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Les 20 races de chiens les plus populaires en France en 2020

Voici les 20 races de chiens préférées des Français selon les inscriptions à Société Centrale Canine (SCC), dans la mesure où celles-ci peuvent être représentatives de la population totale qui compterait sept millions de chiens.

La SCC, fondée en 1881, a pour but d’assurer l’amélioration et la reconstitution des races de chiens et de fédérer les Sociétés et les Clubs qui œuvrent dans le domaine.

En 2020, le nombre d’enregistrements a augmenté de manière significative avec 245 553 inscriptions, contre 233 802 en 2019.

Pour la 3e année consécutive, le berger australien, un chien « affectueux et énergique » dont les origines lointaines sont en France, vient en tête.

Des tendances constatées en 2019 se poursuivent, le Staffordshire bull terrier dépasse le berger belge et prend la deuxième place alors que le berger allemand continue sa perte de vitesse avec une baisse d’environ 2 % tout en restant dans le top 5.

Voici le top 20 des races avec leur nombre d’inscriptions.

  1. Berger australien, 16 782
  2. Staffordshire Bull Terrier, 12,221
  3. Berger belge, 12 144
  4. Golden Retriever, 12 060
  5. Berger allemand, 9 785
  6. American Staffordshire Terrier, 8,206
  7. Labrador, 7,813
  8. Cavalier King Charles, 6,827
  9. Beagle, 6,536
  10. Setter anglais, 6 046
  11. Cocker Spaniel, 6,036
  12. Bouledogue français, 5 572
  13. Epagneul breton, 5 198
  14. Chihuahua, 5 185
  15. Cane Corso, 5 055
  16. Husky de Sibérie, 4 129
  17. Teckel, 3 664
  18. Yorkshire, 3 555
  19. Shih Tzu, 3 488
  20. Spitz allemand, 3 428

Le succès du groupe I et du groupe V

« Les chiens de berger (Groupe I) séduisent toujours autant les amateurs de chien de race, en particulier ceux au morphotype proche de celui du berger australien, tels que le berger américain miniature et le border collie, souligne la Société Centrale Canine.

Il en va de même, dans le Groupe III, pour le Staffordshire bull terrier, l’american Staffordshire terrier, le bull terrier et le bull terrier miniature, des races qui plaisent toujours toujours autant depuis plusieurs années maintenant

Cependant, il faut souligner également l’intérêt croissant pour les chiens de type spitz et primitif (Groupe V) : le groupe comptabilise un total de 18 588 inscriptions, contre 17 056 en 2019. Une hausse qui s’explique par le succès du husky de Sibérie, mais aussi par la percée spectaculaire d’autres races comme le shiba (+13 % d’inscriptions en 2020), l’eurasier (+22 %) et l’akita (+12 %). Une expansion qui ne semble pas près de s’arrêter et qui pourrait bien chambouler le Top 20 d’ici quelques années. »

Les races de chiens sont regroupées en 10 groupes :

  • Groupe 1 : chiens de berger et bouviers (sauf bouviers suisses)
  • Groupe 2 : chiens de type Pinscher et Schnauzer (molossoïdes) chiens de montagne et bouviers suisses
  • Groupe 3 : terriers
  • Groupe 4 : teckels
  • Groupe 5 : chiens de type Spitz et de type primitif
  • Groupe 6 : chiens courants et races apparentées
  • Groupe 7 : chiens d’arrêt
  • Groupe 8 : chiens de rapport, chiens leveurs de gibier et chiens d’eau
  • Groupe 9 : chiens d’agrément et de compagnie
  • Groupe 10 : lévriers

Un 11e groupe réunit les races non reconnues par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) ou qui sont en cours de reconnaissance. Près de 370 races sont reconnues par le FCI.

Pour plus d’informations sur les chiens, voyez les liens plus bas.

Photo : berger australien

Psychomédia avec sources : Société centrale canine, Fédération cynologique française, Wikipédia.
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Coronavirus : situation en France

Santé publique France a mis à jour, le 29 février, une page d’information sur la situation épidémiologique des infections au Covid-19 en France.

Alors qu’au 29/02/20, 85 203 cas étaient confirmés dans le monde dont 79 251 en Chine, à 13 heures, 73 cas étaient recensés dans 11 régions de la France métropolitaine :

Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Grand-Est, Hauts de France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence Côte d’Azur.

