Archives par mot-clé : font

Des chercheurs font naître des souris sans partir d’un ovule

Le 14 septembre 2016.

À partir de cellules qui n’étaient pas des ovules, des chercheurs sont parvenus à créer la vie. Des souris viennent de naître de la rencontre entre des spermatozoïdes et des parthénotes, ouvrant ainsi de nouvelles voies à la science.

Parthénotes et spermatozoïdes peuvent créer la vie

Des chercheurs britanniques et allemands sont parvenus à créer des êtres vivants à partir de cellules qui n’étaient pas des ovules. La naissance de ces souris est une première mondiale dont les détails de l’histoire ont été publiés dans la revue Nature.

Pour parvenir à la naissance de ces mammifères, les chercheurs ont, dans un premier temps, utilisé des ovules dont ils ont forcé la division cellulaires, qui ne se produit normalement que lorsqu’ils sont fécondés par des spermatozoïdes. Les cellules créées ont ainsi été prélevées et baptisées « parthénotes ». Les chercheurs y ont ensuite introduits des spermatozoïdes afin d’observer le résultat.

D’autres études sont envisagées pour consolider ces résultats

Dans 24 % des cas, affirment les scientifiques dans leur article, ces cellules ont été fécondées et ont permis la naissance d’une souris dont l’ADN, la fertilité et l’espérance de vie sont normaux. Pour les chercheurs, la réussite de ce projet n’est qu’une première étape du processus et s’il est possible de féconder le parthénote d’un ovocyte, la fécondation du parthénote d’une cellule dermatologique peut être envisagée.

À terme, les chercheurs espèrent mieux comprendre les mécanismes de la reproduction des mammifères. Ils estiment toutefois que davantage d’études doivent être menées pour parvenir à des résultats plus solides, d’autant que, selon Simon Fishel, directeur général de la clinique privée britannique Care Fertility, « il faudra de nombreuses années pour comprendre les risques pour l’ADN et la santé des humains ».

À lire aussi : Pour qui et pourquoi avoir recours à la fécondation in vitro (FIV) ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les hépatites virales font plus de victimes que le sida

Le 8 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Washington, les hépatites virales ont tué 1,45 million de personnes en 2013, soit 63 % de plus qu’en 1990.

Le nombre de décès en hausse depuis 20 ans

Les hépatites font plus de victimes que le sida ou la tuberculose. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue médicale The Lancet. Ces maladies infectieuses qui se transmettent sexuellement et par les liquides corporels (les hépatites B et C) ou par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés (les hépatites A et E) ont été à l’origine du décès de 1,45 million de personnes en 2013. En comparaison, 1,4 million de personnes sont mortes de la tuberculose, 1,3 million du sida, et 885 000 du paludisme cette même année.

« L’hépatite virale est une cause majeure de décès et d’invalidité dans le monde entier », expliquent les auteurs de l’étude. « Contrairement à la plupart des maladies transmissibles, la charge absolue et le rang relatif de l’hépatite virale a augmenté entre 1990 et 2013. »

Des vaccins encore trop chers

Les hépatites les plus meurtrières sont les hépatites B et C (96 % des décès) qui provoquent des cancers du foie ou des cirrhoses. Pour éviter d’être contaminé par l’hépatite B, des vaccins existent mais ils « restent hors de la portée de n’importe quel pays, riche ou pauvre », estime le Dr Graham Cooke de l’Imperial College de Londres. Pourtant « trois injections de ce vaccin confèrent à 98 % des personnes vaccinées une protection contre une infection par le virus de l’hépatite B », précise l’Institut Pasteur.

En revanche, il n’existe aucun vaccin à l’heure actuelle contre l’hépatite C. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 130 à 150 millions d’individus sont porteurs chroniques de l’hépatite C et 500 000 personnes en meurent chaque année, à travers le monde. Les régions les plus touchées restent l’Afrique et l’Asie centrale et orientale.

À lire aussi : Traitements non conventionnels de l’hépatite B

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

VIDEO. Les Français font preuve d’indiscipline médicale

Ces mauvaises habitudes médicales ont un coût : 9 milliards d’euros par an, selon les auteurs de l’étude. Il faut dire que les résultats sont surprenants. Les asthmatiques ne seraient que 13% à prendre leur traitement correctement. Du côté des insuffisants cardiaques il ne serait que 36% et 37% pour les diabétiques de type 2.

