Archives par mot-clé : France

Lyme : une application pour s’informer et faire un signalement en cas de piqûre de tique (Inra, France)

Des chercheurs de l’Institut français de la recherche agronomique (Inra) lanceront à l’été 2017 une application smartphone permettant aux personnes piquées par une tique, ou dont l’animal de compagnie a été piqué, de trouver des informations sur la manière d’agir et de faire un signalement.

Cette application s’insère dans le projet de sciences participatives Citicks qui a pour objectif de réaliser une cartographie de France des tiques, à l’échelle du canton.

Le projet permettra aussi d’améliorer les connaissances afin de mieux répondre à plusieurs questions telles que : À quelles périodes de l’année et quelles heures du jour les piqûres sont-elles plus fréquentes ? Quels sont les environnements les plus à risque, jardin ou forêt ?

L’application sera d’abord accessible aux habitants du Grand Est, puis de toute la France. Les chercheurs espèrent avoir le même succès que leurs collègues suisses. « En 18 mois, ils ont obtenu près de 7 000 déclarations de piqûres de tiques et l’application a été téléchargée plus de 10 000 fois ! »

Les chercheurs comptent aussi lancer une collecte de tiques. « À l’heure actuelle, on connait une soixantaine de microorganismes transmis par ces insectes, mais grâce au séquençage à haut débit, l’on espère pouvoir en découvrir d’autres et proposer des tests de dépistage efficace d’ici 2019 », explique Muriel Vayssier-Taussat, chef du département Santé animale de l’Inra, relayée par Sciences et Avenir.

Toutes les tiques ne sont pas infectieuses. « Une tique sur deux, telle qu’Ixodes ricinus (la plus courante en France), peut être infectée par une bactérie pathogène pour l’homme, comme Borrelia (responsable notamment de la maladie de Lyme), et 25 % de ces insectes présentent deux pathogènes », précise-t-elle.

Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inra, The Converation, Sciences et Avenir.
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Qui est Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé en France ?

Agnès Buzyn, 54 ans, quitte la présidence de la Haute Autorité de santé (HAS) pour devenir ministre des solidarités et de la santé.

Médecin, elle a alterné la pratique clinique hospitalière et la direction ou la présidence de différentes institutions publiques : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Institut national du cancer (INCA) et HAS, résume Le Monde.

Née à Paris, « elle a baigné dans la médecine depuis l’enfance : un père chirurgien, des oncles médecins ou chirurgiens, une mère psychologue et psychanalyste. »

À l’hôpital Necker, elle a été, de 1992 à 2011, responsable de l’Unité des soins intensifs d’hématologie pour les adultes et le traitement des leucémies par greffe de moelle.

Parallèlement, de 2009 à 2015, elle a été membre du Comité à l’énergie atomique et est entrée au conseil d’administration de l’INCA en 2009.

Alors qu’elle était présidente de l’INCA, elle a mis en œuvre le 3e Plan cancer (2014-2019). « Le tout en conservant ses fonctions de professeure d’hématologie à l’Université Pierre-et-Marie-Curie Paris-VI et une consultation d’hématologie à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. » En mars 2016, elle a été nommée présidente du collège de la Haute Autorité de santé.

Son mari, Yves Lévy, est PDG de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Photo: HAS, Jean Chiscano.

Psychomédia avec sources : Le Monde.
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Maladie de Lyme : une « situation explosive » en France

Le congrès annuel de l’International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS) se tient à Paris les 19 et 20 mai, rapporte Sciences et Avenir. Cette association lutte notamment pour la reconnaissance de la forme chronique de la maladie de Lyme.

En France et dans plusieurs pays, selon les normes en vigueur (dites de la conférence de consensus de 2006), le diagnostic de la maladie ne peut être posé que si les tests de dépistage – Elisa et Western Blot – sont positifs.

Or ces tests sont considérés comme inefficaces par plusieurs experts. Un grand nombre de malades, avec des symptômes tels que fatigue, migraines, douleurs articulaires, paralysie faciale, etc. ne peuvent ainsi bénéficier d’un traitement antibiotique.