Deux décès ont été rapportés en France depuis le 14/02/20 : un homme de 81 ans qui était hospitalisé à Paris, et un homme de 60 ans diagnostiqué fin février 2020 et hospitalisé à Paris.

« La période de suivi pour une personne en contact avec un cas confirmé est de 14 jours à partir de la date de son dernier contact avec un cas confirmé », précise Santé publique France.

« Des mesures spécifiques (appel téléphonique pour évaluation des symptômes, prise de température) sont définies selon la conduite à tenir en vigueur tenant compte du niveau d’exposition (faible, modéré/élevé). »

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Hôpital public : 660 médecins menacent de démissionner (France)

« L’hôpital public se meurt », disent 660 médecins hospitaliers, menaçant de démissionner si le gouvernement « n’ouvre pas de réelles négociations pour desserrer la contrainte imposée à l’hôpital public ».

« La rigueur est devenue austérité, puis l’austérité, pénurie », écrivent-ils dans une tribune publiée, le 15 décembre, dans le Journal du dimanche.

Les signataires viennent de « toutes spécialités, de tous hôpitaux, de toutes régions ».

« Las : les mesures gouvernementales se résument pour 2020 à moins de 300 millions supplémentaires, alors que de l’avis général il manque 1,3 milliard d’euros pour répondre à la seule augmentation programmée des charges », indiquent les signataires.

Médecins, soignants ou encore internes sont appelés à se mobiliser partout en France mardi le 17 décembre.

Plus d’informations sur Le Monde : « L’hôpital public se meurt », disent 660 médecins, menaçant de démissionner.

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Liste des 13 médicaments à marge thérapeutique étroite « non substituables » (France)

Selon l’arrêté du 12 novembre 2019 du ministère de la Santé, à compter du 1er janvier 2020, la mention « non substituable » sur les ordonnances médicales ne suffira plus pour indiquer que le pharmacien ne doit pas remplacer un médicament par un générique.

La mention devra être complétée d’un code qui précise l’une des 3 situations cliniques qui peuvent justifier la non-substitution.

Ces situations sont, selon l’arrêté :

  1. « Prescription de médicaments à marge thérapeutique étroite pour assurer la stabilité de la dispensation, lorsque les patients sont effectivement stabilisés avec un médicament, et à l’exclusion des phases d’adaptation du
    traitement.
     »

    Un médicament à marge thérapeutique étroite. Un médicament à marge thérapeutique étroite (MTE) est un médicament pour lequel la différence entre dose efficace et dose toxique est faible.

    L’arrêté inclut la liste des principes actifs rentrant dans la composition des médicaments qui sont éligibles. Les voici selon le classement par catégories de Vidal.

    Pour le topiramate (Epitomax), le valproate de sodium (Dépakine) et le mycophénolate mofétil (Cellcept), le tarif forfaitaire de responsabilité sera appliqué. C’est-à-dire que ces médicaments seront remboursés sur la base du prix moyen des génériques. La différence avec le prix du médicament de marque sera aux frais du patient.

  2. « Prescription chez l’enfant de moins de six ans, lorsqu’aucun médicament générique n’a une forme galénique adaptée et que le médicament de référence disponible permet cette administration.  »

  3. « Prescription pour un patient présentant une contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire présent dans tous les médicaments génériques disponibles, lorsque le médicament de référence
    correspondant ne comporte pas cet excipient.
     »

Psychomédia avec sources : Journal officiel de la République française, Vidal.
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Internet : l’« illettrisme numérique » touche une personne sur 5 en France

Alors que la déclaration de revenus en ligne est devenue obligatoire en France et que le gouvernement a pour objectif de dématérialiser un maximum de démarches administratives, une personne sur six n’utilise pas Internet et plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base, selon une étude de l’

publié le 30 octobre.

15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année. Et chez les usagers, 38 % manquent d’au moins une compétence numérique de base et 2 % sont dépourvus de toute compétence.

12 % des personnes de 15 ans ou plus résidant en France hors Mayotte ne disposent d’aucun accès à Internet depuis leur domicile, quel que soit le type d’appareil (ordinateur, tablette, téléphone portable) et de connexion.

