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Fruits et légumes : lesquels consommer à chaque saison ou à l’année

Respecter la saisonnalité des fruits et légumes est avantageux. Ils ont meilleurs goût, sont moins dispendieux et sont plus favorables pour la planète.

L’association de défense des consommateurs français CLCV (1) présente un « petit calendrier des produits de saison » :

  • « En automne : privilégiez les pommes, la betterave, le potiron, les poires, le raisin, le céleri, les blettes ou le fenouil.

  • En hiver, pensez aux oranges, au chou-fleur, aux endives, aux choux, aux kiwis ou à la mâche.

  • Au printemps, retrouvez les fraises, les framboises, les radis, le concombre, les légumes primeurs (petits pois, carottes, navets, radis, épinards, asperges, pommes de terre nouvelles).

  • En été, régalez-vous avec des pêches, des nectarines, du melon, des abricots, des prunes, du poivron, des tomates, des aubergines, des courgettes ou des haricots. »

L’association présente cette affiche de l’agence Bio qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne financée avec le concours de l’Union européenne.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

(1) Consommation Logement Cadre de vie.

Psychomédia avec sources : CLCV.
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Les fruits et légumes qui contiennent le plus de pesticides

Les fruits et légumes qui contiennent le plus de pesticides

7 juin 2019

L’ONG Générations futures a publié le classement des fruits et des légumes qui contiennent le plus de pesticides.

Des pesticides omniprésents

71,9% des fruits et 43,3% des légumes contiennent des résidus de pesticides. C’est le chiffre clé qui ressort de l’étude, publié le 5 juin par Générations futures sur la quantité de résidus de pesticides que contiennent les aliments dans notre assiette. Parmi eux, 3% des échantillons analysés contiennent un taux de pesticides supérieur à la limite maximale en résidu (LMR) autorisée par la loi.

L’enquête a permis d’analyser 18 fruits et 32 légumes différents et de les classer selon le taux de fruits touchés par les pesticides dans les échantillons. L’ONG précise que tous les fruits sont concernés par des dépassements de LMR. Les ananas sont les plus concernés avec (9,6% des échantillons) suivis des cerises, et des kiwis. Du côté des légumes, les herbes fraîches (21,5%), le céleri-branche et le céleri-rave sont pointés du doigt, tandis que l’ail, le maïs, la pastèque ou les potirons, semblent être complètement épargnés.

Les céleris et les cerises en tête

Dans le panier de fruits, les plus mauvais élèves sont parmi les plus populaires. En tête du classement, on retrouve les cerises (89% des échantillons), les clémentines et mandarines (88,1%), le raisin (87,3%), le pamplemousse et les pomelos (86,3%), les nectarines et les pêches (83%), les fraises (82,9%) ou encore les oranges (81%). Les abricots et les pommes suivent ensuite. À l’inverse, les kiwis et les avocats sont les fruits les moins touchés par les pesticides, moins de 30% d’entre-eux ont été contaminés.

Parmi les légumes, les céleris-branches (89,4%), le céleri-rave (82,5%), les herbes fraîches (69,3%), les endives (67,2%) et les laitues (66,5%) sont parmi les mauvais élèves. Néanmoins, le maïs doux, les asperges ou les betteraves sont parmi les légumes présentant le moins de taux de résidus de pesticides.

Nicolas Boutin

À lire aussi : Tout savoir sur les fruits et légumes de saison

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Arsenic, cadmium et plomb dans les jus de fruits

Près de la moitié des jus de fruits contiennent des niveaux potentiellement nocifs d’arsenic, de cadmium et de plomb, selon les résultats de tests menés par l’association américaine de consommateurs Consumer Reports publiés le 30 janvier 2019.

L’association a testé 45 jus de pomme, raisin, poire et mélange de fruits de plusieurs grandes marques dont Minute Maid, Mott’s, Whole Foods, Welch’s, Ocean Spray, Old Orchard, et Great Value (Walmart).

Des concentrations élevées de ces métaux lourds ont été trouvées dans la moitié (47 %) d’entre eux, dont des jus destinés aux enfants.

« Dans certains cas, seulement une demi-tasse par jour est suffisante pour soulever des inquiétudes », indique le Dr James Dickerson, directeur scientifique de Consumer Reports.

Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets nocifs des métaux lourds. « L’exposition précoce à ces métaux peut influer sur leur trajectoire de vie entière », explique la DreJennifer Lowry, présidente du Council on Environmental Health de l’American Academy of Pediatrics.

Mais les métaux lourds peuvent aussi nuire aux adultes. « Cinq des jus que nous avons testés présentent un risque pour les adultes à raison d’une demie-tasse ou plus par jour, et cinq autres à raison d’une tasse ou plus », dit Dickerson.

Voyez, sur le site de Consumer Reports, quels sont les meilleurs et les pires jus de fruits : Arsenic and Lead Are in Your Fruit Juice: What You Need to Know (infographie en bas de l’article : les meilleurs en vert, les pires en orange)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Consumer Reports.
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Pesticides : les fruits et légumes en contiendraient plus lorsqu’ils sont surgelés

Pesticides : les fruits et légumes en contiendraient plus lorsqu’ils sont surgelés

Le 1eroctobre 2018

Selon une récente enquête du magazine 60 millions de consommateurs, certains fruits et légumes surgelés contiennent plus de produits chimiques que lorsqu’ils sont frais ou en conserve. 

Certains fruits et légumes surgelés contiennent des produits chimiques interdits en France

Les journalistes d’Europe 1 ont relayé le 28 septembre dernier une enquête du numéro d’octobre du magazine 60 millions de consommateurs, qui révèle que certains fruits et légumes surgelés contiendraient plus de pesticides et de perturbateurs endocriniens que lorsqu’ils sont frais. Certaines substances chimiques interdites en France auraient même été retrouvées dans des framboises et haricots verts surgelés : du carbendazime, du boscalide, deux fongicides, et du linuron (un herbicide).

Pour parvenir à cette conclusion, l’association a passé au crible plus de 130 fruits et légumes vendus dans des supermarchés, frais et surgelés, notamment des petits pois, haricots verts et framboises. La raison principale de la présence de pesticides et perturbateurs endocriniens est simple : les fruits et légumes sont congelés tout de suite après la récolte, empêchant les substances chimiques présentes de se dégrader

Des risques faibles pour la santé

Selon 60 millions de consommateurs, une étude menée par l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) sur des souris a démontré que 6 pesticides, dont 4 ont été retrouvés dans certains fruits et légumes surgelés, ont entraîné « une prise de poids, une augmentation du taux de masse grasse et un diabète ».

Les risques pour la santé de la présence de ces substances chimiques restent toutefois à relativiser, puisque les doses détectées sont inférieures aux limites maximales autorisées par la loi, explique le magazine. 60 millions de consommateurs précise par ailleurs que de très faibles résidus de pesticides ont été trouvés dans les produits bio et que les tomates et champignons de Paris testés ne contenaient, pour la quasi totalité d’entre eux, aucune trace de produits chimiques dangereux. 

Aurélie Giraud

Vous aimerez aussi : Comment manger 5 fruits et légumes par jour ?

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Les jus de fruits ne sont pas très bons pour la santé (« 60 millions de consommateurs »)

Dans un numéro hors-série consacré au business du « healthy », le magazine « 60 millions de consommateurs » de l’Institut national français de la consommation a passé en revue les étiquettes des jus, nectars et autres smoothies.

Il met en garde, rapporte Le Figaro, contre certains d’entre eux qui contiennent beaucoup de sucres (fructose, glucose, saccharose), sans parler du manque de fibres.

Par exemple, le jus d’orange sans pulpe de 330 ml de la marque Innocent contient 25,7 g de sucre, soit l’équivalent de 4,5 morceaux.

Et, un verre de 250 ml de « Super smoothie antioxydant » à base de kiwi, citron vert et graine de lin de la marque contient 27,5 g de sucres, soit plus qu’un verre de Coca-Cola de la même quantité (26,5 g) ! « Des fruits très caloriques tels que la banane ou le raisin s’invitent très fréquemment dans ces mélanges ».

Autre exemple, le jus de pamplemousse de la marque Joker contient 50 % de sucres de plus que le Schweppes Agrum.

« Les marques ont aussi tendance à embrouiller le consommateur sur la catégorie de jus qu’il consomme. Or il existe une différence notable entre un pur jus (auquel rien n’est ajouté), un jus à base de concentré (dans lequel la quantité d’eau est importante) et un nectar, seule catégorie pour laquelle les industriels peuvent ajouter du sucre, des conservateurs et des colorants.

