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Palmarès des universités françaises enseignant et pratiquant des pseudosciences

Le Collectif Fakemed a mis à jour son Fakemed-o-mètre, une « évaluation de la perméabilité des universités aux pratiques de soins non conventionnelles », initialement développé en 2018.

« En 2021, il nous apparait affligeant que des universités, portail du savoir en France, proposent encore des formations pour des pratiques n’ayant jamais fait preuve de leur efficacité », écrivent-ils.

Les points ont été attribués à 32 universités selon quatre catégories :

  • formations : diplômes ;
  • consultations en CHU (Centres hospitaliers universitaires) : consultation mettant en valeur des pratiques de soins non conventionnelles ;
  • direction des universités : prises de position publiques du doyen ou de l’université ;
  • partenariats avec une structure faisant la promotion voire le commerce de pratiques de soins non conventionnelles.

Les universités les plus vertueuses, qui ont obtenu un score de 0 ou 1 au Fakemed-o-mètre, sont :

  • 1 ex aequo : Saint-Étienne
  • 1 ex aequo : Angers
  • 1 ex aequo : Lille catholique
  • 4 ex aequo : Lorraine
  • 4 ex aequo : Picardie
  • 4 ex aequo : Caen

Les universités les plus perméables aux pseudosciences sont les suivantes :

  • 32e position : l’Université de Strasbourg (20 points) offre notamment des formations en sophrologie, en acupuncture obstétricale et en médecine anthroposophique ; le CHU affilié offre des consultations en aromathérapie, homéopathie, acupuncture obstétricale et acupuncture antalgique.

  • 31e position : l’Université de Paris (18 points) offre des formations en ostéopathie (périnatalité), en « approche psychanalytique du corps », en « clinique psychanalytique kleinienne », en phytothérapie et aromathérapie.

  • 30e position : l’Université de Lyon (18 points) offre des formations en acupuncture scientifique, méditation pleine conscience et compassion : approche intégrative en santé, thérapeutique homéopathique et mésothérapie.

  • 29e position : l’Université de Montpellier-Nîmes (17 points) offre des formations en Sensibilisation à la sophrologie médicale, méditation et santé, acupuncture obstétricale et acupuncture médicale.

  • 28e position : La Sorbonne (17 points) offre des formations en « pratiques corps-esprit en médecine traditionnelle chinoise », méditation, gestion du stress et relation de soin, médecine chinoise et mésothérapie.

Classement complet sur le site du Collectif Fakemed : FAKEMED-O-MÈTRE 2021.

Le Collectif a publié une tribune, intitulée « Comment agir contre les Fake Médecines ? », qui a été signée par 3337 professionnels dont 1045 professionnels en médecine et 575 professionnels de l’enseignement, l’éducation ou la recherche.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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L’apogée de la carrière des actrices françaises dure en moyenne 8 ans, contre 28 pour les acteurs

L’apogée de la carrière d’une actrice française dure en moyenne 8 ans, contre 28 pour les acteurs, selon une analyse des journalistes Pierre Breteau et Maxime Ferrer publiée dans Le Monde.

L’âge d’or des comédiennes françaises, selon le nombre de films tournés, se situe en moyenne entre 24 et 32 ans.

Chez les hommes, le pic du nombre de tournages est atteint plus tard, à partir de 30 ans, mais dure bien plus longtemps, jusqu’à… 58 ans.

L’Association des acteurs et actrices de France associés (AAFA), rapporte le journal, a dénoncé en 2018 un « tunnel de la comédienne de 50 ans ».

« Les femmes de plus de 50 ans représentent un quart de la population majeure de France, et ne sont représentées qu’à hauteur de 6 % (1 rôle sur 16) dans les films français de 2016… Les personnages féminins ne vieillissent pas. Ils disparaissent des écrans ! »

« Que nous raconte d’elle-même une société qui efface les femmes de plus de 50 ans de ses représentations ? »

Une pétition de l’association réclamant une étude officielle « genrée et par âge de notre profession, afin de dresser un tableau objectif et indiscutable des discriminations », a été signée par plus de 5 000 personnes. Elle réclame la fin de l’invisibilité des femmes de plus de 50 ans.

