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Plus d’un million de personnes atteintes d’Insuffisance Cardiaque en France

L’insuffisance cardiaque fait partie des maladies chroniques ayant des conséquences humaines (patients et aidants), médicales, sociétales et économiques importantes.

Face à une société qui vieillit et qui s’individualise, la vie des patients insuffisants cardiaques et de leur entourage le plus proche devient un véritable parcours du combattant.

Entre besoins locaux et offres de soins hyper spécialisées régionales, la prise en charge du patient insuffisant cardiaque devient un défi organisationnel et sociétal que les cardiologues du GICC Groupe Insuffisance Cardiaque & Cardiomyopathies sont prêts à relever !

L’insuffisance cardiaque, une pathologie insuffisamment connue

Plus d’un million de personnes sont concernées par l’insuffisance cardiaque en France.

Le Groupe Insuffisance Cardiaque & Cardiomyopathies (GICC) de la Société Française Cardiologie (SFC), souhaite interpeler les patients, le grand public et les politiques sur cette priorité de santé publique. En effet l’insuffisance cardiaque est une maladie chronique, évolutive et émaillée de complications aiguës entrainant chaque année près de 200 000 hospitalisations et causant le décès de 70 000 personnes.

La méconnaissance des symptômes de cette maladie et la sous-utilisation du terme « insuffisance cardiaque » dans le grand public sont en partie responsables d’un diagnostic et d’une prise en charge sont souvent trop tardifs.

Une meilleure connaissance de cette pathologie permettrait certainement d’éviter de nombreuses hospitalisations et de décès et d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque.

Une priorité de santé publique ignorée

La prévalence de l’insuffisance cardiaque augmente en raison du vieillissement de la population et de l’amélioration de la prise en charge des différentes pathologies cardiaques qui tuent beaucoup moins mais dont un certain nombre va évoluer vers l’insuffisance cardiaque.

Oui mais elle est très probablement sous diagnostiquée, car peu connue par le grand public, comme le met en évidence l’étude réalisée par le GICC, auprès de 4 926 français représentatifs de la population française âgées de 18 à 80 ans interrogés entre mars et avril 2017*. D’après cette étude, la prévalence de l’insuffisance cardiaque serait de 3,6%, soit le double des estimations officielles. Le nombre exact de français atteints d’insuffisance cardiaque est sans aucun doute sous-estimé par les Autorités de santé et pourrait atteindre les 2 millions.

Selon une étude menée par l’INVS, l’insuffisance cardiaque serait la cause de 73 000 décès chaque année ,c’est-à-dire 7 fois plus que l’infarctus du myocarde et plus de 14 fois plus que les accidents de la route.

L’impact de l’insuffisance cardiaque sur la qualité de vie est majeur. Plus de la moitié des adultes atteints d’insuffisance cardiaque, se déclarent en mauvaise ou très mauvaise santé, à comparer à 9 % pour les personnes sans insuffisance cardiaque. La moitié d’entre eux s’estime fortement limitée dans leurs activités habituelles quotidiennes. Les actifs de la tranche 25-59 ans représentant 39 % des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque, les conséquences sur la vie professionnelle des personnes concernées (nombreux arrêts de travail, mise en incapacité de travail…) est également important.

Toutes ces données ont impact considérable sur les dépenses de santé et l’économie française.

Insuffisance cardiaque : 4 signes méconnus des patients

Quatre symptômes doivent alerter. Ces symptômes pris isolément sont peu spécifiques mais leur association et leur survenue récente sont particulièrement évocateurs d’une insuffisance cardiaque. Il s’agit d’un essoufflement à l’effort et/ou survenant en position allongée, d’une prise de poids importante et rapide, associée à des œdèmes des membres inférieurs et enfin d’une fatigue importante limitant l’activité quotidienne.

Dans l’étude réalisée par le GICC, deux tiers des personnes ayant les 4 signes d’insuffisance cardiaque n’ont pas consulté de cardiologue dans les 12 mois précédents, preuve que ces symptômes ne pas reconnus par les patients comme signes de maladie cardiaque.

