Archives par mot-clé : FOOD

LeBron James, Serena Williams, Peyton Manning… Ils devraient arrêter la pub pour la junk food

Le joueur de football américain Peyton Manning fait de la pub pour des pizzas ou des petits biscuits. Le basketteur LeBron James a promu le Coca et d’autres marques. Et Serena Williams a aussi signé de juteux contrats, avec McDonald’s par exemple.

Selon une étude publiée dans la revue Pediatrics, ces trois personnalités sont les sportifs qui font le plus de pub pour des aliments gras et sucrés aux Etats-Unis. 

Les chercheurs se sont penchés sur le cas de 100 sportifs, engagés avec 512 marques et classés selon leur popularité et leurs contrats commerciaux sur l’année 2010. Les boissons et les aliments concernent 23,8% de ces contrats entre sportifs et grandes sociétés. Ce qui correspond à 62 aliments et 46 boissons vantés par des athlètes.

Or, l’étude montre que 79% de ces aliments sont «denses en calories et pauvres en nutriments». Et dans 93% des 46 boissons promues par les athlètes en 2010, la totalité des calories est apportée par les sucres ajoutés.

De plus, beaucoup de ces campagnes sont destinées aux jeunes consommateurs, précisent les chercheurs: les ados de 12 ans à 17 ans sont les Américains qui sont le plus souvent exposés à des pubs alimentaires avec des sportifs.

Les auteurs de l’étude expliquent que de telles pubs pour des boissons sucrées ou des aliments très caloriques, réalisées par des sportifs connus dans le monde entier et ironiquement «en très bonne forme physique», envoient des messages contradictoires sur la «vie saine».

Ces spots sont même comparés aux vieilles réclames pour les cigarettes réalisées autrefois par des sportifs comme Ted Williams. Aujourd’hui, «des sportifs professionnels ne s’engageraient pas avec le tabac, ce serait une trop grande responsabilité pour eux», dit Marie Bragg, auteure principale de l’étude et doctorante en psychologie clinique à Yale, au Globe and Mail, «mais nous espérons que ce sera, un jour, la même chose pour la malbouffe».

«Notre grand espoir serait que les athlètes refusent de soutenir la malbouffe, ou au moins promeuvent des aliments sains. (…) Ces sportifs auraient l’opportunité de travailler avec les parents. Au lieu de cela, ils font des pubs pour de la vraie junk food», déclare aussi Marie Bragg. 

Il y a deux ans, une étude australienne avait en effet constaté que lorsque des célébrités du sport vantent des produits peu nutritifs, certains parents commencent à penser que ces aliments et boissons sont en réalité tout à fait nutritifs et bons pour leurs enfants.

Une image «saine» très intéressante pour les marques: «Ils aident à créer la perception d’un lien positif entre le consommateur, le produit, et la parole de la marques», explique Marc Ganis, consultant en image des sports, au Globe and Mail.

En France, les sportifs sont tout aussi convoités par les marques alimentaires, comme par exemple Nicolas Anelka pour les crèmes Danette ou Jo Wilfried Tsonga pour les Kinder Bueno. 


A votre santé! – Slate.fr

L’alimentation au rythme FAST FOOD

La restauration rapide basée sur le fameux trio hamburger-frites-boisson gazeuse ne connaît pas de limites d’âge. Peu importe ! Que vous soyez un enfant, un adolescent, un adulte, une personne âgée…

Associé à la mal bouffe, le fast food fait l’objet de nombreuses critiques qui insistent sur un fort déséquilibre alimentaire, une tendance visible au profit maximum.

En réaction à cette mauvaise réputation, les chaînes de restauration rapide se concentrent sur la diversification des menus. Une nouvelle variété comprend depuis quelques années des salades, du poulet, du poisson.

Il est bien connu que la nourriture de type fast food est riche, malheureusement en gras, en sucre, en sel et en produits chimiques et  pauvre en fibres végétales et en vitamines. La sensation éprouvée quelques heures après avoir mangé du fast food est la faim.

Compte tenu du menu typique hamburger, frites, coca-cola et ketchup, les trois saveurs identifiées sont : le sucré, le salé et l’acide.

Le pain, la viande et le soda contiennent du sucre, les frites sont salées et l’acide vient du vinaigre du ketchup.

Les occidentaux trouvent par contre que ce type de nourriture aide à calmer le stress. Mais ses effets nuisibles à la santé reflètent des troubles digestifs, des maux au ventre, du ballonnement, des états de léthargie.

Pour ce qui est des boissons light de type soda, il est à noter que l’aspartame est utilisé en tant qu’édulcorant artificiel.

D’autres substances chimiques, comme l’acrylamide (reconnue comme cancéreuse), la dextrose, le gluten sont associés aux frites et aux chips.

On compte le surpoids, les maladies cardiaques, le diabète (surtout celui gras), les troubles de la vésicule biliaire, le phénomène d’addiction et d’obésité parmi les risques d’une mauvaise alimentation, si l’on perd le contrôle.

A propos de l’obésité, les statistiques sont alarmantes :
– dans le monde : selon une étude internationale parue en février 2010, 10% des adultes sont obèses, à savoir 500 millions de personnes ;
– aux États-Unis, un  tiers est considéré comme obèse ;
– en Europe, 30% des adultes souffrent d’obésité ;
– en France, environ 15% de la population adulte est obèse.

Malgré son image négative, le fast food connaît un véritable succès. Il est devenu un style de vie (way of life).