Archives par mot-clé : France

Quelle stratégie pour l'e-santé en France ?

L'e-santé en France, comment cela va-t-il se développer ?

La ministre de la Santé Marisol Touraine a récemment présenté la ligne stratégique nationale de l’e-santé pour 2020 dans les locaux de la start-up parisienne BePATIENT.

E-santé : 4 priorités

  • mettre le citoyen au cœur de l’e-santé, avec le développement de la télémédecine, la simplification des démarches administratives via une plateforme facilitant la consultation et la participation des usagers.
  • inclure les professionnels de santé dans cette démarche globale, en leur proposant des de cursus de formation sur le numérique en santé, des incitations aux actions d’innovation numérique
  • développer la médecine connectée via un plan dédié axé sur le Big Data en santé
  • renforcer la sécurité des systèmes d’information en santé, un point d’actualité à l’heure à laquelle les données de santé restent un tabou en France.

Un point sur lequel la ministre de la Santé est revenue en évoquant la mise en place du programme « Vitality » de Generali, un programme contre lequel se pose la ministre. Marisol Touraine estime que les data de santé doivent être encadrées par des règles précises.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !

La France se remet à la médecine de guerre

La France se met à la médecin de guerre, rapporte Le Figaro. « Depuis novembre, nous avons acquis des réflexes qui augmentent considérablement notre efficacité », rapporte Jean-Pierre Orsini, médecin urgentiste à Paris. Ce qui est le résultat d’« une véritable mutation des secours français depuis quelques mois », rapporte le quotidien.

« Une mutation “nécessaire et encouragée” à travers plusieurs pistes explorées dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015 rendu mardi 5 juillet », souligne le quotidien.

« Parmi les chantiers évoqués par la commission, le plus important concerne la formation des médecins civils aux blessures de guerre. L’objectif étant de les rendre aptes à stabiliser, en quelques secondes, une victime touchée par une balle de kalachnikov. Un point crucial : “Selon les statistiques militaires, quasiment une mort sur deux survient dans les cinq premières minutes et les trois quarts dans la demi-heure”, explique Jean-Pierre Tourtier, médecin chef de la brigade des sapeurs-pompiers. »

Les équipes du Samu sont ainsi régulièrement invitées à travailler les différents gestes grâce à des exercices, encadrés par des médecins militaires, explique Pierre Carli, médecin-chef du Samu de Paris.

Ces entraînements, d’abord cantonnés à la région parisienne, ont été étendus en février aux huit villes accueillant le championnat d’Europe de football. « À terme, nous voulons que toutes les équipes du Samu en France soient capables de faire de la médecine de guerre », explique Pierre Carli.

À leur arrivée sur le site d’un attentat, les équipes du Samu doivent réaliser une tâche complexe : le tri des victimes. Il est possible grâce à la présence de médecins, capables de décider qui sont les personnes dont le pronostic vital n’est pas mis en jeu, les urgences relatives, et celles devant intégrer un hôpital le plus rapidement possible. Les actes médicaux de « damage control », appris lors des entraînements, se concentrent alors sur la deuxième catégorie. »

« L’idéal serait que tous les citoyens connaissent quelques gestes très simples mais précieux pour gagner quelques secondes. C’est dans cette optique que nous avons lancé le “Samedi qui sauve”. Nous développons également des liens avec l’Éducation nationale pour que des cours basiques soient dispensés aux collégiens », explique Pierre Carli. Depuis janvier 2016, plus de 80 000 citoyens sont allés suivre des formations.

Article du Figaro : Le Samu français se met à la médecine de guerre.

Photo : Le Comptoir Voltaire après l’attaque terroriste, le 13 novembre 2015. Source : Wikipédia.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

À l’hôpital psychiatrique, recrudescence de pratiques portant atteinte aux droits fondamentaux (France)

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGPL) a publié un rapport sur « l’isolement et la contention dans les établissements de santé mentale ». Ces pratiques portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes hospitalisées sans leur consentement, indique le rapport.

Depuis sa création en 2008, le CGLPL a réalisé 121 visites d’établissements de santé mentale concernant 112 structures, soit près de 40 % des 284 établissements recensés.

Les pratiques de mise à l’isolement ou sous contention connaissent une recrudescence depuis une vingtaine d’années, constate le rapport qui expose comment les droits sont brimés et formule des recommandations.

Sur le site de la CGPL : Isolement et contention dans les établissements de santé mentale.

Photo : Dossier de presse du CGPL.

Psychomédia avec sources : CGPL.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Que faire en cas de morsure de tiques ? (Assurance maladie, France)

Le site de l’Assurance maladie de France a publié, en février 2016, une page d’information sur la conduite à tenir en cas de morsure de tique.