Une indiscipline aux conséquences financières lourdes. Stéphane Sclison, auteur de l’étude IMS Health France, déclare: « Ces patients qui observent mal leur traitement sont plus souvent exposés à une complication de leur pathologie. (…) Tout cela fait que globalement, l’impact pour la société est un coût de 9 milliards d’euros par an ».

L’équipe de France 3 a interrogé des pharmaciens et des médecins. Selon ces derniers, les conclusions de l’étude sont exagérées car elles remettent en cause le travail de toute une profession.

Le Dr Roger Rua, médecin généraliste, explique : « C’est une grosse surprise dans la mesure où de tels chiffres peuvent être acceptés comme un très mauvais travail de tous les professionnels de santé ».

Retrouvez cet article sur Francetv info

Un contraceptif à bas prix bientôt disponible dans 69 pays pauvres
VIDEO. Inde : 13 femmes décèdent suite à une opération de stérilisation
VIDEO. Un ancien ingénieur dénonce les dérives du secteur de la viande
Ebola : trois traitements bientôt testés en Afrique
VIDEO. À la rencontre d’Anne-Marie, greffée du cœur et des poumons


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Comment les sculptures de main de Rodin font avancer la chirurgie

Et si la médecine pouvait apprendre de l’art? C’est ce que pense James Chang, professeur de chirurgie à la faculté de médecine de Stanford. A son initiative, une exposition d’un nouveau genre ouvrira au Centre des arts de l’université. Le thème: «A l’intérieur des mains de Rodin: art, technologie, et chirurgie».

James Chang est depuis longtemps fasciné par les sculptures de Rodin, rapporte Wired. Et plus particulièrement par la partie du corps fétiche de l’artiste: les mains. Alors qu’il était encore étudiant, le chirurgien a remarqué que «les mains de certaines des sculptures de Rodin ressemblaient beaucoup aux mains déformées et abîmées qu’il apprenait à opérer».

Est née alors une vraie passion pour ces sculptures. Au point qu’une fois diplômé, James Chang a lancé un cours intitulé «Anatomie chirurgicale de la main: de Rodin à la reconstruction». Les étudiants y apprennent à diagnostiquer les maladies de la main, à partir des sculptures de l’artiste français.

James Chang a ainsi relié de nombreuses œuvres d’Auguste Rodin à diverses anomalies. Le site de l’école de médecine en donne quelques exemples:

«Il a estimé que la sculpture “Grande main gauche” avait apparemment quelques métacarpiens cassés. “La Main Crispée” de Rodin, une sculpture crispée dans une posture anormale et exagérément douloureuse, avait la maladie de Charcot-Marie-Tooth, un trouble neurologique héréditaire, selon Chang. Sculpture après sculpture, main après main, le chirurgien a identifié un kyste synovial, une amputation du pouce, une rigidité articulaire, et d’autres choses.»

Personne ne sait si Rodin utilisait toujours de vrais modèles, et si tel était le cas, il semble impossible de savoir si le sculpteur était ou non au courant de leurs probables maladies, rapportent plusieurs conservateurs.

Quoi qu’il en soit, ces mains à l’aspect souvent étranges donne lieu à une nouvelle exposition. Les visiteurs peuvent y découvrir, comme les étudiants de James Chang, les liens entre art et médecine. Ils voient ainsi plus clairement ce qui se cache «sous la peau des mains de bronze»:

«En faisant tourner un iPad autour de trois des sculptures de mains de Rodin, les visiteurs peuvent voir des graphiques d’os, de nerfs, et de vaisseaux sanguins générés par ordinateur, sous différents angles.»

«Une reconstruction digitale des os, des nerfs (en jaune) et des vaisseax sanguins (en rouge) de l’un des patients de Chang» – Photo de Matthew Hasel via Wired.com

Les visiteurs trouveront également des photos de mains de patients atteints des maladies liées aux différentes sculptures, avant et après opération.

Connie Wolf, directrice du Centre des arts de Standford, est très fière de cette exposition:

«L’art fournit une entrée, la chirurgie elle-même fournit une entrée, mais la technologie permet de réunir les deux, et ouvre ainsi de nouvelles façons d’apprendre, de savoir, d’expérimenter, et de découvrir.»

Pour elle, cette exposition est «unique» en son genre.

À lire aussi sur Slate.fr

«Camille Claudel 1915», le souffle de la douleur
L’impression 3D se joue de la gravité [VIDEOS]
Que faire pour les victimes d’amputation?


