Archives par mot-clé : France

L’allergologie désormais reconnue comme spécialité médicale à part entière en France

Le gouvernement français a pris la décision de reconnaître l’allergologie comme une spécialité médicale à part entière. Un arrêté publié le 26 décembre au Journal Officiel permet ainsi pour la première fois aux internes en médecine de se spécialiser en allergologie. Trente étudiants pourront être formés au cours de l’année 2017-2018.

Près de 30 % des Français (18 millions) sont allergiques, contre 2 à 3 % en 1970, selon les chiffres de l’association Asthme et Allergies, rapporte AFP.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, d’ici à 2050, la moitié de la population occidentale sera touchée, notamment à cause du réchauffement climatique et de la pollution.

La France compte quelque 1 200 allergologues, des médecins généralistes, pneumologues ou encore dermatologues qui ont suivi une formation complémentaire de deux ans pour se « sur-spécialiser », indiquait le Syndicat français des allergologues (Syfal) en mars.

Illustration: Syfal

Psychomédia avec source : Le Parisien (AFP).
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De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

Le 14 décembre 2016.

Les infections par le virus du sida stagnent depuis le début des années 2010. Ce n’est pas le cas des autres maladies, moins connues, et qui font de plus en plus de victimes en France.

Les hommes homosexuels particulièrement concernés par cette épidémie

Si les infections par le virus du sida semblent stagner depuis quelques années en France, les autres infections sexuellement transmissibles semblent se propager de plus en plus, et notamment chez les hommes homosexuels. C’est ce qu’ont récemment révélé les chiffres de Santé Publique France et de l’Agence nationale de santé publique, qui ont produit des statistiques à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Ces chiffres confirment que le nombre de découvertes de séropositivité VIH a été estimé à près de 6 000 en 2015, soit quasiment autant qu’en 2011. « Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les hétérosexuels nés à l’étranger (dont les ¾ sont nés dans un pays d’Afrique subsaharienne) restent les deux groupes les plus touchés et représentent respectivement 43% et 38% des découvertes en 2015 », indiquent ainsi les deux organismes.

Le dépistage précoce de ces IST doit être établi

Les autres maladies sexuellement transmissibles telles que la syphilis, les infections à gonocoque ou les lymphogranulomatoses vénériennes-LGV, connaissent quant à elles une véritable explosion, et notamment chez les hommes homosexuels.

Dans leur rapport, les deux organismes s’inquiètent de ce constat et estiment primordial d’établir le dépistage précoce des IST bactériennes, suivi d’un traitement adapté, pour que la transmission de ces maladies soit interrompue le plus rapidement et le plus efficacement possible.

À lire aussi : Une nouvelle découverte dans la recherche d’un vaccin contre le Sida

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Les intoxications au cannabis chez les enfants en augmentation (France)

En octobre 2015, l’agence française du médicament (ANSM) a alerté sur une hausse des signalements d’intoxications d’enfants au cannabis.

Afin de mieux évaluer le phénomène, une étude, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France, décrit les admissions liées au cannabis dans les services d’urgence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) à partir des résumés de passages aux urgences fournis par 15 services d’urgence sur la période 2009-2014.

Sur près de 3 millions de passages, 1 182 correspondaient à une intoxication au cannabis, soit 4,1/10 000 passages. La proportion était maximale chez les 15 à 18 ans (20,4/10 000).

Parmi les patients admis pour intoxication au cannabis, 4,1 % (49) avaient moins de 8 ans, dont 81,7 % (40) avaient moins de 2 ans. Chez les moins de 8 ans, les trois quarts (75,5 %) ont dû être hospitalisés comparativement à 12,7 % après 8 ans. Avant 8 ans, les admissions sont le fait d’ingestions accidentelles.

Entre les périodes 2009-2010 et 2013-2014, une augmentation de la proportion est constatée dans tous les groupes d’âge sauf les plus de 55 ans. Elle est plus marquée chez les moins de 8 ans et les 8 à 15 ans.

Les intoxications au cannabis se présentent principalement sous la forme de troubles de la vigilance.

« Devant l’augmentation des admissions pour intoxications au cannabis chez le nourrisson, une information aux urgentistes et pédiatres devrait être réalisée afin d’optimiser le repérage de ces intoxications, dont la présentation trompeuse donne souvent lieu à des explorations invasives (ponctions lombaires) ou irradiantes (scanner cérébral) évitables. L’utilisation de bandelette de dépistage du cannabis devrait également être discutée. »

Psychomédia avec source : BEH.
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Où paye-t-on sa mutuelle santé le plus cher en France ?

Qui paie sa mutuelle le plus cher en France ?

