Archives par mot-clé : Français

L'Assurance Maladie est en danger selon les Français

Un système de santé bon mais en danger

Malgré une image positive de notre système de soins français, les assurés Français restent pessimistes quant à la pérennité et viabilité de l’Assurance Maladie. C’est un sondage Odoxa publié par Le Parisien-Aujourd’hui-en-France qui révèle l’avis des Français. Candidats aux élections présidentielles, tendez l’oreille !

Un système de santé bon mais en danger

Si 84 % des Français jugent « bon » notre système d’assurance maladie (voire meilleure que dans d’autres pays européens), 74 % seraient inquiets quant à sa pérennité. Pour 69 % des Français qui se sont confiés lors de ce sondage, il est urgent de réformer en profondeur notre système de santé.

79 % estiment que le système de santé est en danger, notamment en raison d’un déficit constant de l’assurance maladie depuis 25 ans (- 2,6 milliards d’euros). 58 % des Français pensent même que ce système dans sa configuration actuel n’est pas viable à long terme.

Une réforme oui, mais pas n’importe laquelle

Malgré leur volonté de réformer le système de santé pour un retour primordial à l’équilibre, les Français semblent majoritairement rejeté les propositions faites par le candidat de droite à la Présidentielle, Français Fillon :

  •  58 % sont contre une augmentation de la prise en charge des frais de santé par les mutuelles santé
  • 89 % seraient hostiles au remboursement unique des médicaments pour les maladies les plus graves

Les vœux des Français :

  • 82 % souhaitent l’automatisation des soins ambulatoire dès que c’ets possible pour réduire les dépenses d’hospitalisation
  • 77 % souhaitent davantage de médicaments génériques
  • 72 % souhaitent une limitation des arrêts maladies

Malgré ces idées, les Français restent très pessimistes quant à l’avenir de l’Assurance Maladie. Ils confient ainsi qu’il pensent que la situation de l’Assurance Maladie ne s’améliorera pas, et 91 %  ont peur de devoir payer plus cher pour leur santé.

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Épisiotomie : un grand tabou français ?

Le 13 décembre 2016.

L’épisiotomie trop fréquente en France ? De nombreuses Françaises s’en inquiètent au moment de choisir la maternité où elles vont accoucher. Une enquête YouGov, menée pour 20 minutes, révèle que 55 % des femmes considèrent manquer d’informations sur le sujet.

Certaines maternités pratiquent davantage l’épisiotomie que d’autres

Pour la plupart des femmes, l’épisiotomie est une désagréable découverte faite sur la table d’accouchement, alors qu’elles viennent de donner naissance à leur enfant et qu’elles apprennent que, pour faciliter le passage de ce dernier, leur périnée a dû être légèrement incisé. Les femmes sont aujourd’hui nombreuses à estimer qu’un grand tabou règne en France sur ce sujet. Selon un sondage YouGov, dirigé pour le quotidien 20 minutes, 55 % des femmes estiment ne pas être assez informées sur l’épisiotomie.

Un phénomène aggravé par un constat : toutes les maternités ne sont pas égales face à cette intervention et quand certaines en usent et en abusent, d’autres la pratiquent avec beaucoup plus de parcimonie. Ces informations ne manquent aujourd’hui pas de circuler et selon le sondage révélé par le quotidien, 65 % des femmes interrogées font de cette information un critère important dans le choix de la maternité où elles vont accoucher.

Moins de 20 % d’épisiotomies pour un second enfant

Que les femmes se rassurent, d’une manière générale, les maternités françaises suivraient actuellement la tendance mondiale qui va vers une réduction constante du taux d’épisiotomies. Une enquête gouvernementale menée en 2011 et citée par 20 minutes montre en effet que le taux d’épisiotomie est passé de 71 % pour un premier accouchement en 1998 à 44 % aujourd’hui. Dans le cas d’un accouchement pour un second enfant ou plus, ce taux est même descendu à 19 %.

Jusqu’à récemment, l’épisiotomie était considérée comme un moyen fiable de prévenir les déchirures du périnée mais également d’anticiper une éventuelle atteinte des muscles des sphincters anaux et urinaires qui pourrait conduire à une incontinence plus tard. De nombreuses études ont progressivement montré que cette intervention n’apportait pas toujours le bénéfice escompté et beaucoup de praticiens abandonnent aujourd’hui cette pratique.

À lire aussi : Se rétablir après l’accouchement

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Complémentaire santé responsable : plus de restant à charge pour les Français

Complémentaire santé responsable : plus de restant à charge pour les Français

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Si l’idée de départ consistait à mieux rembourser les assurés français tout en limitant les dépassements d’honoraires, il semble qu’à l’heure du premier bilan des réformes du marché des complémentaires santé, ce ne soit pas concrètement ce qu’il s’est produit.