« La commission “AAFA-Tunnel de la comédienne de 50 ans” propose par exemple de ne pas spécifier de sexe pour certains personnages – notamment pour les rôles de fonction et de pouvoir – et, entre autres, d’éviter d’adjoindre à un personnage masculin de plus de 50 ans une compagne de vingt ans sa cadette », rapporte Le Monde.

Dans Le Monde : L’apogée de la carrière d’une actrice française dure en moyenne huit ans, contre vingt-huit pour les acteurs

Sur le site de la AAFA : Les chiffres du tunnel des 50 !

82 femmes appellent à l’égalité salariale sur les marches du Festival de Cannes (2018)

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Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Le 24 avril 2019

Si l’alerte à la pollution de l’air aux particules fines, causée notamment par le beau temps et la hausse des températures des derniers jours, a été levée le 23 avril dernier, la qualité de l’air en France reste préoccupante. Voici le top 10 des villes les plus polluées en France en 2018.

La pollution de l’air aux particules fines à l’origine de graves infections

Les particules fines, en suspension dans l’air ambiant, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, ont la particularité de s’infiltrer profondément dans les poumons, jusque dans les alvéoles. Lorsqu’elles sont très concentrées, notamment lors des pics de pollutions, elles sont à l’origine d’infections respiratoires pouvant être graves. Elles auraient été responsables en 2017 de 48.000 décès en France, selon les derniers chiffres officiels du ministère de la Transition écologique et solidaire, rapportés par nos confrères de BFMTV.

À l’origine de ces particules fines, les émissions liées aux gaz d’échappement mais aussi le chauffage par combustion notamment ou encore les rejets de l’industrie, qui explosent lorsque certaines conditions climatiques sont réunies, comme, par exemple, lors des journées de soleil et de chaleur de ces derniers jours. Si le ministère de la Transition écologique et solidaire établit à 40 microgrammes par mètre cube (μg/m3) en moyenne annuelle le seuil de particules fines qu’il est recommandé de respecter, l’Union européenne le fixe à 20 μg/m3 et l’OMS, à 10 μg/m3.

Saint-Denis, Saint-Mandé et Paris sont les villes françaises dont l’air est le plus pollué

Il faut dire que si la qualité de l’air s’est améliorée depuis 2000, la France dépasse encore les normes réglementaires de qualité de l’air pour au moins un polluant : elle aurait d’ailleurs « reçu plusieurs avertissements de la Commission européenne pour le non-respect des normes réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé humaine » peut-on lire dans le rapport du Commissariat général au développement durable.

Un rapport de AirVisual, également rapporté par les journalistes de BFMTV, établit le classement des villes dont l’air est le plus pollué, par continent et par pays. Selon leur classement, Saint-Denis, Saint-Mandé et Paris arrivent en tête des villes françaises dont l’air est le plus pollué par les particules fines, avec respectivement 17,6 μg/m3, 16,2 μg/m3 et 15,6 μg/m3. Suivent Valencienes, Douai, Roubaix, puis Salaise-sur-Sanne, Srasbourg, Lille et enfin Saint-Quentin.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pollution intérieure : quelles conséquences pour la santé ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une vingtaine d’associations françaises appellent à la suspension de l’additif E171 comme promis

L’UFC-Que choisir, France Nature Environnement, la Ligue contre le cancer, Greenpeace, 60 millions de consommateurs, le Réseau environnement santé, Générations futures et plus d’une dizaine d’autres associations françaises appellent le gouvernement à suspendre l’additif E171 comme promis.

L’additif, qui contient des nanoparticules, est surtout utilisé pour sa fonction de colorant blanc et pour modifier d’autres couleurs.

Il est très utilisé dans les desserts, crèmes glacées et confiseries ainsi que dans les plats préparés, mais aussi dans les cosmétiques et les médicaments.