Une prise en charge multidisciplinaire

L’objectif de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque est de ralentir sa progression, d’améliorer la qualité de vie et de réduire les complications que sont les hospitalisations ou la mort subite.

Cette prise en charge inclut différentes modalités de soins telles que des médicaments efficaces, une alimentation pauvre en sel, une activité physique adaptée, et dans certains cas un pacemaker et /ou un défibrillateur. La greffe cardiaque et les systèmes d’assistance cardiaque ne concernent qu’une très faible minorité des patients (moins de 1%).

Les centres de réadaptation cardiaque sont particulièrement utiles car permettent une prise en charge globale grâce aux équipes formées à cette pathologie, à l’éducation thérapeutique et au ré-entrainement physique. Ces équipes multidisciplinaires sont majoritairement constituées de cardiologues, d’infirmières, de kinésithérapeutes, d’éducateurs en Activité Physique Adaptée (APA) et de diététiciens. Le rôle du médecin généraliste et du pharmacien est également très important car ce sont les premières personnes en contact avec ces patients.

Les patients se mobilisent, pour un meilleur accompagnement

Philippe Muller et Valérie Jourdain Müller viennent de créer l’Association SIC pour Soutien à l’Insuffisance Cardiaque dont l’objectif est d’aider les malades à devenir acteur de leur maladie. Tous deux témoignent de la sidération qu’ils ont connu lors de leur hospitalisation soudaine, sans que les médecins qui les ont soignés n’aient mentionné explicitement le nom d’insuffisance cardiaque.

Comme le déclare Philippe Muller, Président de la SIC : « Quand on est hospitalisé, c’est très brutal, on n’est pas préparé, on ne pose pas les bonnes questions. C’est en cela que l’association est un lieu de rencontres important où les malades ont cette facilité de pouvoir poser des questions concrètes. Une fois sortis de l’environnement hospitalier, l’association les aide à se reconstruire et à acquérir les bonnes habitudes d’hygiène de vie, qu’ils ont ignorées avant la maladie ».

Valérie Jourdain-Müller Vice-présidente de la SIC ajoute :« A partir du moment où l’on s’approprie sa maladie, la vie continue, mais on l’organise différemment avec son entourage. Ce qui est compliqué, c’est de tenir tous les jours : surveiller son alimentation, contrôler son poids, prendre régulièrement ses médicaments et avoir une activité physique régulière. Le rôle de l’association est de vous accompagner sur la durée ».

Le GICC souhaite sensibiliser l’opinion publique pour améliorer le dépistage

Thibaud Damy, Professeur de Cardiologie à l’Hôpital Henri Mondor à Créteil et Président du GICC souligne que :« Le manque de notoriété des symptômes de l’insuffisance cardiaque au sein du grand public entraine un retard incontestable au diagnostic et dans la prise en charge des malades. Il faudrait des moyens supplémentaires pour dépister davantage les malades, développer plus de structures multidisciplinaires spécialisées et faire prendre conscience de l’importance de l’éducation thérapeutique dès le début de la maladie. La prévention et l’information sont capitales pour agir précocement aussi bien dans le grand public pour diagnostiquer la maladie que chez les patients pour prévenir les décompensations cardiaques ».

Afin d’augmenter la visibilité de l’insuffisance cardiaque auprès des décideurs, des médecins et du grand public, le GICC conduit plusieurs actions de communication :

Un site internet spécifiquement dédié à l’insuffisance cardiaque, à destination des professionnels de santé comme des patients, qui ouvrira le 15 septembre prochain. Ce site a été pensé comme un lieu d’échange et de partage de l’information et placera le patient (et pas seulement sa maladie) au centre des préoccupations.

La Journée européenne Insuffisance cardiaque (HF Day) dédiée aux patients et à leur entourage a lieu tous les ans en mai et de nombreuses actions de sensibilisation dans toutes l’Europe sont menées conjointement à ce moment-là.

Le GICC organise chaque année le congrès des « Journées Françaises de l’Insuffisance Cardiaque » (JFIC) qui se tiendront cette année, les 13 et 14 septembre prochains à Montpellier avec pour thème principal : « Parcours de vie et de soin » du patient insuffisant cardiaque ».

