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#MoisSansTabac : les conseils de Michel Cymes pour arrêter de fumer

#MoisSansTabac : les conseils de Michel Cymes pour arrêter de fumer

Le mardi 29 octobre 2019.

#MoisSansTabac oblige, vous avez décidé d’arrêter de fumer ? Une sage décision mais qui sera sans doute difficile à tenir. Pour vous aider à stopper définitivement le tabac, Michel Cymes vous propose quelques conseils.

Arrêt du tabac : la Sécu rembourse les médicaments

Dans deux jours, commencera le #MoisSansTabac : pendant tout le mois de novembre, les fumeurs pourront recevoir des conseils afin d’arrêter le tabac. Une initiative qui a donné à Michel Cymes, le célèbre médecin qui anime des émissions télévisées sur le thème de la santé, une occasion de nous donner quelques recommandations pour enfin dire stop à la cigarette.

Si vous êtes décidé à arrêter de fumer, le premier réflexe est de vous rendre sur le site tabac-info-service. Vous y trouverez de nombreux conseils pour tenir bon, une foire aux questions et bénéficierez aussi d’un coaching. Ce site est une vraie mine d’informations, un véritable « allié » aux dires du présentateur télé.

Deuxième allié, la Sécurité Sociale. Cette dernière rembourse le traitement médical qui permet d’arrêter le tabac. Sachez qu’il existe plusieurs médicaments composés de deux molécules, la varénicline et le brupropion mais qu’ils ne sont disponibles qu’avec une ordonnance. Parlez-en avec votre médecin !

Utiliser des substituts nicotiniques

Autre conseil de Michel Cymes : apprendre à gérer le manque de nicotine. Michel Cymes en profite pour nous rappeler qu’elle n’est pas mauvaise pour le cœur et les poumons. « Elle n’est pas cancérigène non plus. A l’inverse de la fumée dans laquelle on trouve quelque 4.000 substances toxiques » rapporte RTL.

Pour parvenir à gérer les manque de nicotine, le présentateur TV conseille l’utilisation du patch. Pour les gros fumeur à qui cela ne suffirait pas, il conseille aussi les gommes, les pastilles et les spray nicotiniques. Concernant ce dernier, il propose une astuce pour éviter les nausées ou le hoquet : vaporisez le produit sur le doigt et badigeonner l’intérieur des joues. « La nicotine se mélangera petit à petit avec votre salive et vous l’avalerez par petites doses ».

Perrine Deurot-Bien

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Le vapotage a permis à 700.000 Français d’arrêter de fumer

Le vapotage a permis à 700.000 Français d'arrêter de fumer

Le 26 juin 2019

Le vapotage s’est imposé comme substitut au tabac classique depuis 7 ans déjà. Selon une étude de Santé Publique France, 700.000 Français auraient limité voire stoppé leur consommation de tabac.  

Un sevrage tabagique grâce à la e-cigarette  

Depuis 2016, la consommation de tabac est en forte baisse du fait de la hausse des prix du tabac et de l’introduction du paquet neutre. Beaucoup de fumeurs sont passés à la cigarette électronique pour arrêter le tabac. Selon Santé Publique France, cette méthode de sevrage serait plutôt efficace. Dans cette étude, huit vapoteurs sur dix affirment que ce changement leur a permis de réduire leur consommation de tabac. L’étude fait état d’une dizaine de cigarettes contre un peu moins d’une vingtaine avant la cigarette électronique. Près de 68% des vapoteurs affirment qu’ils n’ont pas eu besoin d’une aide supplémentaire pour arrêter le tabac tels que les patchs.  

Le vapoteur moyen est un homme, dans 6 cas sur 10, et il a en moyenne 41 ans. Il détient un diplôme supérieur. Le vapoteur utilise généralement des e-liquides contenant de la nicotine. De plus, il faut noter que le vapoteur utilise la e-cigarette pendant 20 mois en moyenne, contre 4 mois trois ans plus tôt.  

Les risques du vapotage  

Depuis mardi 24 juin, San Francisco est devenue la première ville américaine à interdire la vente de cigarettes électroniques sur son territoire. Le vapotage étant devenu à la mode, la ville souhaite lutter contre la hausse du vapotage chez les jeunes, qui aurait des conséquences sur la santé.  

Une étude préliminaire américaine a montré que l’utilisation de la cigarette électronique comportait certains risques. L’étude révèle notamment que le taux de dépression et d’anxiété est supérieur de 55% chez les vapoteurs. La hausse s’élève à 34% en ce qui concerne les crises cardiaques. Toutefois, il faut noter que ces risques sont encore plus importants chez un fumeur de tabac.  