“Les marques s’arrangent pour que le consommateur ait du mal à identifier ces trois familles. Souvent les nectars avancent masqués”, dénonce 60 millions de consommateurs. Et de citer la marque Pressade qui pour son “Bio Orange” inscrit la mention nectar en bas de la brique, en petits caractères. »

Le magazine conseille de privilégier les purs jus, de vérifier les taux de sucres, de ne pas boire plus d’un verre de 200 ml par jour et d’avoir « conscience que vous ne buvez pas du jus pour votre santé mais pour le plaisir ».

Pour plus d’informations sur les jus de fruits, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro.
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De dangereux pesticides dans les fruits et céréales

De dangereux pesticides dans les fruits et céréales

Le 25 avril 2018

L’ONG Générations Futures a réclamé mardi 24 avril la suspension de l’utilisation des pesticides SDHI qui se retrouvent dans la nourriture, après l’alerte lancée par des scientifiques sur les risques potentiels de ces produits pour l’homme.

Des pesticides dangereux présents dans les fruits et céréales

Dans une tribune publiée dans Libération, le 15 avril,  des chercheurs (CNRS, INRA, Inserm) ont pointé du doigt les pesticides SDHI, utilisés selon eux « à grande échelle » en agriculture pour détruire les moisissures qui se développent sur les céréales ou les fruits. Suite à ces révélations, l’ONG Générations Futures a, elle, demandé ce mardi 24 avril la suspension de l’utilisation d’une classe de fongicides qui se retrouvent dans la nourriture.

Pour rappel, les SDHI sont des fongicides qui bloquent la respiration des moisissures, ce qui entraîne leur mort. Ils peuvent être directement incorporés sur les semences ou pulvérisés de manière préventive ou curative sur les plantes cultivées. En France, plus de 70 % des surfaces en blé sont traitées avec ces produits chimiques. Ainsi, des produits alimentaires et chimiques que nous ingérons ensuite sont donc contaminés.

Des produits responsables d’encéphalopathies ou de tumeurs du système nerveux

Mais, chez l’homme, ces produits ont de terribles conséquences. Ainsi, certaines mutations de la succinate déshydrogénase sont responsables de maladies dont les encéphalopathies sévères chez les enfants, les tumeurs du système nerveux au niveau de la tête, du cou, ou des zones thoraciques, pelviennes ou abdominales, mais aussi des cancers du rein ou du système digestif. Les scientifiques ont aussi constaté que le succinate peut s’accumuler, modifier la structure de l’ADN et donc créer des anomalies épigénétiques. Le dérèglement de ces gènes peut être responsable de cancers et tumeurs. 

Les SDHI sont donc présents dans notre alimentation. Pour les chercheurs, il est nécessaire de réaliser des études indépendantes sur ces produits, menées par des organismes aucunement liés aux industriels du secteur. Par le passé, d’autres pesticides ayant un impact sur la respiration cellulaire ont été progressivement abandonnés car jugés trop dangereux pour l’homme. Les SDHI ont ainsi été lancés sur le marché, en guise de solution alternative, en 2009…

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Savoir quels sont les aliments les plus contaminés aux pesticides 

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Malgré les pesticides, il faut continuer à manger des fruits et légumes

Malgré les pesticides, il faut continuer à manger des fruits et légumes

Le 21 février 2017.

Faut-il arrêter de manger des légumes pour éviter une intoxication aux pesticides ? Le rapport d’une association a semé le doute, des médecins font aujourd’hui la part des choses.

Des traces de pesticides sur quasiment tous les fruits et légumes

Le rapport sur la présence de pesticides dans les fruits et légumes, publié mardi 20 février par l’association Générations Futures a fait des remous. Relayé par de nombreux médias, ce texte révèle, en substance, que la plupart des produits vendus dans le commerce contiennent une grande quantité de pesticides, et que ces derniers pourraient donc être dommageables pour notre santé.

Ses auteurs expliquent ainsi que sur 72 % des 19 fruits et sur 41,1 % des 33 légumes analysés, des traces de pesticides ont été observées. Ces dernières dépassent même les limites autorisées sur certains produits en particulier : les cerises, les mangues, les oranges, les pommes ainsi que les herbes fraîches, les céleri-branches les tomates et les pommes de terre.