« Ce que nous demandons », explique le Pr Christian Perronne, chef du service d’infectiologie de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) et organisateur de la conférence, « c’est que le diagnostic puisse être posé même si les tests sont négatifs. On peut faire un diagnostic à partir des signes cliniques. Les médecins pourront alors prescrire des cures d’antibiotiques, ce qu’ils n’ont pas le droit de faire aujourd’hui. »

Le 18 mai, une réunion portant sur une éventuelle révision des normes du consensus de 2006 s’est tenue à la Haute autorité de santé (HAS) avec les experts de Lyme et les représentants de malades. Certains experts s’opposent vivement à cette révision, rapporte Sciences et Avenir.

Les malades « manifesteront leur colère ce samedi dans les jardins du Luxembourg à Paris. Une protestation en forme d’avertissement car, selon le Pr Christian Perronne, “aujourd’hui, la situation est explosive” ».

Sciences et Avenir : Maladie de Lyme : « La situation est explosive », Olivier Hertel.

Livre : « La vérité sur la maladie de Lyme » de Christian Perronne

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

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Cannabis au volant : nouveaux tests et contrôle renforcé en France

En France, les contrôles de drogue au volant seront renforcés, rapporte Le Parisien. 23 % des décès sur les routes en 2015 impliquaient des conducteurs sous l’emprise de drogues. Conduire après avoir pris de la drogue est un délit passible de deux ans de prison.

Dans les prochaines semaines, de nouveaux kits de tests salivaires permettront de détecter en quelques minutes si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne, des opiacés, de l’ecstasy ou des amphétamines.

A l’heure actuelle, un peu plus de 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année contre plus de 11 millions de contrôles d’alcoolémie. Le dépistage de la drogue est fait systématiquement lorsque le test d’alcoolémie est positif, a indiqué un policier au Parisien. Le risque d’accident mortel est multiplié par 15 lorsque le cannabis et alcool sont combinés.

Tout refus de se soumettre au test est équivalent à un test positif et tous les usagers de la route sont concernés, y compris les cyclistes et les personnes qui accompagnent un élève conducteur en conduite accompagnée.

Jusqu’à présent, en cas de test positif à la drogue, le conducteur était transporté auprès d’un médecin pour effectuer un prélèvement sanguin afin de confirmer le test salivaire. Il suffira désormais au policier, lors du contrôle, d’effectuer sur place un second test salivaire de confirmation. « Cela permettra de multiplier les contrôles », estime la sécurité routière.

En cas d’accident mortel, le dépistage de drogue est obligatoire. Mais des dépistages inopinés peuvent être menés à n’importe quel moment, même quand le véhicule est à l’arrêt, moteur coupé. Enfin, un conducteur peut être contrôlé positif plusieurs heures après la prise de stupéfiants (plusieurs jours s’il s’agit d’amphétamines).

Une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière rappellera la loi et les dangers encourus dans les semaines à venir.

Des tests salivaires pour détecter le cannabis évalués sur la route au Canada

Pour des informations sur l’utilisation du cannabis, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Parisien.
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La leptospirose fait son grand retour en France

La leptospirose fait son grand retour en France

Le 4 avril 2017.

La leptospirose est de plus en plus diagnostiquée en France. Cette maladie, transmise par les urines des animaux, qui se traduit par un état semblable à celui provoqué par la grippe, peut conduire à la mort du patient s’il n’est pas traité à temps.

La situation de la leptospirose est endémique dans les départements d’Outre-mer

Tout comme le scorbut, qu’on pensait oublié et qui revient dans certains pays développés, la leptospirose refait parler d’elle. Cette infection également connue sous le nom de « maladie des rats », en ce qu’elle se transmet via les urines des animaux, et particulièrement des rongeurs, connaît une véritable augmentation en France. Une augmentation qui inquiète les autorités sanitaires et qui vient de faire l’objet d’un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).

« La leptospirose est incontestablement un problème de santé publique d’importance internationale », souligne l’éditorial de ce numéro, qui note une incidence d’1 cas pour 100 000 habitants en France métropolitaine entre 2014 et 2015, ce qui représente la plus forte prévalence de la maladie depuis 1920. Mais c’est dans les départements d’Outre-Mer que la situation est qualifiée d’endémique par le Bulletin, puisqu’en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie-Française, l’incidence de la maladie est jusqu’à 50 fois plus élevée qu’en France métropolitaine.

