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Les Français aiment de plus en plus se lever tôt !

Le 20 mai 2016.

D’après une récente étude menée par l’Inserm, les Français seraient de plus en plus nombreux à aimer se lever tôt, voire très tôt ! Certains n’hésitent pas à avancer leur réveil le matin d’une heure ou deux, pour s’adonner à leurs activités préférées.

Les Français manquent-ils de temps ?

Si vous n’avez pas le temps de faire ce que vous voulez le soir, peut-être devriez-vous essayer de vous réveiller plus tôt le matin pour vous adonner à vos activités préférées ! Aux États-Unis, les lèves-tôt sont de plus en plus nombreux : il semblerait même que cela devienne une tendance à la mode, parmi les personnes souhaitant réussir leur journée.

Ces lève-tôt, on les appelle des « morningophiles » de l’autre côté de l’Atlantique. Ils prônent les vertus d’un réveil très matinal, pour réaliser ce qu’ils n’ont pas le temps de faire, le reste de la journée. Certains profiteront de ce moment calme par exemple pour cuisiner. Tandis que d’autres préféreront méditer, courir ou encore lire.

Quels effets sur l’organisme ?

À l’Inserm, des chercheurs se sont penchés sur la question du sommeil, et particulièrement sur le fait de s’obliger à se lever très tôt, au risque de modifier son rythme naturel. On peut en effet se demander si cette méthode est efficace pour tous, sachant que nous ne sommes pas égaux face au sommeil. Alors que certains auront besoin de leurs huit heures de sommeil pour se sentir bien, d’autres n’auront en effet aucun mal à se limiter à cinq ou six heures par nuit et malgré cela, continuer à être efficace.

Mais alors, en quoi cette méthode peut-elle être véritablement bénéfique ? À écouter certains adeptes, se lever très tôt permet essentiellement de se ressourcer, au calme, avant de se plonger dans le tumulte de la journée. Reste à savoir si au final, ces mêmes personnes ne repoussent pas toujours plus loin leurs limites, au risque de dérégler totalement leur horloge interne et de souffrir, à la longue de troubles du sommeil.

À lire aussi : Fatigue au réveils, causes et remèdes

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Consommation de médicaments : ou se situent les Français ?

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Avec des français champions d’Europe de consommation de médicaments (30 % de plus que la moyenne européenne), quels sont les chiffres nous concernant, notamment les seniors, particulièrement concernés par la question ? Réponses dans un sondage de l’Institut français des seniors réalisé en mars 2015 pour le compte du Leem (Les entreprises du médicament).

  • En 2013, 560 euros de médicament par an et par habitant
  • 71 % des plus de 50 ans consomment des médicaments au moins une fois par jour (86 % des plus de 75 ans)
  • Les plus de 75 ans en consomment en moyenne 4 par jour (10 par jour au-delà de 90 ans)
  • 24 % de cette tranche d’âge estiment que les médicaments représentent un moyen de mieux vivre
  • L’automédication est une pratique répandue : 66 % des 50/64 ans, 64 % des 65/74 ans et 56 % des plus de 75 ans
  • Paradoxalement la majorité des seniors aimeraient que les médicaments ne soient pas la seule réponse
  • D’ailleurs, 7 % des seniors refusent les génériques
  • Pour 31 % des 75 ans et plus, les médicaments sont une source de confusion
  • Les seniors consomment particulièrement des médicaments contre les maladies cardio-vasculaires

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Vaccination par les pharmaciens : les Français disent oui

Les pharmaciens pourraient bien être amener à vacciner les patients

Un sondage OpinionWay / Satispharma réalisé entre le 6 janvier et le 23 mars 2016 via un questionnaire en pharmacie met en évidence le vif intérêt des Français pour la vaccination par le pharmacien.  Explications.

Vaccin par les pharmaciens : 80 % des Français favorables

8 Français sur 10 répondraient « oui » à la vaccination par le pharmacien. 6000 Français ont participé au sondage et se sont montrés majoritairement favorables à la vaccination directe en pharmacie. ¾ pourraient même se faire vacciner par les pharmaciens sans attendre.

Les séniors seraient enfin les plus enclins à se faire vacciner par les pharmaciens.

