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Le magnésium lié à de nombreux bénéfices (carence fréquente)

Une étude, publiée dans la revue BMC Medicine, a analysé le lien entre l’apport nutritionnel de magnésium et la santé chez plus d’un million de personnes dans neuf pays.

Fudi Wang de l’université Zhejiang et ses collègues ont combiné les résultats de 40 études épidémiologiques pour analyser l’effet de chaque augmentation de 100 mg d’apport alimentaire de magnésium quotidien.

Les personnes dont l’apport était le plus élevé avaient un risque de maladie coronarienne réduit de 10 %, d’accident vasculaire cérébral (AVC) réduit de 12 % et de diabète de type 2, de 26 % comparativement à celles ayant l’apport le moins élevé. Pour chaque ajout de 100 mg par jour le risque d’AVCl était réduit de 7 % et le diabète de type 2 de 19 %.

Le magnésium est vital pour la santé et les fonctions biologiques dont le métabolisme du glucose, la production de protéines et la synthèse d’acides nucléiques comme l’ADN, soulignent les chercheurs.

Des aliments riches en magnésium sont notamment certaines épices, les noix, les haricots, le cacao, les grains entiers et les légumes à feuilles vertes.

Cette méta-analyse implique des études observationnelles, ce qui signifie qu’elle ne prouve pas que le lien observé est de cause à effet et que le magnésium est directement responsable de la réduction du risque de maladies.

Mais, soulignent les chercheurs, l’ampleur de l’étude (1 million de personnes) et les résultats stables d’un pays à l’autre suggèrent fortement des bénéfices du magnésium pour la santé globale.

Selon leurs estimations, la carence en magnésium varierait de 2,5 % à 15 % de la population générale.

Psychomédia avec source : Biomed Central.
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Le sepsis : une maladie très grave et fréquente mais peu connue

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) gouvernementaux américains lancent une campagne de sensibilisation au sepsis (terme qui remplace celui de septicémie), rapporte le New York Times.

« Nous voulons que les gens soient en mesure de reconnaître le sepsis, tout comme ils reconnaissent une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) et sachent qu’ils ne devraient pas attendre jusqu’à ce que le médecin puisse les voir, mais se rendre dans une urgence tout de suite », explique Thomas Heymann directeur exécutif de Sepsis Alliance.

Le sepsis se produit lorsque le système immunitaire développe une très forte réponse contre une infection bactérienne, causant une inflammation généralisée (systémique) dans le corps entier qui peut conduire à des lésions des tissus, la défaillance d’un organe, et la mort. Un sepsis peut se développer à partir de n’importe quelle infection systémique sévère.

La campagne encourage les gens à suggérer au médecin « Est-ce que ça pourrait être le sepsis ? », ou encore, lui dire « Je suis inquiet au sujet du sepsis ». Beaucoup trop de gens meurent de septicémie aujourd’hui, dit le Dr Thomas R. Frieden, directeur des CDC.

Le sepsis peut se produire chez tout le monde, à tout moment, à partir de tout type d’infection, et peut affecter n’importe quelle partie du corps.

Lorsqu’un sepsis se produit, le corps subit une cascade de changements, dont la formation de caillots sanguins et une plus grande perméabilité des vaisseaux sanguins qui entravent le flux sanguin vers les organes. La pression artérielle diminue, plusieurs organes peuvent se trouver en insuffisance, le cœur est touché, et la mort peut en résulter.

Les symptômes du sepsis incluent des frissons ou de la fièvre ; des douleurs extrêmes ou un inconfort ; la peau moite ; une confusion ou une désorientation ; un essoufflement ou une difficulté à respirer ; et une fréquence cardiaque élevée.

Lorsque la pression artérielle chute et réduit le flux sanguin vers les organes du corps, une personne peut développer un choc septique. 15 à 30 % des gens qui reçoivent un diagnostic de sepsis meurent.

Le sepsis affecte le plus souvent les personnes de plus de 65 ans, mais les enfants, particulièrement avant un an, sont également susceptibles de développer la maladie ainsi que les personnes ayant une maladie chronique telle que le diabète, ou un système immunitaire affaibli par l’usage du tabac, par exemple. Les gens en bonne santé peuvent aussi développer une septicémie suite à une infection.

Le sepsis semble être en hausse. Le taux d’hospitalisations citant le sepsis comme cause principale a plus que doublé entre 2000 et 2008, selon une étude des CDC publiée en 2011 qui a attribué cette augmentation à des facteurs tels que le vieillissement de la population, une augmentation de la résistance aux antibiotiques et, dans une certaine mesure, un meilleur diagnostic.

Le sepsis contribue à la moitié des décès à l’hôpital, toujours selon les CDC, mais il n’est pas souvent répertorié comme étant la cause de décès, car il se développe souvent comme complication d’une autre maladie grave comme le cancer. Ainsi, un rapport récent estime qu’il pourrait jouer un rôle dans près de 400 000 décès par an aux États-Unis.

En France, on estime qu’il y a environ 70 000 cas de septicémie par an et près de 30 000 morts, a rapporté l’Inserm en 2015. La mortalité des personnes atteintes d’un sepsis est de 27 %, mais la mortalité de la forme la plus grave (le choc septique) peut atteindre 50 %, précise l’Institut Pasteur. Le sepsis cause autant de décès que l’infarctus du myocarde, souligne-t-il.

Psychomédia avec sources : New York Times, Inserm.
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