Stéphanie Haerts

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Cancer : boire une bouteille de vin revient à fumer 10 cigarettes

Cancer : boire une bouteille de vin revient à fumer 10 cigarettes

Le 2 avril 2019

Selon une récente étude britannique, boire une bouteille de vin par semaine entraînerait les mêmes risques de cancer que fumer 10 cigarettes pour les femmes et 5 pour les hommes.

Boire une bouteille de vin par semaine augmente le risque de cancer

« Combien de cigarettes y a-t-il dans une bouteille de vin ? » C’est à cette question qu’a tenté de répondre une équipe de chercheurs britanniques de l’hôpital universitaire de Southampton, qui ont voulu comparer les risques de cancer provoqués par la consommation de tabac et d’alcool

Les chercheurs sont partis de ce constat : « Les risques du tabagisme sur la santé sont indiscutables et bien compris par le public. (…) Cependant, l’alcool est généralement perçu comme étant relativement moins nocif par le public, en particulier en ce qui concerne le cancer, bien qu’il soit directement lié à un cancer de l’oropharynx, du larynx, de l’œsophage, du colorectum, du foie et du sein ».

Leurs travaux ont été publiés dans la revue BMJ Public Health et leur conclusion est sans appel : boire une bouteille de vin de 75 cl par semaine est associé à un risque accru de cancer pour les non-fumeurs de 1,0% pour les hommes et de 1,4% pour les femmes et revient à fumer environ 10 cigarettes (9,5) pour les femmes et 5 (4,7) pour les hommes.

La consommation d’alcool même modérée est dangereuse pour la santé 

Les chercheurs précisent bien, dans leur étude, qu’il n’est pas question ici de dire que boire de l’alcool avec modération revient à fumer, car elle ne traite que du risque de cancer de manière isolée : « le tabagisme tue jusqu’à deux tiers de ses utilisateurs, et le cancer n’est que l’une des nombreuses conséquences graves pour la santé ». 

Ils insistent surtout sur le fait que la consommation même modérée d’alcool « constitue un risque important pour la santé des femmes ». « On espère qu’en illustrant avec la cigarette, on parviendra à mieux faire passer le message pour aider les gens à faire des choix de vie plus sains ».

Aurélie Giraud

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Faire le ménage serait aussi dangereux que fumer 20 cigarettes par jour

Faire le ménage serait aussi dangereux que fumer 20 cigarettes par jour

Le 11 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de par l’Université de Bergen, en Norvège, faire le ménage serait dangereux pour la santé. On vous dit tout.

Une diminution de la capacité respiratoire

On sait bien que les produits d’entretien contiennent de très nombreuses substances toxiques. Des substances nocives qui finissent par être dangereuses pour la santé des personnes qui sont en contact régulièrement avec ces produits. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine. Selon ces travaux, les poumons seraient les premiers à souffrir de cette exposition.

Les auteurs de ces travaux ont même pu établir qu’une utilisation régulière de produits d’entretien revient à fumer 20 cigarettes par jour pendant 10 à 20 ans. Les microparticules contenues notamment dans les sprays détergents entraînent une diminution significative et progressive de la capacité respiratoire. Un phénomène particulièrement observé chez les femmes.

Des substances irritantes pour les voies respiratoires

Ce que cette étude nous apprend, c’est que les femmes qui utilisent régulièrement des produits d’entretien prennent le risque de voir leur fonction pulmonaire se dégrader plus rapidement et que les femmes de ménage prendraient autant de risques que si elles fumaient un paquet de cigarettes par jour. Les produits d’entretien contiendraient en effet des substances irritantes qui s’attaquent aux muqueuses qui tapissent les voies respiratoires.

Parmi les substances les plus toxiques pour les poumons on trouve notamment l’eau de Javel et l’ammoniaque. « Comme toujours, c’est la dose qui fait le poison », précise Marie-Ève Girard, inhalothérapeute à l’Association pulmonaire du Québec, dans L’Express. « Un petit fumeur est moins à risque de développer des problèmes pulmonaires qu’un gros fumeur. C’est la même chose avec les produits d’entretien. » 

Marine Rondot

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Tabac : 1 million de Français ont arrêté de fumer en un an

Tabac : 1 million de Français ont arrêté de fumer en un an

Le 29 mai 2018.

Le nombre de personnes qui fument en France ne cesse de reculer. Les campagnes de sensibilisation et l’augmentation des prix du paquet ont fini par convaincre un grand nombre de fumeurs.

Un million de fumeurs en moins

Depuis un an, le nombre de fumeurs en France a significativement chuté : selon le ministère de la Santé, un million de personnes ont arrêté de fumer ces 12 derniers mois. En 2017, 26,9% des 18-75 ans fumaient chaque jour, contre 29,4% un an auparavant. Une nouvelle réjouissante pour la ministre de la Santé Agnès Buzyn. « Ces résultats sont encourageants, ils marquent une rupture », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.