« 53 % des 75 ans ou plus n’ont pas accès à Internet, comme 34 % des personnes sans diplôme ou titulaires d’un certificat d’études primaires (CEP) et 16 % des plus modestes (vivant dans un ménage du 1er quintile de niveau de vie). »

« À l’opposé, seuls 2 % des 15-29 ans ne sont pas équipés, comme 3 % des diplômés du supérieur et 4 % des personnes vivant dans un ménage du dernier quintile de niveau de vie. »

Les personnes seules et les couples sans enfant sont aussi nettement moins équipés. « Relativement aux couples avec enfant, les personnes seules sont plus de six fois plus souvent non-équipées, et les couples sans enfant 3,3 fois plus. »

« Ainsi, l’illectronisme, ou illettrisme numérique, concerne 17 % de la population. Une personne sur quatre ne sait pas s’informer et une sur cinq est incapable de communiquer via Internet. »

En France, le niveau global de compétences numériques est semblable à la moyenne européenne.

« Ne pas avoir accès à Internet ou ne pas savoir utiliser les outils numériques représente un réel handicap, notamment pour effectuer des démarches administratives ou encore accéder aux services publics, pouvant accroître la vulnérabilité sociale de populations potentiellement déjà fragiles », souligne l’Insee.

Faux sites administratifs gouvernementaux, attention aux arnaques ! : conseils (France, 2018)

Psychomédia avec source : Insee.
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Dans nos assiettes : des fongicides toxiques pour les cellules humaines (France)

Les fongicides de la famille des SDHI sont toxiques pour les cellules humaines, selon une étude française publiée dans la revue scientifique Plos One.

Elle montre que huit molécules fongicides « SDHI » commercialisées en France et en Europe inhibent non seulement l’activité de l’enzyme SDH (succinate déshydrogénase) dans la chaîne respiratoire des champignons parasites (moisissures), mais aussi dans celle des cellules humaines.

L’étude, menée par Paule Bénit et Pierre Rustin avec leurs collègues des universités de Paris et de Toulouse (CNRS, Inserm, Inra), montre aussi que les cellules des personnes atteintes d’Alzheimer ou de maladies mitochondriales sont plus sensibles aux SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase).

Ces fongicides sont utilisés en agriculture et sur les terrains de sport en plein air. En France, environ 70 % des surfaces de blé tendre et 80 % d’orge d’hiver étaient traitées avec les SDHI en 2014, mentionnaient les chercheurs de cette équipe dans une tribune en avril 2018. Sont aussi notamment traités des semences, des fruits (raisins, agrumes…).

Les SDHI visent à bloquer une étape clé de la respiration cellulaire (production de l’énergie par les mitochondries) des champignons dans laquelle intervient la succinate déshydrogénase (SDH). « Or, les cellules de tous les êtres vivants respirent. Tous. Depuis les micro-organismes, les champignons, les plantes, les animaux, jusqu’aux hommes », expliquaient les chercheurs dans cette tribune.

De son côté, l’association Générations futures a rendu publique, le 8 novembre, une analyse réalisée à partir de données de la DGCCRF de 2017, qui montre la présence de 6 résidus de fongicides SDHI dans l’alimentation végétale française, à savoir : le boscalid, le flupyram, le flutolanil, le fluxapyroxade, le bixafen et le mépronil. Le boscalid est le plus fréquemment présent, se trouvant dans 7,43 % des échantillons analysés. Le fluopyram est le 19e résidu le plus retrouvé, présent dans 2,42 % des échantillons.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Paule Bénit, Agathe Kahn, Dominique Chretien, Sylvie Bortoli, Laurence Huc, Manuel Schiff, Anne-Paule Gimenez-Roqueplo, Judith Favier, Pierre Gressens, Malgorzata Rak, Pierre Rustin.

Psychomédia avec sources : PLOS One, CNRS, Générations futures.
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Petits cadeaux des labos aux médecins : influence négative sur les prescriptions (France)

Les cadeaux des laboratoires pharmaceutiques aux médecins généralistes français influencent négativement les prescriptions, montre une étude publiée dans le British Medical Journal.

« L’importance de ces travaux tient au fait, démontré par plusieurs études, que les médecins recevant des avantages, même modestes, sont parfois inconscients de l’influence exercée via ceux-ci par l’industrie pharmaceutique sur leurs prescriptions », soulignent les chercheurs.