A votre santé! – Slate.fr

Ce qui se passe quand mes patientes font une fausse-couche alors que leur fœtus est quasi viable

J’ai su que la grossesse de la patiente était terminée en entendant mes collègues en parler au téléphone. A l’étage d’obstétrique, ma tournée des patientes post-partum touchait à sa fin et j’étais en train de terminer la mise à jour de leurs dossiers. A l’autre bout de l’hôpital, on m’attendait en chirurgie.

La patiente avait été admise pour des problèmes mineurs –de légers saignements vaginaux, quelques crampes– à 19 semaines de gestation, mais au matin, les choses avaient empiré. «Le col est ouvert, c’est un avortement inévitable», avait dit ma collègue, usant d’un terme médical et vaguement poétique pour parler d’une grossesse concrètement terminée. La grossesse était pré-viable –moins de 24 semaines, en gros–, et il n’y avait donc aucun moyen de maintenir le fœtus à l’extérieur du corps de la patiente. Ma collègue avait eu les urgences au téléphone et tout le monde s’était mis d’accord pour faire monter la patiente en obstétrique. «On pourra la surveiller, avait-elle dit. Si c’est nécessaire, on pourra s’occuper de la fausse couche.»

Vingt minutes plus tard, je suis toujours dans le bureau des infirmiers à essayer d’en finir avec mes notes quand j’entends beaucoup de bruit dans le couloir. Une femme, sur un brancard, se tord de douleur. L’ambulancier fait tout ce qu’il peut pour l’emmener au plus vite dans une chambre libre. La mère de la patiente hurle sur l’ambulancier, sur les infirmières qui affluent autour du brancard, sur moi. 

Je ne suis pas censée être son médecin, mais comme je suis là, je le deviens. Je lui parle. Je la mets dans un lit plus confortable et je lui explique ce qu’on lui a déjà dit. Je lui propose de la morphine; je l’avertis que cela pourrait jouer sur sa mémoire, mais elle me remercie et accepte. Dix minutes plus tard, elle accouche d’un petit fœtus cireux, sa translucide proto-peau est recouverte de bleus, puis d’un minuscule placenta. Le fœtus ne manifeste aucun mouvement spontané et n’a pas le moindre pouls.

J’emmaillote le fœtus dans une couverture et je lui mets un bonnet –c’est l’usage. Comme ça, il a l’air plus grand, il ressemble davantage à un bébé né à terme. La chose reste toujours minuscule, les yeux à peine formés ont toujours l’air d’appartenir à un extraterrestre, mais avec la couverture, sa forme est plus familière, elle donne l’impression d’un peu plus de substance. Je mets le petit paquet dans les bras de la patiente. Sa mère, désormais abattue, est au téléphone, les épaules basses, comme recroquevillée sur elle-même. «Elle a perdu le bébé», dit-elle dans un sanglot. «Le bébé… il est parti.»

* * *

Au pays du deuil, il n’y a pas de monnaie. Il n’y a pas d’égalité non plus, et il n’y en aura jamais. Ma tragédie est différente de la vôtre. Même si les événements sont les mêmes, nous sommes des personnes différentes, dans des contextes différents, avec des réactions et des choix différents. Au pays du deuil, il n’y a pas d’échange possible –pas parce que c’est physiquement impossible, mais parce que même si c’était le cas, les tragédies ne seraient pas les mêmes. Ma tragédie est différente de la vôtre.

Est-ce tout particulièrement vrai des fausses-couches survenant au second-trimestre? Elles ont toujours semblé si limites, si surréalistes; une tragédie tellement différente selon la réalité de la personne qui la traverse. La grossesse est assez avancée pour que la femme ait parfois senti des mouvements fœtaux à l’intérieur de son corps. Elle peut même croire que les risques de fausse-couche sont derrière elle –elles surviennent principalement au cours du premier trimestre. La grossesse est aussi suffisamment établie pour que, contrairement aux fausses-couches du premier trimestre, il y ait un organisme identifiable. Parfois, il a même un rythme cardiaque, des mouvements, et il met du temps à nous quitter.

Mais tout cela se déroule avant 24 semaines. Avant même 23 semaines, ou 22 semaines et demie, avant les limites de viabilité toujours fluctuantes fixées par la bioéthique et la science. A ce jour, nous ne pouvons rien faire pour que cette grossesse se poursuive à l’extérieur de l’utérus maternel. A ce stade, il n’a jamais eu la moindre chance.

Au pays du deuil, les chemins sont nombreux, et une fausse-couche au second trimestre fait incontestablement partie des plus horribles. Mais, à mon avis, c’est aussi là que son caractère incontestable trouve sa fin. Comme beaucoup de choses liées à la grossesse, cette chose dépasse la réalité physique, que ce soit en faiblesse ou en puissance. Il s’agit d’un potentiel, d’une réflexion, d’une aspiration, d’un vide.