Baisse des remboursements des mutuelles

Le courtier en assurances collectives Mercer France vient faire un premier bilan des réformes autour de la complémentaire santé, basé sur 6 millions d’actes facturés par des médecins gérés par ses soins auprès d’1,3 million d’assurés. Pour ce premier bilan chiffré, le courtier fait un bilan mitigé des contrats de mutuelle responsable et de la généralisation de la complémentaire santé.

Ce manque de succès est notamment lié au contrat d’accès aux soins (CAS), qui avait pour but de limiter les dépassements d’honoraires des médecins qui adhéraient à ce contrat. Comment ? En limitant la prise en charge des dépassements par ces contrats responsables. Au total, seuls 27 % des médecins du secteur 2 ont signé le CAS. Le problème c’est que seuls 15 % des patients qui ont consulté un spécialiste non adhérant au CAS en 2015 ont aujourd’hui changé de médecin pour un moins cher. Des changements qui ont provoqué des hausses de tarifs des consultations des praticiens non CAS.

Par conséquent, les assurés sont victimes de davantage de restant à charge.

Le courtier soulève également la question de l’impact des contrats responsables sur la prise en charge de la part des complémentaires santé. Les remboursements baissent ainsi surtout pour les consultations de médecines généralistes (-5 %), de spécialistes (-10 %), pire encore pour les honoraires en hospitalisation (-53 %).

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Les seniors dépensent plus en mutuelles que les autres Français

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Le baromètre 2016 des primes d’assurance santé publié par le comparateur LeLynx met en évidence de fortes disparités régionales mais également d’un profil d’assuré à un autre. Sans grande surprise, ce sont ainsi les seniors qui dépensent el plus en matière de complémentaire santé.

Plus de 1 000 euros par an pour le seniors

Les seniors font donc partie de la tranche de population qui dépense le plus en matière de complémentaire santé. En moyenne, 1 242 euros par an pour les retraités. Ce montant n’est pas vraiment une surprise, puisque les seniors sont les Français qui nécessitent le plus de besoins de santé, et qui ont tendance à se couvrir le mieux. Mais les niveaux de garantie restent tout de même mal choisis par ces assurés, qui vont souvent vers des remboursements moins élevés.

Cette tranche de la population nécessite des garanties qui couvrent les prothèses dentaires, la chirurgie de la myopie ou encore les séances de rééducation suite à une hospitalisation. Mais ces dépenses sont souvent aussi les plus couteuses.

En plus, les seniors doivent souvent opter pour des sur-complémentaires afin de compléter les garanties de base, souvent à destination des soins les plus couteux sur le long terme explique la DG du comparateur. Mais la surmutuelle alourdit le budget santé des seniors, d’où la nécessité de bien choisir ses garanties.

Pour contrer ces coûts trop élevés, les contrats santé senior labellisés devaient être mis en place mais il se peut qu’ils ne voient pas le jour dès 2017.

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Les Français voient le système de santé se dégrader

comment les français jugent le système de santé français dans le futur ?

Le système de santé français, l’un des meilleurs au monde, est plutôt bien perçu par les Français. Cependant, un récent sondage Odoxa publié sur le Figaro révèle que ces derniers sont pessimistes pour l’avenir de ce système.

Les Français ont une bonne image de leur système de santé

Selon le sondage, les Français gardent une bonne image du système de santé. Les trois quarts des personnes interrogées pensent que notre système est meilleur que celui de nos voisins européens. 67 % estiment que la France possède le meilleur système, devant l’Allemagne (22 %), le Royaume-Uni (6 %), l’Espagne (3 %) et l’Italie (1 %).

Les corps de métier du médical ont également bonne réputation, les infirmières en tête, pour 95 % des sondés, suivis des médecins (80 %).

Une vision de l’avenir pessimiste

En revanche, si les Français se projettent, ils voient l’avenir de notre système de santé beaucoup plus sombre. Ainsi, plus des trois quarts des Français anticipent une dégradation de leur système de santé. Intéressant à savoir lorsque l’on sait que les Français souhaitent que la santé soit l’un des gros sujets débattu durant les élections, 76 % estimant que la préservation du système de santé et de l’assurance maladie français « devrait être une priorité de l’action du prochain président ».

80% des Français estiment que le système de santé sera à l’avenir « plutôt moins bon qu’il ne l’est actuellement » alors que seulement 19 % l’envisagent « plutôt meilleur ».

