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38 % des Français mangent en dehors des repas

38 % des Français mangent en dehors des repas

Le 12 mars 2018.

Selon une étude menée par Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) pour le géant de l’alimentaire Mondelez International, près de 4 Français sur 10 ont pris l’habitude de grignoter.

4 Français sur 10 grignotent

Petite pause du matin avec un café, goûter, apéritif dinatoire… Les occasions de grignoter sont très nombreuses dans une journée et les Français ne se privent pas. C’est ce qui ressort d’une étude du Credoc, révélée par nos confrères du Parisien. Selon ces travaux, 38% des Français grignotent, contre 20 à 30% en 2010. Le grignotage est une habitude qui séduit donc de plus en plus.

Mais pourquoi grignote-t-on ? « Pour le plaisir », selon 38% des personnes interrogées. 28% le font pour stopper leur faim et 17% simplement pour décompresser. Et cette habitude ne les fait absolument pas culpabiliser : 86% d’entre eux grignotent en effet sans regret. Au total, 34,4% des Français font une pause grignotage dans la matinée, 43,5% prennent un goûter l’après-midi et 22,5% remplacent le dîner par un apéritif prolongé.

Une mauvaise habitude malgré tout

Mais « contrairement aux Anglo-Saxons, pour qui le snacking tout au long de la journée est devenu le principal mode d’alimentaire, les Français ne délaissent pas pour autant les repas traditionnels à table qui sont autant de moments de convivialité », précise Thibaut de Saint Pol, co-auteur de ce premier Observatoire du snacking, dans les colonnes du Parisien. Ce n’est pas pour autant que cette pratique n’est pas à dénoncer.

En effet, le grignotage consiste la plupart du temps à consommer des aliments gras, salés ou sucrés. On grignote rarement des carottes ou des morceaux de concombres… Or les gâteaux, les chips, le fromage et la charcuterie ne sont pas des aliments recommandés pour rester en bonne santé. Consommés en grande quantité, ils peuvent augmenter le risque d’obésité ou de maladies cardiovasculaires. 

Marine Rondot

À lire aussi : Des règles à suivre pour un grignotage réussi !   

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De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

Le 9 mars.

Près d’un million de Français ont abandonné leur traitement pour la thyroïde à cause des effets indésirables de la nouvelle formule du Lévothyrox.

De nombreux malades cessent leur traitement pour la thyroïde

Depuis que la formule du Lévothyrox a changé, certains malades ne se reconnaissent plus : perte de cheveux, vertiges, évanouissements, palpitations cardiaques, sommeil perturbé… Les effets secondaires du nouveau traitement sont très nombreux et parfois graves. Voilà pourquoi près d’un million de Français ont décidé de cesser totalement leur traitement. 

Un million de personnes sans Lévothyrox, cela représente un tiers des personnes malades de la thyroïde en France selon les chiffres publiés le 8 mars par l’Association Vivre sans thyroïde. Toujours selon cette source, Levothyrox a perdu 31% du marché à la fin de 2017.

Les plaintes se multiplient

De leur côté, les pouvoirs sanitaires ne semblent pas s’alarmer et « assurent encore aujourd’hui que ce n’est pas une crise sanitaire », s’indigne l’association dans son communiqué. Le 30 novembre, déjà plus de 17.000 plaintes avaient été enregistrées. Cela sans compter, les personnes âgées ou isolées qui en souffrent mais qui n’entameront pas de démarches administratives.

« Les autorités ne font en fait référence qu’aux 17.000 malades ayant rempli avant fin novembre 2017 des procédures complexes de signalement en pharmacovigilance, et non à ceux (un million au moins) qui n’ont pas supporté la nouvelle formule et ont changé de traitement sous supervision médicale », objecte Vivre sans thyroïde. Aujourd’hui, les malades attendent une alternative à ce nouveau médicament, plus de considération et une réelle prise de conscience de la part des autorités sanitaires. 

Maylis Choné

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Une grande majorité des Français fait confiance aux médecins

Une grande majorité des Français fait confiance aux médecins

Le 23 octobre 2017.

Selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui dépend du Ministère des Solidarités et de la Santé, les Français font confiance à leur médecin généraliste.