Le comparateur Lelynx a lancé un baromètre annuel des tarifs de complémentaires en fonction des régions françaises. Une étude qui révèle de fortes disparités d’une région à l’autre, et un choix des Français qui se porte davantage vers les mutuelles les moins chères, avec donc des remboursements moins élevés.

Complémentaire santé : région les plus chères / les moins chères

Sans surprise, l’Île-de-France reste la région la plus chère en matière de complémentaires santé, avec une prime moyenne de mutuelle santé de 1 036 euros par an. Une différence de coûte entre l’Ile-de-France et la province de l’ordre de 6,5 % en 2015.  Cette prime moyenne importante est surtout liée à la forte pollution de certaines villes de la région, comme Pantin ville la plus polluée de France, engendrant des maladies respiratoires. De plus la densité des populations de cette région favorise la propagation des maladies.

Les régions  des Pays de la Loire, de la Bretagne et de la Normandie quant à elles proposent des primes d’assurance les plus faibles en raison d’une faible pratique des dépassements d’honoraires. A l’Est, une région sort également du lot, l’Alsace Moselle, avec une prime d’assurance santé plus basse que dans le reste de la France en raison du régime spécial.

Vers des couvertures santé les moins chères

Globalement, les Français optent pour des niveaux de couverture de santé les plus bas dans le but de réaliser des économies. Une stratégie d’économie mais qui peut vite devenir paradoxale avec des remboursements peu élevés et un restant à charge important.

Selon le comparateur, 43 % des Français choisissent le niveau de couverture minimum, contre seulement 21 % pour le meilleur niveau de protection. 

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Dénutrition : 2 millions de personnes touchées en France

Le 20 octobre 2016.

Mercredi 19 octobre, le Collectif de lutte contre la dénutrition a lancé un manifeste pour sensibiliser le grand public au sort de milliers de personnes qui souffrent de dénutrition.

Dénutrition : de quoi parle-t-on ?

Sait-on seulement ce qu’est la dénutrition ? Il s’agit d’une maladie qui résulte d’apports alimentaires insuffisants, d’une augmentation des pertes de nutriments ou d’une association des deux. Selon le Collectif de lutte contre la dénutrition, 2 millions de personnes en France souffriraient de cette maladie. Les principales victimes sont les personnes âgées, les malades qui ne s’alimentent pas suffisamment ou encore les patients atteints d’Alzheimer qui oublient de manger.

40 % des personnes hospitalisées et 25 % des personnes âgées en perte d’autonomie en France seraient dénutries selon le collectif. La maladie se traduit par une perte de poids involontaire de plus de 5 % en un mois ou de plus de 10 % en six mois. Par ailleurs les personnes malades ont un indice de masse corporelle (IMC) inférieur aux courbes minimales de santé (18,5 chez les moins de 65 ans et 21 chez les personnes âgées).

Comment lutter contre la dénutrition ?

Selon le Professeur Éric Fontaine, médecin nutritionniste au CHU de Grenoble et fondateur du collectif, des solutions existent. « Si la personne mange encore un peu, on peut lui faire manger des choses plus riches, c’est-à-dire que dans peu de volume on met beaucoup de calories et beaucoup de protéines », a-t-il expliqué sur France Info. « À l’hôpital c’est aussi, quand les patients ne peuvent pas manger tout seul, prendre le temps de les nourrir, ce qui n’est plus le cas actuellement par manque de personnel ».

Parmi les nombreuses solutions mises en avant par le collectif pour lutter contre la maladie, Éric Fontaine insiste sur l’importance de donner une nourriture appétissante, dans les hôpitaux notamment. Et pour que les choses bougent, il demande une forte mobilisation citoyenne.

À lire aussi : Régime spécial pour prendre du poids

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Glaucome : des dépistages gratuits partout en France

Le 7 octobre 2016.

Oui, n’importe qui peut devenir aveugle, à cause d’un glaucome qui n’aurait pas été détecté et soigné à temps ! Le glaucome est en effet une maladie sourde, dont on ne se rend pas compte, mais qui endommage de manière irrémédiable le nerf optique. Le champ visuel du malade se réduit lentement, sans qu’il ne s’en aperçoive, et quand il commence vraiment à trouver que sa vision laisse à désirer… il est trop tard.

Hypertension, diabète : terrain favorable pour le glaucome

Si vous avez plus de 40 ans, que vous êtes myope, êtes suivi pour des problèmes d’hypertension ou encore de diabète, alors, les tests de dépistage proposés un peu partout en France ces prochaines semaines sont pour vous.

