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Une forte épidémie de grippe est à prévoir cette année

Une forte épidémie de grippe est à prévoir cette année

Le jeudi 6 décembre

L’urgentiste Patrick Pelloux a déclaré sur France Bleu, le mardi 4 décembre 2018, redouter une « très forte épidémie de grippe » cette année. Alors que des milliers de personnes meurent de la grippe chaque année, la vaccination reste un moyen de prévention peu utilisé.

Une épidémie de bronchiolite sévère

Le président de l’association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux, craint « une très forte épidémie de grippe », a-t-il déclaré sur France Bleu, le mardi 4 décembre 2018. Ce phénomène s’explique par la présence de la bronchiolite, qui sévit déjà sévèrement dans les Hauts-de-France, la Normandie et la Bretagne selon les données de Santé Publique France : « l’indicateur c’est l’épidémie de bronchiolite qui a commencé, qui est sévère et à cause de laquelle beaucoup d’enfants sont conduits aux urgences ». 

Ainsi, pour Patrick Pelloux et les professionnels de santé, l’épidémie de bronchiolite est annonciatrice de la grippe : « on pense à chaque fois quand la période bronchiolite est sévère, la grippe qui arrive trois semaines après est souvent très sévère ».

La vaccination contre la grippe : une « prévention optimale »

En France, 13.000 personnes sont mortes à cause de la grippe en 2017. Malgré ce danger, la vaccination contre la grippe reste faible. Selon les chiffres du ministère de la santé, seulement la moitié des personnes à risque et un quart des professionnels de santé se font vacciner. 

L’urgentiste déplore ce manque d’intérêt face au risque encouru : « Moi je travaille dans la médecine d’urgence et je vois des cas de grippe gravissimes. C’est dommage car si on est vacciné, on est sûr de ne pas avoir la grippe, c’est la prévention qui est la meilleure, la plus optimale ». À noter qu’il est désormais possible de se faire vacciner gratuitement en pharmacie dans quatre régions : Hauts-de-France, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 5 remèdes naturels contre la grippe et le rhume  

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La forte augmentation des prescriptions de Neurontin et de Lyrica inquiète

Les prescriptions de médicaments contre la douleur neuropathique, la gabapentine (Neurontin) et la prégabaline (Lyrica), ont plus que triplé aux États-Unis au cours des dernières années, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine, relayée par Reuters.

La proportion d’Américains ayant reçu des prescriptions de ces médicaments est passée de 1,2 % en 2002 à 3,9 % en 2015, une période qui a également vu une montée en flèche des surdoses et des décès liés aux opioïdes.

La famille de médicaments, connue sous le nom de gabapentinoïdes, comprend la gabapentine (Neurontin, Gralise, Horizant) et la prégabaline.

Près d’un adulte sur 25 prend un gabapentinoïde au cours d’une année, alors que « nous avons peu de données pour appuyer l’utilisation de cette classe de médicaments et des données minimales pour appuyer leur innocuité à long terme », souligne l’auteur de l’étude, le Dr Michael Johansen de l’Université Ohio à Athens.

« Je soupçonne qu’une grande partie de cette utilisation est motivée par la tentative de traiter la douleur chronique avec un médicament non opiacé », a-t-il indiqué à Reuters par courriel.

La gabapentine et la prégabaline ont toutes deux obtenu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour le traitement des crises épileptiques partielles et d’un type de douleur neuropathique causée par le zona. Une version de la gabapentine a également été approuvée pour le syndrome des jambes sans repos, et la prégabaline a reçu des approbations supplémentaires pour la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques liées au diabète et aux lésions de la moelle épinière.

Bien que la FDA n’autorise pas les compagnies pharmaceutiques à promouvoir ces médicaments pour d’autres conditions de santé, les médecins sont libres de prescrire ces médicaments pour des utilisations non approuvées, écrit Johansen dans le JAMA.

Johansen a analysé les données concernant les conditions médicales et les prescriptions de médicament d’un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 346 177 adultes.