Ce qui ne veut pas dire que le fœtus n’était pas l’enfant de quelqu’un ou que la patiente n’était pas une mère.

Parfois, l’incontestable, c’est de croire que ces choses sont vraies. Et c’est une vérité absolue.

Parfois, l’incontestable, c’est de croire que ces choses ne sont pas vraies. Et il s’agit, là aussi, d’une vérité absolue.

Pour y avoir passé un long moment, je sais que le pays du deuil ne connaît que les lois de ses habitants.

* * *

Plusieurs années auparavant, j’étais en train de conclure une nuit difficile aux urgences. Mon biper a sonné juste au moment où ma garde allait prendre fin. Une femme de 29 ans, avec un historique de grossesse sans complication, vient d’arriver. Elle en est à 15 semaines et elle a mal. Le médecin chef est inquiet.

Dans la salle d’examen, la patiente me dit qu’elle est enceinte et qu’elle se fait en général suivre en centre-ville. Si elle est dans le quartier, avec son mari, c’est que leur fils de 4 ans est hospitalisé en pédiatrie pour un cancer rarissime du cerveau. Aujourd’hui, il vient d’être opéré, on lui a posé un Port-a-Cath. Rien de bien méchant, mais son fils est toujours pris de panique quand il se réveille d’anesthésie. Alors il faut qu’elle y retourne, quand bien même la douleur, intense, se lit sur son visage. 

Je l’examine. Le col est complètement effacé: elle est sur le point de faire une fausse-couche. Je le lui dis et elle hoche la tête. Elle s’en doutait. Je lui parle de l’âge gestationnel, de la viabilité, lui explique qu’on ne pourra rien faire. Encore une fois, elle hoche la tête. Je lui propose de la morphine, qu’elle refuse. Je lui dis qu’une ou deux poussées seront sans doute suffisantes.

Le fœtus émerge d’entre ses jambes. Il est coiffé, la poche des eaux est encore intacte, et c’est une structure nacrée, translucide, qui tombe sur le bassin en plastique du brancard. Je n’ai encore jamais rien vu de tel à un âge gestationnel aussi avancé. Le globe est complet, parfait. J’aperçois l’ombre du fœtus au pôle sud. La patiente saigne à peine.

Je ne sais pas quoi faire. Percer la membrane? Emmailloter le fœtus comme d’habitude? Est-ce qu’elle veut le voir, passer du temps avec lui, pleurer?

«Docteur, je suis désolée», me dit-elle.

«Il faut… si c’est possible, je dois partir. Je dois redescendre en pédiatrie. A l’heure qu’il est, je peux encore arriver avant qu’il se réveille et panique. Je dois aller rejoindre mon bébé.»

Chavi Eve Karkowsky
Chavi Eve Karkowsky est une spécialiste des grossesses à haut risque, ou médecine foeto-maternelle. Elle exerce à New York.

Traduit par Peggy Sastre


A votre santé! – Slate.fr

Filorga et Lytess nous font des mains de velours

Une technologie de pointe dans un gant de velours, voici la dernière tendance pour nous faire de jolies mains. Filorga et Lytess les premiers, nous proposent ainsi des gants intelligents aux propriétés cosmétiques.

A la façon des leggings minceur ou des t-shirts anti-UV, le textile se met à prendre soin de nos mains à présent.

D’un côté, l’expert anti-âge médical Filorga, de l’autre l’expert des textiles intelligents Lytess. Tous deux ont mis au point des gants qui chouchoutent nos mains. Car si notre visage ne traduit plus vraiment notre âge grâce aux cosmétiques de pointe, il n’en va pas de même pour nos mains.

Avec son Hand-Filler, Filorga propose un nouvel outil médico-cosmétique qui aide à lutter contre les signes de vieillesse : apparition de taches brunes, affinement de la peau et sécheresse, mise en relief des veines.

En s’inspirant des dernières techniques de médecine esthétique, la marque a développé des gants qui se font masque anti-âge pour les mains mais aussi les ongles. A chaque utilisation, les actifs micro-encapsulés se diffusent à la surface de la main pour mieux combattre les taches, repulper le dos des mains, hydrater la paume et restaurer les ongles. Des actifs de choix à effet filler-like, peeling-like et méso-like.

Du côté de Lytess, les Beauty Skin mettent l’accent sur l’hydratation et la lutte contre la sécheresse cutanée. Car on le sait, le manque d’hydratation accélère le vieillissement cutané et en hiver avec le froid, les mains sont exposées au desséchement et aux gerçures.