Les médecins disent non, les pharmaciens oui mais…

Du côté des médecins, la proposition ne convainc pas. D’après le président du syndicat de généralistes MG France « tous les pharmaciens ne savent pas forcément vacciner même si c’est un geste qui s’apprend facilement ». Au-delà de la pratique, les médecins craignent le manque d’information liée à la vaccination ajoutant que « surtout, la vaccination ne consiste pas seulement dans le fait de planter une aiguille, c’est aussi une discussion avec les patients sur les indications ou contre-indications et sur la nécessité de faire un rappel ».

Les pharmaciens ne sont pas contre l’idée de vacciner les patients, mais réclament des formations pour pouvoir administrer les vaccins correctement.  

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Santé : quelle perception des Français ?

Le système de soins plait aux Français

Selon le baromètre DREES 2015, les Français seraient globalement satisfaits du système de soins, mais restent inquiets face à leur avenir et celui de leurs proches.

Un point de vue positif sur le système de santé Français

Le système de santé Français séduit toujours les Français d’après le baromètre DREES 2015. 9 français sur 10 continuent année après année à apprécier la qualité des soins prodiguée par leur médecin généraliste qui reste l’interlocuteur privilégié pour bénéficier d’informations et de conseils sur la santé.

85 % des Français sont ensuite satisfaits des infirmiers, 82 % des spécialistes, et 81 % des dentistes et orthodontistes.

Système de santé : mais des points négatifs

En revanche, le bât-blesse au niveau du restant à charge, jugé trop élevé par les Français, et notamment chez les plus fragiles, ou les plus démunis ainsi qu’auprès de ceux ne bénéficiant pas de complémentaire santé.

Les Français sont de plus en plus nombreux à soutenir l’universalité des prestations pour l’Assurance Maladie et les retraites.

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En raison de soins dentaires trop chers, 38% des français finissent par y renoncer

© Fotolia

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Parce que les soins dentaires sont bien trop chers et surtout bien mal remboursés – le restant à charge étant hors de portée de nombreux foyers – ils sont de plus en plus nombreux à y renoncer de manière totale ou partielle. Une nouvelle étude menée par Santéclair ne fait malheureusement que le confirmer. Elle a consisté en l’analyse des cas patients ayant fait établir un devis dentaire. Un an plus tard, Santéclair a vouly avoir si les traitements avaient ou non été engagés. Et les résultats sont formels :un reste à charge élevé constitue un véritable frein pour l’accès aux soins. Pour info cette enquête a porté sur 500 dossiers d’assurés – collectés de façon aléatoire hors bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU) ou de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) .

Et il en ressort qu’un renoncement au soin a été constaté dans 38% des cas. Autre constat : dans 17,6% des cas, les patients n’ont donné qu’une suite partielle à leur traitement. Et plus c’est cher plus le taux de renoncement est important. Près d’un patient sur deux passe en effet son chemin en cas de reste à charge supérieur à 1000 €. Au-delà de 2000 € de reste à charge, seul un patient sur 5 les mène jusqu’à leur terme.


News Santé

Des chercheurs français mettent en garde contre des médicaments qui augmentent le risque de démence

Quand des chercheurs français mettent en garde contre des médicaments qui augmentent le risque de démence. Selon les conclusions d’une étude française, il existerait une association entre consommation de benzodiazépines et survenue d’une démence. Principalement visés les benzodiazépines à demi-vie longue (qui disparaissent de l’organisme en plus de 20 heures). Dans cette étude – elle a été menée par des chercheurs de l’Inserm (Unité Inserm 897 « Centre de recherche Epidémiologie et biostatistique » à l’Université de Bordeaux) – il apparaît que les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue ont un risque de démence augmenté de 60%.

CC0 Public Domain/Pixabay

CC0 Public Domain/Pixabay

Les benzodiazépines et les psychotropes sont les médicaments les plus consommés en France. On estime que 30% des personnes âgées de 65 et plus en consomment. Ils sont prescrits pour un large spectre de pathologies allant des troubles du sommeil aux symptômes dépressifs en passant par l’anxiété. Depuis qu’ils sont largement utilisés, les chercheurs se penchent sur leurs éventuels effets secondaires dans la mesure où ils interagissent avec des neurotransmetteurs du cerveau. Si de précédentes études avaient déjà suggérées une augmentation du risque de démence consécutive à la prise de psychotropes, beaucoup de questions restaient en suspens. L’une d’entre elles concernait la différence d’effets potentiels des benzodiazépines à demi-vie courte (qui disparaissent de l’organisme en moins de 20 heures) versus celles à demi-vie longue.