Dans l’ensemble, plus de quatre ordonnances de gabapentinoïdes sur cinq concernaient la gabapentine,.

L’augmentation des ordonnances était concentrée chez les personnes âgées, les diabétiques, les personnes souffrant de problèmes de santé chroniques multiples et celles prenant déjà des opioïdes ou des benzodiazépines comme le Valium (diazépam) et le Xanax (alprazolam), rapporte Reuters.

Combiner ces médicaments avec des opioïdes et des benzodiazépines peut les rendre encore plus dangereux, a indiqué par courriel Marissa Seamans de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore qui n’a pas participé à l’étude.

« Les gabapentinoïdes sont de plus en plus souvent prescrits aux patients avec des opioïdes et des benzodiazépines, ce qui augmente le risque de dépression respiratoire et de décès », a-t-elle ajouté.

Pour plus d’autres actualités sur ces médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Reuters, JAMA Internal Medicine.
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Grippe : forte augmentation de l’activité, 8 régions particulièrement concernées

Comme l’avaient prévu les médecins du réseau Sentinelles/Inserm la semaine dernière, la grippe s’étend peu à peu à toute la France. Ainsi, et pour la semaine du 11 au 17/12/17, on note une activité grippale en forte augmentation en métropole selon Santé publique France.

Sur l’ensemble de la France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a ainsi été estimé à 193 cas pour 100 000 habitants.

whitesessions/Pixabay

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Ile-de-France (300 cas pour 100 000 habitants, Bretagne (296 cas pour 100 000 habitants) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (252 cas pour 100 000 habitants) mais toutes les régions ou presque sont concernées. On note une forte hausse en Normandie, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes. Seule la Corse semble pour le moment épargnée.

Mais attention… Selon les modèles de prévision reposant sur les données historiques et sur les délivrances de médicaments, l’incidence des cas de syndromes grippaux devrait continuer d’augmenter et confirmer le démarrage de l’épidémie de grippe dans les prochaines semaines.

Grippe : quelques gestes de prévention

Il existe des gestes simples et efficaces pour limiter la transmission du virus. Passons-les maintenant en revue

– Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou utiliser une solution hydroalcoolique
– Se couvrir la bouche dès que l’on tousse, éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) et transmettre ce réflexe aux enfants
– Porter un masque et limiter les contacts
– Se moucher dans des mouchoirs à usage unique et les jeter
– Éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette, etc.), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants
– Penser à aérer son logement chaque jour pour en renouveler l’air.

La prévention passe aussi par le vaccin ! C’est même la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications.

Le vaccin contre la grippe sera t-il efficace cette année ?

Le vaccin contre la grippe sera t-il efficace cette année ? Une question que vous êtes nombreux à vous poser surtout après que des virologues américains aient évoqué le risque d’une saison 2017-2018 quelque peu difficile en raison de la mutation de la souche H3N2.

Ainsi et selon une étude de l’Académie américaine des sciences (PNAS), l’efficacité du vaccin contre la grippe a été particulièrement limitée l’an dernier puisqu’il n’aurait protégé en moyenne que 20% à 30% des personnes vaccinées.

Et c’est justement en raison de cette mutation de la souche H3N2 que son efficacité s’en est trouvée réduite. Le nouveau vaccin étant similaire à celui de la saison précédente, les scientifiques américains craignent donc une nouvelle saison difficile si toutefois elle est de nouveau dominée par le virus H3N2. Notez qu’ils recommandent malgré tout la vaccination, notamment des personnes à risques.

Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie et principal auteur de l’étude, a précisé que si le vaccin 2016 avait bien été « actualisé » pour y inclure la nouvelle version de cette protéine mutante, cela s’était avéré infructueux. En cause selon lui, le mode de production des vaccins, les virus étant cultivés dans des oeufs de poules.