« Toutes les tiques ne sont pas porteuses de maladie. Mieux vaut cependant les retirer au plus vite pour éviter les risques d’infection. En cas de problème ou d’inflammation dans les jours suivant l’extraction, consultez un médecin. »

« Il est important d’extraire les tiques le plus vite possible ». Car « si la tique est porteuse de la bactérie Borrelia, le risque de transmission de cette bactérie augmente avec la durée d’attachement de la tique à la peau ».

Conseils :

  • « après une promenade en forêt, en zone broussailleuse ou en zone humide, pensez à inspecter minutieusement tout votre corps pour trouver les tiques éventuelles. Regardez notamment les aisselles, les plis du genou, les organes génitaux, le cuir chevelu, où sont habituellement localisées les piqûres ; examinez également vos enfants ; les morsures de tiques ne doivent pas passer inaperçues ;

  • si vous constatez la présence de tiques, n’appliquez aucun produit (ni d’éther ni autre produit). Cela pourrait faire régurgiter les tiques. La bactérie Borellia, présente dans la salive des tiques et responsable de la maladie de Lyme serait alors libérée ;

  • retirez toutes les tiques le plus rapidement possible, en utilisant un tire-tique (vendu en pharmacie) ou à défaut, une fine pince à épiler. Agrippez délicatement les insectes au plus près de la peau et tirez-les doucement mais fermement. Pour ne pas casser l’appareil buccal (le rostre), faites un mouvement circulaire ;

  • si vous n’avez pas réussi à retirer tout le rostre du premier coup, ne recommencez pas et ne cherchez pas à compléter l’extraction. Une petite grosseur pourra persister pendant plusieurs semaines mais elle finira par disparaître ;

  • une fois les tiques retirées, désinfectez soigneusement la peau avec par exemple de l’alcool modifié ou un antiseptique à base de chlorhexidine, d’hexamidine ou de povidone iodée ;

  • une petite plaque rouge peut apparaître immédiatement ou dans les 24 premières heures après la morsure. Il s’agit d’une réaction normale à la salive de la tique et cela ne veut pas forcément dire qu’il y a eu contamination par la bactérie ;

  • en revanche, il faut bien surveiller la zone mordue pendant 30 jours. Si vous voyez apparaître une plaque rouge inflammatoire entre trois à trente jours après la morsure, vous devez consulter un médecin car c’est un symptôme de la maladie de Lyme. Un traitement antibiotique est alors nécessaire. »

Consultez un médecin si :

  • « vous avez été mordue par une tique et vous êtes enceinte (chez la femme enceinte, toute morsure de tique fait l’objet d’un traitement antibiotique préventif) ;

  • votre enfant de moins de 8 ans a été mordu ;

  • une plaque rouge se développe autour d’une piqûre ancienne et s’étend (dans ce cas, ne tardez surtout pas) ;

  • la tique est restée implantée plus de 36 heures ;

  • vous avez eu des piqûres multiples ;

  • vous ne savez pas depuis quand la tique était présente mais, au moment de l’extraction, elle était gorgée de sang ;

  • vous êtes immunodéprimé (traitement immunosuppresseur, VIH…) ;

  • Après examen, votre médecin traitant pourra vous prescrire, si nécessaire, un traitement par antibiotiques. »

Prévenir les morsures de tiques :

  • « Lors de vos promenades en forêt ou en zone rurale, portez des vêtements longs, qui couvrent les bras et les jambes, serrent les poignets et les chevilles, de couleur claire de préférence de façon à repérer plus facilement la présence de tiques. Mettez des chaussures fermées.

  • Vous pouvez également appliquer des répulsifs sur les parties découvertes. Mais attention, ceux-ci sont contre-indiqués chez la femme enceinte et le petit enfant. Leur efficacité n’est par ailleurs pas formellement démontrée. Il existe aussi des répulsifs vestimentaires qui ont les mêmes contre-indications. »

Psychomédia avec source : ameli-sante.fr.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Livre : « Autisme, la grande enquête » (France)

Qu’il s’agisse du diagnostic, de la prise en charge, de la scolarisation, de l’insertion professionnelle et sociale des autistes, la France accuse toujours un retard considérable, déplorent Florent Chapel et Sophie Le Callennec dans leur livre « Autisme, la grande enquête » (Éditions des Arènes, préface de Josef Schovanec).

Porte-parole et ancien président du Collectif Autisme et père d’un enfant autiste de dix ans pour le premier, anthropologue et auteure d’ouvrages pédagogiques pour la seconde, ils livrent un état des lieux accablant.

80 % des enfants autistes sont toujours rejetés de l’école et certains adultes passent la moitié de leur vie dans des conditions indignes.

« En France, les psychanalystes dressent un mur entre les autistes et les approches validées partout ailleurs », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur. Malgré les recommandations des autorités de santé et au mépris des résultats des études scientifiques, « la plupart des « soignants » persistent à considérer ce handicap comme le fait d’une « mauvaise mère » ».