Pour essayer d’en savoir plus, les chercheurs de l’Inserm se sont basés sur les données issues de l’étude dites des 3 Cités (Bordeaux, Dijon Montpellier), soit 8240 personnes âgées de plus de 65 ans et suivies depuis plus de 8 ans. 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués lors du suivi. Une procédure de dépistage et le diagnostic de chaque cas de démence a été mise en place par un comité d’experts. Par ailleurs, l’enregistrement systématique de tous les médicaments consommés par les participants, à domicile, en confrontant avec les ordonnances a été possible.

« Il y a clairement une différence de signal entre benzodiazépines à durée de vie longue et celles à durée courte. Or les premières ont déjà été identifiées comme dangereuses chez les personnes âgées, notamment en raison du risque de chutes, et nous avons été étonnés de voir qu’elles étaient encore fréquemment consommées.» déclare Christophe Tzourio, neurologue, directeur du centre de recherche Inserm U897 et professeur d’épidémiologie à l’université de Bordeaux.

Les personnes âgées consommant des benzodiazépines de demi-vie longue ont un risque augmenté de 60 % de développer une démence (majoritairement de type de la maladie d’Alzheimer) et ce sans que cela ne soit explicable par d’autres facteurs.

Les auteurs ont fait des analyses statistiques en profondeur permettant d’écarter certains biais et notamment le fait que la prise de benzodiazépines ait été la conséquence de symptômes initiaux de démence.

Il s’agit néanmoins d’une étude observationnelle ne permettant pas d’analyser les mécanismes de cette association. Ceux-ci devraient faire l’objet d’études physiopathologiques, d’imagerie, sur des modèles animaux, etc.

Malgré l’absence de certitude sur le mécanisme « le doute est suffisant pour encourager médecins et patients à trouver des formes alternatives pour les troubles du sommeil des personnes âgées qui sont le motif principal de prescription de ces médicaments : conseils hygiéno-diététiques, produits non médicamenteux, et au maximum les médicaments les moins dangereux comme les benzodiazépines à demi-vie courte. »

« Nos résultats suggèrent au minimum une vigilance renforcée de tous, en particulier des médecins et des autorités de santé, pour éviter cette consommation de benzodiazépines à demi-vie longue chez les personnes âgées. » déclare Christophe Tzourio. « Le signal sur l’ensemble des psychotropes, comprenant les antidépresseurs, est à confirmer par d’autres études mais il amène lui aussi à une inquiétude sur l’ensemble de ces produits et pas uniquement les benzodiazépines. »

Crédits/Source : Inserm


News Santé

Une campagne « Comment réagir en cas d’attaque terroriste ? » lancée par le gouvernement français

À la suite des attentats de Paris du 13 novembre 2015, le gouvernement français a lancé, le 4 décembre, « une campagne de sensibilisation pour mieux préparer et protéger les citoyens face à la menace terroriste ».

Une affiche intitulée « Réagir en cas d’attaque terroriste ; avant l’arrivée des forces de l’ordre, ces comportements peuvent vous sauver » fournit des consignes pratiques dans les 3 catégories « s’échapper, se cacher, alerter ».

La première réaction doit toujours être l’évasion.

Dans l’hypothèse où l’évasion est impossible, il faut chercher un abri ou une cache (ne pas oublier de couper la sonnerie et le vibreur du téléphone). Une fois hors de portée ou protégé, il faut, enfin, alerter les forces de l’ordre (appeler le 17 ou le 112).

L’affiche rappelle également quelques règles de base en matière de vigilance (par exemple, quand vous entrez dans un lieu, repérez les sorties de secours).

« Au cours des prochains mois, la campagne sera prolongée et approfondie par la diffusion progressive d’autres supports complémentaires (vidéo, guides de bonnes pratiques). L’ensemble de ces supports constituera la base de la “culture de sécurité” que le Gouvernement entend promouvoir. »

Les gouvernements britanniques et américains ont également publié des affiches et guides sur le sujet.

