Archives par mot-clé : fumer

Une séance de narguilé équivaudrait à fumer 20 à 30 cigarettes

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La chicha encore appelée le narguilé, une substance fumée à l’aide de pipes à eau… serait dangereuse parce qu’une seule séance de consommation de ce produit équivaudrait à fumer 20 à 30 cigarettes d’un coup, selon Edouard Tursan d’Espaignet, responsable de l’OMS. Au cours de la conférence mondiale « Tabac ou Santé » qui a lieu cette semaine aux Émirats Arabes Unis, les experts internationaux se sont penchés sur les effets de la consommation de la chicha.

Dès 2005, par l’Organisation mondiale de la santé avait décidé de mettre au centre de ses études et de la recherche le narguilé, un produit parfumé et agréable à partager, jugé plus doux et moins dangereux que la cigarette, raison pour laquelle cette substance a séduit un public de plus en plus large. Les conclusions publiée par la société américaine du cancer et la Fondation mondiale du poumon mettent pourtant fin à cette croyance : si à première vue la fumée de la chicha est moins concentrée, la différence se réduit par la quantité inhalée. Une seule bouffée serait en effet presque égale au volume de fumée absorbé avec une cigarette entière.

En 2014, des chercheurs avaient pointés les taux élevés de nicotine, de monoxyde de carbone et de substances cancérigènes dans les urines d’utilisateurs réguliers de narguilé. Autre inquiétude, révélée par une étude publiée dans le BMC Public Health, la fumée véhiculerait des doses importantes de métaux lourds comme l’uranium, le plomb, le chrome ou encore nickel.

Principalement fumé par les personnes âgées, les jeunes consomment de plus en plus le narguilé, notamment sur le campus universitaire. Cet engouement pour cette substance moins contrôlée que les produits liés au tabac inquiète les mouvements anti-tabac qui pointent notamment le nombre de plus en plus important de compagnies internationales de cigarettes qui se lancent dans sa commercialisation.

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Fumer diminue de huit ans l’espérance de vie

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Les conséquences néfastes de la cigarettes sur la santé sont connues mais une nouvelle étude belge vient de montrer qu’outre le fait d’augmenter le risque de développer certaines maladies graves comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires, diminuer de façon sérieuse l’espérance de vie : – 7,87 ans chez les hommes et – 8,17 ans pour les femmes. Une raison supplémentaire d’arrêter de fumer.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont procédé à des entretiens entre 1997 et 2001 et suivi pendant dix ans des patients pour évaluer les conséquences de la consommation de cigarettes sur le corps.

Les résultats de cette étude belge publiée dans la revue BMC Public Health sont sans appel. Les anciens fumeurs, comparativement à ceux qui n’ont jamais fumé, ont non suelement une durée de vie plus courte mais les années de vie avec des maladies sont également plus importantes pour le groupe des fumeurs.

7.87 années d’espérance de vie sont ainsi perdues pour les homme contre 8,17 pour les femmes. Et c’est loin d’être tout : le risque de vivre avec certaines « incapacités » (mesure basée sur l’évaluation de six taches de la vie quotidienne comme s’asseoir ou se lever, faire son lit ou encore s’habiller) se développe six ans plus tôt chez les fumeurs comparativement aux non-fumeurs. De la même façon, la mobilité, la vue ou encore l’ouïe sont également altérés 6 années plus tôt chez les amateurs de cigarettes en raison des problèmes cardio-vasculaires et d’insuffisance respiratoire qui accompagnent le tabagisme.

Une seule chose suffit cependant rapidement à recouvrer deux ans et demi d’espérance de vie : l’arrêt pur et simple de la cigarette, et ceci même tardivement. Plus tôt cela sera, mieux cela sera cependant !

La cigarette fait perdre 8 ans de vie

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Fumer du cannabis une fois par semaine modifie le cerveau

Une nouvelle étude scientifique vient de paraître sur les effets du cannabis sur le cerveau, et elle ne va pas plaire aux consommateurs récréatifs. S’il faut souligner que l’étude, effectuée par des chercheurs de la Northwestern University aux Etats-Unis et publiée dans le Journal of neuroscience, porte sur un nombre limité de volontaires (20 fumeurs et 20 non-fumeurs âgés de 18 ans à 25 ans), ses résultats apportent un nouvel éclairage sur les dangers potentiels de la consommation de cannabis.

Il s’agit d’une des premières études à s’intéresser aux effets sur le cerveau chez les fumeurs récréatifs, a déclaré le directeur de l’Institut national sur l’abus de drogue américain à Associated Press.

Dans un communiqué publié par l’univeristé de Northwestern, le co-auteur Hans Breiter explique les résultats:

«Les gens pensent qu’une consommation récréative ne devrait pas poser de problème tant que la personne s’en sort dans son travail ou ses études. Nos données montrent clairement que ce n’est pas le cas. […] Cette étude remet en question de manière importante l’idée selon laquelle une consommation occasionnelle de cannabis n’a pas de conséquences néfastes.»