Selon lui il est nécessaire d’investir dans de nouvelles technologies qui vont permettre d’accroître la production de vaccins contre la grippe ne dépendant pas des œufs. En attendant il recommande tout de même la vaccination car « même une protection limitée contre les virus H3N2 vaut mieux que rien ».

News Santé

Forte augmentation des prescriptions d’antidouleurs opioïdes en Belgique

L’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami) de Belgique a constaté une augmentation significative de la consommation de 5 médicaments opioïdes, des antidouleurs morphiniques, entre 2010 et 2016.

L’enquête de l’Inami visait les 5 opioïdes suivants : le fentanyl (patchs), le tramadol, l’oxycodone, la tilidine et le piritramide.

En 2016, 10 % de la population belge (1 186 943 assurés) se sont fait délivrer au moins un conditionnement d’un des 5 opioïdes, ce qui représente une augmentation de 32 % depuis 2010.

L’usage chronique à haute dose des opioïdes est particulièrement préoccupant, « car un tel usage a de nombreux effets secondaires, comme l’accoutumance, la dépendance physique et psychique, les symptômes de manque lors du sevrage et l’hyperalgie (perception accentuée de la douleur) ».

Dans cette enquête, la définition de « grand consommateur chronique » était la délivrance de plus de 365 DDD (pour Defined Daily Dose) par an, soit en moyenne 1 DDD par jour pendant 1 an. La DDD est la quantité moyenne nécessaire pour traiter durant 1 jour, telle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a déterminée pour chaque médicament.

En 2016, 30 353 grands consommateurs chroniques étaient dénombrés, ce qui représente une augmentation de 28 % par rapport à 2010. Ils se sont fait délivrer 34 % des 78,6 millions de DDD délivrées au total. Un grand consommateur chronique sur 5 avait moins de 50 ans.

Pour se procurer ces médicaments, une proportion des grands consommateurs chroniques ont recours au « shopping médical » : 193 ont consulté plus de 10 médecins pour leurs prescriptions ; 924 se sont procuré les opioïdes prescrits dans plus de 10 pharmacies et 195 dans plus de 20 pharmacies.

Le Service d’évaluation et de contrôle médicaux (SECM) de l’Inami prosose les initiatives suivantes :

  • encourager la recherche scientifique sur la prescription des opioïdes ;
  • aider les dispensateurs de soins à détecter le « shopping médical », en disposant des profils de médicaments délivrés par patient ;
  • sensibiliser les dispensateurs de soins concernés quant aux conséquences d’une consommation chronique élevée ;
  • mettre en place une approche plus intégrée pour toutes les parties concernées.

Sevrage des opioïdes, dont les antidouleurs : symptômes et critères diagnostiques (DSM-5)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Inami
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Dépendance à l’alcool : risque accru de décès avec le baclofène à forte dose

Le baclofène à forte dose utilisé pour le traitement de la dépendance à l’alcool est lié à des décès, selon une étude de la Cnamts et de l’Agence du médicament (ANSM) en collaboration avec l’Inserm.

L’étude a porté sur l’utilisation du médicament entre 2009 et 2015 et l’a comparé avec ceux ayant une autorisation de mise sur le marché pour cette indication : acamprosate (Aotal), naltrexone (Antaxone, Revia, Nalorex), nalméfène (Selincro) et disulfirame (Esperal).

L’étude estime à 213 000 le nombre de personnes qui ont utilisé le baclofène dans une autre indication que l’indication neurologique de l’autorisation de mise sur le marché (AMM), principalement dans le traitement de la dépendance à l’alcool (dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation).

Ceux recevant des doses quotidiennes élevées (>75 mg) sont minoritaires, mais leur part a augmenté passant de 3 % en 2013 à 9 % en 2015. Un peu plus de 1 % ont reçu des doses supérieures à 180 mg par jour.

Ils sont peu nombreux à poursuivre leur traitement dans la durée. Au cours des six premiers mois d’utilisation, seuls 10 % l’ont pris sans l’interrompre. Comme pour les médicaments indiqués dans la dépendance à l’alcool, plus de 4 personnes sur 5 débutant un traitement avec le baclofène l’arrêtent définitivement au cours des six premiers mois.

