs. La recherche progresse rapidement et c’est une équipe de chercheurs français qui vient apporter sa pierre à ce vaste édifice. À Fontenay-aux-Roses, les scientifiques du laboratoire des maladies neurodégénératives : mécanismes, thérapie, imagerie du CNRS, en collaboration avec l’École normale supérieure, la Sorbonne et l’Inserm, viennent de découvrir par quelle porte la protéine responsable de l’évolution de la maladie d’Alzheimer entrait dans une cellule.

Pour parvenir à cette découverte, ces chercheurs ont étudié, in vitro, sur des neurones de souris, le comportement des agrégats de la protéine Tau, dont on savait déjà que la propagation et la fixation sont des étapes clés dans le développement de la maladie. Ils se sont aperçus que ces agrégats ciblaient la pompe sodium/potassium et les récepteurs de glutamate, deux protéines essentielles à la survie des neurones.

De nouveaux traitements curatifs pourraient bientôt être imaginés

Au cours de leur expérience, les chercheurs ont également découvert qu’en se fixant à la cellule, ces agrégats modifiaient la structure de sa membrane, l’empêchant ainsi de communiquer avec les autres neurones.

Pour les auteurs de cette étude, ces travaux permettent d’expliquer un des aspects de la maladie : la dégradation de communication entre les neurones. Mais pas seulement, expliquent les chercheurs : « Ils ouvrent aussi la voie à la conception de nouvelles stratégies thérapeutiques fondées sur la protection de l’intégrité synaptique, la restauration de l’activité des récepteurs membranaires de la protéine Tau, et l’utilisation de leurres pour empêcher l’interaction délétère entre agrégats pathogènes de la protéine Tau et leurs cibles membranaires ».

Gaëlle Latour

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Quelles proportions des nourrissons font leurs nuits à 6 mois et à 12 mois

Les nouveaux parents s’attendent généralement à ce que leur nourrisson fasse leurs nuits vers l’âge de six mois, soulignent les auteurs d’une étude publiée en décembre dans la revue Pediatrics.

Mais ce n’est pas le cas chez une grande proportion des nourrissons en bonne santé.

Des chercheurs de l’Université McGill ont analysé des données concernant 388 nourrissons âgés de 6 mois et 369 nourrissons âgés de 12 mois (à Montréal au Québec et Hamilton en Ontario).

« Faire ses nuits » était défini comme une période de sommeil ininterrompu de 6 ou 8 heures.

Selon la perception des mères, 38 % des nourrissons présentant un développement typique à 6 mois ne dormaient pas 6 heures consécutives pendant la nuit ; et plus de la moitié (57 %) ne faisaient pas des nuits de 8 heures.

À 12 mois, 28 % des nourrissons ne dormaient pas 6 heures sans interruption la nuit et 43 % ne restaient pas endormis durant 8 heures d’affilée.

Chez les bébés qui ne faisaient pas leurs nuits, le taux d’allaitement était plus élevé.

Une différence a été constatée entre les garçons et les filles. À 6 mois, une proportion légèrement plus élevée de filles que de garçons dormaient durant 8 heures consécutives (48 % versus 39 %).

Aucune corrélation n’a été observée entre la capacité du nourrisson à faire ses nuits et l’humeur postnatale des mères.

« Dans les pays occidentaux, on considère généralement qu’un nourrisson devrait faire ses nuits vers l’âge de six à douze mois, soulignent les chercheurs. En fait, il n’est pas rare de voir des parents et des professionnels de la santé employer des méthodes comportementales d’entraînement au sommeil pour inciter l’enfant à dormir. Or, la chercheuse principale de l’étude, Dre Marie-Hélène Pennestri, du Département de psychopédagogie et de psychologie du counseling de l’Université McGill et de la Clinique du sommeil à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies (CIUSSS-NIM), espère que ces résultats viendront apaiser certaines craintes chez les parents :

“Nos observations indiquent qu’il pourrait être bénéfique de mieux informer les parents au sujet du développement normal – et de la grande variabilité – du cycle veille-sommeil du nourrisson, plutôt que de se concentrer uniquement sur les méthodes et les interventions, telles les méthodes comportementales de type 5-10-15”, affirme-t-elle.