Les médecins sont appréciés des Français

En cas de soucis de santé, le médecin généraliste reste un recours pour un très grand nombre de Français. C’est ce qui ressort d’une vaste enquête menée par la DREES. Selon ces travaux, « plus de huit personnes sur dix sont satisfaites de la qualité des soins offerts par les médecins généralistes (88 %) et par les médecins spécialistes (81 %) ». En règle générale ils apprécient le niveau d’information et le temps accordé par leur médecin.

Cette appréciation n’est cependant pas la même selon le niveau de vie. « 6 personnes sur 10 parmi les ouvriers et les retraités n’ont confiance qu’en leur médecin en ce qui concerne l’information sur la santé », notent les auteurs de cette enquête. « Il en est de même pour les personnes qui ont un niveau de vie inférieur à 900 € par mois ». Plus le niveau de vie des patients est élevé, plus la confiance à l’égard des médecins est importante.

Un problème d’accessibilité de certains médecins

Les Français sont aussi nombreux à pointer du doigt certains dysfonctionnements notamment en matière de dépassements d’honoraires et d’accessibilité. 29 % des personnes interrogées estiment en effet qu’il n’y a pas assez de médecins généralistes près de chez eux. Et 47 % peinent à trouver un spécialiste. Les ophtalmologues seraient les spécialistes les plus difficiles à trouver. 

Mais on aimerait également avoir plus de pédiatres, de gynécologues et de psychiatres près de chez soi. Résultat, en cas de pépin de santé, 1 Français sur 5 (19 %) pratiquera l’auto médication et 15 % iront chercher des informations ailleurs que chez le médecin, sur Internet la plupart du temps. « L’auto médication et la recherche de conseils en dehors du système de soins » sont des habitudes très répandues, « en particulier des plus jeunes », précise la DREES. 

Marine Rondot

Lire aussi : À quelle fréquence faut-il aller voir son médecin ?

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Médicaments : que recherchent les Français sur Internet ?

Médicaments : que recherchent les Français sur Internet ?

Le 28 septembre 2017.

Selon une étude menée par la pharmacie en ligne, Newpharma, les médicaments sur lesquels les Français se renseignent le plus sur Internet sont les psychotropes, les antibiotiques et les antalgiques.

L’Amoxicilline en tête du classement

Quels sont les médicaments qui attirent le plus l’attention des Français sur Internet ? C’est à cette question qu’a souhaité répondre la pharmacie en ligne, Newpharma, afin de mieux comprendre les préoccupations des Français en matière de santé. Pour mener à bien ces travaux, l’entreprise s’est basée sur les 12 000 médicaments et remèdes recensés par l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM).

Selon le classement établi par Newpharma, c’est l’Amoxicilline qui arrive en tête des médicaments les plus recherchés sur Internet, avec plus de 84 000 recherches par mois, en moyenne. L’Amoxicilline est un antibiotique qui agit contre de multiples infections bactériennes. Il est suivi de près par le Tramadol, un antalgique, et le Lévothyrox, un médicament contre l’hypothyroïdie.

De quoi souffrent les Français ?

Le Lévothyrox a fait parler de lui ces dernières semaines car son changement de composition a entraîné de nombreux effets secondaires indésirables chez les patients. C’est certainement ce qui explique sa place dans le classement. Cette étude a permis à ses auteurs d’apprendre que les Français ont tendance à souffrir plus régulièrement de stress ou de dépression : les médicaments de la famille des psychotropes représentent en effet à eux seuls un quart des recherches.

Les Français souffrent également de troubles l’appareil digestif (16 % des requêtes) ou encore de douleurs ou maux de tête. L’Ibuprofène arrive à la quatrième place du Top 100 établi par l’entreprise, devant le Doliprane qui arrive à la 12e position. Ce qui a intéressé la pharmacie, c’est « la corrélation que l’on peut établir entre les différents types de maux ». C’est en effet très instructif. 

Marine Rondot

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Santé : les nouvelles technologies inquiètent les Français

Santé : les nouvelles technologies inquiètent les Français

Le 26 septembre 2017.

Selon une étude réalisée par Harris Interactive pour Cetelem, l’usage des nouvelles technologies en matière de santé est plutôt bien accueilli par les Français, mais les changements d’habitude sont longs à mettre en place.  

Des technologies utiles pour les patients

La numérisation des données de santé, la télémédecine, la possibilité de prendre ses rendez-vous de médecin en ligne, la multiplication des applications de santé, mais aussi la transmission de données de santé aux entreprises, sont autant de sujets qui divisent les Français. C’est ce que révèle l’observatoire Cetelem/Harris Interactive. Selon ces travaux, les Français ne sont pas prêts à changer leurs habitudes du jour au lendemain.

