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Polyarthrite rhumatoïde : mise en garde sur le Xeljanz – tofacitinib (ANSM)

L’Agence française du médicament (ANSM) demande aux professionnels de la santé et aux patients de bien respecter la dose autorisée lors de l’utilisation du Xeljanz (tofacitinib), un médicament immunomodulateur, dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (5 mg, deux fois par jour).

L’ANSM a été informée par l’Agence européenne du médicament d’un risque accru chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités à des doses élevées (10 mg, deux fois par jour).

Le communiqué de l’ANSM précise :

« Xeljanz (tofacitinib), commercialisée par le laboratoire Pfizer, est notamment indiquée en association avec le méthotrexate (MTX) dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active, modérée à sévère chez les patients adultes ayant présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à un ou plusieurs traitements de fond antirhumatismaux. En cas d’intolérance au MTX ou lorsque le traitement avec le MTX est inadapté, le tofacitinib peut être administré en monothérapie.

Un essai clinique sur l’innocuité du tofacitinib, réalisé par le laboratoire Pfizer à la demande des autorités sanitaires américaines, a mis en évidence une augmentation du risque d’embolie pulmonaire et de décès chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés d’au moins 50 ans, présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire et traités par Xeljanz (tofacitinib) à des doses élevées (10 mg, deux fois par jour). »

Une analyse est en cours au niveau européen afin d’évaluer si des mesures sont nécessaires.

« Les patients ne doivent pas arrêter ou modifier le dosage de leur traitement sans en avoir préalablement discuté avec leur médecin », souligne l’ANSM. Ils « doivent consulter immédiatement un médecin s’ils présentent des symptômes d’embolie pulmonaire ou d’autres symptômes inhabituels », tels que :

  • Essoufflement soudain ou difficulté à respirer
  • Douleur à la poitrine ou au dos
  • Toux sanglante
  • Transpiration excessive
  • Peau moite ou bleuâtre

« Xeljanz a également obtenu récemment une autorisation de mise sur le marché pour le traitement de la rectocolite hémorragique, mais à ce jour cette indication n’est pas prise en charge par l’Assurance Maladie », indique l’ANSM. Dans cette indication, rappelle-t-elle, « le tofacitinib est administré à la dose de 10 mg deux fois par jour pendant les 8 premières semaines de traitement. Au-delà de cette période, la dose d’entretien est de 5 mg deux fois par jour ».

Pour plus d’informations sur la polyarthrite rhumatoïde, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Les produits homéopathiques ne peuvent remplacer les vaccins, met en garde Santé Canada

Santé Canada a eu connaissance de reportages (en anglais) selon lesquels certains homéopathes et naturopathes font la promotion de produits homéopathiques, appelés nosodes, pour l’« homéoprophylaxie » et laissent entendre que ces produits peuvent protéger les enfants contre des maladies infectieuses, rapporte un communiqué de l’agence publié le 6 mars.

L’agence précise :

« Les nosodes ne sont pas approuvées par Santé Canada comme remplacement des vaccins et ne l’ont jamais été. Rien ne prouve leur efficacité dans la prévention ou le traitement des maladies infectieuses. Aucun produit homéopathique ne devrait être promu comme solution de rechange aux vaccins, car il n’existe aucun substitut aux vaccins. »

Santé Canada exige que l’étiquette de tous les produits homéopathiques à base de nosodes comporte les mentions suivantes pour indiquer clairement qu’il ne s’agit ni de vaccins ni de substituts vaccinaux :

  • « Ce produit n’est ni un vaccin, ni une solution de rechange à la vaccination. »

  • « L’efficacité de ce produit n’a pas été prouvée pour la prévention d’une infection. »

  • « Santé Canada ne recommande pas son utilisation chez les enfants et conseille que votre enfant reçoive tous les vaccins courants. »

« Les enfants à qui l’on a donné des nosodes au lieu de vaccins risquent de développer des maladies infantiles graves et potentiellement mortelles comme la rougeole, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite et la coqueluche. »

« Si vous êtes le parent ou le tuteur d’un enfant qui n’est pas vacciné, agissez maintenant et parlez à un professionnel de la santé si vous avez des inquiétudes à ce sujet », recommande l’agence.