Il est toujours préférable de manger des fruits et légumes

Interprété de cette manière, ce rapport pourrait convaincre bon nombre de Français, qui n’ont pas forcément les moyens de consommer des produits bio, mais veulent tout de même prendre soin de leur santé, de limiter leur consommation de fruits et de légumes pour limiter les risques engendrés par ces pesticides.

Avant que cette tendance n’émerge, des spécialistes et médecins sont intervenus dans les médias pour contredire ce message et affirmer que consommer des fruits et légumes en quantité suffisante, soit 5 par jour, sera toujours préférable, et ce même si des traces de pesticides restent sur certains produits. Interrogé par France TV Info, le Dr Nicolle, médecin généraliste et vice-président de l’association Alerte médecins sur les pesticides affirme que malgré la présence de ces traces de pesticides, « il est malgré tout préférable, pour la santé, de consommer des fruits et légumes conventionnels avec des LMR (limites maximales de résidus, ndlr) respectées que de ne pas en manger du tout ».

Gaëlle Latour

À lire aussi Pollution aux pesticides : « Il faut protéger le cerveau de nos enfants »

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Des médicaments deviennent dangereux avec le pamplemousse et d’autres fruits, rappelle la FDA

Certains médicaments deviennent dangereux avec le pamplemousse et d’autres fruits, rappelle l’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration (FDA).

L’agence cite quelques exemples de types de médicaments qui peuvent causer des effets indésirables, lorsqu’ils interagissent avec le pamplemousse (notez que les noms commerciaux de ces médicaments peuvent être différents ailleurs qu’aux États-Unis contrairement au nom de la molécule active) :

  • certains médicaments anticholestérol de la classe des statines, comme la simvastatine (Zocor…) et l’atorvastatine (Lipitor…) ;

  • certains médicaments traitant l’hypertension artérielle, tels que la nifédipine (Procardia et Adalat CC) ;

  • certains antihistaminiques, comme fexofénadine (Allegra) ;

  • certains médicaments contre l’anxiété, tels que la buspirone ;

  • certains corticostéroïdes qui traitent la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse, comme le budésonide (Entocort EC et Uceris) ;

  • certains médicaments qui traitent l’arythmie cardiaque, tels que l’amiodarone (Pacerone et Nexterone) ;

  • certains médicaments contre le rejet d’organe après une transplantation, tels que la cyclosporine (Sandimmune et Neoral).

Le jus de pamplemousse n’affecte pas tous les médicaments des catégories ci-dessus, précise la FDA. La gravité de l’interaction peut être différente selon la personne, le médicament et la quantité de jus de pamplemousse consommée.

Comment le jus de pamplemousse peut-il interférer avec des médicaments ?

Dans l’organisme, les médicaments sont décomposés (métabolisés) par des enzymes et/ou absorbés par les cellules au moyen de transporteurs qui se trouvent dans l’intestin grêle. Le jus de pamplemousse peut causer des problèmes avec ces enzymes et les transporteurs, avec pour résultat que trop ou trop peu de médicament se retrouve dans le corps.

Vérifier si vous devez éviter le pamplemousse et d’autres fruits

Vérifiez toujours si vous devez éviter le pamplemousse et d’autres fruits, recommande la FDA :

  • demandez à votre médecin, votre pharmacien ou un autre professionnel de la santé si vous pouvez prendre du jus de pamplemousse avec le médicament ;

  • lisez le guide du médicament ou la fiche d’information du patient accompagnant le médicament d’ordonnance pour vérifier si le jus de pamplemousse affecte le médicament ;

  • lisez l’étiquette des médicaments en vente libre.

  • si vous devez éviter le jus de pamplemousse avec votre médicament :

    • vérifiez les étiquettes des jus de fruits ou des boissons aromatisées au jus de fruits pour vérifier s’ils contiennent du jus de pamplemousse ;

    • les oranges de Séville (souvent utilisées pour faire de la marmelade d’orange), les pomelos et les tangels peuvent avoir le même effet que le jus de pamplemousse ; ne consommez pas ces fruits si un médicament interagit avec le jus de pamplemousse.

Liste de 89 médicaments dangereux avec le pamplemousse

Pour plus d’informations sur les interactions dangereuses avec les médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : FDA.
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Seul 1 Français sur 4 mange 5 fruits et légumes par jour

Seul 1 Français sur 4 mange 5 fruits et légumes par jour

Le 12 juillet 2017.