“On invoque souvent la privation de sommeil de la mère pour motiver l’intervention comportementale précoce chez le nourrisson. Or, les attentes de la mère à l’égard de l’interruption du sommeil la nuit et son nombre total d’heures de sommeil sur une période de 24 heures pourraient être de meilleurs indicateurs pour prédire son bien-être. Les prochaines études devraient tenir compte de cette éventualité.” »

Recommandations de sommeil pour chaque groupe d’âge (National Sleep Foundation)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université McGill, Pediatrics.
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Médicaments : les « paquets neutres » font polémique

Médicaments : les « paquets neutres » font polémique

Le 12 juin 2018.

Certains médicaments ont un packaging proche de ceux de paquets de bonbons. Pour les rendre moins attractifs, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé aux industriels de faire un effort.

Un packaging plus sobre

Faut-il que les médicaments délivrés sans ordonnance soient « neutres » comme les paquets de cigarettes ? Un débat fait rage depuis que l’ANSM a demandé aux industriels de rendre moins visibles le nom des marques et des arômes sur le devant des boîtes de médicaments. Ce que l’agence souhaite avant tout éviter, c’est que certaines boîtes se rendent aussi attractives qu’un paquet de sucreries.

Les industriels sont invités à fabriquer désormais des emballages sur lesquels n’apparaissent que la dénomination scientifique des substances actives et l’indication du produit. Le patient doit savoir que le médicament qu’il achète contient du paracétamol, par exemple, et qu’il est indiqué en cas de maux de tête et de fièvre. Savoir qu’il a un goût de fraise ou de caramel ne doit pas apparaître en gros sur le paquet.

Les industriels s’inquiètent

Ces recommandations inquiètent l’Association française des fabricants de médicaments vendus sans ordonnance (Afipa). Selon elle, mettre en place des paquets neutres aurait avoir pour conséquence de perdre les clients qui sont attachés à certaines marques plutôt que d’autres. De son côté, l’ANSM récuse le terme de « paquets neutres ». Et d’ajouter que ses recommandations « n’ont pas un caractère obligatoire conformément aux dispositions européennes ».

Selon l’ANSM, il faut juste faire en sorte de mettre en place des emballages plus informatifs sur les molécules utilisées. Les arômes n’apportent en effet aucune indication en matière de santé. Un avis partagé par Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé. Selon elle, « le médicament n’est pas un objet de consommation comme un autre » et c’est pour cette raison qu’ « il doit être encadré ».

Marine Rondot

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Des huiles essentielles qui font grossir les seins des hommes

Huiles essentielles

pixabay

Généralement les huiles essentielles sont considérées comme sans danger pour la santé…Sauf que, selon une étude américaine menée par des scientifiques de l’Institut des sciences de l’environnement du Caroline du Nord (Etats-Unis), certaines contiendraient des éléments chimiques imitant les hormones féminines, perturbant ainsi le système endocrinien

Ainsi les jeunes garçons prépubères exposés régulièrement à certaines huiles essentielles (huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé, ndrl) seraient plus bien plus exposés que les autres à un gonflement anormal du tissu mammaire, un phénomène bien connu sous le nom de gynécomastie.

« Notre société considère les huiles essentielles comme sûres (…) Cependant, elles possèdent une variété de produits chimiques et doivent être utilisées avec prudence, car certains de ces produits chimiques sont potentiellement des perturbateurs endocriniens » a mis en garde le biologiste et co-auteur de l’étude J. Tyler Ramsey.

Et c’est en analysant les différents composants de ces huiles essentielles que les chercheurs se sont aperçus que certaines avaient la faculté de booster les estrogènes et d’inhiber la testostérone.

La gynécomastie masculine survenant avant la puberté est relativement rare, mais l’augmentation du nombre de cas telle qu’elle est aujourd’hui constatée semble coïncider avec une exposition régulière à ces huiles essentielles. La “bonne” nouvelle c’est que la gynécomastie disparaît dès que les garçons cessent d’utiliser ces huiles.

News Santé

Quand les prothèses dentaires font mal au portefeuille !

Pixabay

Couronnes, bridges et autres prothèses dentaires sont toujours aussi mal remboursés ! Mais ce n’est pas le seul constat fait par la célèbre association de consommateurs “60 millions de consommateurs”.

Pour y avoir plus clair, elle a mené une vaste enquête auprès de milliers de praticiens répartis sur tout le territoire national. Objectif : mesurer l’importance de la facture et identifier ainsi les prix les plus fréquemment pratiqués.