79 % des personnes interrogées estiment que l’utilisation des technologies dans le domaine de la santé est une avancée efficace pour améliorer la transmission d’informations entre les professionnels de santé et 77 % pensent qu’elle permet de mieux contrôler l’évolution des maladies des patients. Ils sont même 67 % à penser que la télémédecine est un outil efficace pour lutter contre les déserts médicaux.

La collecte de données personnelles inquiète

Cependant, les Français ne sont pas encore tout à fait à l’aise avec ces changements technologiques. 49 % des personnes interrogées ne souhaitent pas, par exemple, que leur médecin fasse sa consultation en ligne. Mais en cas de rhumes ou d’angines, 42 % des Français acceptent le principe de la télémédecine. Ce qui préoccupe le plus les Français, c’est l’usage qui sera fait de leurs données personnelles.

Les médecins avancent que cette collecte de données permet de mieux les suivre, mais 64 % des Français se disent inquiets de l’exploitation de ces données. Les 25-34 ans sont même 76 % à émettre des réserves. En règle générale, les Français sont favorables à l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine de la santé : 73 % des personnes interrogées considèrent même que ces progrès scientifiques permettront de vivre plus longtemps

Marine Rondot

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1 Français sur 3 souffre d’une maladie de peau

1 Français sur 3 souffre d’une maladie de peau. Alors qu’elles ont parfois des conséquences graves et sous-estimées, les maladies cutanées ne sont pas considérées comme une priorité de santé publique. Il était nécessaire de pouvoir disposer de données épidémiologiques factuelles et objectives pour susciter une prise de conscience.

C’est la raison pour laquelle la Société Française de Dermatologie a lancé OBJECTIFS PEAU : la plus grande étude épidémiologique nationale jamais menée en dermatologie.

Pixabay

Les résultats de cette étude permettent d’établir la prévalence des principales dermatoses et d’en évaluer l’impact sur la vie des patients pour faire connaître le fardeau des maladies cutanées afin d’améliorer la prise en charge.

1 Français sur 3 souffre d’une maladie de peau

Parce qu’elles engagent moins souvent le pronostic vital, les maladies de peau sont actuellement les grandes oubliées de la santé publique. Elles sont pourtant au 4ème rang mondial des maladies reconnues comme affectant le plus la qualité de vie. Aujourd’hui on estime qu’1/3 des Français* est touché par des maladies de peau 1/3 des Français* est touché par des maladies de peau : anxiété et dépression, des conséquences graves pour plus de la moitié d’entre eux avec des conséquences graves pour plus de la moitié d’entre eux de type anxiété et dépression (* De plus de 15 ans)

Consciente que l’on manquait de données objectives et quantifiables sur la réalité quotidienne des problèmes de peau de la population française, la Société Française de Dermatologie* (SFD) décidait en 2015, avec ses partenaires, de lancer un programme ambitieux : une vaste étude pour évaluer la prévalence des maladies de peau, mais aussi leur impact psychologique, sociétal, économique, ainsi que leur répercussion sur la vie professionnelle et les loisirs des personnes atteintes. Il s’agissait également de pouvoir décrire au plus près de la réalité, la prise en charge actuelle des patients, leurs parcours de soin, les délais avant diagnostic, le vécu des traitements.

Un échantillon de 20 012 Français représentatifs de la population française de 15 ans et plus a été spécifiquement constitué selon la méthode des quotas. Ils ont été interrogés par Internet, du 21 septembre au 3 novembre 2016. Un recueil d’informations auprès des 12 à 14 000 conjoints de l’échantillon ainsi constitué, ainsi que des 5 000 à 7 000 enfants de moins de 15 ans rattachés, est venu enrichir l’échantillon principal montant ainsi à 40 000 le nombre de personnes intégrées dans la totalité du projet.

Le questionnaire a été scrupuleusement élaboré en amont par le Comité Scientifique. Il a été testé au préalable dans des services dermato puis ré-affiné, afin, notamment, de faciliter
la capacité des sondés à exprimer au plus près leur réalité, de mettre les bons mots sur les maux. À ceux qui déclaraient une maladie de peau parmi les six maladies de peau emblématiques et “marquantes” (acné, dermatite (ou eczéma) atopique, psoriasis, pelade, maladie de Verneuil, vitiligo), un questionnaire complémentaire ciblé était adressé.