Les auteurs interpellent médecins et politiques, afin de « mettre un terme définitif à la maltraitance organisée, institutionnalisée, des autistes dans notre pays ».

Psychomédia avec sources : Les Arènes, Le Monde.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Suivez en direct l’évolution de la grippe saisonnière en France

Le 15 Novembre 2015. La grippe saisonnière fait peur à plus d’un et d’une… Et si le bulletin hebdomadaire du réseau Sentinelles du 25 novembre dernier considère encore l’évolution actuelle de la grippe dans notre pays comme faible, il fait bon la surveiller pour mieux se rassurer et se prémunir. Heureusement, la nouvelle saison de GrippeNet.fr vient de reprendre du service pour la 5ème fois, grâce à ce site, suivez la progression de la maladie en temps réel ! Connaissiez-vous ce service ?

Depuis ce 25 novembre, vous pouvez suivre en direct live l’évolution de l’épidémie de grippe saisonnière dans tout le pays sur GrippeNet.fr. Lancé en 2012 par le Réseau Sentinelles et l’Institut de Veille Sanitaire, GrippeNet.fr surveille la grippe de près !

De votre côté, si vous pouvez vous aussi la surveiller totalement gratuitement, vous pouvez aussi participer à cette surveillance. Depuis le démarrage de ce projet, plus de 6 000 citoyens l’ont déjà fait !

Un projet intéressant qui permet entre autres de mieux comprendre les épidémies.

En serez-vous ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Panorama des pays les plus gros consommateurs d’antidépresseurs : Où se situe la France ?

Le 08 décembre 2015. Avec une dose quotidienne de 50 antidépresseurs par jour pour 1000 habitants, la France serait-elle le pays le gros consommateur d’antidépresseurs ? Avec la crise, on se demande…

Et bien non, loin de là même ! Malgré la crise que traverse le pays depuis plusieurs années, les français gardent le moral et placent la France en 17ème position seulement !

C’est ce que révèle le « Panorama de la Santé 2015 » publié par l’OCDE. Et c’est l’Islande qui remporte la première place avec un taux de consommation des psychotropes le plus élevé, soit 118 doses pour 1000 habitants par jour en 2013.

Autre constat alarmant pour le Portugal qui a triplé sa consommation entre 2000 et 2013 passant de 33 à 88 doses journalières. Les spécialistes eux, attribuent cette hausse conséquente à la crise financière et à la pression rencontrée sur les lieux de travail.

Ouf, la France a encore une sacré marge devant elle ! Espérons que cela dure…

Infographie: Les plus gros consommateurs d'antidépresseurs au monde | Statista
Vous trouverez plus de statistiques sur Statista

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Victime d’un infarctus à New York, elle bénéficie d’une greffe du coeur à Paris

C’est une aventure médicale hors du commun que vient de vivre une Française de 66 ans. Une illustration des différences pouvant exister entre la France et les Etats-Unis dans la prise en charge des urgences vitales.

On désespère souvent de la médecine française, de ses hôpitaux fatigués, de ses urgences sursaturées. Il est pourtant des dossiers qui permettent de relativiser ce désenchantement. Le cas de Noëlle (le prénom a été changé) en est un. Française, âgée de 66 ans, salariée à Paris, elle est en vacances à New York quand, début octobre, elle souffre brutalement de douleurs thoraciques. Diagnostic: infarctus du myocarde, qui se compliquera d’un choc cardiogénique puis d’une insuffisance ventriculaire gauche. Elle est prise en charge, dès le 3 octobre, dans une unité de soins intensifs du New York Presbyterian, l’un des établissements hospitaliers les plus réputés des Etats-Unis.

Son état impose la mise en place d’une circulation extracorporelle et interdit, de ce fait, tout rapatriement sanitaire. Des contacts sont aussitôt pris avec la compagnie d’assurance de Noëlle, celle-ci prenant en charge les dépenses de santé occasionnées par un accident médical survenant à l’étranger. Le plafond de 150.000 euros de garantie est vite atteint. Une deuxième assurance de la malade est sollicitée, qui déboursera la même somme. Puis une troisième, qui fera de même. C’est là une situation qui n’a rien d’étonnant, de nombreux Français étant polyassurés sans toujours le savoir.

450.000 euros, donc. Toutes les possibilités sont épuisées, le temps passe et la question se pose de la poursuite des soins en sachant qu’une nouvelle solution thérapeutique doit impérativement être trouvée. L’hypothèse américaine (la pose d’un cœur artificiel temporaire pour pallier l’insuffisance ventriculaire gauche) se révèle financièrement impossible pour la famille de la malade: elle est facturée environ 900.000 dollars (840.000 euros) au Presbyterian Hospital.