L’étude a aussi mis en évidence des usages hors AMM et hors RTU, vraisemblablement dans le traitement de la démence et des douleurs rhumatologiques. Ces usages peuvent apparaître notamment au travers des 11 500 personnes âgées de plus de 80 ans traitées par baclofène sur la période de 7 ans et des 3 000 patients pour lesquels le baclofène a été initié par un rhumatologue. Ces usages n’ont pas été validés par l’ANSM.

L’utilisation du baclofène est associée à un risque accru, augmentant avec la dose, d’hospitalisation et de décès par rapport aux traitements médicamenteux autorisés pour traiter la dépendance à l’alcool :

  • aux doses inférieures à 30 mg/jour, le risque d’hospitalisation est augmenté de 9 % et le risque de décès n’est pas augmenté ;

  • aux doses entre 30 et 75 mg/jour, le risque d’hospitalisation est augmenté de 12 % et le risque de décès n’est pas augmenté ;

  • pour des doses entre 75 mg/jour et 180 mg/jour, le risque d’hospitalisation est augmenté de 15 % et le risque de décès est multiplié par 1,5 ;

  • au-delà de 180 mg/jour, la fréquence d’hospitalisation est augmentée de 46 % et le risque de décès est multiplié par 2,27.

Le risque d’intoxication, d’épilepsie et de mort inexpliquée (selon le certificat de décès) s’accroît avec la dose de baclofène reçue.

« Le profil de sécurité du baclofène utilisé en dehors de l’indication neurologique est préoccupant, notamment lorsqu’il est reçu à fortes doses. Ces données amènent l’ANSM à engager dès à présent une révision de la RTU du baclofène dans l’alcoolo- dépendance, notamment en ce qui concerne les doses administrées. Par ailleurs, les résultats de cette étude seront pris en compte dans le cadre du dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché du baclofène dans le traitement de l’alcoolo-dépendance qui est actuellement en cours d’évaluation à l’ANSM. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Forte augmentation des cas de maladie de Lyme en Estrie au 1er sept. 2016 (Québec)

La Direction de santé publique de l’Estrie rapporte une augmentation du nombre de cas de maladie de Lyme déclarés par rapport l’an dernier. Au 1er septembre, plus d’une cinquantaine de cas ont été identifiés ou sont actuellement en enquête, comparativement à 30 pour la même période l’an passé.

Comme la tique, vectrice de la maladie de Lyme, est encore active à l’automne, il est toujours pertinent de se protéger, souligne le communiqué.

De 2014 à 2015, le nombre de cas de maladie de Lyme en Montérégie et en Estrie avait aussi presque doublé, passant de 28 à 54 cas.

« En cas de piqûre, il faut immédiatement retirer la tique », indique le communiqué du CIUSSS de l’Estrie. « Plus elle est enlevée rapidement, plus les risques de transmission de la maladie sont réduits. Pour retirer une tique accrochée à la peau, utilisez une pince fine, comme une pince à sourcils. Évitez d’utiliser vos doigts ou vos ongles, car vous pourriez écraser la tique et favoriser la transmission de la bactérie responsable de la maladie de Lyme. »

« Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes de la maladie de Lyme dans les 3 à 30 jours après avoir été piqué, appelez Info-Santé au 8-1-1 ou consultez un médecin. »

« Si vous avez été piqué par une tique dans les MRC de la Haute-Yamaska ou de Brome-Missisquoi, un traitement préventif par antibiotiques pourrait vous être prescrit dans certaines situations », indique le communiqué. Pour plus d’information, contactez Info-Santé 8-1-1.

Plus d’informations sur le site du CIUSSS de l’Estrie .