Les autorités sanitaires ne cessent de le répéter : nous devons manger 5 portions de fruits et de légumes par jour pour rester en bonne santé. Mais nous sommes peu nombreux à nous imposer un tel régime.

Une baisse de la consommation des fruits et légumes

Selon une étude menée par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), les jeunes mangent moins de fruits et de légumes que leurs grands-parents alors même que les messages publicitaires qui incitent à la consommation de 5 fruits et légumes par jour se sont multipliées ces 10 dernières années. Seul un quart des Français suivrait aujourd’hui ce régime.

Manger des fruits et des légumes permet de répondre à nos besoins en vitamines, en minéraux et en fibres et de nous protéger contre les pathologies chroniques. Pourtant, il semblerait que notre consommation ait significativement chuté. La proportion d’adultes respectant la recommandation de 5 fruits et légumes par jour est passé de 27 % à 25 % en 10 ans, de 2007 à 2017, avec un pic à 31 % en 2010.

Les jeunes mangent moins de légumes que leurs parents

Chez les mineurs aussi cette baisse de la consommation des fruits et légumes a chuté et elle est même aujourd’hui assez préoccupante. Les jeunes âgés de 2 à 17 ans ne sont que 6 % à consommer plus de 5 fruits et légumes par jour. En revanche, la part de ceux qui ne consomment que deux portions par jour a augmenté : elle est passé de 32 % en 2010, à 45 % en 2016. Une portion correspond à 80 g de fruit, 200 ml de jus de fruit ou 80 g de légumes.

Selon le Crédoc, il existerait aussi des disparités selon les territoires. « Les modes de vie plus urbains des jeunes générations les conduisent vers un mode d’alimentation de plus en plus orienté vers la praticité et l’éloignement entre le domicile et le lieu de travail les incite à manger plus souvent hors de chez eux », expliquent les auteurs de ces travaux. Ajoutons à cela le temps passé devant les écrans qui réduit significativement le temps de préparation des repas.

À lire aussi : Comment manger 5 fruits et légumes par jour ? 

Marine Rondot

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Ne mangez plus 5 mais 10 fruits et légumes par jour !

Ne mangez plus 5 mais 10 fruits et légumes par jour !

Le 24 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de l’Imperial College de Londres, manger 5 fruits et légumes par jour ne suffirait pas pour rester en bonne santé. Il faudrait passer à 10 fruits ou légumes.

Éviter 7,8 millions de morts prématurées chaque année

Alors que les campagnes de prévention sanitaires ne cessent de nous rappeler qu’il est indispensable de manger 5 fruits et légumes par jour, une étude publiée dans l’International Journal of Epidemiology avance qu’il faut augmenter les doses et passer à 10 fruits et légumes quotidiens, ce qui correspond à 800 grammes environ. Selon les auteurs de ces travaux, ce régime alimentaire permettrait d’éviter 7,8 millions de morts prématurées chaque année dans le monde.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les résultats de 95 études menées sur les bienfaits des fruits et légumes. Ces différentes études portaient sur près de deux millions de personnes. Au total, les chercheurs ont comptabilisé 47 000 cas d’accident vasculaire cérébral (AVC), 81 000 cas de maladies cardiovasculaires, 112 000 cas de cancer et 94 000 cas de décès.

Réduire le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires

En analysant les habitudes alimentaires des participants, ils ont ainsi pu constater que manger 200 grammes de fruits et légumes par jour réduisait de 13 % le risque cardiovasculaire. Mais que si on en mangeait 800 grammes par jour, alors le risque était réduit de 28 %. Contre les maladies cardiovasculaires, les chercheurs recommandent notamment les poires, les salades, les agrumes et les légumes crucifères, à l’instar du chou ou du brocoli.

Autre constat : si 200 grammes de fruits et légumes par jour réduisent le risque de cancer de 4 %, 800 gramme réduisent le risque de 13 %. Contre le cancer, les auteurs de l’étude préconisent les légumes verts, les poivrons, les carottes et les légumes crucifères. Mais comment l’expliquer ? « Les fruits et les légumes réduisent les niveaux de cholestérol, la tension artérielle et sont excellents pour la circulation sanguine et le système immunitaire », a estimé à la BBC le Dr Dagfinn Aune qui a participé à l’étude.

À lire aussi : Comment manger 5 fruits et légumes par jour ?

Marine Rondot

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