L’étude a demandé aux volontaires d’estimer leur consommation de cannabis au cours des trois derniers mois, et montre que même ceux qui ne fumaient qu’une ou deux fois par semaine montraient des signes d’anomalies dans deux régions du cerveau, l’amygdale et le noyau accumbens, impliquées respectivement dans les émotions et la motivation, souligne le site Journal de la science. Hans Breiter a déclaré à Associated Press qu’il fallait maintenant mener d’autres études sur le plus long terme pour voir si les changements cérébraux entraînent des symptômes. 

Comme l’écrit le Washington Post, les attitudes culturelles autour du produit évoluent très rapidement aux Etats-Unis:

«La décriminalisation et la légalisation du cannabis, qui étaient inconcevables il y a seulement une génération, ont eu lieu dans plusieurs Etats au cours des dernières années. Des nouvelles industries ont vu le jour autour de la plante dans le Colorado et l’Etat de Washington depuis qu’il ont légalisé cette drogue.»

Ailleurs, l’Uruguay est devenu le premier pays à autoriser et contrôler tous les aspects de l’industrie, de l’importation à l’exportation en passant par la plantation, la culture, la récolte, la production, l’acquisition, le stockage, la commercialisation et la distribution du cannabis et de ses dérivés.

En France, l’ancien ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant milite pour des mesures similaires afin notamment de mieux protéger la santé des consommateurs et d’éradiquer le trafic. Environ 1,2 million de Français sont des consommateurs réguliers et fument du cannabis au moins 10 fois par mois, tandis que 3,8 millions ont fumé au moins une fois dans l’année. 

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Arrêtez de fumer, vous dormirez mieux

Généralement le fumeur dort mal. Une équipe de l’Université de Rochester a découvert pourquoi. Ses résultats sont publiés dans le dernier numéro (janvier 2014) de la revue de la Fédération des sociétés américaines de biologie expérimentale. Il est ici question de l’horloge dite «circadienne» (ou biologique) et d’une molécule aux propriétés antivieillissement. L’horloge biologique en question est constituée d’une forme de câblage neuronal situé dans une région particulière du cerveau (le noyau suprachiasmatique) qui, chez les mammifères, contrôle de multiples rythmes biologiques.

Résister au stress

La protéine concernée est la «sirtuine 1» (ou Sirt1, acronyme de «silent information regulator 1»), une molécule codée par le gène du même nom. C’est une enzyme qui intervient dans différents processus biologiques comme l’inflammation, les mécanismes énergétiques, la résistance au stress, le vieillissement cellulaire et les rythmes biologiques. De nombreuses données laissent penser que son action est protectrice contre différents mécanismes conduisant à la sénescence.

Le travail de l’équipe dirigée par le Pr Irfan Rahman (Département de médecine, division endocrinologie et métabolisme, Centre médical de l’Université de Rochester) a consisté à décrypter les mécanismes par lesquels la fumée du tabac affecte l’expression de certains gènes. Et comment elle perturbe le fonctionnement de l’horloge circadienne, à la fois dans les poumons et le cerveau. 

Souris et fumeurs atteints de broncho-pneumopathies

On découvre à cette occasion que la fumée du tabac perturbe deux gènes clés de notre horloge biologique en induisant une inflammation. En très peu de temps, la fumée a pour conséquence de réduire les niveaux de la protéine «sirtuine1» (Sirt1). Ceci entraîne à son tour une réduction des niveaux d’une autre protéine de l’horloge: la Bmal1 (pour Brain and muscle Arnt-like protein-1). Ce phénomène a été observé à la fois chez la souris de laboratoire et dans les tissus pulmonaires de fumeurs atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Les scientifiques ont exposé des souris génétiquement déficientes en Sirt1 à la fumée de tabac de manière chronique (six mois) ou aiguë (quelques jours). Ils ont alors observé une baisse spectaculaire de leur activité locomotrice. A l’inverse, lorsqu’ils «réactivaient» la protéine anti-vieillissement, l’effet était atténué. D’autres résultats indiquent que la baisse de la protéine BMAL1 régulée par Sirt1 entraîne une perturbation du cycle de l’horloge biologique. Ce phénomène est mis en évidence à la fois chez la souris et chez les fumeurs.

Aider à se sevrer

Faut-il en savoir plus pour conclure? Perturbant (aussi) le fonctionnement de l’horloge circadienne, la consommation de tabac a des effets négatifs sur le sommeil. Des effets biologiques qui, se cumulant à d’autres, peuvent induire des dysfonctionnements cognitifs, des troubles de l’humeur, des tableaux dépressifs et/ou anxieux. Ces éléments s’ajoutent à tous ceux qui ont depuis un demi-siècle amplement démontré la nocivité de l’inhalation de la fumée de tabac sur l’arbre pulmonaire mais aussi sur l’ensemble de l’organisme.