Psychomédia avec source : CIUSSS de l’Estrie.
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Les anaphylaxies, réactions allergiques sévères, sont en forte hausse

L’anaphylaxie, une réaction allergique sévère qui peut se produire soudainement et être fatale, semble de plus en plus fréquente chez les enfants, selon une étude publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.

« Étant donné le taux croissant d’allergies chez les enfants canadiens, nous voulions déterminer si le taux d’anaphylaxie était également en hausse », explique le Dr Moshe Ben-Shoshan, pédiatre allergologue et immunologiste à l’Hôpital de Montréal pour enfants du CUSM (HME-CUSM).

« Nos observations indiquent une augmentation inquiétante du taux d’anaphylaxie, compatible avec l’augmentation des cas à l’échelle mondiale », dit-il.

Selon des estimations récentes, rapporte-t-il, près de 600 000 Canadiens présenteront un épisode d’anaphylaxie au cours de leur vie et plus de la moitié des personnes qui en ont déjà eu un ne possédaient pas d’auto-injecteur d’épinéphrine.

L’anaphylaxie peut survenir dans les secondes ou les minutes suivant l’exposition à un allergène, ce qui inclut certains aliments ou médicaments, la piqûre de certains insectes ou le latex. La réaction allergique se manifeste par des symptômes impliquant au moins deux systèmes du corps comme la peau (urticaire, enflure), le système gastro-intestinal (vomissements, crampes), le système respiratoire (sifflement respiratoire, toux), et le système cardiovasculaire (baisse de la tension artérielle).

Les chercheurs ont recueilli les données de plus de 965 cas d’anaphylaxie observés à l’HME-CUSM entre 2011 et 2015. Selon la définition d’anaphylaxie utilisée dans l’étude, la réaction devait impliquer deux systèmes du corps et/ou une hypotension en réponse à un allergène potentiel.

Le pourcentage de consultations à la salle d’urgence causées par l’anaphylaxie a doublé en quatre ans. Entre 2011 et 2015, il est passé de 0,20 % à 0,41 %, l’augmentation la plus élevée ayant eu lieu entre 2013-2014 et 2014-2015. La majorité des cas (80,2 %) étaient déclenchés par des aliments, particulièrement les arachides et les noix. Les enfants qui n’avaient pas reçu d’épinéphrine avant leur arrivée à l’urgence étaient plus susceptibles d’en recevoir de multiples doses (deux ou plus) à l’hôpital.

« Seulement un peu plus de 50 % de ceux qui avaient un auto-injecteur l’ont utilisé avant leur arrivée à l’urgence », précise la Dre Elana Hochstadter, coauteure.

« Il est donc essentiel que les patients et les professionnels de la santé collaborent pour favoriser l’utilisation appropriée et rapide des auto-injecteurs d’épinéphrine en cas de réactions anaphylactiques. »

Psychomédia avec source : Université McGill.
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La consommation de cannabis en forte hausse chez les 18-25 ans

SANTE – La consommation de substances stimulantes comme l’ecstasy, notamment dans un contexte festif ou de travail, est aussi en hausse…

La consommation de cannabis et de substances stimulantes, comme l’ecstasy et la cocaïne, est en hausse en France, selon les premiers résultats du baromètre Santé 2014 publié par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Le cannabis est toujours le produit illicite le plus consommé en France: quatre personnes sur 10 (42%) l’ont expérimenté au moins une fois dans leur vie chez les 18-64 ans en 2014. Une personne sur dix en avait consommé dans l’année (11% contre 8% en 2010). Une hausse constatée dans toutes les tranches d’âge, mais surtout chez les femmes de 18 à 40 ans et les hommes de 18 à 55 ans.

«Développement de l’offre» d’herbe et de résine

Mais l’usage au cours de l’année «atteint son niveau maximum chez les 18-25 ans», précise le communiqué, avec 34% des jeunes hommes et 23% des jeunes femmes (contre 29% et 17% en 2010). Cette augmentation s’inscrit dans un contexte de «développement de l’offre», aussi bien d’herbe, notamment grâce à l’autoculture, que de résine, dont le taux de THC (substance active du produit) a fortement augmenté, analyse l’OFDT.