La leptospirose conduit à la mort de 60 000 personnes chaque année dans le monde

Cette maladie touche principalement les personnes qui sont régulièrement en contact avec de l’eau. Les principales cibles sont alors les agriculteurs, les éleveurs, les personnes qui travaillent dans les égouts, mais aussi tous ceux qui pratiquent des activités de plein air dans l’eau, telles que le kayak, la pêche ou la baignade.

L’augmentation du nombre de cas conduit le BEH à s’interroger sur les raisons de cette prévalence et les auteurs de cette analyse mettent en exergue deux pistes que sont le réchauffement climatique qui est à l’origine de phénomènes provoquant davantage d’inondations et l’urbanisation toujours galopante, qui s’accompagne de l’invasion de rongeurs dans les quartiers insalubres des grandes villes du monde. Largement sous-estimée, cette maladie doit pourtant faire l’objet d’une attention toute particulière des autorités sanitaires. Selon l’étude réalisée par les auteurs de ce dossier, 1 million de cas de leptospirose seraient diagnostiqués dans le monde chaque année. 60 000 de ces cas conduiraient à la mort du patient.

Sybille Latour

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Maladie de Lyme : inquiétudes concernant le nouveau protocole de soins à venir (France)

Un nouveau protocole de soin pour la maladie de Lyme devrait être présenté par la Haute autorité de Santé (HAS) en juillet, a annoncé, le 19 janvier, la Direction générale de la Santé à l’issue du premier « comité de pilotage du plan de lutte contre la maladie de Lyme » mis en place après la présentation d’un plan national 29 septembre, rapporte Le Figaro.

Un dépliant d’information portant sur la prévention sera aussi diffusé en mars.

Pour l’heure, rapporte Le Figaro, les médecins doivent appliquer les conclusions d’une conférence de consensus datant de 2006. Cela suppose notamment qu’ils doivent utiliser le test de diagnostic Elisa très largement reconnu comme peu fiable, notamment par le Haut Conseil à la Santé publique dans un avis émis en 2014.

De plus, la conférence de consensus ne reconnaît pas l’existence d’une forme chronique de la maladie et limite les cures d’antibiotiques à trois semaines maximum, ce que contestent certains experts, dont le Pr Christian Perronne (Hôpital de Garches), qui s’appuient sur plusieurs études scientifiques pour considérer que des cures d’antibiotiques prolongées peuvent être nécessaires chez certains patients.

Le protocole de diagnostic et de soins annoncé pour juillet dépendra « de la composition du groupe » chargé d’élaborer ce nouveau protocole, s’inquiète Marie-Claude Perrin, présidente de l’association de malades Lyme Sans Frontières.

Elle redoute, a-t-elle mentionné à l’AFP, le poids qu’y prendra la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), majoritairement favorable au protocole officiel actuel. « La présence de la SPILF dans les réunions de travail, sans que la FFMVT (Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques) ne soit conviée, est inacceptable. Les membres de la SPILF sont à la fois juge et partie », estime France Lyme.

Quant au dépliant d’information, il déçoit les associations qui réclamaient une « vraie campagne » d’information nationale, avec des spots télévisés notamment.

« C’est en effet le seul point sur lequel s’accordent toutes les parties concernées par Lyme : il est tout à fait possible de se prémunir efficacement contre les morsures de tiques à l’origine de la maladie, notamment en adoptant une tenue adaptée pour aller en forêt (bottes, vêtements couvrants, éventuellement répulsif, et au retour surveillance attentive de la peau avec arrachage précautionneux des tiques qui y seraient éventuellement accrochées) », résume Le Figaro.

Pour plus d’informations concernant la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro.
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Les ventes de cigarettes ont reculé en France en 2016

Les ventes de cigarettes ont reculé en France en 2016

Le 18 janvier 2017.

Selon les chiffres du distributeur Logista, le nombre de cigarettes vendues en France a reculé de 1,2 %. Comment expliquer ce recul ?

