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Alcool : la consommation des Français diminue tous les ans

Alcool : la consommation des Français diminue tous les ans

Le 27 décembre 2018.

Selon le dernier Baromètre de la consommation des boissons alcoolisées, la consommation d’alcool des Français serait en baisse continue depuis 10 ans, avec une nette accélération depuis 2017. Explications.

Les Français boivent de moins en moins d’alcool

Les Français boivent de moins en moins d’alcool. C’est la conclusion du Baromètre 2018 de la consommation des boissons alcoolisées établi par l’association Avec Modération !, qui « confirme la tendance de fond de diminution des volumes de boissons alcoolisées achetés par les ménages français, en recul de plus d’1 litre en 1 an (et plus de 5 litres en 10 ans) ».

Pour arriver à cette conclusion, l’association a notamment examiné le budget consacré par les Français à l’achat d’alcool en dehors des cafés et restaurants. Ainsi, le budget annuel moyen consacré aux achats de boissons alcoolisées s’élève à environ 325 € en 2017, soit près de 5 € de moins qu’en 2016.

Plus d’un Français sur dix consomme de l’alcool tous les jours

Autre information révélée par le Baromètre 2018 : selon une étude de l’IFOP menée depuis 2010, plus d’1 Français sur 10 (11 %) consomme de l’alcool tous les jours. Par ailleurs, « la majorité des Français âgé de 18 ans et plus consomment des boissons alcoolisées moins d’une fois par semaine (et 19 % jamais) ».

Dans le détail, on note des différences de consommation entre les hommes et les femmes et selon l’âge : les hommes et les personnes âgées de 60 à 70 ans sont trois fois plus nombreux que les femmes et six fois plus que les jeunes âgés de 18 à 25 ans à boire de l’alcool chaque jour. L’abstinence d’alcool, en hausse, concerne 1 femme sur 4 (25 %) et plus d’1 jeune sur 5 (21 %), mais seulement 1 homme sur 10 (12 %).

Aurélie Giraud

À lire aussi : L’alcool, une substance calorique et toxique  

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Master de psychologie : les universités belges débordées par l’afflux d’étudiants français recalés

Depuis l’instauration d’un mécanisme de sélection entre le bac 3 et le master 1 de psychologie en France, le nombre d’étudiants français qui ont décidé de poursuivre leurs études dans les universités francophones de Belgique a explosé.

La Fédération des Etudiants Francophones (FEF) et la Fédération Belge des Psychologues (FBP) tirent la sonnette d’alarme face à cette situation qui a pour conséquences une pénurie des maîtres de stage et promoteurs de mémoires, des auditoires surpeuplés ou encore des étudiants recalés à l’inscription de certains cours.

Le 28 novembre, les étudiants de la faculté des Sciences psychologiques de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), « en colère », ont manifesté pour demander au ministre « de prendre ses responsabilités pour garantir l’accessibilité et la qualité de la formation ».

À l’ULB, les étudiants français sont au nombre de 450, soit six fois plus nombreux que l’an dernier. À l’Université de Mons, le nombre de Français s’inscrivant en master 1 est passé de 27 en 2016-2017 à 218. À l’Université de Liège, leur nombre a doublé l’an dernier, passant à 127 étudiants. À l’Université catholique de Louvain toutefois aucune hausse d’étudiants français n’est constatée.

« Certaines universités françaises n’acceptent en master que 10 % de leur population de Bac 3 », explique Arnaud Destrebecqz, doyen de la Faculté de psychologie à l’ULB.

« À l’université de Reims par exemple, ils n’accepteront plus que 40 inscrits en master 1, alors que 720 étudiants suivent les cours en bac 3 », explique la FEF, relayée par l’Echo.be.

Dans l’attente de solutions, la FEF demande au ministre de l’Enseignement supérieur de dégager une enveloppe financière exceptionnelle à destination des établissements touchés et de créer des incitants pour pousser les praticiens à devenir maîtres de stage.

Aux recteurs, la FEF demande l’engagement de personnel enseignant supplémentaire.

Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : FEF, L’Echo.be, 7 sur 7.
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Qualité de vie : les Français estiment qu’elle s’est dégradée en 20 ans

Qualité de vie : les Français estiment qu’elle s’est dégradée en 20 ans

Le 15 octobre 2018

Selon une récente étude menée de 1995 à 2016, les Français estiment que leur qualité de vie s’est dégradée en 20 ans. Des résultats à nuancer toutefois en fonction de l’âge.

Une enquête sur l’appréciation des patients de leur bien-être physique, social et psychologique

Une récente étude, publiée le 9 octobre dans le Journal of Epidemiology and Community Health et relayée par nos confrères du Figaro, révèle que les Français considèrent que leur qualité de vie s’est dégradée en 20 ans. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé le même questionnaire sur la qualité de vie 3 fois sur une période de 20 ans, en 1995, 2003 et 2016. 

La particularité de ce questionnaire est qu’il est basé sur « l’appréciation des patients et non sur des mesures purement médicales » explique au Figaro Joël Coste, professeur d’épidémiologie et de biostatistique à l’université Paris-Descartes et co-auteur de l’étude. Ce qui permet d’intégrer « des aspects physiques, psychologiques et sociaux » à cette étude basée sur la santé en général, précise-t-il. Les personnes sondées ont été interrogées sur leur état de fatigue, leur capacité à faire des mouvements physiques, les douleurs ressenties ou encore sur le fait d’être enthousiaste, nerveux ou heureux.

Les seniors seraient plus heureux que les jeunes travailleurs

Il ressort de cette étude que les travailleurs âgés de 35 à 54 ans seraient les plus touchés par cette dégradation de leur qualité de vie. Pour le professeur Coste, « On peut y voir un impact de la crise de 2008 qui a frappé de plein fouet ces catégories de la population. (…) Chez les jeunes, la dégradation déjà amorcée entre 1995 et 2003 s’accélère depuis ».

À l’inverse, les personnes âgées de 65 à 84 ans ont noté une amélioration globale de leur qualité de vie. « Chez les plus de 65 ans on voit plutôt une stagnation ou des évolutions positives selon les dimensions considérées » explique le professeur.

Aurélie Giraud

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Les médecins français assistent au retour de nombreuses maladies oubliées

Les médecins français assistent au retour de nombreuses maladies oubliées

Le 10 septembre 2018.

La gale, le scorbut ou encore le choléra. Autant de maladies dont vous pensiez sans doute qu’elles avaient disparu. Et pourtant, elles sont de retour, en France, ou juste à côté.

La tuberculose n’a jamais réellement disparu de France

On les croyait oubliées, elles reviennent pourtant sur le devant de la scène et font aujourd’hui bien parler d’elles. Des maladies, pourtant disparues dans les pays industrialisés, sont de plus en plus recensées dans les hôpitaux. Un phénomène mis en lumière mercredi 5 septembre dernier, lorsqu’un avion en provenance d’Algérie a été immobilisé pendant plusieurs heures, afin que les services sanitaires vérifient l’état de santé d’un enfant suspecté d’être atteint du choléra.

Fort heureusement, le choléra n’est pas encore arrivé en France. Mais en Algérie, il a déjà fait deux morts cette année et le nombre de malades progresse. La tuberculose n’a, pour sa part, jamais totalement disparu de France. La prévalence de la maladie n’est qu’en légère baisse dans l’Hexagone et, selon des chiffres de Santé Publique France, on compte 7,1 cas pour 100.000 habitants.  

500 nouveaux cas de gale par jour en France

La France est encore épargnée par le scorbut. Et pourtant, de nombreuses études ont déjà fait état de la réapparition de cette maladie dans des régions développées du globe. C’est le cas pour le Canada, les États-Unis ou encore l’Australie. Cette maladie, que les marins, qui passaient de longs mois en mer, développaient en raison d’une carence en vitamine C, est aujourd’hui l’une des désastreuses conséquences de la malbouffe.