Santé Canada fournit sur cette page des liens vers des sources d’information crédibles sur la vaccination : Les remèdes homéopathiques ne remplacent pas les vaccins

Aucun « médicament » homéopathique n’est un vaccin contre la grippe, met en garde l’ANSM

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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60 Millions de consommateurs met en garde contre certains compléments alimentaires

60 Millions de consommateurs met en garde contre certains compléments alimentaires

Le 7 mars 2019.

Doit-on compléter notre alimentation avec des préparations visant à entretenir notre mémoire et notre fonction cérébrale ? Dans son dernier numéro, 60 Millions de consommateurs répond à cette question et n’épargne aucune marque.

Les compléments alimentaires pour le cerveau seraient « inutiles voire dangereux »

L’association 60 Millions de consommateurs s’est penchée sur les vertus supposées de ces compléments alimentaires qui font fureur depuis plusieurs années et qui promettent de faire des miracles sur le cerveau. Le résultat est plutôt attristant et, dans son dernier magazine sorti en kiosque ce jeudi 7 mars 2019, l’association n’hésite pas à affirmer que ces compléments sont « inutiles, voire dangereux ».

Pour parvenir à cette conclusion, les experts de 60 Millions de consommateurs se sont intéressés à différents compléments alimentaires, visant le développement cérébral et destinés aux jeunes enfants, aux adolescents ou encore aux personnes âgées. Diverses marques ont été passées au crible et certaines pourraient bien être dangereuses pour la santé. C’est notamment le cas des produits pour enfants, qui contiennent un grand nombre d’additifs, sans doute censés apporter un meilleur goût, mais dont les effets peuvent être nocifs.

Attention aux interactions médicamenteuses

Chez les adolescents, l’accent est donné sur la performance cérébrale, notamment en période d’examens. Or les comprimés que ces derniers sont incités à avaler peuvent contenir de la caféine, une substance qui, certes, aide à rester d’attaque pour réviser, mais n’aide certainement pas le cerveau à bien assimiler les leçons étudiées.

Les seniors sont également concernés par ces craintes de l’association, puisqu’ils sont la cible marketing de nombreux laboratoires qui imaginent des comprimés censés lutter contre la dégénérescence cérébrale. Là encore, la prudence est de mise, notamment parce que les plantes utilisées dans ces préparations « n’ont jamais fait la preuve de leur efficacité dans les troubles de la mémoire ou de la cognition ». Une arnaque donc, mais qui peut également se révéler dangereuse puisque certaines plantes comme le ginkgo biloba peuvent interagir avec certains traitements médicamenteux.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Guide pratique pour compléments alimentaires : la nouvelle bible

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Slime : nouvelle mise en garde des autorités contre la pâte à malaxer fait-maison

Slime : nouvelle mise en garde des autorités contre la pâte à malaxer fait-maison

Le 14 décembre 2018

l’Agence nationale de sécurité sanitaire alerte une nouvelle fois sur les dangers de fabriquer soi-même le slime, cette pâte à malaxer tant aimée des enfants.

Le slime fait-maison présente des risques d’irritations et d’allergies sévères

Le slime, cette pâte à malaxer élastique très prisée par les enfants, était déjà dans le viseur des autorités sanitaires. En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avaient déjà alerté sur les dangers du slime en mai dernier, notamment les risques de lésions cutanées lorsqu’il est fait maison. 

Dans un rapport rendu public le 14 décembre, l’Anses met une nouvelle fois en garde contre l’utilisation du slime fait-maison. Pour fabriquer soi même le slime, il faut en effet utiliser des produits chimiques comme la lessive ou la colle à papier. « La manipulation répétée et prolongée de cette pâte n’est pas dénuée de risques pour la santé » et « peut provoquer des irritations et allergies sévères » rapportent nos confrères du Parisien.  

Il est préférable d’acheter le slime en magasin

Les risques de manipulation du slime fait soi-même ne sont pas anodins : « Certains enfants en manipulent toute la journée et peuvent se retrouver avec de graves lésions sur les mains et les ongles, explique Magali Labadie, chef du centre antipoison du CHU de Bordeaux et coauteur du rapport. Je me souviens notamment d’une petite fille dont les deux mains étaient toutes rouges, qui avait des fissures au bout des doigts, les ongles déformés et la peau fendillée. Ses blessures ont mis plusieurs mois à guérir » peut-on lire dans les colonnes du Parisien.