Trois associations (la Société Française du Glaucome (SFG), l’Association France-Glaucome (AFG) et l’Union nationale des Aveugles et Déficients Visuels (UNADEV)) lancent une campagne d’information du public, qui s’accompagne de séances de dépistage gratuits un peu partout en France. Jeudi 6 octobre à la Défense, à Lille du 18 au 20 octobre, à Rouen, du 25 au 27, à Brest, du 15 au 17 novembre, à Brest, du 22 au 24 novembre, à Nantes, du 5 au 8 décembre, et à Bordeaux du 12 au 16 décembre. Toutes les informations sur ces séances sont données sur les sites des trois associations citées plus haut.

Si votre vue baisse, prenez rendez-vous chez un ophtalmologue

Si vous n’habitez pas dans, ou à proximité de l’une de ces villes, ce n’est pas une excuse pour ne pas prendre rendez-vous avec un ophtalmologiste. Certes, les délais pour obtenir un rendez-vous dépassent parfois deux ou trois mois par endroits, mais la santé de vos yeux est trop importante pour la négliger ! 

Et si, bien entendu, vous avez l’impression que votre vue baisse, que vous avez du mal à lire, alors n’attendez pas, foncez à l’une des séances de dépistage, ou insistez pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalomologue au plus vite.

À lire aussi : La vue après 45 ans

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La France veut s'inspirer des Suédois pour soigner ses prématurés

Le 30 septembre 2016.

En matière de néonatalité, la Suède fait figure de modèle. Dans son hôpital de Huddinge, des médecins ont récemment accueilli des députés français, pour leur faire visiter cet établissement où les parents sont totalement impliqués dans le parcours de santé de leur enfant.

Deux députés français veulent prendre la Suède comme modèle

Pour soigner ses bébés prématurés, la France veut s’inspirer du modèle suédois. Et pour convaincre le gouvernement d’en faire davantage pour permettre aux parents d’accompagner le parcours médical de leur enfant né trop tôt, elle peut compter sur l’acharnement d’associations qui se mobilisent en faveur d’une refonte de notre système d’accueil des familles à l’hôpital.

Il y a quelques jours, l’association SOS Préma a ainsi fait découvrir à deux députés français, Isabelle Le Callennec et Arnaud Richard (Présidente, et membre du Groupe d’Études « Prématurité et nouveau-nés vulnérables » à l’Assemblée Nationale), les coulisses d’un hôpital suédois à la pointe de l’innovation dans ce domaine. Durant leur visite du service de néonatologie de l’hôpital Karolinska de Huddinge, dans l’agglomération de Stockholm, ces deux députés ont eu le loisir de découvrir un bâtiment fait pour les familles.

Un hôpital où tout tourne autour des familles

« Ici, tout est pensé pour des familles qui resteront parfois des mois », présente ainsi, la présidente de l’association SOS Préma, Charlotte Bouvard, dans des propos repris par Le Parisien. Dans cet hôpital, les parents des bébés soignés peuvent vivre un semblant de vie quotidienne. Des lits sont mis à leur disposition, une buanderie a été créée uniquement pour eux. Dans ce service, les parents sont totalement impliqués dans le parcours de soin de leur enfant, car, comme l’explique le professeur Björn Westrup, interrogé par le quotidien français, « qui mieux que des parents peut prendre soin du prématuré et l’aider à se développer ? ».

Chaque année en France, 60 000 bébés prématurés passent les premières semaines de leur vie dans un hôpital. Ce nombre tend à augmenter, puisqu’on a assisté à une explosion de 25 % de naissances prématurées depuis 1995. Un chiffre qui illustre l’importance d’établir, dans les hôpitaux, des dispositifs qui impliquent davantage les parents, acteurs à part entière de la bonne santé de leur enfant.

À lire aussi : L’accouchement prématuré

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Classement santé des pays : où en est la France ?

Classement mondial de la santé : où en est la France ?

L’Institut américain des mesures et évaluations de la santé (IHME) vient de publier la première étude annuelle des performances de santé relatives aux Objectifs de développement durable (ODD/SDG) des Nations Unies. Voici le classement des pays en matière de santé.

Santé : le classement des pays

Le bon élève est l’Islande, en tête devant 188 pays. Singapour est 2e et la Suède 3e en ce qui concerne le podium. Le Royaume-Uni se classe 5e, suivi de près par l’Espagne (7e place). La France n’atteint que la 24e position du classement, avant les Etats-Unis (28e) et la Chine (92e).

La France a été pénalisée par sa lutte anti-tabac, moins intense que dans d’autres pays. Les attentats y sont aussi dans le classement de la France dans la catégorie des « décès dus à la violence collective ».

En queue de peloton, la République centrafricaine se classe en dernier, juste derrière la Somalie et le Soudan du sud.