Psychomédia avec source : Gouvernement.fr.
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Mutuelles responsables : trop restrictives pour la majorité des Français

Selon la 3e édition du baromètre de la Fédération Nationale Indépendante des Mutuelles (FNIM) réalisé par le cabinet Epsy, les Français auraient un avis plutôt mitigé sur les contrats de mutuelle responsable.

Les Français d’accord pour payer leur mutuelle plus chère

60% des Français estiment que les contrats de complémentaires santé responsables sont « trop restrictifs » et souhaiteraient pouvoir accéder à d’autres formes de contrats afin de ne plus être plafonnés notamment pour les dépenses d’optique.

Dans un souci d’amélioration, les Français déclarent être prêts à payer plus cher une mutuelle santé dans le but d’obtenir une meilleure couverture en hospitalisation ou pour consulter des médecins spécialistes (36 %). Parallèlement, 38 % des Français se disent plus intéressés par une mutuelle moins chère mais axée exclusivement sur les grosses dépenses de santé.

Des Français satisfaits de leur mutuelle santé

Une large majorité des Français bénéficient d’une mutuelle santé (93 %) et de la même manière, une large majorité s’en dit satisfaite (90 %).

Les Français reconnaissent tout de même qu’une complémentaire santé reste indispensable (3 personnes sur 4).

D’un autre côté, parmi les personnes non couvertes par une complémentaire santé, 87 % jugent que ce n’est pas un contrat indispensable. Même une baisse de tarif à hauteur de 15 % ne les ferait pas changer d’avis.

Tiers-payant généralisé : les Français disent OUI à 63%

Crédits photo : ©Fotolia

[LOI SANTE] Comme vous le savez très certainement, Marisol Touraine veut généraliser le tiers payant afin que les patients soient dispensés d’avance de frais. Objectif : garantir l’accès aux soins de tous et lutter ainsi contre les barrières financières et toutes les formes de discrimination.

Un projet qui passe mal, très mal même, au sein de la profession qui a plusieurs fois manifesté son opposition au projet. Les syndicat appellent d’ailleurs à poursuivre et amplifier la mobilisation. Une nouvelle manifestation nationale est d’ailleurs toujours programmée pour le 15 mars prochain à Paris.

Il y a quelques jours, et malgré les rumeurs, la ministre de la santé a démenti un recul du gouvernement sur le sujet et promis que le tiers-payant généralisé commencerait à être appliqué à partir du 1er juillet.

Et les patients dans tout ça ? Et bien selon un sondage OpinionWay pour le syndicat MGFrance, ils y sont largement favorables.

Ainsi, et à la question « Souhaiteriez-vous être dispensé d’avancer le montant de la consultation chez votre médecingénéraliste ? », 63% des personnes interrogées ont répondu par l’affirmative. Sans surprise, les personnes à plus faibles revenus se sont montrées logiquement plus intéressées par ce dispositif.

En juin dernier déjà, un sondage similaire avait été dans le même sens. Réalisé par l’IFOP pour « Ouest-France », il avait montré que 54% des personnes interrogées étaient favorables à une telle mesure. Un taux qui avait atteint les 60% chez les employés et les ouvriers.


News Santé

Le cancer est maladie la plus crainte par les Français

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Le cancer est la maladie qui fait le plus peur aux Français, selon un sondage réalisé par Ipsos pour la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer et publié en exclusivité par Le figaro. Environ 355 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année en France, 155 000 femmes et 200 000 hommes. L’âge médian au diagnostic est de 67 ans chez la femme et 68 ans chez l’homme.

Un sondage réalisé en janvier 2015 par l’institut Ipsos pour la Fondation Arc révèle que le cancer est maladie la plus crainte par 57 % des Français, devant la maladie d’Alzheimer (19 %), le syndrome d’immunodéficience acquise (8 %) et les maladies cardiovasculaires (8 %).

72 % des Français interrogés auraient une probabilité « importante » de développer un cancer un jour dans leur vie. Environ 59 % d’entre eux auraient une probabilité « plutôt importante » de souffrir du cancer, dont 13 % une probabilité « très importante ».

Environ 67 % des Français éprouveraient « fréquemment » de la peur à l’idée de souffrir du cancer.Elles se rasent le crâne en soutien à leur amie malade du cancer

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