Une grande partie des résultats est encore en cours d’analyse. Ils seront rendus publics au cours des prochains mois.

Quelques chiffres

– 16 Millions : c’est le nombre de Français touchés par des maladies de peau (1 Français sur 3)
– Les femmes plus touchées que les hommes : 33% vs 28%
– 80% de ces 16 millions de personnes souffrent de deux maladies de peau
– 46% des patients souffrant d’acné ayant une activité professionnelle ont eu un arrêt de travail.
– 45,2% sont gênés par leur dermatose dans leur vie personnelle.
– 39,2% sont gênés par leur dermatose dans leur vie professionnelle.
– 54% des personnes atteintes d’une maladie de peau souffrent d’anxiété ou de dépression.
– 40,6% des patients atteints d’une maladie cutanée n’ont pas été suivis par un médecin au cours des 12 derniers mois

« Parce qu’elles sont visibles, les maladies de peau sont parmi les plus stigmatisantes qui soient. Il n’est pas si rare qu’un patient atteint d’une maladie de peau chronique et invalidante envisage le suicide. Parce que, tout simplement, le regard des autres, ajouté aux souffrances dans sa chair, aux lourdeurs des traitements, est au-delà du supportable. Alors que la réalité, c’est que les maladies de peau, ne sont pas contagieuses dans l’immense majorité des cas. » Stéphane Héas, sociologue.

Un fardeau au poids très sous-estimé

Ces maladies cutanées génèrent souvent un sentiment d’exclusion, voire de honte. Leurs traitements, dans le cas des maladies cutanées chroniques, sont la plupart du temps lourds, coûteux et complexes. Elles subissent de plein fouet les facteurs environnementaux : soleil, chaleur, humidité ont un impact direct sur le ressenti du patient (douleur, prurit) et peuvent engendrer des complications (macération, infection). D’où la nécessité, pour la personne atteinte et son entourage, d’adapter en permanence leurs conditions de vie.

Une course contre la montre

Une prise en charge rapide permet, dans la plupart des maladies cutanées, de limiter les dégâts. Car souvent, plus le diagnostic et les traitements tardent, plus lourdes, voire irréversibles sont les conséquences pour les patients… et plus salée sera la note pour la collectivité. Sans compter que certaines maladies cutanées chroniques sont souvent associées à d’autres facteurs de comorbidité (hypertension, diabète, maladies ostéo-articulaires…) qui eux-mêmes s’aggravent faute de diagnostic posé à temps.

INFORMER SANS RELÂCHE LE PUBLIC, ALERTER TOUS LES ACTEURS DE SANTÉ, MOBILISER LES AUTORITÉS PUBLIQUES : TELLES SONT LES 3 CLÉS POUR PRÉVENIR, LUTTER CONTRE L’IRRÉPARABLE, ET ÉVITER LES DRAMES EN CASCADE.

Tel est l’objectif de la Société Française de Dermatologie à travers cette étude.

News Santé

La maladie l’Alzheimer terrifie les Français

La maladie l’Alzheimer terrifie les Français

Le 20 septembre 2017.

Selon un sondage réalisé pour La Croix, Notre Temps et la Fondation pour la recherche sur Alzheimer, Alzheimer est la deuxième maladie qui fait le plus peur aux Français, derrière le cancer.

Une maladie qui affecte les capacités cognitives

Nous connaissons tous une personne qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Cette maladie qui entraîne une dégénérescence neurologique incurable touche entre 800 000 et 1,2 million de personnes en France. Avec le vieillissement de la population, de plus en plus de personnes devraient donc être atteintes par ce mal qui affecte les capacités cognitives et la mémoire. Et cette perspective inquiète les Français.

Selon un sondage Ipsos réalisé à l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, qui aura lieu jeudi 21 septembre, la maladie d’Alzheimer arrive en deuxième position des maladies qui font le plus peur aux Français (20 %), derrière le cancer (38%) et à égalité avec l’accident vasculaire cérébral. Et ce n’est pas étonnant puisque 1 Français sur 2 (49 %) connaît au moins une personne atteinte de cette maladie.

Aucun traitement efficace contre la maladie

Toujours selon cette étude, 66 % des personnes interrogées avouent avoir peur d’être un jour elles-mêmes touchées par cette maladie. 55 % estiment être mal informés sur cette maladie en général, 61 % sur ses symptômes et 66 % sur les professionnels de santé à consulter en cas de suspicion de la maladie. Actuellement aucun traitement efficace contre la maladie n’a encore été trouvé.