La consommation de substances stimulantes, notamment dans un contexte festif ou de travail, est aussi en hausse, notamment pour l’ecstasy, que ce soit en comprimés ou sous forme de poudre et de cristal (MDMA). 4,3 % des 18-64 ans l’ont déjà expérimenté. Concernant la cocaïne, 5,6 % des 18-64 ans l’avaient expérimentée au moins une fois au cours de leur vie en 2014. Ils étaient seulement 1,2 % en 1995.

L’enquête fait également apparaître des expérimentations très inférieures pour l’héroïne, les champignons hallucinogènes ou le LSD. Au cours de l’année, les consommations de ces (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Santé : les risques d’écouter de la musique trop forte.

L’utilisation des oreillettes et des casques est devenue la norme pour écouter de la musique chez les plus jeunes. Cela n’est pas sans conséquences pour la santé.
Dans la rue, le casque vissé sur les oreilles est l’accessoire que l’on voit partout. Le volume est presque toujours à son maximum.
Depuis 15 ans la musique est compressée pour pouvoir être téléchargée. C’est le format MP3. En la compressant, la musique perd ses nuances.
Les concerts aussi sont concernés. Le son peut monter jusqu’à 100 décibels. Même quand les salles respectent la limitation de 105 décibels, en sortant, les spectateurs ont des séquelles. « Quand on sort du concert, on s’entend moins parler. C’est un bourdonnement comme si on avait les tympans pressés », explique une jeune femme à France 2.

Il y a deux ans Caroline est allée à un concert. Pendant le spectacle elle se sent mal. Elle est un peu nauséeuse. C’est la perte de l’oreille interne. Depuis la jeune femme, souffre d’hyperacousie. Chaque son aigu est un calvaire. La seule solution est de porter des bouchons pour se protéger.
Pour préserver nos oreilles, les spécialistes conseillent de privilégier les casques aux écouteurs et de porter des bouchons dans les ambiances trop bruyantes.

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Acqua Forte, un nouveau chapitre pour Cerruti 1881

On vous avait annoncé l’arrivée au printemps d’un nouveau parfum pour homme chez Cerruti avec pour ambassadeur Thomas Dutronc.

Découvrez donc aujourd’hui Cerruti 1881 Acqua Forte, une réinterprétation moderne d’un classique de la parfumerie, l’Eau de Cologne, par un grand maître parfumeur, Olivier Cresp.

Pour relever ce défi, Olivier Cresp a voulu une formule simple et minimaliste avec des éléments puissants et de très grande qualité naturellement sublimés.

En dehors des codes classiques des accords hespéridés, la fraîcheur du yuzu flirte avec la note épicée de la cardamome tandis que dans un élan aromatique, la cascalone fait vibrer les feuilles de basilic frais pour se réchauffer en fond de bois avec le palissandre et le cachemire.

Ni eau de cologne, ni simple eau de toilette, Cerruti 1881 Acqua Forte est un parfum de contrastes entre notes fraîches et accords de fond sensuels, un sillage à l’élégance innée, sans surenchère qui comme une étoffe chic, sait se faire oublier sitôt enfilée tant elle est évidente.

A l’image de ce sillage contemporain et raffiné, le flacon de Cerruti 1881 Acqua Forte avec ses six facettes en verre clair et givré se pose comme un bloc d’eau cristallisé coiffé d’un capot d’acier et laissant entrevoir la couleur sève de la fragrance.

Spontané, généreux et amoureux de la vie, Thomas Dutronc quant à lui était en effet le parfait interprète qu’il fallait pour cette partition lumineuse.

(Cerruti 1881 Acqua Forte, Cerruti. Disponible en avant-première sur www.marionnaud.fr et à partir du 25 mars 2013 en parfumeries et grands magasins. Eau de toilette 75ml et 125ml, prix indicatifs : 50 € et 70 €)


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