En revanche, « Les coffrets mis sur le marché en tant que jouets évitent l’utilisation détournée de produits chimiques », reconnaît l’Agence. Les recommandations de l’Anses sont donc d’acheter le slime en magasin plutôt que de le faire soi-même et de ne pas laisser les enfants manipuler cette pâte trop longtemps.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Faire un Slime au naturel, c’est possible  

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Médicaments pour dormir : mises en garde de 60 Millions de consommateurs

Dans un numéro hors-série, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation met en garde contre l’utilisation des différents types de somnifères.

Un Français sur huit a consommé au moins une fois dans l’année des médicaments benzodiazépines prescrits sur ordonnance pour dormir tels que Imovane (zopiclone), Stilnox (zolpidem…

S’ajoute à cela la consommation des antihistaminiques en vente libre et de la mélatonine.

Somnifères sur ordonnance : benzodiazépines

Les benzodiazépines et médicaments apparentés (liste) ne sont intéressants que dans les phases aiguës d’insomnies, indique le magazine. Au bout de quatre semaines, l’organisme s’habitue à leur action.

« L’augmentation des doses ne sert à rien. Au contraire. Elle ne fait qu’aggraver les nombreux effets secondaires : somnolence, difficultés d’attention ou de mémorisation, état confusionnel, chutes… »

L’efficacité de ces médicaments est relative, souligne le magazine : une méta-analyse parue dans le BMJ concluait que les somnifères benzodiazépines (zolpidem – Stilnox et zopiclone – Imovane) n’étaient que légèrement plus efficaces qu’un placebo.

En un mois, la dépendance s’installe, indique le magazine. « Quelques semaines de prise peuvent nécessiter jusqu’à un an de sevrage. » (Somnifères et calmants : très peu de temps peut suffire pour devenir dépendant)

Sevrage des benzodiazépines : symptômes et critères diagnostiques (DSM-5)

Lorsque le traitement cesse, les patients connaissent un effet rebond. « Les symptômes de l’insomnie sont décuplés et s’accompagnent de crises d’anxiété, de maux de tête, de cauchemars… Les troubles du sommeil sont alors pires qu’avant le traitement. »

Somnifères et tranquillisants : les effets secondaires amplifiés par l’interaction avec plusieurs autres médicaments

Somnifères en vente libre : antihistaminiques

« Les somnifères en vente libre à base d’antihistaminiques (type Donormyl, Phenergan…) ne doivent être pris que sur de très courtes périodes. Ils ont également des effets sédatifs de longue durée. Il faut compter dix heures pour que la concentration du produit diminue de moitié. Les risques d’accident de la route sont donc bien réels. Quant aux personnes âgées, elles sont d’autant plus sujettes aux chutes qu’elles ont une moins bonne capacité d’élimination. »

Ils présentent aussi « des risques de troubles de la cognition et peuvent provoquer des sensations de vertige. En outre, des études ont montré que ces médicaments étaient pris sur des durées beaucoup trop longues : plus de six mois au lieu des cinq jours indiqués. »

« Ces prises “longue durée” peuvent renforcer d’éventuelles insuffisances organiques (hépatiques, rénales ou respiratoires). En outre, dans les forums en ligne, de nombreux utilisateurs avouent dépasser les doses maximales quotidiennes. »

Mélatonine

La prise de mélatonine, hormone du sommeil et des rythmes circadiens, « peut dérégler les cycles du sommeil, même à de faibles doses », souligne le magazine.

Dans un avis publié en avril 2018, rappelle le magazine, l’Anses relevait les effets indésirables de la mélatonine.

« La mélatonine, précisait l’agence, est une hormone sécrétée naturellement pendant la nuit dont une des fonctions physiologiques est de favoriser l’endormissement. En plus de ses effets sur l’horloge biologique, la mélatonine possède d’autres propriétés : modulation de l’humeur et du système immunitaire, régulation de la température corporelle et de la motricité intestinale. Elle possède également une action vasodilatatrice, vasoconstrictrice et pro-inflammatoire. Ces effets physiologiques peuvent, dans certaines conditions, ou lors d’interaction avec d’autres substances, conduire à l’apparition d’effets indésirables. »

Mélatonine contre l’insomnie : manque d’efficacité et effets indésirables, selon Prescrire

Pour plus d’informations sur l’insomnie et sur les somnifères, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 millions de consommateurs.
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Antidépresseurs : quelques mises en garde de la revue Prescrire

La revue Prescrire a présenté sur son site, le 5 septembre, « quelques points de repère » sur les antidépresseurs.