Pour cela,  la célèbre association de défense des consommateurs dit avoir “passé à la moulinette les données tarifaires mises en ligne par l’Assurance maladie pour les principaux soins prothétiques”. Et c’est ainsi qu’elle en est arrivée à analyser les tarifs de plus de 5 000 dentistes !

Et le constat est tout de même assez surprenant : des écarts conséquents existent d’une ville à l’autre, et parfois même d’un praticien à l’autre.

Si nous n’entrerons pas dans les détails de cette enquête – découvrez-là dans son intégralité dans le dernier numéro de “60 millions de consommateurs” – notez que les prothèses dentaires affichent des tarifs généralement peu élevés sur la façade atlantique, et notamment dans le Grand Ouest.

A contrario ils sont plus élevés en région parisienne, à Strasbourg, Lyon, ou bien encore dans certaines grandes villes du pourtour méditerranéen comme Aix-en-Provence.

Histoire d’être plus concret voici un exemple précis : pour la pose d’une couronne céramo-métallique, mieux vaut résider  à Nîmes, ville dans laquelle elle sera facturée 519 €. Sur Paris, ce n’est pas la même histoire puisque le tarif atteint 704 €.

Mais ne croyez pas que ces disparités tarifaires ne soient que régionales. Dans une même ville, les tarifs peuvent aller de 450 à 701 euros pour exactement la même prestation.

Dans tous les cas, et un fois que l’Assurance Maladie et les mutuelles sont passées par là, il n’est malheureusement pas rare que plusieurs centaines d’euros à la charge du patient….

Alors en attendant que la promesse de campagne d’Emmanuel Macron ne devienne une réalité (un « reste à charge zéro » notamment pour les soins dentaires), il est plus que jamais indispensable de faire marcher la concurrence !

Renseignez-vous sur les tarifs pratiqués par les dentistes mais aussi sur les remboursements dont vous pouvez bénéficier de la part de votre mutuelle et/ou complémentaire santé. Et si nécessaire, n’hésitez pas à en changer !

News Santé

Augmentation du prix du tabac : les buralistes se font entendre

Augmentation du prix du tabac : les buralistes se font entendre

Le 21 juillet 2017.

Les buralistes sont en colère depuis que le gouvernement a annoncé qu’il souhaitait faire passer le paquet de cigarettes à 10 € au lieu de 7 aujourd’hui. Aussi ont-ils organisé une opération coup de poing pour faire entendre leur voix.  

Les buralistes ont bâché des centaines de radars automatiques

Pour dénoncer l’augmentation du prix du tabac prévue par le gouvernement, les buralistes ont bâché des centaines de radars automatiques dans plusieurs départements. « Par cette action, c’est un véritable tir de sommation que nous lançons, vis-à-vis du gouvernement, comme du Parlement », a expliqué Thierry Lefebvre, président de la chambre syndicale départementale du Haut-Rhin.

Et d’ajouter : « Il est hors de question d’accepter un paquet à 10 €, alors que 27,1% du tabac est encore acheté aux frontières, sur Internet ou dans la rue ». Ce que les buralistes contestent, c’est cette politique des gouvernements successifs qui ne lutte contre le tabac qu’en augmentant les prix alors qu’ils pourraient lancer un grand plan de lutte contre les marchés parallèles.

Les buralistes en danger ?

Faire cette annonce la veille des grandes vacances c’est, pour la profession, une manière d’encourager les fumeurs à faire des provisions à l’étranger. Dans certains bureaux de tabac, en Andorre notamment, on trouve encore des paquets à 2 €. « C’est le buraliste en tant que premier commerce de proximité qui est menacé », a alerté le président de la Fédération des chambres syndicales des buralistes d’Occitanie, Gérard Vidal.

Des petites affiches « Non au paquet à 10 euros, clients spoliés, buraliste menacé », ont été collées sur les radars. Une manière pour la profession de sensibiliser les élus mais aussi l’opinion publique. Fumer risque en effet de devenir un luxe. Mercredi 19 juillet, la confédération des buralistes a rencontré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lui faisant part de « l’inquiétude montante » de la profession. Mais on voit mal le gouvernement reculer sur cette question de santé publique. 

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

Marine Rondot

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De petites améliorations à l’alimentation au cours des années font vivre plus longtemps

Apporter de petites améliorations à alimentation au cours des années fait vivre plus longtemps, selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine.