Système sophistiqué d’oxygénation par membrane extracorporelle

Côté français, des contacts ont été pris avec le Dr Hervé Raffin, urgentiste et directeur général de la société française Medic’Air International, spécialisée dans le rapatriement sanitaire. Langue est aussi prise avec des spécialistes du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, qui se font communiquer le dossier médical par leurs confrères new yorkais.

Compte tenu des impossibilités financières, un rapatriement sanitaire est alors décidé, le jeudi 29 octobre. Un Challenger 604 immatriculé en Allemagne est aussitôt affrété par Medic’Air International. Venu de Cologne, cet avion «agréé ambulance» aux normes européennes est équipé, au Bourget, d’un système sophistiqué d’oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) et d’un complément en bouteilles d’oxygène pour s’affranchir des systèmes d’oxygène américains, incompatibles avec les appareils médicaux français.

L’avion-ambulance repart du Bourget le 23 pour New York. A son bord, un médecin anesthésiste-réanimateur, un infirmier spécialisé en réanimation, un chirurgien vasculaire et un infirmier perfusionniste. Après signature d’une décharge quant aux responsabilités, la malade est prise en charge à l’hôpital américain et transportée dans l’avion (son mari y sera admis) où l’équivalent du dispositif hospitalier de réanimation et de ventilation est assuré. Un vol direct rejoindra l’aéroport du Bourget en sept heures, la malade étant aussitôt admise à la Pitié-Salpêtrière dans la soirée du samedi 24 octobre. Entretemps, une procédure de demande de greffe cardiaque prioritaire avait été mise en place, qui devait permettre une transplantation. Celle-ci a été pratiquée dans la nuit du 30 au 31 octobre. La malade est aujourd’hui hors de danger.

«Dans de tels cas de figure, l’éthique médicale prime»

C’est là un cas de rapatriement sanitaire assez rare. Aucun avion-ambulance n’est équipé d’ECMO. Et seules quelques sociétés dans le monde en disposent qui peuvent les équiper sur des avions avec les soignants sachant les utiliser. Connue notamment pour avoir été la seule structure civile européenne à effectuer des transferts au plus fort de l’épidémie d’Ebola (dont un Freetown-Le Bourget-Oslo), Medic’Air International avait déjà effectué avec succès deux transports en urgence sous ECMO: un Lyon-Bruxelles à bord d’un Beech King 1900C et un Maramis-Liège avec un Learjet 55.

Dans le cas du New York-Paris, le rapatriement sera, au final, facturé 200.000 euros, une somme prise en charge par le «premier» assureur de la malade (celui qui a reçu l’appel de la famille en premier, qui a ouvert et suivi le dossier). Cette prise en charge s’ajoutera à celle de 150.000 euros car la plupart des contrats français d’assistance prévoient (fort heureusement) une dissociation entre la prise en charge des frais médicaux hospitaliers et celle du rapatriement. Il faut aussi savoir que tout ou partie des frais d’hospitalisation peuvent être remboursés par la Sécurité Sociale française et le cas échant par une autre assurance santé à la société d’assistance. Ces montants sont presque toujours plafonnés suivant le contrat (donc la prime payée) mais aussi en fonction du pays de destination. A l’inverse, il est très rare que le coût du rapatriement proprement dit soit limité ou plafonné, mais la décision de rapatrier ou pas est du seul ressort des médecins de la compagnie d’assistance.

C’est clairement la notion de «perte de chance» (la possibilité pour un médecin de faire perdre une chance de survie à un patientà qui est au centre du dossier, exemplaire, de Noëlle. «Pour ma part, je n’ai pas d’exemple de « perte de chance » dans des hôpitaux européens pour des patients graves, a expliqué à Slate.fr le Dr Hervé Raffin. On peut dire que dans de tels cas de figure, l’éthique médicale prime –et ce d’autant qu’il existe, via la « carte européenne d’assurance maladie », une couverture de soins de santé dans l’Union européenne.»

Que se passerait-il en cas de situation inverse, si un diagnostic d’infarctus du myocarde était porté chez un citoyen américain séjournant en France? «Dans le cas d’une urgence semblable, le service où est hospitalisé le patient demandera une ‘’aide de soins urgents’’ (à ne pas confondre avec l’aide médicale gratuite) auprès du service des admissions de l’établissement, précise le Dr Raffin. Le service des admissions reste ensuite libre de rechercher une assurance (étrangère) pour prendre en charge tout ou partie des frais d’hospitalisation. Mais en toute hypothèse, les soins complets seront normalement assurés. Et dans le cas bien particulier d’un patient sous ECMO, le malade peut, en France, être mis en attente de greffe en « super urgence » –et ce quelle que soit sa nationalité.»