« Chez les enfants et les adolescents, les antidépresseurs ont été très peu étudiés, et la plupart des études n’ont pas montré d’efficacité au-delà de l’effet placebo, ou une efficacité mineure, avec par contre des effets nocifs, parfois mortels. La priorité est la prise en charge psychologique. » (13 antidépresseurs sur 14 ne sont pas plus efficaces qu’un placebo chez les enfants et les adolescents)

« Les effets neuropsychiques à long terme sur l’enfant à naître quand une femme enceinte prend un antidépresseur sont très mal connus ; des signaux inquiétants incitent à donner la priorité à la prise en charge psychologique. »

« Des médicaments très variés exposent à des troubles dépressifs ou à des idées suicidaires : des psychotropes, certains antiviraux, certains antibiotiques, etc. Quand le diagnostic de dépression est envisagé, il est utile de se demander si les troubles sont provoqués par un médicament. » (1/3 des gens prendraient des médicaments pouvant causer la dépression comme effet secondaire)

« Plusieurs antidépresseurs figurent dans le dossier des médicaments à écarter publié par Prescrire en 2018 ». (7 antidépresseurs à éviter selon Prescrire – 2018)

« En pratique, il est important de savoir remettre en question un traitement par antidépresseur, vu le peu d’efficacité globale et l’ampleur des effets indésirables de ces médicaments », estime la revue.

Sur le site de Prescrire : Antidépresseurs : quelques points de repère en 2018.

Pour plus d’informations sur la dépression, les antidépresseurs et le sevrage des antidépresseurs, voyez les liens plus bas.

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Produits antipoux : mise en garde contre les huiles essentielles (60 Millions de consommateurs)

Utilisées pour combattre les poux, les huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé pourraient agir comme perturbateurs endocriniens, met en garde le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

Depuis quelques années, une abondante offre de produits antipoux à base d’huiles essentielles s’est développée en pharmacie, que ce soit pour éradiquer les poux ou pour prévenir leur apparition.

Les fabricants utilisent surtout deux huiles essentielles : celle de lavande et celle d’arbre à thé (tea tree).

« Sur le Web, on trouve également une multitude de recettes artisanales antipoux à base de ces deux huiles essentielles. Une société a même mis au point un bandeau en tissu antipoux qui diffuse en continu, grâce à des microcapsules, de l’huile essentielle de lavande dans les cheveux. »

Le centre antipoison de Lille a publié en 2016 un bulletin d’information intitulé « Alerte : intoxications aux huiles essentielles », qui décrit trois cas de poussée mammaire anormale (« gynécomastie ») chez des jeunes garçons, rapporte « 60 Millions ». Ces symptômes pourraient être provoqués par « une éventuelle stimulation œstrogénique des composants de l’huile essentielle de lavande », estimaient les auteurs. L’arbre à thé est également suspecté.

Ce bulletin suggère que ces deux huiles essentielles pourraient – dans des circonstances qui restent à déterminer – mimer l’action d’hormones et ainsi agir comme des perturbateurs endocriniens.

Ces trois cas ne seraient pas isolés, selon l’Association française des pédiatres endocrinologues libéraux (AFPEL). « D’autres cas sont décrits dans la littérature scientifique et par des praticiens sur le terrain », indique la Dre Patricia Bartaire, membre fondatrice de l’association.

Le communiqué précise :

« Sollicitées par 60 Millions, ni la Répression des fraudes ni les principales agences sanitaires n’ont été en mesure de fournir des informations complémentaires.

Les services de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) indiquent toutefois mener des travaux sur la toxicité potentielle des huiles essentielles, fondés “en partie sur des données collectées par les centres antipoison”. Mais le caractère de “perturbateurs endocriniens potentiels” n’entre pas dans le champ de ces travaux qui se concentrent sur “les cas aigus”, précise une porte-parle de l’Agence à 60 Millions.