Selon les perspectives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre de patients atteints par cette maladie devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050. On pourrait ainsi passer de 36 millions de patients à travers le monde à plus de 115 millions. Mais les Français restent optimistes : les trois quarts des personnes interrogées sont confiants quant à la capacité des chercheurs à trouver des traitements efficaces dans les années à venir.

Marine Rondot

À lire aussi : Savez-vous réduire votre risque d’Alzheimer ?

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Un tiers des Français touchés par une maladie de peau

Un tiers des Français touchés par une maladie de peau

Le 22 septembre 2017.

Selon une enquête menée par la Société française de dermatologie, 16 millions de Français souffrent d’une maladie de peau. Un fléau sous-estimé par les pouvoirs publics.

L’acné est la maladie la plus répandue

Nous sommes très nombreux à souffrir d’affections cutanées en France. C’est ce que révèle l’étude « Objectifs peau » réalisée par la Société française de dermatologie. Selon ces travaux, un tiers des Français de plus de 15 ans souffrent de maladies de peau. La pathologie la plus répandue est l’acné (3,3 millions), suivie de près par l’eczéma ou la dermatite atopique (2, 5 millions) et le psoriasis (2,4 millions).

Mais on trouve aussi les maladies du cuir chevelu (2,3 millions), les mycoses (2,2 millions), les tâches de vieillesse, les grains de beauté suspects, les verrues, l’herpès, les problèmes d’ongles ou les allergies solaires. 80 % des patients souffrent même de deux maladies de peau. Et, en règle générale, les femmes sont plus touchées que les hommes par ces affections cutanées (33 % contre 28 %).

Un phénomène sous-estimé

Ces pathologies « sont un fardeau au poids très sous-estimé », notent les auteurs de cette étude. « Parce qu’elles engagent moins souvent le pronostic vital, elles sont actuellement les grandes oubliées de la santé publique », ajoutent-ils. « Elles sont pourtant au quatrième rang mondial des pathologies reconnues comme affectant le plus la qualité de vie. » 54 % des personnes qui ont une maladie de peau souffrent en effet d’anxiété ou de dépression.

La Société française de dermatologie parle de phénomène sous-estimé car actuellement, les seuls traitements qui existent contre ces pathologies sont des crèmes ou des lotions qui sont très mal prises en charge par l’Assurance maladie. Pourtant, ces maladies peuvent être stigmatisantes, notamment quand elles touchent le visage. Et si on reconnaissait les maladies de la peau comme un handicap ? C’est la piste retenue par l’étude. 

Marine Rondot

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Thyroïde : crise du Levothyrox pris par 3 millions de Français

Le Levothyrox (1), utilisé pour le traitement de l’hypothyroïdie par 3 millions de Français, est l’un des médicaments les plus vendus en France.

Depuis sa modification en mars 2017, effectuée par le laboratoire Merck à la demande de l’Agence du médicament (ANSM), de nombreux patients se plaignent d’effets secondaires : vertiges, maux de tête, pertes de cheveux, perte de mémoire, palpitations, déprime, fatigue, crampes…

Certains décrivent « un enfer ». Les effets secondaires seraient devenus insupportables pour nombre d’entre eux, rapporte Le Monde.

Une pétition qui réclame le retour à l’ancienne formule, publiée sur MesOPinions, avait recueilli près de 135 000 signatures, le 25 août. Plusieurs milliers s’ajoutent chaque jour.

Le principe actif (la lévothyroxine) n’a pas été changé mais l’excipient (substance autre que la substance active, destinée à apporter une consistance notamment). Ce, afin «  de garantir une teneur en substance active plus constante d’un lot à l’autre, ou au sein d’un même lot, et ce pendant toute la durée de conservation du produit », indique l’ANSM.

Le lactose a été remplacé par le mannitol et de l’acide citrique anhydre a été ajouté. Ce dernier est un « excipient très répandu dans la composition des médicaments et dans le domaine alimentaire. Il est utilisé en tant que conservateur pour limiter la dégradation de la lévothyroxine au cours du temps », précise l’ANSM.