Le professeur Thibaud Damy conclut : « Alerter nos concitoyens sur les symptômes à surveiller, c’est les prévenir pour mieux les guérir. En les prenant en charge rapidement, nous pouvons anticiper les complications et améliorer le pronostic vital. A travers l’action du GICC, nous voulons également que les médecins prononcent enfin le nom de « l’insuffisance cardiaque. »

Crédit/source :Société Française de Cardiologie

News Santé

Augmentation des intoxications à la cocaïne : symptômes (ANSM, France)

Une augmentation du nombre et de la sévérité des intoxications à la cocaïne a été constatée en France, rapporte l’Agence du médicament (ANSM).

Les données du réseau des Centres d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance – Addictovigilance (CEIP) montrent un nombre de signalements d’intoxication à la cocaïne multiplié par deux entre 2015 et 2016 et cette augmentation continue d’être constatée pour l’année 2017.

Cette augmentation pourrait être liée à l’augmentation de la concentration (de la « pureté » de la cocaïne) et à sa plus grande disponibilité, indique l’ANSM.

L’ANSM rappelle aux médecins des services d’urgences, des services d’urgences psychiatriques, cardiologiques, neurologiques et du SAMU, les symptômes d’une intoxication par la cocaïne afin de permettre une prise en charge médicale plus rapide de ces patients :

  • Signes généraux

    • Peau molle et pâle
    • Sueurs
    • Malaise
    • Tremblements
    • Mâchoires très serrées / bruxisme (grincements de dents)
    • Vomissements
    • Troubles de la vision
    • Mydriase (dilatation de la pupille)
  • Complications cardiovasculaires

    • Tachycardie
    • Hypertension artérielle
    • Sensation d’oppression thoracique
    • Douleurs thoraciques
    • Signes d’infarctus myocardique
    • AVC
  • Complications neurologiques

    • Crise convulsive
    • Coma
  • Complications psychiatriques

    • Hallucinations
    • Paranoïa
    • Anxiété
    • Agressivité / agitation

Le cannabidiol testé pour le traitement de la dépendance à la cocaïne

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM
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Discothèques, concerts et festivals devront baisser le son en France

Un décret publié le 9 août au Journal Officiel détaille une nouvelle réglementation imposant à tous les lieux qui diffusent de la musique amplifiée, discothèques, salles de concert et festivals, une baisse du niveau maximal de décibels.

Les sites soumis à cette réglementation devront aussi fournir des bouchons d’oreilles gratuits et des zones de « repos auditif » ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif » où le niveau sonore n’excédera pas 80 décibels

Ces mesures découlent d’un article de la loi Santé de janvier 2016, qui stipule que les activités « impliquant la diffusion de sons à un niveau sonore élevé » doivent être exercées « de façon à protéger l’audition du public et la santé des riverains », rapporte Le Figaro.

Le niveau sonore dans les lieux concernés ne pourra plus dépasser 102 décibels, en moyenne mesurée sur 15 minutes. La limite était fixée depuis 1998 à 105 décibels dans les discothèques et les salles de concert, tandis que les événements en plein air n’étaient jusqu’ici pas concernés.

« Une différence sensible, car l’échelle des décibels n’est pas linéaire : retirer 3 décibels correspond à diviser l’intensité sonore par deux », précise Le Figaro.

Pour les événements et établissements accueillant des enfants âgés de six ans et moins, la limite est fixée à 94 décibels.

Si cela ne devrait pas poser de difficulté dans les discothèques, où « il suffit de baisser le potentiomètre », c’est « beaucoup plus complexe » pour les concerts, selon Angélique Duchemin, coordinatrice nationale d’Agi-son, structure créée par les acteurs du spectacle.

Selon le Centre d’information et de documentation sur le bruit, « notre oreille commence à souffrir sans que nous le sachions à partir d’une exposition à 85 décibels pendant 8 heures », tandis que le seuil de la douleur est à 100 décibels.