Les huiles essentielles sont utilisées comme des médicaments, des cosmétiques ou encore comme des compléments alimentaires. Mais au niveau réglementaire, elles ne rentrent pas forcément dans l’une de ces catégories. Par exemple, seulement trois médicaments contenant de l’huile essentielle de lavande sont répertoriés par l’Agence du médicament. Et aucun avec de l’huile essentielle d’arbre à thé. C’est la raison pour laquelle leur potentiel toxique reste peu étudié alors que leurs usages se banalisent.

Parmi les trop rares publications scientifiques qui ont étudié l’hypothèse de perturbations endocriniennes lors d’expositions aux huiles essentielles, la plus remarquée remonte à 2007. Elle a été publiée dans le New England Journal of Medicine, une revue scientifique américaine de référence. Comme dans le bulletin du centre antipoison de Lille, cette étude décrit, mais dans le détail cette fois, des poussées mammaires survenues chez trois garçons âgés de 4, 7 et 10 ans. Ces derniers utilisaient régulièrement des cosmétiques formulés avec des huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé. Les symptômes ont régressé après que les enfants ont arrêté d’utiliser ces produits.

En complément de leurs observations, les chercheurs américains ont testé les effets des huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé sur des lignées de cellules humaines sensibles aux hormones œstrogènes. Selon leurs conclusions, cette expérience met en évidence une activité qui se rapprocherait de celle des œstrogènes naturels. »

« Les autorités de santé doivent a minima informer la population des données scientifiques qui mettent en cause ces huiles essentielles d’usage très courant. Et, par principe de précaution, la question se pose aussi d’encadrer plus strictement les usages chez l’enfant et l’adolescent », conclut le magazine.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Extraits de thé vert : mise en garde de Santé Canada

Des cas de graves lésions du foie liés à la consommation de produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert continuent d’être signalés dans le monde entier, rapporte Santé Canada dans un avis publié le 15 novembre. Il s’agit cependant d’événements rares et imprévisibles.

L’agence veut renforcer les mises en garde sur les étiquettes des produits de santé naturels contenant des extraits de thé vert afin de réduire ce risque.

L’extrait de thé vert se retrouve, par exemple, dans des produits destinés à la gestion du poids ou comme source d’antioxydants. Il se trouve sous plusieurs formes : capsules, comprimés, poudres et liquide.

« Qu’il soit sous forme de boisson, d’aliment ou d’extrait dans un produit de santé naturel, le thé vert est généralement considéré comme sécuritaire pour la plupart des consommateurs. »

Les mises en garde actuelles sur le risque vont être renforcées dans la monographie Extraits de thé vert pour y inclure les mentions suivantes :

« Si vous souffrez d’un trouble du foie, consultez un professionnel de la santé avant d’en faire l’usage. Cessez l’utilisation si vous développez des symptômes de troubles du foie tels qu’un jaunissement de la peau et/ou des yeux (jaunisse), des douleurs d’estomac, de l’urine foncée, de la transpiration, de la nausée, une fatigue inhabituelle ou une perte d’appétit, et consultez un professionnel de la santé.

Certains cas rares et imprévisibles de lésions du foie associées avec des produits contenant de l’extrait de thé vert ont été rapportés (au Canada et internationalement). »

Santé Canada conseille également de consommer ces produits avec de la nourriture afin de réduire les risques d’effets indésirables comme une lésion au foie. Dans la plupart des cas, l’arrêt du traitement et l’obtention de soins médicaux permettent de renverser les effets hépatiques indésirables.

« Les produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert ne peuvent être consommés que par des adultes (personnes de 18 ans et plus) et ne sont pas recommandés aux personnes présentant des troubles du foie », indique l’agence.

« Au Canada, entre 2006 et 2016, 11 cas graves de lésions hépatiques associées à des produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert ont été signalés à Santé Canada. Parmi ces 11 cas, seulement 2 cas avaient suffisamment d’information pour faire l’objet d’une évaluation plus approfondie ».

Une recherche dans la base de données sur les effets indésirables des médicaments de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a révélé l’existence de 89 rapports mondiaux sur des lésions hépatiques associées à la consommation de thé vert.

Les études n’expliquent toujours pas la raison pour laquelle certaines personnes sont plus à risque que d’autres de développer des lésions au foie.