La gale, maladie synonyme de pauvreté, a récemment connu un véritable pic de croissance en France. Cette maladie infectieuse, qui se transmet par contact dans des lieux de promiscuité, comme les écoles ou les maisons de retraite, est en forte augmentation depuis 2009. Actuellement, on compterait 500 nouveaux cas par jour en France.

Gaëlle Latour

À lire aussi Des cas de scorbut diagnostiqués dans plusieurs pays

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Un chirurgien français permet de sauver la vie d'un bébé condamné

Un chirurgien français permet de sauver la vie d'un bébé condamné

Le 14 septembre 2018

Un chirurgien du CHU de Toulouse a réalisé une prouesse médicale : il a opéré un bébé de 13 mois, condamné dès la naissance par de multiples malformations cardiaques. Alex est rentré chez lui, désormais hors de danger.

Une opération risquée, inédite mais réussie

Il s’agit d’une prouesse médicale. Un chrirugien toulousain a opération un bébé condamné par une maladie cardiaque rare. Le Dr Fabio Cuttone qui a opéré l’enfant témoigne :  « C’était une opération inédite et très risquée. Mais nous avons privilégié le bénéfice patient à long terme et redonner à l’enfant un cœur sans anomalie », a-t-il déclaré, au micro de France Bleu Occitanie

Sans cette opération ce bébé était condamné à mourir dans les prochains mois. Alex, 13 mois est désormais hors de danger. Il a bien supporté les deux opérations chrirugicales et, après deux semaines d’hospitalisation seulement, il est rentré chez lui avec un cœur totalement sain

De nombreuses malformations cardiaques le condamnaient

Pour mieux comprendre ce dont souffrait le bébé, il faut préciser qu’à sa naissance, en août 2017, cœur d’Alex présentait de nombreuses malformations qui le condamnaient à une mort certaine. Un cas très rare puisque le petit garçon est le troisième cas recensé.

Et pour le sauver, le médecin a réalisé deux opérations : la première quand Alex était seulement âgé de trois jours, sur l’artère pulmonaire gauche, la seconde, en avril 2018,

pour une rotation conotroncale. Il s’agit d’une reconstruction que très peu de centres hospitaliers en France exécutent : un geste qui permet de redonner un cœur normal au patient. C’est le cas pour Alex.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Notre fiche complète : Coeur

 

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Ces Français qui redoutent les vaccins

Ces Français qui redoutent les vaccins

Le 6 juillet 2018.

Ils sont 17% en France à craindre les vaccins pour différentes raisons. Quelles sont les causes de la méfiance de ces personnes sceptiques ?

La majorité des Français favorables aux vaccins

Une enquête vient d’être publiée par l’Ifop pour le Leem et indique que 83% des Français sont favorables aux vaccins et à leur obligation décidée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, depuis janvier 2018.

Parmi les raisons de cette confiance, on retrouve les arguments liés à « la protection et à la prévention, contre certaines maladies » et « les bénéfices collectifs de la vaccination » notamment pour protéger son entourage et tous ceux qui ne peuvent pas être vaccinés. Alors, qui sont les 17% des Français hostiles ou méfiants aux injections ?

Ces Français qui craignent les vaccins

Que craignent les personnes hostiles ou simplement méfiantes en se faisant vacciner ou en faisant vacciner leur tout-petit ? La majorité de cette partie de la population affirme ses préoccupations face aux « doutes portant sur la composition des vaccins et leurs potentiels effets secondaires voire leur efficacité ». 

D’autres trouvent qu’il y a trop d’injections pour les bébés, d’autres remettent en cause l’aluminium utilisé comme adjuvant dans certains vaccins, d’autres enfin remettent en cause l’aspect obligatoire des vaccins qui indiquerait une coopération entre laboratoires et gouvernement. « Le manque d’information sur les vaccins (18%) et notamment le manque de recul sur les effets à long terme (8%) » font partie des causes de leur suspicion.

Maylis Choné

Vaccination: idées et débats actuels

 

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Maladie de Lyme : 1 Français sur 4 a déjà été mordu par une tique

Maladie de Lyme : 1 Français sur 4 a déjà été mordu par une tique

Le 20 juin 2018.