Musique sur smartphone : 7 conseils pour préserver l’audition

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro, Journal officiel
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Le scandale des œufs contaminés touche aujourd’hui la France

Le scandale des œufs contaminés touche aujourd’hui la France

Le 8 août 2017

Depuis le mois de juillet, les pays du Nord de l’Europe sont touchés par une crise sanitaire sans précédent : la contamination de millions d’œufs de poule par un insecticide extrêmement nocif : le fipronil. Le ministère de l’Agriculture français a annoncé lundi 7 août que 13 lots d’œufs contaminés sont arrivés en France.

Des millions d’œufs détruits dans toute l’Europe

Le scandale des œufs contaminés a démarré en juillet dans les pays nordiques. Des œufs de poule ont été contaminés au fipronil, un antiparasitaire utilisé pour éradiquer les poux, tiques et autres acariens que l’on trouve fréquemment sur les poules dans les élevages industriels. Or, son utilisation est strictement interdite pour les animaux destinés à la ponte ou à la consommation humaine.

Ainsi, des millions d’œufs de poule contaminés ont d’ores et déjà été détruits aux Pays-Bas, où les premiers œufs dont la coquille contenait des traces de fipronil ont été détectés, et 180 élevages ont été bloqués. Dans la foulée, des millions d’œufs ont également été détruits en Allemagne, en Suisse et en Suède.

13 lots d’œufs contaminés découverts en France

Après avoir assuré que la France était épargnée, le ministère de l’Agriculture a indiqué lundi 7 août dans un communiqué que 13 lots d’œufs contaminés en provenance des Pays-Bas avaient été livrés à deux sites français de transformation, situés dans la Vienne et le Maine-et-Loire. Le ministère a précisé que « Des investigations sont menées dans ces établissements par les services de contrôles du ministère de l’agriculture pour évaluer la situation (les produits concernés et leur destination) et bloquer les produits incriminés à des fins d’analyses ».

Parallèlement, le ministère a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), « pour obtenir un avis sur les risques pour la santé humaine liés à l’ingestion d’œufs ou de produits contaminés par le fipronil ». Un élevage du Pas-de-Calais a par ailleurs été placé sous surveillance par les autorités, qui donneront les résultats des analyses en cours à la fin de la semaine. Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Les oeufs et la santé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Overdoses d’opioïdes : l’antidote naloxone en spray autorisé sans ordonnance en France

L’Agence française du médicament (ANSM) a accordé, le 28 juillet 2017, une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour la naloxone en spray nasal (Nalscue)

Le médicament est indiqué dans le traitement d’urgence des surdosages aux opioïdes, « caractérisés ou suspectés, se manifestant par une dépression respiratoire et dans l’attente d’une prise en charge par une structure médicalisée », précise le communiqué de l’ANSM.

Les opioïdes incluent des drogues comme l’héroïne et des médicaments antidouleurs comme la morphine et le fentanyl.

La naloxone est utilisée depuis 40 ans par injection à l’hôpital, mais les patients arrivent souvent trop tard, l’espérance de vie étant d’une dizaine de minutes en cas de perte de conscience suite à une overdose, rapporte l’AFP.

L’AMM accordé au spray nasal, commercialisé par le laboratoire britannique Indivior, permettra d’élargir sa distribution aux pharmacies, avec ou sans ordonnance, et aux structures d’accueil des toxicomanes d’ici trois mois, après la mise en conformité de la notice et de l’étiquetage.

En attendant, les conditions d’accès à Nalscue restent celles d’une ATU (autorisation temporaire d’utilisation) accordée en 2015 et élargie en 2016 : le médicament « doit être dispensé dans un centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), ainsi que par des centres et structures disposant d’équipes mobiles de soins aux personnes en situation de précarité ou d’exclusion gérés par des organismes à but non lucratif ».

Dès que l’AMM sera effective, « Nalscue sera disponible en prescription médicale non obligatoire, avec une dispensation aux patients ayant reçu une formation spécifique à son utilisation, comme cela est déjà le cas ». Les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) pourront alors également délivrer le médicament.

L’ANSM rappelle que l’administration de Nalscue ne se substitue pas aux soins d’urgence dispensés par une structure médicale. Par conséquent, les secours (15 ou 112) doivent être appelés immédiatement et systématiquement.