Les ventes de cigarettes ont diminué de 1,2 % en France en un an

Vous faîtes peut-être partie de ces anciens fumeurs qui ont récemment fait le choix d’arrêter de fumer. Des prix toujours plus élevés, l’arrivée des paquets neutres et des images chocs, la multiplication des campagnes de prévention… De nombreuses mesures ont été mises en place pour convaincre les fumeurs d’arrêter et cela semble avoir porté ses fruits. En 2016, les ventes de cigarettes ont en effet diminué de 1,2 %, selon les chiffres de Logista.

Cette tendance pourrait bien se confirmer cette année avec l’augmentation des prix fin janvier : le prix des cigarettes devrait augmenter de 30 à 40 centimes et le tabac à rouler de 1,40 € à 1,60 €. Mais selon certains professionnels de santé, les prix devraient augmenter de façon encore plus significative pour contraindre de manière encore plus efficace les fumeurs d’arrêter.

Augmentation des achats de cigarettes sur des marchés parallèles ?

Le mois sans tabac lancé en novembre par le gouvernement et l’essor de la cigarette électronique ont certainement aidé les fumeurs à prendre la décision de s’arrêter une bonne fois pour toutes. Mais le recul des ventes de cigarettes pourrait aussi cacher une autre réalité : l’augmentation des achats de cigarettes sur des marchés parallèles, sur Internet ou à l’étranger. Plus d’un fumeur sur 4 ne se rendrait plus chez le buraliste pour acheter son tabac.

Gérard Vidal, président du syndicat des buralistes de Haute-Garonne, fait partie de ceux qui pensent que la consommation de tabac n’a pas chuté mais que les fumeurs ont uniquement changé leur manière de se procurer des cigarettes. « L’Andorre est la plateforme du trafic pour le sud de l’Europe », a-t-il expliqué à nos confrères de La Dépêche. Et de recommander « une harmonisation des prix du tabac en Europe, a 1 € près, pour stopper ces trafics et mener une réelle et pertinente politique de santé ».

Marine Tertrais

À lire aussi : Ploom, la contre-offensive de l’industrie du tabac

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Décès d’un nourrisson après une administration de vitamine D (France)

Un nourrisson, âgé de 10 jours, est mort le 22 décembre à l’hôpital Cochin à Paris, immédiatement après l’administration d’une dose d’Uvestérol D (vitamine D), rapporte Le Monde. L’information a initialement été rendue publique le 2 janvier par Le Figaro.

L’agence du médicament (ANSM) a confirmé la nouvelle et précisé que des investigations sont en cours. « Depuis 1990, date de la mise sur le marché de l’uvestérol D, aucun décès n’a été imputé à l’administration de ce produit », a-t-elle précisé.

Mais, rapporte Le Monde, « depuis onze ans, des responsables de la pharmacovigilance ont (…) régulièrement questionné la pertinence de laisser sur le marché une présentation pour laquelle une dizaine de cas de malaise vagal ou de fausse route alimentaire sont signalés chaque année – sans compter, par définition, tous ceux qui ne sont pas notifiés. Ils ont réclamé à plusieurs reprises une suspension de l’Uvestérol puisque des alternatives existent. »

L’Uvestérol D (Crinex) se présente sous forme d’une solution huileuse qui nécessite des précautions d’administration.

Dans le cas de fausse route, ce qui doit aller dans l’œsophage passe dans la trachée vers les voies respiratoires. Dans le cas de malaise vagal, ce réflexe est entraîné par l’introduction de la pipette dans la bouche du nouveau-né.

La revue Prescrire écrivait, dans son numéro de mai 2011 : « Fréquence, gravité, problème : il y a de quoi motiver un traitement énergique du dossier. Mais fin 2010 encore, l’Afssaps n’a pris que des demi-mesures qui compliquent la vie des parents et des soignants sans protéger vraiment les nourrissons, le médicament restant sur le marché ».

Après avoir appris ce décès, les responsables de plusieurs centres régionaux de pharmacovigilance ont demandé la suspension du marché de l’Uvestérol. « Il existe des alternatives. Vu la gravité de la situation, une décision forte de l’ANSM serait la bienvenue », a déclaré au Monde le professeur Jean-Louis Montastruc du CHU de Toulouse.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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