La tribune explique :

« En mai, le gouvernement s’était dit “déterminé à suspendre le E171 avant la fin de l’année”. A l’automne, les parlementaires ont conforté cet engagement en votant la suspension du dioxyde de titane dans l’alimentation par l’article 53 de la loi alimentation ; c’est l’une des rares mesures vivement défendues par les associations lors des Etats généraux de l’alimentation qui ait été maintenue dans la version finale de la loi publiée le 1er novembre.

Mais depuis… rien ne se passe. Pire, l’entrée en vigueur de cette mesure est gelée par Bercy. En vertu du code de la consommation, le ministère chargé de la consommation est le seul compétent pour prendre l’arrêté ministériel permettant de rendre cette mesure effective (les autres ministères concernés – alimentation, santé, environnement le cas échéant – sont juridiquement impuissants). Or Bercy refuse de rédiger cet arrêté, au motif qu’il n’y aurait pas de danger suffisamment “grave ou immédiat” pour activer la clause de sauvegarde au niveau européen. »

Omniprésent colorant E171 : plusieurs effets nocifs potentiels sont à l’étude (Anses, 2017)

Pour plus d’informations sur l’additif E171 et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Monde (tribune).
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Implants médicaux : 7 associations françaises réclament un meilleur contrôle dans un communiqué conjoint

Dans un communiqué conjoint, sept associations françaises dénoncent « les failles des autorités sanitaires dans le contrôle du commerce des dispositifs médicaux les plus à risques ».

Associations signataires : AIDES, France Assos Santé, Ligue nationale contre le cancer, Médecins du Monde, Prescrire, UFC Que Choisir, Universités alliées pour les médicaments essentiels (UAME).

Communiqué sur le site de Prescrire : « Implant files » : Pour une véritable autorisation de mise sur le marché des dispositifs médicaux les plus à risques.

Également sur Psychomédia :

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Plus de décès liés à la chaleur ou au froid ? Étude dans 18 villes françaises

Une étude, publiée en décembre 2018 dans la revue Environment International, a porté sur l’impact des températures chaudes et froides sur la mortalité dans 18 villes françaises, rapporte Santé publique France.

Mathilde Pascal et ses collègues ont analysé des données portant sur 18 villes de plus de 100 000 habitants représentant la diversité des climats observés en France métropolitaine :

  • océanique (Bordeaux, Le Havre, Nantes, Rennes et Rouen) ;
  • océanique altéré (Lens-Douai, Lille, Paris et Toulouse)) ;
  • semi-continental (Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lyon, Nancy et Strasbourg)) ;
  • méditerranéen (Marseille, Montpellier et Nice).) ;

Ces 18 villes, couvrant une population de plus de 15 millions d’habitants, ont permis d’étudier l’influence de températures quotidiennes moyennes variant de -12 à +32 °C.

Pour chaque ville, la température « optimale » associée au risque de mortalité minimal a été identifiée. Le nombre de décès attribuables aux températures plus élevées (« chaleur ») et plus basses (« froid ») a ensuite été calculé.

« La température “optimale” varie de 13 °C à Lille à 22 °C à Paris, mettant en évidence une adaptation de la population au climat local. Les résultats montrent ainsi que les effets de la température ne sont pas restreints aux températures extrêmes.

Entre 2000 et 2010, 3,9 % de la mortalité totale dans les villes était attribuable au froid et 1,2 % à la chaleur.

L’étude montre que l’impact du froid débute deux jours après l’exposition et persiste au moins 21 jours. De plus, les températures très basses ne représentent qu’une faible part de la mortalité attribuable au froid, qui est davantage liée à des températures basses modérées mais fréquentes. À l’inverse, l’effet de la chaleur sur la mortalité est maximum le jour même de l’exposition et ne persiste que quelques jours.

Enfin, si les températures très élevées demeurent rares, elles représentent environ 30 % du poids total de la mortalité liée à la chaleur. Au-delà de températures moyennes allant de 23 à 28 °C selon la ville, chaque degré supplémentaire se traduit par une augmentation très rapide du risque de décès, justifiant une action particulière en cas de très fortes chaleurs. »

« Enfin, il n’a pas été retrouvé de différence dans la forme et l’intensité de la relation température-mortalité avant et après la mise en place du plan canicule en 2004. »

Santé publique France participe au réseau international Multi-City Multi-Country (MCC), coordonné par la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui mène des analyses similaires sur plus de 500 villes dans le monde.