Mercedes Sotos-Prieto et Frank Hu de l’Université Harvard ont, avec leurs collègues, analysé des données concernant 74 000 personnes suivies pendant douze ans (1986-1998) et leurs risques de décéder lors des douze années suivantes (1998-2010).

L’étude montre que même de petites améliorations à alimentation au cours des années telles que consommer plus de fruits, légumes, légumineuses et poissons, et moins de viande rouge, viandes transformées et boissons sucrées, diminue les risques de mortalité de toute cause et de mortalité cardiovasculaire. Inversement, même de petites détériorations augmentent le risque.

La qualité de l’alimentation était mesurée selon les modèles du régime méditerranéen, du régime DASH (pour Dietary Approaches to Stop Hypertension) et du « 2010 Alternate Healthy Eating Index ». Les aliments qui contribuaient le plus à une amélioration étaient les céréales complètes, les fruits, les légumes, le poisson et les oméga-3.

Une augmentation de 20 % de la qualité du régime alimentaire — qui peut être obtenu, par exemple, en remplaçant une portion quotidienne de viande rouge ou de charcuterie par des noix (fruits à coque) ou des légumineuses — était liée à une réduction de 8 à 17 % du risque de mortalité. Une détérioration de la qualité était liée à une augmentation de 6 à 12 % du risque.

Parmi les participants ayant maintenu l’alimentation la plus saine, la réduction du risque de mortalité de toutes causes variait de 9 à 14 % comparativement à ceux ayant l’alimentation la moins saine.

Prioriser vos achats bio : 12 fruits et légumes ayant le plus de pesticides et 15 en ayant le moins

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard TC Chan.
Tous droits réservés.

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Les personnalités « as if » : ces gens qui font peur à être trop normaux

Les personnalités « as if » : ces gens qui font peur à être trop normaux

Le 1er mai 2017.

Les personnalités « as if » pourraient passer inaperçues. Les individus présentant ce trouble ont en effet un profil, en apparence, tout à fait normal. Mais c’est justement parce qu’elles le sont trop qu’elles en deviennent inquiétantes.

Des personnes « hypernormales » et donc totalement anormales

Vous reconnaîtrez peut-être ce profil parmi vos proches ou vos connaissances. Ces personnes qui donnent l’impression que tout va toujours bien, que les problèmes, lorsqu’elles en ont, glissent sur elles. D’une apparence totalement normale, elles font souvent envie à ceux à qui la vie sourit tout aussi normalement, c’est-à-dire pas tous les jours ! Et pourtant, derrière cette façade aimable, peut se cacher de nombreuses blessures que Le Figaro a récemment abordées dans une enquête réalisée sur le sujet.

Dans cet article, Le Figaro parle du syndrome du « tout va très bien ». Mais scientifiquement, ces personnalités ont un nom qui a été défini dans les années 1940 par la psychanalyste Helene Deutsch sous le terme « as if », (« comme si »).  Selon la chercheuse, cette forme de personnalité qualifiée de « pathologique », laisse apparaître une normalité de façade, « voire une hypernormalité, contrastant avec une certaine pauvreté de la vie émotionnelle et avec des défenses dominées par l’intellectualisation ».

Une carence affective durant l’enfance à l’origine de ce trouble de la personnalité

Que se cache-t-il alors réellement derrière ces personnalités trop souriantes ? Le Figaro cite le psychiatre et psychologue Serban Ionescu qui, dans son ouvrage Résiliences, ressemblances dans la diversité, parle d’une attitude qui ne serait autre que celle de la défense. « Afin de rétablir son bon fonctionnement et son équilibre psychique, la personne remanie la réalité, à la fois autour d’elle et en elle », explique-t-il. « Elle peut aller jusqu’à déformer un diagnostic médical qu’on vient de lui donner, par exemple, et avoir des hallucinations auditives lui faisant confondre un terme avec un autre tout simplement parce qu’elle ne peut l’entendre », peut-on encore lire sur le site du quotidien.

Pour les nombreux chercheurs qui se sont penchés sur le sujet, ce type de comportement, qualifié de « prépsychotique », trouve son origine dans une carence affective subie pendant l’enfance et peut être considéré comme dangereux. Le manque profond d’affect de ces personnalités peut en effet faire le lit d’un caractère sociopathe ou psychopathe.

Sybille Latour

À lire aussi : Le trouble de la personnalité limite (borderline)

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