« C’est pour tenir compte de ce constat qu’en mars 2019, un amendement à la loi de santé a été voté pour interdire à cette industrie d’offrir des avantages aux étudiants au sein des facultés de médecine. »

Bruno Goupil de l’Université de Rennes et Pierre Frouard du CHU de Rennes, ont, avec leurs collègues (1), vérifié s’il existait une association entre d’une part les avantages offerts par l’industrie pharmaceutique aux médecins généralistes français en 2016 (équipement, repas, frais de transport, logement, etc.) et d’autre part le coût de leurs prescriptions médicamenteuses et l’efficience (rapport coûts/bénéfices) de leur prescription.

Ils ont croisé les données de 2016 de la base de données Transparence Santé du ministère de la Santé avec celle de l’Assurance-maladie.

« La base Transparence Santé montre que près de 90 % des médecins généralistes ont déjà reçu au moins un cadeau depuis 2013 », précise Pierre Frouard, coordonnateur de l’étude.

Les 41 257 médecins généralistes libéraux inclus dans l’étude ont été divisés en six groupes en fonction de la valeur monétaire des avantages reçus.

« De par sa méthodologie, l’étude ne peut pas montrer de lien de cause à effet. Elle permet seulement d’affirmer qu’en moyenne, par rapport aux groupes de médecins ayant reçu des avantages, le groupe de médecins n’ayant reçu aucun avantage en 2016 ni depuis la création de la base Transparence Santé en 2013 est associé à :

  • des prescriptions moins coûteuses ;

  • plus de prescriptions de médicaments génériques par rapport aux mêmes médicaments non génériques (antibiotiques, antihypertenseurs, statines) ;

  • moins de prescriptions de vasodilatateurs et de benzodiazépine pour des durées longues [uniquement comparativement aux groupes de médecins ayant reçu le plus d’avantages] (alprazolam [Xanax…] et bromazépam [Lexomil…] sont des exemples de benzodiazépines, ndlr) ;

  • moins de prescriptions de sartans comparativement aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), recommandés pour leur efficacité similaire avec un moindre coût [uniquement comparativement aux groupes de médecins ayant reçu le plus d’avantages].

Il n’existe pas de différence significative pour la prescription d’aspirine, de génériques d’antidépresseurs ou de génériques d’inhibiteurs de la pompe à protons. »

Des analyses suggèrent une relation dose-effet entre le montant des avantages reçus et les indicateurs des prescriptions.

« Ces recherches constituent un premier travail d’analyse des données de la base Transparence Santé », souligne le Dr Bruno Goupil.

« Il semble peu probable que l’argent dépensé par l’industrie pharmaceutique pour la promotion des médicaments le soit à perte. Et en effet, les résultats de notre analyse concordent avec les études existantes qui concluent en faveur d’une influence sur les prescriptions. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Frédéric Balusson, Florian Naudet, Maxime Esvan, Benjamin Bastian et Anthony Chapron.

Psychomédia avec sources : Université de Rennes 1, British Medical Journal.
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Améliorer les habitudes alimentaires : 2 suggestions de Santé publique France

Les autorités françaises ont lancé, le 22 octobre, une campagne nationale d’information portant sur les nouvelles recommandations alimentaires mises à jour en janvier 2019. Elle « invite les Français à modifier leurs habitudes pas à pas, sans renoncer au plaisir de manger ».

« Parmi ces nouvelles recommandations, deux sont mises en exergue : augmenter sa consommation de légumes secs et aller vers les féculents complets. »

Le slogan de la campagne invite à « commencer par améliorer un plat que vous aimez déjà ».

Manger des légumes secs plus souvent et remplacer ses féculents habituels par des féculents complets (pain complet ou aux céréales, pâte et semoule complètes, etc.), riches en fibres, « sont deux mesures simples et pourtant très positives pour la santé ».

« Malgré leurs atouts, ils ne sont pas assez présents dans les assiettes des Français : 60 % des adultes ne mangent pas de produits céréaliers complets, et 85 % ne satisfont pas la recommandation concernant les légumes secs, à savoir en consommer deux fois par semaine », indique le communiqué de Santé publique France (SPF).