Dans son dernier Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH), l’agence nationale Santé publique France révèle que de très nombreux Français ont déjà été mordu par une tique. On vous dit tout.

La maladie de Lyme est de plus en plus connue

Selon l’agence nationale Santé publique France, le nombre de personnes atteintes par la maladie de Lyme ne cesse d’augmenter. On comptait 84 cas pour 100.000 habitants en 2016, contre seulement 55 pour 100.000 habitants en 2009. Mais ces chiffres s’expliquent en grande partie par une connaissance du sujet qui se fait précise. On parle en effet de plus en plus de cette maladie.

Pour rappel, la maladie de Lyme est transmise par la bactérie Borrelia après une piqûre de tique elle-même contaminée. On découvre chaque année de nouveaux symptômes de cette maladie et on sait désormais que plus on la diagnostique tôt, moins les risques sont importants. En 2016, 1 Français sur 4 affirmait avoir déjà été mordu par une tique et les deux tiers d’entre eux avaient déjà entendu parler de la maladie, selon le BEH.

819 cas de personnes touchées par la maladie de Lyme en 7 ans

Parmi ces personnes qui ont déjà entendu parler de la maladie de Lyme, 65 % expliquent que le premier signe de cette pathologie est une plaque rouge sur la peau. Sur la période observée par l’agence Santé publique France, 819 cas ont été formellement identifiés comme ayant bien développé la maladie de Lyme. Ces diagnostics ont été posés, le plus souvent, entre mars et octobre, avec un pic en juillet.

Dans la plupart des cas, les patients qui ont développé cette maladie ont observé cette plaque rouge à l’endroit de la morsure. On appelle cette plaque un érythème migrant car, très souvent, cette plaque grossit et se déplace sur la peau. Il existe des disparités selon les régions de France. On apprend notamment qu’avec 617 cas pour 100.000 habitants en 2016, le Limousin a été la région la plus touchée par la maladie.

Marine Rondot

À lire aussi Maladie de Lyme : alerte aux tiques !

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Tabac : 1 million de Français ont arrêté de fumer en un an

Tabac : 1 million de Français ont arrêté de fumer en un an

Le 29 mai 2018.

Le nombre de personnes qui fument en France ne cesse de reculer. Les campagnes de sensibilisation et l’augmentation des prix du paquet ont fini par convaincre un grand nombre de fumeurs.

Un million de fumeurs en moins

Depuis un an, le nombre de fumeurs en France a significativement chuté : selon le ministère de la Santé, un million de personnes ont arrêté de fumer ces 12 derniers mois. En 2017, 26,9% des 18-75 ans fumaient chaque jour, contre 29,4% un an auparavant. Une nouvelle réjouissante pour la ministre de la Santé Agnès Buzyn. « Ces résultats sont encourageants, ils marquent une rupture », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.

« Avec la hausse de la fiscalité, nous pouvons espérer que ces résultats soient pérennes », a-t-elle ajouté. C’est en effet, selon elle, l’augmentation du prix du paquet qui a permis ce grand mouvement. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a de son côté estimé qu’une hausse de 10% du prix du paquet de cigarettes entraînait une baisse de 4% des ventes. La politique du gouvernement est donc en effet certainement en cause.

Un recul net même chez les plus défavorisés

Deux catégories de population sont particulièrement touchées par cet arrêt du tabac : les hommes de 18 à 24 ans (44% en 2016 contre 35% en 2017) et les femmes de 55 à 64 ans (21% contre 18% en 2017). On constate par ailleurs certaines disparités selon les régions. L’Île-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l’on a le moins fumé en 2017 (entre 21,3% et 23% de la population fumaient).

En revanche, on compte encore de nombreux fumeurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (32,1% de la population), dans les Hauts-de-France (30,5%), en Occitanie (30,3%) et dans le Grand-Est (30,1%). Chez les plus défavorisés également, le tabac recule. On est passé de 39% de fumeurs en 2016 à 34% en 2017 parmi les personnes à bas revenus et de 50% à 44% parmi les personnes au chômage. Une bonne nouvelle !