Mesdames et messieurs les politiques, 55 % des sondés assurent que « les propositions que feront les candidats à l’élection présidentielle 2017 en matière de santé sont susceptibles d’avoir un impact sur (leur) choix au moment du vote ».

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Comment les Français sont-ils remboursés en optique ?

Quelle couverture optique pour les Français ?

Comment les Français sont-ils couverts en optique ? C’est la question que s’est posé le Lynx dans son dernier baromètre annuel sur les primes d’assurance santé.

Des niveaux de couvertures santé bas

Selon le baromètre du comparateur d’assurances, environ 30 % des Français choisissent le premier niveau de couverture avec une prise en charge de 50 euros et environ le même taux optent plutôt plus de 250 euros pris en charge sur les équipements de correction.

A l’échelle du pays, les primes d’assurance santé moyennes restent relativement peu élevées.  Ils sont 43 % à opter pour le niveau de prise en charge minimum. Parallèlement, seuls 21 % des Français optent pour le niveau le plus couvrant, avec une protection maximale et un coût total plus élevé.

Les profils de couverture en optique

  • Les étudiants : malgré des tarifs de mutuelles intéressants, ils sont plus de la moitié (54 %) à ne pas choisir la protection optique.
  • Les actifs inscrits au régime général optent à 68 % pour un niveau de remboursement élevé en optique.
  • Les Travailleurs non-salariés (TNS) sont 36 % à choisir un remboursement maximum pour l’optique.
  • Les retraités, demandeurs en optique, se couvrent le mieux. Mais par manque de budget, 31 % d’entre eux se contentent de se couvrir avec le premier niveau de couverture. 

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Les médecins français sont majoritairement favorables à la vaccination

Le 30 septembre 2016.

En France, les médecins généralistes soutiennent majoritairement le calendrier vaccinal en vigueur. Pourtant, deux vaccins soulèvent encore de nombreuses questions, et ils sont beaucoup moins nombreux à en faire la promotion.

80 % des médecins prescrivent automatiquement tous les vaccins conseillés

Les médecins généralistes sont généralement favorables au programme de vaccination français. C’est la conclusion d’une étude menée par la Société française de médecine générale (SFMG) qui, depuis deux ans, a sondé 1 069 généralistes. Selon cette enquête, 9 praticiens sur 10 seraient favorables à la vaccination. 80 % d’entre eux prescrivent par ailleurs naturellement les vaccins prévus par le programme de vaccination français.

Deux vaccins suscitent toutefois l’inquiétude des médecins. Les vaccinations contre le papillomavirus humain (HPV) et celle contre les pneumocoques interrogent encore les praticiens, qui ne sont qu’un quart à les prescrire.

Vers une centralisation des données vaccinales des patients ?

Si les médecins sont confiants, les patients sont, pour leur part, de plus en plus méfiants. Face à ces inquiétudes, de nombreux médecins (trois sur quatre) affirment accorder du temps à la discussion avec ces derniers afin de les convaincre des bienfaits de la vaccination. En revanche, ils ne sont qu’un sur deux à adopter la même démarche lorsqu’il s’agit du vaccin contre le HPV ou de celui contre les pneumocoques.

Durant cette enquête, les médecins généralistes ont également fait part de leurs difficultés à traiter certains patients dont ils ne peuvent pas forcément connaître les antécédents, notamment en termes de vaccins. Pour pallier à cette lacune, la SFMG a soumis au ministère de la Santé l’idée de centraliser les données vaccinales de leurs patients. Les médecins généralistes demandent également à l’État de lutter contre les ruptures de stocks, très récurrentes, de vaccins dans les pharmacies françaises, et qui empêchent les médecins de respecter les calendriers vaccinaux.

Pour en savoir plus : Vaccination : idées et débats actuels

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Quelle est la mutuelle préférée des Français ?

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L’Argus de l’Assurance a publié le classement des mutuelles santé préférées des Français sur la base des cotisations d’affaires directes en 2015. Voici donc le classement de 15 mutuelles que préfèrent les Français.

Top 15 des Mutuelles 2016 qui ont la préférence des Français

#1 – Harmonie Mutuelles           

#2 – Groupe Istya (MGEN)         

#3 – AG2R La Mondiale

#4 – Groupama

#5 – Axa France               

#6 – Malakoff Médéric Mutuelle             

#7 – Covéa (MAAF)        

#8 – BTP prévoyance     

#9 – Groupe Humanis

#10 – Allianz France

#11 – Swiss Life

#12 – Generali

#13 – La Mutuelle Générale

#14 – Eovi MCD Mutuelle

#15 – Macif Mutualité

Comment choisir sa mutuelle ?