Ce réseau produit notamment des estimations d’impact selon différents scénarios climatiques produits par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). « Pour les villes françaises, les dernières publications de ce groupe montrent qu’il faut s’attendre d’ici 2100 à une augmentation d’environ 4 % de la mortalité liée à la température sous un réchauffement d’environ +3 °C. Seul un réchauffement inférieur à +2 °C, correspondant à l’objectif de l’accord de Paris, permettrait de limiter la hausse de cette mortalité. »

Santé publique France travaille également à explorer les synergies entre la température et la pollution de l’air.

Le froid tue beaucoup plus que la chaleur

Pour plus d’informations sur chaleur et la santé et sur le froid et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé publique France, Environment International.
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Classement QS 2018 des universités en psychologie : seules 2 françaises se hissent dans le top 300

L’institut britannique Quacquarelli Symonds a publié l’édition 2018 de son réputé classement annuel (le « QS World University Rankings ») des universités dans le monde.

L’institut analyse les performances globales en enseignement et en recherche d’environ 950 universités dans 80 pays pour établir un palmarès des 300 meilleures. Il analyse aussi la performance des établissements dans 48 disciplines.

Parmi les universités occupant les 300 premières positions en psychologie, les États-Unis en occupent 91 et le Royaume-Uni, 43. Les 12 premières positions reviennent à ces deux pays.

L’Université Harvard occupe, d’année en année, le premier rang. L’enseignement de la psychologie y a débuté à la fin des années 1800 avec la « nouvelle psychologie » de William James, rapporte un article de l’Institut dressant un bref portait des meilleures universités américaines et britanniques. Harvard a notamment vu passer B.F. Skinner et Jerome Bruner.

Suivent les universités Stanford, de Cambridge, Oxford et de Californie à Berkeley.

Les universités autres qu’américaines qui se glissent dans le top 25 sont celles de la Colombie-Britannique au Canada (13), de Melbourne en Australie (15), d’Amsterdam aux Pays-Bas (17), de Toronto au Canada (18), de New South Wales en Australie (20), McGill au Québec (23) et de Sydney en Australie.

Deux universités françaises se hissent dans le top 300 : l’Université d’Aix-Marseille (entre le 201e et le 250e rangs) et l’Université Paris Descartes (entre le 251e et le 300e rangs). Après le 50e rang, les universités sont classées par groupes de 50.

Lors du classement 2017, nous avions détaillé les positions des départements de psychologie des universités québécoises (5), suisses (6) et belges (7).

Classement complet sur le site de Quacquarelli Symonds : QS World University Rankings – Psychology.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : QS Top Universities.
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Les autorités sanitaires françaises refusent la vente libre du Cialis, le concurrent du Viagra

Le géant Sanofi (France) veut mettre en vente libre le Cialis® d’Eli Lilly (Etats-Unis). Les autorités sanitaires françaises s’y opposeront: le Cialis®,  indiqué pour lutter contre «la dysfonction érectile chez l’homme», principal concurrent du Viagra, ne sera pas vendu sans ordonnance. «Il s’agit là d’un médicament, avec des indications, des contre-indications et des effets secondaires. Aussi n’est-il pas question de donner un feu vert à la demande qui pourrait nous être faite de faire que cette spécialité pharmaceutique», a déclaré à Slate.fr le Pr Joseph Emmerich, directeur de la «division cardiologie, endocrinologie, gynécologie et urologie» à l’Agence nationale de sécurité des médicaments (Ansm).

La mise en vente libre (Over-the-counter ou OTC) dans les pharmacies d’officine était donné pour acquise mercredi 28 mai: Sanofi et Eli Lilly annoncent un accord (montant financier tenu secret) aux termes duquel Sanofi détient «les droits exclusifs pour solliciter l’approbation de Cialis® sans ordonnance aux Etats-Unis, en Europe, au Canada et en Australie». Commercialisé depuis 2002 par Eli Lilly, le Cialis® n’est (officiellement)  disponible que sur prescription médicale. Son chiffre d’affaires mondial a généré 1,58 milliard d’euros en 2013.