Marine Rondot

À lire aussi : Des conseils pour arrêter de fumer

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Les Français séduits par un sevrage tabagique remboursé

Les Français séduits par un sevrage tabagique remboursé

Le 25 mai 2018

Si les gommes à mâcher et les patchs étaient remboursés on arrêterait de fumer. Réjouissez-vous c’est chose faite ! De nombreux Français semblent prêts à arrêter grâce à cette aide. 

Plus de fumeurs prêts à arrêter

Les patchs et les gommes à mâcher sont reconnus pour leur efficacité dans le sevrage définitif d’un fumeur. Si certains fumeurs souhaitaient vraiment arrêter, ils ne franchissaient pas toujours le pas car mettre la main à la poche pour payer des gommes à mâcher ou des patchs de nicotine n’est franchement pas très réjouissant pour le portefeuille. 

« Sortir 50 euros pour une boite de patchs, ça fait une somme. À la fin du mois si l’on fait les comptes, cela revient au même que les paquets de cigarettes que l’on achète », confie une fumeuse au micro d’ Europe 1. Mais les choses vont sans doute changer car depuis une semaine, les patchs NicoretteSkin et les gommes Nicotine EG sont remboursés à hauteur de 65% par l’Assurance maladie.

Une étude sur le sevrage tabagique

Si en plus vous avez une mutuelle, alors vous n’aurez rien à débourser. En revanche, il faut vous munir d’une ordonnance de votre médecin traitant indiquant de manière précise le traitement à entamer pour avoir accès à ces médicaments gratuitement.

Ce remboursement ne sera sans doute pas un coup d’épée dans l’eau car si l’on en croit une étude menée sur 1.000 personnes par OpinionWay/Johnson&Jonhson, sept fumeurs actuels sur dix affirment que le coût des substituts est un frein pour arrêter et 62% des fumeurs actuels estiment également que si les substituts nicotiniques étaient remboursés par la sécurité sociale cela inciterait les fumeurs à arrêter de fumer. 

Maylis Choné

Fumer : des conseils pour arrêter !

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Système de santé : les Français de moins en moins satisfaits

Système de santé : les Français de moins en moins satisfaits

Le 18 mai 2018.

Selon dernier baromètre Deloitte sur les Français et la santé publié ce jeudi 17 mai, nous sommes de plus en plus inquiets en ce qui concerne notre système de santé. Explications.

Les Français sont inquiets pour l’avenir

Les Français aiment leur système de santé. Ils y sont attachés mais ils sont inquiets pour l’avenir. C’est ce qui ressort du baromètre santé 2018, réalisé par OpinionWay pour la société de conseil et d’audit Deloitte. En effet, en 2016, 86 % de la population était satisfaite de la sécurité des soins, ils sont aujourd’hui 10 % de moins. Les différents scandales sanitaires ont eu des conséquences dans l’opinion publique.

La qualité des prestations s’est également détériorée, selon les Français. Elle était appréciée par 85 % des personnes interrogées en 2016, contre 77 % aujourd’hui. « Ces chiffres montrent une inquiétude des Français », a commenté Michel Sebbane, responsable Santé publique chez Deloitte. « Ils devraient interpeller les pouvoirs publics ». L’accès financier aux soins fait aussi partie des préoccupations des Français.

Quelles sont les priorités ?

Emmanuel Macron a promis d’instaurer la télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’un reste à charge zéro sur les prothèses (lunettes, dents, audition). Cette dernière promesse est très attendue par les Français. La moitié des personnes interrogées estiment que cette mesure serait un pas « important ». Les Français devront cependant attendre encore un peu puisqu’elle ne devrait pas entrer en application avant 2020.

Mais quelle serait la priorité ? 9 Français sur 10 estiment que les maladies chroniques et leurs conséquences sont une priorité, devant de la pertinence des soins (85%), le fait de repenser l’organisation territoriale des soins (83%) ou les modes de rémunération, de financement et de régulation (78%). En revanche, la numérisation n’est pas perçue comme une priorité absolue. 

Marine Rondot

La feuille de soins : tout savoir pour se faire rembourser

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