« Avec la hausse de la fiscalité, nous pouvons espérer que ces résultats soient pérennes », a-t-elle ajouté. C’est en effet, selon elle, l’augmentation du prix du paquet qui a permis ce grand mouvement. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a de son côté estimé qu’une hausse de 10% du prix du paquet de cigarettes entraînait une baisse de 4% des ventes. La politique du gouvernement est donc en effet certainement en cause.

Un recul net même chez les plus défavorisés

Deux catégories de population sont particulièrement touchées par cet arrêt du tabac : les hommes de 18 à 24 ans (44% en 2016 contre 35% en 2017) et les femmes de 55 à 64 ans (21% contre 18% en 2017). On constate par ailleurs certaines disparités selon les régions. L’Île-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l’on a le moins fumé en 2017 (entre 21,3% et 23% de la population fumaient).

En revanche, on compte encore de nombreux fumeurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (32,1% de la population), dans les Hauts-de-France (30,5%), en Occitanie (30,3%) et dans le Grand-Est (30,1%). Chez les plus défavorisés également, le tabac recule. On est passé de 39% de fumeurs en 2016 à 34% en 2017 parmi les personnes à bas revenus et de 50% à 44% parmi les personnes au chômage. Une bonne nouvelle !

Marine Rondot

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Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Le 5 avril 2018.

Le gouvernement a tranché en faveur d’une amende forfaitaire pour les fumeurs de cannabis. Celle-ci a été fixée à 300 €.

Une amende forfaitaire de 300 € en cas de consommation de cannabis

Si la dépénalisation de la consommation de cannabis a été au menu de certaines discussions gouvernementales, elle n’est pas à l’ordre du jour. Les autorités veulent toutefois désemplir les tribunaux des cas de simple consommation, et pour punir sans trop de bureaucratie, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé la création d’une amende forfaitaire.

Désormais, les personnes surprises à fumer du cannabis seront punies d’une amende forfaitaire de 300 €. En cas de minoration, cette amende sera réévaluée à 250 € et elle pourrait atteindre 600 € si elle était majorée.

Les Français sont de plus en plus nombreux à fumer du cannabis

Si cette mesure n’est pas spécifiquement dédiée à la lutte contre l’addiction au cannabis, le gouvernement met également en place de nombreuses mesures pour lutter contre la consommation de cette drogue qualifiée de « douce », mais qui n’en est pas moins très dangereuse pour la santé. Le 22 mars dernier, la Sécurité routière ont notamment lancé une campagne pour sensibiliser aux dangers du cannabis au volant. Selon les messages martelés par l’organisme, la consommation de cannabis, avant de prendre la route, augmente le risque de provoquer un accident en raison d’une mauvaise évaluation des distances, d’une perte de vigilance et de contrôle et d’une diminution de la concentration.

Les autorités rappellent par ailleurs que le cannabis augmente le risque de développer certaines maladies comme la schizophrénie ou la dépression. Ces faits ne semblent pourtant pas faire peur aux Français, notamment les jeunes, qui sont toujours plus nombreux à en consommer. Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) menée en 2016, 28 % des 18-25 ans, ont fumé du cannabis au moins une fois dans l’année. Les Français sont par ailleurs 700.000 à en consommer quotidiennement, ce qui fait de la France une des plus grosses consommatrices de cannabis en Europe.

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Fumer, même une seule cigarette par jour, peut être mortel

Fumer, même une seule cigarette par jour, peut être mortel

Le 29 janvier 2018.

Ceux qui fument occasionnellement, ou très peu chaque jour, auraient un risque très important de développer des maladies cardiaques ou de faire un accident vasculaire cérébral. Une récente étude vient de le prouver.

Les « petits fumeurs » sont tout aussi en danger que les autres

La France compte 16 millions de fumeurs. Parmi eux, nombreux sont ceux qui estiment être des « petits fumeurs » et pensent donc que leur tabagisme n’est pas vraiment mauvais pour leur santé. Ils se trompent, et une récente étude vient de le prouver. Menée par des chercheurs britanniques, cette étude affirme en effet que fumer, ne serait-ce qu’une cigarette par jour, augmente considérablement le risque de développer une maladie cardiovasculaire.

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette étude, publiée dans la revue BMJ, ont comparé les données de 55 publications consacrées au tabagisme et parues entre 1946 et 2015. Le recoupement de ces informations a montré que le risque d’être victime d’un accident vasculaire cérébral ou de développer une maladie coronarienne était proportionnellement plus élevé chez les petits fumeurs.

Le risque de maladies coronariennes est plus élevé chez les femmes

« Ne fumer qu’une cigarette par jour fait courir un risque de développer une maladie coronarienne et de faire un accident vasculaire cérébral beaucoup plus important qu’on ne le pense : environ la moitié de celui encouru par ceux qui fument 20 cigarettes par jour », expliquent ainsi les auteurs de cette étude.