Trois ans avant l’expiration des brevets protégeant le Cialis®, la division «santé grand public» de Sanofi entend «transformer la façon de proposer cet important médicament à des millions d’hommes dans le monde entier». Sanofi estime que plus de la moitié des hommes de plus de 40 ans souffrent de dysfonction érectile. Faute de disposer d’un portefeuille de médicaments innovants, le groupe français mise désormais beaucoup sur la «santé grand public» secteur où il est devenu le troisième acteur mondial (3 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2013).

Sanofi explique ainsi avoir développé un «savoir-faire spécifique» dans le changement de statut des médicaments et de transformer en médicaments en vente libre des spécialités auparavant sur ordonnance. Avec Cialis® (qui changera de nom), la multinationale française devra parvenir à convaincre, chiffres à l’appui, que le passage en automédication n’entraînera pas de mauvais usage ou de consommations excessives.

Sanofi pourra faire observer que le médicament fait d’ores et déjà l’objet d’importants trafics sur Internet où existent aussi de multiples contrefaçons. De nombreux sites le proposent à des tarifs concurrentiels dans que la provenance exacte de ce Cialis® soit connue. Il existe aussi sous des formes «super-force», associées à une molécule prescrite pour lutter contre l’éjaculation précoce. «La commercialisation en automédication constituerait un très mauvais signal et faciliterait un peu plus encore les possibilités de mésusages de ce médicament», souligne le Pr Emmerich.

Le Cialis® (tadalafil) est aujourd’hui commercialisée sur ordonnance dans plus de 120 pays. En France il est  également indiqué dans les traitements des signes et symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate chez les hommes adultes, incluant ceux présentant une dysfonction érectile et l’hypertension artérielle pulmonaire, une maladie d’une particulière gravité.

«D’une manière générale, la dose recommandée est de 10 mg à prendre avant toute activité sexuelle prévue, pendant ou à distance des repas, précisent les recommandations officielles. Chez les patients pour lesquels une dose de 10 mg ne produit pas un effet suffisant, une  dose de 20 mg peut être préconisée (…) au moins 30 minutes avant toute activité sexuelle. La fréquence d’administration maximale est d’une prise par jour.»

L’association du Cialis® avec certains médicaments  (les vasodilatateurs nitrés) peut provoquer des hypotensions graves. Or ces vasodilatateurs sont également les principes actifs produits vendus en sex-shops et utilisés comme «amplificateurs d’orgasme» et/ou pour induire des dilatations anales. Les principaux effets secondaires sont des maux de tête des troubles digestifs, des vertiges, des rougeurs du visage, des congestions nasales, des troubles de l’audition ou des gonflements des paupières. Des cas de pertes de vision (indolores et unilatérales) ont été rapportés ainsi que de priapisme. Une érection irréductible dépassant les quatre heures  impose une consultation médicale en urgence pour qu’un traitement adapté puisse être mis en œuvre.

En France son prix est librement fixé par le pharmacien d’officine mais la concurrence joue peu : il dépasse le plus souvent les 10 euros le comprimé. 

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Les Françaises moins sportives que les autres Européennes ?

Les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni, selon un sondage. Environ 9 % des femmes interrogées ont déclaré avoir passé entre 90 et 150 minutes à pratiquer une activité physique durant une semaine donnée, soit moins de 60 minutes en-dessous de la durée recommandée pour réduire le risque de MCV. En supposant que l’échantillon sondé par cette enquête omnibus soit représentatif, ce résultat concerne 2,32 millions de femmes sur l’ensemble de la population française.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont derrière leurs voisines européennes en matière de sport et d’exercice physique. Cette enquête internationale sur les habitudes en matière de sport et d’exercice physique révèle également qu’au cours d’une semaine donnée, plus de 50 % des Françaises n’ont participé à aucune compétition sportive et n’ont pas pratiqué d’entraînement intense tel que la course à pied ou le cyclisme. Tandis que l’équipe de France féminine de football se prépare pour l’EURO féminin de l’UEFA qui aura lieu cet été en Suède, ce compte à rebours avant les championnats offre aux femmes l’opportunité de commencer à pratiquer des activités physiques saines et de se fixer comme objectif d’être plus actives.