En France, 220 000 personnes sont considérées comme dépendantes aux opioïdes et 340 décès par overdose ont été constatés en 2015, rapporte l’AFP.

La naloxone en vaporisateur, antidote aux opioïdes, autorisée sans ordonnance au Canada

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Psychomédia avec sources : ANSM, AFP (Sciences et Avenir).
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Définition européenne des perturbateurs endocriniens : la France cède à l’Allemagne

« Après des années de lobbying », les critères de définition des perturbateurs endocriniens ont été adoptés par la Commission européenne grâce à un revirement de la France, rapporte Le Monde.

Celle-ci s’opposait « depuis plus d’un an, aux côtés du Danemark et de la Suède, à un texte jugé trop peu protecteur de la santé publique et de l’environnement (…). Berlin, favorable à une réglementation peu contraignante pour l’industrie, a eu gain de cause. »

Le texte adopté n’a pas évolué par rapport à la version présentée le 30 mai par la Commission. Version qui avait suscité une mise en garde de trois sociétés savantes : l’Endocrine Society, la Société européenne d’endocrinologie et la Société européenne d’endocrinologie pédiatrique.

Les scientifiques estimaient que le niveau de preuve requis pour identifier une substance comme perturbateur endocrinien est trop élevé pour garantir au texte son efficacité.

En outre, le texte adopté conserve une clause, ajoutée à la demande de l’Allemagne, permettant, en contravention avec les objectifs du texte, d’empêcher un retrait des pesticides « conçus spécifiquement pour perturber les systèmes endocriniens des insectes ciblés ». Et ce, alors qu’ils sont aussi susceptibles d’atteindre ceux d’autres espèces animales, dont les humains.

Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a assuré sur France Info que les experts français plancheraient sur ces pesticides et que « si leur dangerosité est avérée, nous les sortirons unilatéralement du marché ». Il a néanmoins salué l’adoption de ces critères comme « une avancée considérable », ouvrant « une brèche qui ne va pas se refermer ».

La Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, de son côté, « évoque “une définition au goût amer”, à l’unisson de plus de 70 ONG européennes, qui appellent le Parlement européen à rejeter les critères adoptés », souligne Le Monde.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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Le cancer du poumon reste le cancer le plus meurtrier en France

Le cancer du poumon reste le cancer le plus meurtrier en France

Le 21 juin 2017.

Selon la 9ème édition du rapport annuel « Les cancers en France » de l’Institut national du cancer (INCa), le cancer du poumon a été le cancer le plus meurtrier en 2015, hommes et femmes confondus.

Les cancers les plus fréquents ne sont pas les plus meurtriers

Le cancer continue de faire des ravages. En 2015, 384 442 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués en France. Les hommes ont cependant été plus touchés que les femmes : 57,6 % des nouveaux cas de cancer et 55,6 % des décès par cancer ont touché les hommes cette même année. Le cancer le plus fréquent chez l’homme est le cancer de la prostate, chez la femme, c’est le cancer du sein.

En revanche ces deux cancers ne sont pas les plus meurtriers. C’est le cancer du poumon qui a causé le plus de décès chez les hommes : 13 752 décès en 2015, contre 8 350 décès à cause du cancer de la prostate et 7 633 décès à cause du cancer colorectal. Chez la femme, les deux cancers les plus meurtriers sont le cancer du poumon et le cancer colorectal. Le cancer du sein a cependant entraîné la mort de 8 462 femmes en 2015.

Des cancers qui pourraient être évités

Mais le drame c’est qu’une grande partie de ces cancers pourraient être évités. L’Institut national du cancer avance en effet que 40 % des cancers pourraient être évités si nous changions nos habitudes. Si nous évitions de consommer trop de viande, trop de charcuteries ou de produits laitiers, par exemple, et que nous les remplacions par des aliments contenant des fibres, nous pourrions réduire notre risque de développer un cancer de 20 à 25 %.