Personne ne conteste plus (pas même les fabricants de cigarettes) que la consommation prolongée de tabac est responsable de la mort prématurée d’un fumeur sur deux. Mort causée par des affections cancéreuses, cardiovasculaires ou pulmonaires. Faire comprendre au fumeur qu’il retrouvera (entre autres bénéfices biologiques et économiques) un sommeil de qualité peut être un argument de plus pour l’aider à se sevrer.

J.-Y.N.

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Arrêter de fumer fait grossir, la faute aux intestins

Crédit photo : mondi/Flickr

Crédit photo : mondi/Flickr

Tous ceux qui sont parvenus à le faire vous le diront : arrêter de fumer fait grossir ! Un manque que certains compensent par la nourriture et notamment par le grignotage que l’on accuse alors d’être responsable d’une prise de poids. Et pourtant…

A en croire les résultats d’une étude menée par le Fond national suisse de la recherche scientifique (FNS),  la prise de poids des anciens fumeurs n’est pas liée à ce grignotage mais à une modification de la flore intestinale.

Cette étude a porté sur 20 sujets parmi lesquels se trouvaient des fumeurs, des non-fumeurs et des personnes ayant arrêté de fumer durant l’étude. Aucun d’entre-eux n’avaient modifié ses habitudes alimentaires.

En analysant leurs matières fécales, les scientifiques ont constaté d’importants changements dans la flore intestinale microbienne de ceux qui avaient arrêté de fumer. Des changements qui n’ont pas été observés chez les fumeurs et les non-fumeurs.

Pour cette équipe de chercheurs dirigée par le Professeur Gerhard Rogler, la flore intestinale de ceux qui ont arrêté de fumer durant cette étude s’est profondément transformée au point de se rapprocher de celle des personnes obèses.

A noter que durant cette étude qui a duré 9 semaines, les personnes ayant arrêté de fumer ont pris en moyenne 2.2 kilos supplémentaires sans pour autant modifier leurs habitudes alimentaires.


News Santé

Arrêtez de fumer, et gagnez 10 ans de vie !

Arrêter de fumer, c’est bon pour la santé… Et ce l’est même d’autant plus que le sevrage intervient avant l’âge de 30 ans ! Deux nouvelles études confirment tous les bénéfices que le fumeur peut attendre de cet arrêt, et les avantages d’un retour à une vie de non-fumeur. Le gain en termes d’espérance de vie, est d’autant plus élevé que le sevrage intervient tôt. Chiffres à l’appui.

Le Pr Richard Peto (Université d’Oxford, Royaume-Uni) et son équipe se sont basés sur les données de l’enquête Million Women Survey, menée entre 1996 et 2001 auprès de 1,3 million de femmes. Ils se sont plus précisément penchés sur leurs habitudes en matière de tabagisme. Chaque participante a été suivie en moyenne, pendant 10 ans après l’enquête. Au début de l’étude, 20% d’entre elles étaient fumeuses, 28% avaient fumé mais avaient abandonné, et 52% n’avaient jamais fumé. Au terme de ce travail, 66 000 décès avaient été constatés. Et les deux tiers de ces décès, parmi les fumeuses âgées de 50 à 80 ans, se sont avérés liés au tabagisme.

Dans les colonnes du British Medical Journal , les auteurs expliquent que « les bénéfices liés à l’arrêt du tabac se sont révélés plus importants encore que nos études précédentes ne le suggéraient ». En effet, les femmes qui arrêtent de fumer à 30 ans réduisent de 97% leur sur-risque de mort prématurée. Autrement dit, elles reviennent quasiment à leur espérance de vie de non-fumeuses. « Si les femmes fument comme les hommes, elles meurent de la même façon qu’eux », martèle Richard Peto. « Mais s’ils arrêtent le tabac avant 30 ans, les hommes comme les femmes gagnent une dizaine d’années d’espérance de vie supplémentaire », ajoute-t-il.

Le tabagisme précoce réduit plus encore l’espérance de vie

Dans The Lancet, une équipe japonaise confirme elle aussi l’impact du sevrage tabagique sur l’espérance de vie. Les auteurs ont observé les habitudes de 68 000 hommes et femmes. Débuté en 1950, ce travail a été mené sur une période de 23 ans. Les conclusions en sont les mêmes que celles de l’étude britannique. « Les individus qui arrêtent de fumer avant l’âge de 35 ans éliminent pratiquement tout le sur-risque de décès prématuré auquel ils s’exposaient en fumant », indiquent les auteurs.

Et ils concluent – sans surprise – que « plus un fumeur commence jeune, plus il s’expose à mourir prématurément »..

L’interdiction de fumer réduit les naissances prématurées

En 2006, l’Ecosse était le premier pays du Royaume-Uni à introduire l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Une étude publiée sur Plos Medicine et reprise par BBC News montre aujourd’hui que le taux de naissances prématurées dans la région a chuté de 10% depuis l’interdiction. Pour arriver à …
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