« Aucun changement lié à la modification de formule n’est attendu pour les patients », écrivait l’ANSM en mars. « Toutefois, la lévothyroxine étant une hormone thyroïdienne de synthèse à marge thérapeutique étroite, l’équilibre thyroïdien du patient peut être sensible à de très faibles variations de dose. »

« Aussi, par mesure de précaution, il convient, chez certains patients : traités pour un cancer de la thyroïde, ayant une maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque ou coronarienne et/ou des troubles du rythme), enfants, personnes âgées ou personnes ayant un équilibre thérapeutique difficile à atteindre, de réaliser un dosage de TSH dans les 6 à 8 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule. Les femmes enceintes sous Levothyrox sont invitées, quant à elles, à contrôler leur TSH dans les 4 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule. »

« Il est en effet possible, avec les nouveaux excipients, que les hormones soient absorbées plus rapidement par le corps, faisant ainsi courir le risque aux patients de présenter des symptômes d’un surdosage en hormone thyroïdienne – détectable par prise de sang », rapporte Le Figaro. « La solution pour ces patients serait de rééquilibrer leur dosage de Levothyrox. »

L’ANSM a déclaré, rapporte France Soir : « On assistera ni à un retrait du marché ni à un rétropédalage vers l’ancienne formule. Ce serait inutile : les désagréments signalés par les patients ne devraient durer que le temps de la période transitoire entre les deux formules. Chacun d’entre eux a sa propre susceptibilité aux différents composants, donc cette durée pourra varier ».

L’ANSM a mis en place un numéro vert (0.800.97.16.53) et mis à jour un texte « Questions/Réponses  ».

Celui-ci est souvent saturé, rapporte Le Monde. Vendredi matin (25 août), 50 000 appels avaient été reçus, indiquait l’Ansm. Pour leur répondre, 80 personnes ont été formées, elles étaient 15 le premier jour.

Fonction thyroïdienne après 65 ans : inefficacité de la lévothyroxine très largement prescrite

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) La lévothyroxine, la molécule active du médicament, « est une hormone de substitution thyroïdienne utilisée dans les hypothyroïdies (insuffisance de sécrétion de la glande thyroïde ou absence de celle-ci) ou dans les situations où il est nécessaire de freiner la sécrétion d’une hormone stimulant la thyroïde, appelée TSH (Thyroid stimulating hormone) », indique l’ANSM. D’autres noms commerciaux de la lévothyroxine, ailleurs qu’en France, sont Synthroid, Euthyral, Novothyral, Levothyrox, Euthyrox…

Psychomédia avec source : ANSM, Le Monde, Le Monde, Le Figaro, France Soir
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Noyades : beaucoup de Français ne savent pas nager

Noyades : beaucoup de Français ne savent pas nager

Le 18 juillet 2017.

Selon une étude publiée mardi 18 juillet dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), 16,3 % des Français ne savent pas nager. Un chiffre préoccupant en plein mois d’été.

500 personnes se noient chaque année en France

Alors que 500 Français meurent noyés chaque année, on apprend que près d’une personne sur 6 ne sait pas nager. C’est ce qui ressort du dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’agence sanitaire Santé publique France. Selon ces travaux, ne pas savoir flotter et se déplacer dans l’eau serait l’une des causes principales de noyades. Cependant il y aurait des progrès comparés aux années précédentes.

Selon le BEH, en 2016, 83,7 % des personnes âgées de 15 à 75 ans, vivant en France métropolitaine, déclaraient savoir nager, contre 81,3 % en 2010. « L’apprentissage de la nage à partir des années 1960, notamment en milieu scolaire, est probablement à l’origine de l’amélioration considérable de l’aptitude à la nage de la population, en particulier chez les femmes », notent les auteurs de l’étude.

Disparités entre les âges, les sexes et les régions

Des différences subsistent entre les hommes et les femmes : chez les populations les plus âgées, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à déclarer ne pas savoir nager. En ce qui concerne les personnes âgées de 55 à 75 ans, les proportions ne sont pas les mêmes :  les 65 ans et plus n’étaient que 64,7 % à savoir nager en 2016 contre 95 % des 15-24 ans. Mais là encore il y a du progrès puisqu’en 2010 ils n’étaient que 56,8 %.

Il existe aussi des disparités en fonction des régions. On sait mieux nager en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Corse que dans les Hauts-de-France par exemple. On trouve enfin des disparités en fonction des niveaux de vie. Sans surprise, on sait moins bien nager dans les milieux défavorisés, alors que dans les milieux favorisés, « la nage fait partie des activités physiques recommandées pour le bien-être et la santé ». 

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Marine Rondot

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