Autres facteurs à risque : le tabac et l’alcool. Selon ces travaux, le tabac serait responsable de 45 000 décès par cancer en France en 2013. Quant à l’alcool, il serait responsable de près de 15 000 décès chaque année par cancer, soit 9,5 % de l’ensemble de décès par cancer. On rappelle qu’une consommation modérée d’alcool ne doit pas dépasser les 10 verres par semaine. Or, en France, un habitant de plus de 15 ans boit en moyenne 2,6 verres par jour.

À lire aussi : Cancer du sein : l’effet protecteur du régime méditerranéen 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les cancers en France : état de la situation (rapport annuel interactif de l’INCa)

L’Institut national du Cancer (INCa) vient de publier son rapport annuel « Les cancers en France 2016 ». Nouveauté cette année, la présentation interactive du rapport qui en facilite la consultation selon les intérêts.

En 2015, le nombre de nouveaux cas de cancer est estimé à 384 442. Chez l’homme, les trois tumeurs solides les plus fréquentes restent celles de la prostate (53 913 nouveaux cas), du poumon (30 401) et du côlon-rectum (23 535).

Chez la femme, il s’agit des cancers du sein (54 062), du côlon-rectum (19 533) et du poumon (14 821).

Chez l’homme, le cancer du poumon demeure le plus meurtrier. Et chez la femme, celui du sein continue de faire le plus de victimes, même si le cancer du poumon continue sa progression.

La consommation d’alcool est la 2e cause de mortalité évitable par cancer en France après le tabac.

La France se situe parmi les pays à forte incidence et mortalité en Europe.

Consulter le rapport : Les cancers en France.

Psychomédia avec source : InCa.
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Allergies : la France en alerte rouge (carte interactive)

Le risque d’allergie associé aux pollens de graminées est élevé à très élevé partout en France avec les jours chauds et ensoleillés qui favorisent la libération des pollens dans l’air, alerte le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

Les pollens de châtaignier font aussi une première apparition sur les capteurs du RNSA avec un risque très faible d’allergie.

Les pollens de chêne et d’olivier sont présents au sud de la France avec un risque d’allergie ne dépassant pas le niveau moyen.

Les pollens de pin continuent leur pollinisation, mais sans risque pour les allergiques.

Les tilleuls entrent en floraison, ces pollens lourds pourraient être responsables d’allergies de proximité.

Carte interactive mise à jour sur le site de RNSA indique les niveaux des différents pollens dans chaque département.

C’est le meilleur moment actuellement, indique le RNSA, pour arracher l’ambroisie qui commence à pousser. « Si vous en repérez, n’hésitez pas à l’arracher s’il y a seulement quelques plants ou à la signaler sur la plateforme Signalement Ambroisie s’il y en a beaucoup ! »

Pollens de graminées : quelles allergies croisées avec des aliments ?

Pour plus d’informations sur les allergies, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : RNSA.
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Vacances avec ou sans votre animal : le guide et l’appli de « 30 Millions d’Amis » (France)

Le guide « Vacances pas Bêtes 2017 » et l’appli « 30 Millions – Vacances » de la fondation 30 Millions d’Amis fournissent une multitude d’infos et de conseils pour organiser ses vacances en compagnie ou pas de son animal.

Ils contiennent notamment un annuaire des lieux d’hébergements acceptant les animaux et labellisés Gîtes de France®, une carte des plages « animaux friendly », un répertoire des adresses de pensions ou des pet-sitter, grâce à un partenariat avec Le Petit Futé®.

Le réseau « Entraide » sur 30millionsdamis.fr met aussi en relation gratuitement les maîtres d’animaux et ceux qui proposent des solutions de garde.

Le guide fournit notamment des informations sur les mesures de prévention en matière de santé, l’organisation matérielle, la réglementation sur l’identification par tatouage ou puce électronique, le voyage hors France (passeport), la sécurité et le bien-être de l’animal (habitude et rythme)…

La fondation vise notamment à lutter contre l’abandon des animaux, qui représente un véritable fléau lors de la saison estivale.

Téléchargez le guide ou l’application sur Android ou iOS.

Pour d’autres informations sur les chiens et les chats, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 30 Millions d’Amis.
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