Tous les fumeurs ne sont pas égaux face à ce risque, expliquent en outre les chercheurs qui ont découvert que les femmes étaient plus touchées que les hommes. Chez les « petites fumeuses », le risque de développer de telles maladies augmente de 57 % par rapport aux non-fumeurs, contre 48 % pour les hommes, pour une même consommation.

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Fumer entraîne 150 mutations génétiques chaque année dans les poumons

Le 11 novembre 2016.

Sous l’effet des produits chimiques respirés par un fumeur, l’ADN des cellules pulmonaires est altéré et peut provoquer une tumeur cancéreuse. Pour la première fois, une étude scientifique est parvenue à quantifier ce phénomène.

Fumer contribue au développement de 17 cancers

Fumer un paquet de cigarettes par jour engendrerait 150 mutations génétiques chaque année dans les poumons des fumeurs. Pour la première fois, une étude scientifique est parvenue à quantifier ce phénomène qui n’impacte pas uniquement les cellules pulmonaires puisqu’il a été prouvé que fumer contribue au développement de 17 cancers différents.

Pour observer ce phénomène, des chercheurs de l’Institut britannique Wellcome Trust Sanger et du Los Alamos National Laboratory, aux États-Unis ont analysé 5 000 tumeurs cancéreuses. Certaines d’entre elles se sont développées chez des sujets fumeurs et d’autres chez des non-fumeurs. Les scientifiques se sont intéressés à certaines caractéristiques moléculaires spécifiques observées dans l’ADN des poumons des fumeurs.

Le larynx, le pharynx et la bouche subissent également des modifications moléculaires

« Désormais nous pouvons observer et déterminer le nombre de changements moléculaires dans l’ADN qui résultent du tabagisme », explique Ludmil Alexandrov du Los Alamos National Laboratory, co-auteur de cette étude. « Nous avons découvert que les personnes fumant un paquet par jour ont en moyenne 150 mutations génétiques supplémentaires chaque année dans leurs poumons, ce qui explique pourquoi les fumeurs ont un risque élevé de développer un cancer pulmonaire », ajoute-t-il.

Les poumons ne sont pas les seuls organes concernés par ces bouleversements moléculaires. Au cours de leur étude, les chercheurs ont également observé que le fait de fumer un paquet de cigarettes par jour entraînait 97 mutations génétiques supplémentaires par an dans le larynx, 39 dans le pharynx, 23 dans la bouche, 18 dans la vessie et 6 dans le foie.

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Arrêter de fumer donne faim, des scientifiques en apportent la preuve

Le 9 septembre 2016.

Prendre du poids est-il inévitable lorsqu’on arrête de fumer ? Une récente étude vient de démontrer le rôle du tabac sur l’hormone qui contrôle la faim.

Le tabac modifierait l’action de la ghréline

Lorsqu’elles envisagent d’arrêter de fumer, de nombreuses personnes redoutent de prendre du poids. Plusieurs études ont en effet déjà prouvé que l’arrêt de la cigarette impliquait souvent la prise de quelques kilos. Une étude grecque, dont les conclusions ont été présentées lors du Congrès international de la Société respiratoire européenne (ERS), vient de démontrer le rôle joué par la cigarette sur l’hormone de la faim, la ghréline.

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont mené une expérience sur 14 hommes, tous fumeurs. Ces participants ont été séparés en deux groupes et tous ont dû passer une nuit sans manger ni fumer. Le lendemain, le premier groupe a été autorisé à fumer, tandis que les participants du deuxième groupe pouvaient tenir leur cigarette et faire semblant de la fumer, sans jamais l’allumer. À l’issue de cette période, les 14 personnes étaient invitées à se rapprocher d’un buffet pour se nourrir.

Les fumeurs mettent plus de temps à être rassasiés

Devant l’étalage de nourriture, les scientifiques ont observé le comportement des participants, en analysant notamment leur appétit et les aliments qu’ils sélectionnaient. En parallèle, des analyses de sang ont été effectuées chez les hommes des deux groupes, afin de déterminer les changements hormonaux liés à l’expérience.

Les scientifiques ont alors observé que les fumeurs avaient ingéré 152 calories, en moyenne, de moins que les autres. L’analyse de sang des non-fumeurs a par ailleurs démontré que leur taux de ghréline mettait davantage de temps à disparaître. Or, cette hormone apparaît avec la faim et disparaît lorsque la personne a suffisamment mangé pour indiquer au cerveau le sentiment de satiété. Les non-fumeurs mettraient donc plus de temps à être rassasiés, ce qui expliquerait la prise de poids qui suit l’arrêt de la cigarette.

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