Posséder une mutuelle en complément du remboursement de la Sécurité Sociale est primordial pour éviter d’avoir un restant à charge trop important. Pourtant, toutes les mutuelles ne se valent pas, aussi bien en termes de cotisations que de niveaux de couverture et de garanties.

Lorsque l’on choisit une mutuelle, il convient de le faire sur la base de ses besoins de santé. Un profil étudiant n’aura probablement pas les mêmes besoins de santé qu’un senior. Il convient donc de choisir les garanties selon ses besoins.

Pour se simplifier la tâche de la recherche d’une bonne mutuelle, il est préférable de passer par un comparateur de mutuelles.

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Les médicaments génériques peinent à séduire les Français

Le 28 septembre 2016.

Le gouvernement a lancé, mardi 27 septembre, une vaste campagne de communication sur les génériques. Objectif : renforcer la confiance des Français à l’égard de ces médicaments.

Des idées fausses sur les médicaments génériques

Selon une étude de l’institut BVA, près de huit Français sur 10 utilisent des génériques lorsqu’ils sont malades. Mais ce n’est pas encore assez, notamment en comparaison avec nos voisins. « Je crois surtout qu’on a beaucoup d’idées fausses et un manque d’informations ou des informations qui sont tronquées volontairement ou involontairement », a expliqué le docteur Jean-Daniel Flaysakier, sur France 2. « Aux États-Unis, 84% du volume des médicaments sont génériques. » En France, ce taux est de 46 %.

Comment l’expliquer ? Dans la tête de nombreux Français, les médicaments génériques sont associés à de la contrefaçon. Chez les personnes âgées notamment, acheter des médicaments moins chers revient à acheter des médicaments de mauvaise qualité. « En fait si les génériques sont moins chers, c’est parce que le fabricant n’a pas à supporter le coût de la recherche et du développement du médicament, déjà sur le marché depuis dix ans », explique Jean-François Bergman, chef du service de médecine interne à l’hôpital Lariboisière à Paris, dans les colonnes de La Croix.

Un problème de méconnaissance

Selon le gouvernement, le principal problème vient de la méconnaissance de ces médicaments. « Seuls 47 % des patients, 64 % des médecins généralistes et 86 % des pharmaciens savent par exemple qu’il existe des médicaments génériques qui soignent le cancer », peut-on lire dans un communiqué du ministère de la Santé.

Ce qu’il faut savoir c’est qu’un médicament générique contient la même quantité de principe actif que le médicament d’origine et il agit de la même manière sur l’organisme. Et, en règle générale, ils sont 30 % moins cher. « Les génériques ont permis d’économiser 7 milliards d’euros en 5 ans », affirme ainsi Marisol Touraine. Il est là l’enjeu.

À lire aussi : Médicaments en ligne : attention aux contrefaçons !

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Réforme du système de santé : que souhaitent les Français ?

Les Français et le système de santé

L’Association des laboratoires internationaux de recherche (LIR) a réalisé une enquête avec Ipsos pour connaître les attentes des Français en matière de réforme du système de santé. Voici les résultats de l’enquête menée du 27 au 31 mai 2016 auprès de 2 000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.

Santé des Français : pessimisme ambiant

  • 55 % des Français pensent que leurs enfants seront moins bien soignés qu’eux-mêmes
  • L’accès aux soins est une vraie préoccupation :
  • Le nombre de médecins répartis sur l’ensemble du territoire est une question pour plus de 80 % des Français
  • De la même manière, les délais de rendez-vous les inquiètent également

La solution ? Réformer le système de santé pour 45 % des répondants.

  • 80 % ne souhaitent pas toucher au budget alloué à la santé, mais pensent plutôt qu’il faut changer les pratiques médicales et l’organisation des soins
  • Pour les Français, il convient de faire des réformes tendant à améliorer le parcours de soins ; de déléguer les tâches de professionnels de santé (médecins) à d’autres. Par exemple, 63 % des personnes interrogées souhaitent une délégation de certaines tâches des médecins vers les opticiens, 55 % souhaitent des délégations vers les pharmaciens.

Pas de dépenses de santé supplémentaires

Sans surprise, les Français ne sont pas prêts à engager plus de dépenses pour leur santé :

  • Seuls 21 % seraient d’accord pour cotiser plus auprès de leur complémentaire santé
  • 25 % auprès de la Sécurité Sociale

La santé dans le débat présidentiel pour 2017

  • 80 % des Français pensent que la santé ne tient pas une place assez importante dans le débat électoral pour 2017
  • Mais 57 % ne font ni confiance à la gauche, ni à la droite pour mener à bien ces réformes

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