Les recommandations alimentaires simplifiées pour les adultes, est-il rappelé sont reparties en trois catégories :

  • « Augmenter sa consommation de fruits et légumes, de légumes secs et de fruits à coque non salés, son activité physique et le “fait maison”. »

  • « Aller vers les aliments bio, de saison, ou produits localement, une consommation en alternance de poissons gras et maigre, une consommation suffisante mais limitée de produits laitiers, des féculents complets, de l’huile de colza et de noix riche en oméga 3 et de l’huile d’olive. »

  • « Réduire la viande, la charcuterie, l’alcool, les produits et les boissons sucrés, les produits salés, les produits avec un Nutri-Score D et E, le temps passé assis. »

Le site mangerbouger.fr propose des idées de recettes et des astuces simples.

Près de la moitié des adultes est en surpoids, dont 17 % obèses, souligne le communiqué de SPF.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé publique France.
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Les chirurgies de l’obésité seront mieux encadrées en France

Les chirurgies bariatriques seront mieux encadrées et sécurisées, a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le 8 octobre.

Ces chirurgies ont triplé en 10 ans, passant de 20 000 à plus 60 000, ce qui fait de la France un des pays européens où cette pratique est la plus fréquente, indique le communiqué du ministère de la Santé.

Le communiqué précise :

« Des complications peuvent survenir pour près d’un patient sur quatre pour certains types d’opérations : complications digestives, risques liés à la perte de la masse musculaire mais aussi comorbidités telles que des carences nutritionnelles ou des difficultés psychologiques. »

« Dès 2020, la pratique de la chirurgie bariatrique serait soumise à une autorisation des centres pouvant la pratiquer sur la base de seuils d’activité et d’engagement à respecter des critères d’une prise en charge de qualité, notamment en termes de suivi des patients. »

« Entre 200 et 300 établissements, sur 500 aujourd’hui, pourraient se la voir refuser », rapporte Le Figaro.

« Dès 2020 également, chaque patient devra bénéficier d’une évaluation de son dossier dans le cadre d’une réunion de concertation pluridisciplinaire afin que lui soit proposé le traitement le plus pertinent compte tenu de son dossier médical. »

« Pour assurer l’organisation de ces parcours gradués entre la ville et l’hôpital, la ministre en confie le pilotage aux 37 centres spécialisés de l’obésité (CSO). Leurs missions seront renforcées pour assurer dans tous les territoires : la structuration des parcours, la diffusion des bonnes pratiques dès le repérage, l’appui pour la gestion des cas complexes et la tenue des réunions de concertation pluridisciplinaire entre la ville et l’hôpital. »

Pour plus d’informations sur la chirurgie bariatrique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, Le Figaro.
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Le premier village Alzheimer de France ouvrira bientôt ses portes

Le premier « village Alzheimer » en France, présenté à Paris le 17 septembre à l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, devrait ouvrir ses portes en mars 2020 à Dax dans les Landes.

Ce village se veut, non pas seulement un Ehpad, mais un lieu de vie. Il accueillera 120 résidents accompagnés par 120 professionnels et 120 bénévoles.

Plus de 80 bénévoles ont déjà participé à une journée de sensibilisation à leur futur rôle proposée par la psychogérontologue de France Alzheimer et la Ligue de l’Enseignement. Les bénévoles constitueront « un pan essentiel de la vie du Village » qui « doit devenir un quartier à part entière de Dax ».

« Les comités éthiques et scientifiques continuent de dessiner ensemble les contours de l’expérimentation qui sera menée pendant 5 ans. » Leur objectif est de « proposer un programme évaluant l’impact du Village en prenant en compte de multiples données recueillies auprès des résidents, des proches, des soignants, des bénévoles, et même de la population dacquoise », explique le Professeur de l’Université de Bordeaux Jean-François Dartigues, président du Comité scientifique.

« En analysant par exemple l’évolution de la qualité de vie des résidents, la qualité du lien familial pour les proches, le sentiment de compétence pour les professionnels ou le sentiment d’utilité pour les bénévoles, il sera possible de prouver scientifiquement l’impact du Village », souligne un communiqué du Village.

Le village constitue « une expérience importante qu’il faut réussir. Car si les résultats montrent que le projet est une réussite, il pourra servir d’exemple et les pratiques qui y sont développées reproduites dans les autres lieux de prise en charge de personnes souffrant de démences », explique le professeur.

Le projet représente un investissement de 28 millions d’euros, un budget de fonctionnement annuel de près de 7 millions, et un prix journée de 60 euros, équivalent à celui d’un Ehpad traditionnel, était-il précisé en juin 2018 lors de la cérémonie de la pose de la première pierre.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Village Landais Alzheimer.
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