Thés noir et vert favoriseraient la perte de poids en agissant comme prébiotique

Pour plus d’informations sur le thé vert, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Masques noirs : une mise en garde contre certains produits

Masques noirs : une mise en garde contre certains produits

Le 21 avril 2017.

Les chaînes Youtube qui donnent des conseils beauté se sont multipliées. Et ces dernières semaines, le produit qui a fait le plus parler de lui est le masque noir. Utilisé pour éliminer les points noirs, ces masques pourraient cependant s’avérer dangereux.

Utilisé contre les points noirs

Avoir une peau parfaite, purifiée et sans points noirs, c’est le rêve de nombreuses adolescentes. Alors, quand le masque noir a fait son apparition sur les réseaux sociaux et sur les chaînes Youtube, elles ont été nombreuses à se jeter sur ce nouveau produit plein de promesses. Seulement voilà, certaines ont souffert de brûlures, d’irritations ou encore d’allergie.

Pour comprendre d’où venait le problème, la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) s’est procurée « sur une plateforme de vente en ligne, les produits les plus populaires » et a étudié la composition de ces masques noirs grâce à leur étiquetage. Elle a ainsi pu constater qu’aucun de ces produits n’était conforme à la règlementation européenne. Pour éviter tout effet secondaire, la fédération recommande donc de se tourner vers des produits français.

Attention aux produits qui viennent de l’étranger

Selon la FEBEA, qui, rappelons-le, défend les intérêts de l’industrie des cosmétiques en France, « il existe une large gamme de soins cosmétiques purifiants, en prenant soin de se référer pour les masques noirs à des marques de référence sur le territoire français ». Acheter des produits étrangers, même sur des sites de ventes en ligne français, ne serait pas sans danger. En effet, dans certains cas, aucun recours n’existe.

Certains produits viendraient directement de Chine et sur certains, il existerait « des incohérences entre la liste des ingrédients et les informations portant sur la durée de vie du produit ». En clair, pour être certain qu’un produit cosmétique acheté en ligne n’est pas dangereux, il faut que figurent, en français, sur les produits la liste des ingrédients, le numéro de lot, le nom et l’adresse de la personne responsable. Si ces informations ne sont pas présentes, vous prenez des risques. 

Marine Rondot

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Certains antibiotiques ont des effets secondaires persistants et incapacitants, met en garde Santé Canada

Santé Canada a averti, le 23 janvier, de l’existence d’effets secondaires persistants et incapacitants des antibiotiques de la famille des fluoroquinolones qui inclut la ciprofloxacine (Cipro), la lévofloxacine, la moxifloxacine (Avelox), la norfloxacine et l’ofloxacine.

Les fluoroquinolones sont autorisées au Canada pour le traitement de plusieurs types d’infections bactériennes, notamment des voies urinaires et des voies respiratoires.

Environ 3,1 millions d’ordonnances de fluoroquinolones sont exécutées annuellement au Canada.

L’examen effectué par Santé Canada portait principalement sur des effets secondaires graves connus, notamment les tendinites/tendinopathies (inflammation des tendons), neuropathies périphériques (lésions ou troubles touchant les nerfs), aggravation d’une myasthénie grave (une maladie auto-immune chronique), hypersensibilité et réactions cutanées graves, troubles mentaux, dépression et suicide/automutilation, convulsions (crise convulsive), troubles cardiovasculaires, phototoxicité (sensibilité à la lumière) et troubles de la vision.

Santé Canada a conclu que certains des effets secondaires connus peuvent, dans de rares cas, être persistants (subsistant 30 jours ou plus après la fin du traitement) et incapacitants. Ce sont notamment :

  • des tendinites/tendinopathies (inflammation ou troubles des tendons) ;
  • des neuropathies périphériques (altérations ou troubles touchant les nerfs) ;
  • des troubles du système nerveux central (liés à des troubles du cerveau).

En juillet 2016, la Food and Drug Administration (FDA) américaine estimait que les effets secondaires graves associés aux fluoroquinolones surpassaient généralement les bénéfices pour les patients atteints de sinusite aiguë, bronchite aiguë et infections des voies urinaires non compliquées qui ont d’autres options de traitement.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, FDA.
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