Les efforts, améliorations et défi à relever en matière de santé

Globalement, depuis les années 90, le monde a fait de larges progrès concernant la survie infantile,  maternelle et l’accès à la contraception. De la même manière, l’eau non potable et les mauvaises conditions d’hygiène ont reculé exposant moins les populations à des risques sanitaires liés.

De plus en plus de pays ont désormais accès aux thérapies antirétrovirales et de prévention contre la paludisme.

C’est encore du côté de la lutte contre l’obésité, des violences conjugales et de l’abus d’alcool qu’il reste de progrès à faire.

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Grande Cause Nationale 2016 : « Adoptons les comportements qui sauvent » (France)

Le 14 septembre, a été lancée en France la campagne « Adoptons les comportements qui sauvent » liée au label « Grande Cause Nationale 2016 » qui a été accordé, en mai, au collectif d’associations du même nom constitué autour de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSP), la Croix-Rouge française (CRF) et la Fédération Nationale de Protection Civile (FNPC).

« Être acteur de sa propre sécurité », souligne la campagne, « c’est savoir anticiper et réagir, en connaissant les bons réflexes pour ne pas être démuni face à l’urgence, quelle que soit sa nature en toutes circonstances ».

Le site de la campagne informe notamment sur les mesures de sécurité en cas de risques majeurs tels que les risques naturels (avalanche, inondation, feu de forêt, séisme…), les risques d’attentats et les risques technologiques (industriel, nucléaire…).

Il fournit aussi notamment des informations détaillées sur la prévention et les gestes à poser en cas d’accident ou de catastrophe dans les domaines suivants :

  • L’incendie domestique
  • L’inondation
  • La chute
  • Le malaise cardiaque
  • L’hémorragie
  • La noyade
  • L’accident de sports de loisir
  • L’accident de montagne
  • La tempête
  • Les feux de forêt
  • L’intoxication
  • La suffocation
  • L’électrocution, l’électrisation
  • La défenestration
  • L’accident de bricolage

Lorsque vous contactez les secours, indique le site, il est primordial de leur fournir les informations suivantes :

  • la localisation précise de l’événement (ville, rue, numéro, étage, code d’accès à l’immeuble si nécessaire, etc.)
  • la nature du problème (feu, malaise, accident, etc.)
  • le nombre des victimes
  • les risques éventuels (incendie, explosion, effondrement…)
  • les premières mesures prises

La Grande cause nationale est un label du Gouvernement, attribué chaque année depuis 1977 à une association ou à un collectif d’associations, par le premier ministre. Ce label permet de porter à la connaissance du grand public un sujet d’intérêt général.

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Overdoses aux opioïdes : un spray nasal autorisé en France

Le 29 juillet 2016.

L’Agence française du Médicament (ANSM) vient d’accorder une autorisation temporaire d’usage (ATU) à un spray nasal qui permet de stopper les effets des overdoses aux opioïdes, en une à deux minutes.

Diminuer les effets de ces substances psychotropes de synthèse

Certains patients, atteints de cancer notamment, sont traités avec des médicaments obtenus à partir d’opiacés psychotropes de synthèse. Ces médicaments ont les mêmes propriétés que l’opium, sans pour autant appartenir à la même famille chimique ; ils peuvent cependant entraîner des overdoses. Pour permettre de stopper les effets de ces éventuelles overdoses, l’ANSM vient d’autoriser temporairement l’utilisation d’un spray nasal, le Nascue, contenant de la naloxone.

La naloxone est une molécule qui permet de diminuer les effets de ces substances psychotropes de synthèse, en attendant une prise en charge médicale par les secours. Cette décision de l’ANSM fait suite aux préconisations de l’Organisation mondiale de la santé qui demandait, en 2014, de permettre une prise en charge rapide en cas d’overdose.

Gagner du temps avant l’arrivée des secours

Ce spray nasal pourra être délivré, sur prescription, à toute personne présentant un risque d’overdose aux opioïdes et uniquement auprès des professionnels de santé spécialisés dans la prise en charge des usagers de drogues. Jusqu’à présent, ce médicament n’était accessible que par des médecins urgentistes et sous forme d’injection, mais les autorités sanitaires ont cru bon de donner aux proches des patients de quoi stopper les effets d’une overdose avant qu’il ne soit trop tard.

Il est cependant important de rappeler que l’usage de ce spray ne remplacera jamais une consultation. En cas d’overdose, vous devez impérativement conduire la personne souffrante aux urgences. Ce médicament n’a qu’un seul objectif : gagner du temps avant l’arrivée des secours. « Nalscue ne se substitue pas aux soins d’urgence dispensés par une structure médicale », précise en effet l’agence. « Par conséquent, les secours (15 ou 112) doivent être appelés immédiatement et systématiquement ».

À lire aussi : Consommation de médicament psychotropes en France : des constats inquiétants

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