« La pratique du sport peut représenter une part importante d’une vie active et saine. En combinaison avec des activités physiques quotidiennes telles que le jardinage ou même les tâches ménagères, le sport peut contribuer à réduire le risque d’apparition de maladies cardiaques, première cause de mortalité féminine avec un tiers des décès féminins dans le monde. Selon les recommandations internationales de l’Organisation mondiale de la Santé concernant l’activité physique au profit de la santé, les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient pratiquer 150 minutes d’activité physique modérée (jardinage, danse ou marche rapide) ou 75 minutes d’activité physique intensive (sport, course à pied ou gymnastique rythmique) par semaine. À la veille de la Journée internationale de la femme, nous encourageons celles-ci à préserver la santé de leur coeur afin d’éviter de payer la contrepartie d’un mode de vie inactif », a déclaré Johanna Ralston, présidente-directrice générale de la Fédération mondiale du coeur.

L’enquête révèle que les Françaises ne se contentent pas d’être indifférentes au sport et à l’exercice physique : 42 % d’entre elles ne pratique pas assez d’activité physique hebdomadaire, s’exposant ainsi au risque de maladie cardiovasculaire (MCV), qui regroupe notamment les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Plus de 2 millions de femmes en France se trouvent juste en dessous du seuil d’une durée saine d’activité physique. Elles pourraient réduire leur risque de MCV en se fixant pour objectif de faire juste une heure supplémentaire de sport chaque semaine ou de pratiquer des activités physiques quotidiennes, telles que des travaux de jardinage ou des tâches ménagères.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni.

L’enquête internationale menée par YouGov en France, en Suède, au Royaume-Uni, au Danemark et en Allemagne à l’initiative de la Fédération mondiale du coeur révèle qu’en France :

– 42 % des femmes interrogées n’ont pas atteint la durée d’activité physique recommandée au cours de la semaine durant laquelle l’enquête a été menée, par rapport à 34 % de femmes au Royaume-Uni, 33 % en Suède, 19 % au Danemark et 19 % en Allemagne ;

– 22 % des femmes interrogées ont admis être physiquement inactives et ne pas avoir fait du tout d’exercice ;

– Les hommes étaient plus susceptibles d’avoir atteint la durée d’activité physique recommandée au cours de la semaine durant laquelle l’enquête a été menée, avec 75 % d’entre eux ayant pratiqué au moins 150 minutes d’activité physique, par rapport à 58 % des femmes interrogées.

Menée en partenariat avec l’EURO féminin 2013, la campagne de la Fédération mondiale du coeur, « Make a Healthy Heart your Goal » (faites d’un coeur sain votre but), sera lancée officiellement demain, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Cette campagne encourage les femmes et les jeunes filles à se fixer pour « but » de devenir plus actives physiquement, en pratiquant des sports tels que le football et en intégrant des activités physiques à leur vie quotidienne, afin de réduire le risque de maladie cardiaque et d’AVC.

« À l’approche de l’EURO féminin de l’UEFA en juillet 2013, nous encourageons les femmes et les jeunes filles d’Europe à atteindre leur “but” en matière d’activité physique en jouant au football. Ce sport représente une expérience enrichissante et fédératrice pour les femmes et les jeunes filles. L’UEFA estime que chaque jeune fille devrait avoir la possibilité de jouer au football au niveau local, indépendamment de ses compétences ou de son talent. Notre objectif est de soutenir ce but par l’intermédiaire de notre partenariat avec la Fédération mondiale du coeur », a déclaré Karen Espelund, membre du Comité exécutif de l’UEFA et présidente de la Commission du football féminin de l’UEFA.

Dr Charanjit Jagait
Directeur des communications et des campagnes

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