Les gants hydratants Lytess agissent en deux temps avec une première barrière textile protectrice et une barrière cosmétique grâce aux actifs naturels microencapsulés. De l’huile de salicorne, du beurre de karité et de l’huile d’abricot sont au cœur de cette formule hydratante, nourrissante et protectrice.

Le petit plus de ces gants hydratants ? Un textile seconde peau compatible avec l’utilisation des tablettes et smartphones.

Avec Filorga et Lytess, la lutte anti-âge et le combat contre la sécheresse sont entre de bonnes mains.

(Hand-Filler, Filorga. Disponible en pharmacies, parapharmacies et chez Marionnaud. Prix indicatif : 39 € (réutilisable 15 fois). Gants Hydratants, Lytess. Disponibles en pharmacies et parapharmacies. Prix indicatif ; 17,90 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Rester assis tue. Même ceux qui font de l’exercice

A la fin de cet article, vous vous lèverez. A coup sûr. En juillet 2012, nous vous avions parlé d’une étude australienne qui montrait que rester assis tue. Les conclusions étaient sans appel: les personnes assises plus de onze heures par jour connaissent environ 40% de décès supplémentaires par rapport à celles qui sont assises moins de quatre heures.

Oui, mais bon, si je fais de l’exercice régulièrement, tout va bien, êtes-vous en train de vous dire. Mauvaise nouvelle.

Le site Runner’s World, spécialisé dans la course, donc, fait le point sur les études qui tournent depuis déjà quelques temps sur les dangers de la sédentarité. Intitulé «S’asseoir est le nouveau fumer, même pour les coureurs», il rappelle à ses lecteurs les dangers de la position assise. Oui, même pour eux qui font de l’exercice et donc ne se sentent pas concernés par les articles mettant en garde les inactifs.

«Un nombre croissant de recherches montrent que les personnes qui passent de nombreuses heures collées à leur siège meurent plus tôt que ceux qui s’assoient moins –même ceux qui font de l’exercice.»

Runner’s World cite un doctorant, Travis Saunders, spécialisé dans l’exercice physique:

«Jusqu’à très récemment, si vous faisiez de l’exercice pendant 60 minutes ou plus par jour, vous étiez considéré comme physiquement actif, affaire classée. Maintenant, un ensemble cohérent de recherches suggèrent qu’il est tout à fait possible de répondre aux directives actuelles concernant l’exercice physique tout en étant terriblement sédentaire, et que la position assise augmente le risque de décès et de maladie, même si vous faites beaucoup d’exercice. C’est un peu comme fumer. Fumer est mauvais pour votre santé, même si vous faites beaucoup d’exercice. Etre trop assis, c’est pareil.»

Le problème, c’est que notre corps est fait pour bouger, pas pour rester assis. C’est ce qu’explique le professeur Marc Hamilton, directeur du département Inactivité physique au Pennington Biomedical Research Center. Lorsque nos muscles, en particulier certains muscles des jambes, sont immobiles, la circulation ralentit. Donc, on utilise moins de sucre de notre sang et on brûle moins de graisses, ce qui augmente notre risque de maladie cardiaque et de diabète.

Autre mauvaise nouvelle: l’institut de recherche américain sur le cancer établit maintenant un lien entre position assise prolongée et cancer du sein et du côlon. Selon le Alberta Health Services-Cancer Care, au Canada, l’inactivité est liée à 49.000 cas de cancer du sein, 43 .000 cas de cancer du côlon, 37.200 cas de cancers du poumon et 36.000 cas de cancers de la prostate par an.

Maintenant que tout le monde est bien inquiet, voilà quelques conseils donnés par le site Walking About pour arrêter de rester assis:

  • 1. Portez un podomètre: voir le nombre de pas que vous faites par jour va vous motiver à en faire plus.
  • 2. Faites une pause debout toutes les trente minutes.
  • 3. Passez vos coups de fil debout et en marchant
  • 4. Levez-vous pour parler à vos collègues, au lieu de leur téléphoner ou leur envoyer des mails…

Marisol Touraine, qui évoque ce week-end dans le JDD la possibilté d’interdire de fumer dans les parcs et sur les plages va-t-elle également militer pour enlever les bancs des parcs et interdire de rester assis sur la plage?

À lire aussi sur Slate.fr

Rester assis toute la journée est encore pire que ce que vous pensez
Rester assis augmente le risque de mourir tôt
Rester assis tue


A votre santé! – Slate.fr