Archives par mot-clé : garde

Consultation médicale à 25 euros : l'Assurance Maladie met en garde

Les médecins ne veulent pas attendre la revalorisation de la consultation pour l'augmenter de 2 euros

Alors que la revalorisation du tarif de la consultation médicale est prévue pour le 1er mai 2017, l’Assurance Maladie a prévenu les praticiens « rebelles » qui tenteraient de faire passer la hausse avant l’heure.

L’Assurance Maladie prête à sanctionner les médecins

Alors que la revalorisation tarifaire des médecins doit entrer en vigueur le 1er mai 2017, certains syndicats de médecins se montrent impatients et ont menacé de pratiquer la revalorisation de 2 euros (portant la consultation à 25 euros) avant la date butoir.

L’Assurance Maladie prévient ces médecins via le site Internet pourquoidocteur.fr qu’elle engagera des sanctions à l’encontre des praticiens souhaitant anticiper la revalorisation. Les sanctions prévues correspondront à la suspension de la prise en charge des cotisations sociales des médecins et jusqu’au déconventionnement temporaire de médecin (entrainant l’absence de remboursement pour le patient).

Un délai pour contraintes juridiques

L’assurance Maladie rappelle que les revalorisations tarifaires dépendent de contraintes juridiques, freinant leur mise en œuvre. Selon l’institution, ce délai est de 6 mois, une fois le texte publié au Journal Officiel. Elle rappelle également que les syndicats de médecins « sont parfaitement au courant de cette contrainte juridique ». La CNAM rappelle ainsi que tout encouragement à revaloriser la consultation avant l’heure entrainerait le non-respect de l’accord conventionnel signé le 25 août dernier. 

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Produits contenant de l’acétaminophène : des mises en garde plus claires exigées par Santé Canada

Santé Canada exige que l’emballage des produits contenant de l’acétaminophène (paracétamol) comporte des instructions plus claires et des mises en garde plus précises afin de réduire le risque de dommages au foie.

L’acétaminophène, qui est notamment l’ingrédient actif du Tylénol, « est un médicament utilisé dans un large éventail de produits en vente libre ou délivrés sur ordonnance, notamment dans des remèdes contre les maux de tête, la douleur, les allergies et le rhume ainsi que dans des analgésiques opioïdes. »

Chaque année, on compte environ 4000 hospitalisations reliées à l’utilisation du médicament, rapporte La Presse canadienne.

Les améliorations apportées à la norme d’étiquetage sont les suivantes :

  • « l’emballage doit comporter des instructions plus claires qui soulignent l’importance de prendre la dose efficace la plus faible, de s’en tenir à la dose maximale recommandée par période de 24 heures (qui est de 4 000 mg pour les adultes), d’utiliser ces produits pendant au plus cinq jours en cas de douleur ou trois jours en cas de fièvre et de limiter la consommation d’alcool à deux boissons par jour » ;

  • « la mention “contient de l’acétaminophène” doit figurer en caractères gras rouges dans le coin supérieur droit du devant de l’emballage pour que les consommateurs puissent facilement savoir si un produit contient ce médicament » ;

  • « l’emballage doit arborer un nouveau tableau de renseignements sur le médicament qui fournit des instructions sur le produit, des mises en garde et d’autres renseignements sur la sécurité, présentés d’une manière uniforme et facile à consulter » ;

  • « il est recommandé de fournir un dispositif doseur étalonné avec tous les produits liquides destinés aux enfants pour que les parents et les soignants puissent s’assurer d’administrer la bonne dose à l’enfant ».

Les changements s’appliquent immédiatement aux nouveaux produits. Quant aux produits déjà commercialisés, les entreprises ont 18 mois pour mettre à jour les étiquettes. Le tableau de renseignements sur le médicament devra figurer sur tous les produits d’ici 2021. »

Santé Canada rappelle aux consommateurs de prendre la dose minimale efficace et un seul produit à la fois contenant de l’acétaminophène.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Des chercheurs français mettent en garde contre des médicaments qui augmentent le risque de démence

Quand des chercheurs français mettent en garde contre des médicaments qui augmentent le risque de démence. Selon les conclusions d’une étude française, il existerait une association entre consommation de benzodiazépines et survenue d’une démence. Principalement visés les benzodiazépines à demi-vie longue (qui disparaissent de l’organisme en plus de 20 heures). Dans cette étude – elle a été menée par des chercheurs de l’Inserm (Unité Inserm 897 « Centre de recherche Epidémiologie et biostatistique » à l’Université de Bordeaux) – il apparaît que les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue ont un risque de démence augmenté de 60%.

CC0 Public Domain/Pixabay

CC0 Public Domain/Pixabay

Les benzodiazépines et les psychotropes sont les médicaments les plus consommés en France. On estime que 30% des personnes âgées de 65 et plus en consomment. Ils sont prescrits pour un large spectre de pathologies allant des troubles du sommeil aux symptômes dépressifs en passant par l’anxiété. Depuis qu’ils sont largement utilisés, les chercheurs se penchent sur leurs éventuels effets secondaires dans la mesure où ils interagissent avec des neurotransmetteurs du cerveau. Si de précédentes études avaient déjà suggérées une augmentation du risque de démence consécutive à la prise de psychotropes, beaucoup de questions restaient en suspens. L’une d’entre elles concernait la différence d’effets potentiels des benzodiazépines à demi-vie courte (qui disparaissent de l’organisme en moins de 20 heures) versus celles à demi-vie longue.

Pour essayer d’en savoir plus, les chercheurs de l’Inserm se sont basés sur les données issues de l’étude dites des 3 Cités (Bordeaux, Dijon Montpellier), soit 8240 personnes âgées de plus de 65 ans et suivies depuis plus de 8 ans. 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués lors du suivi. Une procédure de dépistage et le diagnostic de chaque cas de démence a été mise en place par un comité d’experts. Par ailleurs, l’enregistrement systématique de tous les médicaments consommés par les participants, à domicile, en confrontant avec les ordonnances a été possible.

« Il y a clairement une différence de signal entre benzodiazépines à durée de vie longue et celles à durée courte. Or les premières ont déjà été identifiées comme dangereuses chez les personnes âgées, notamment en raison du risque de chutes, et nous avons été étonnés de voir qu’elles étaient encore fréquemment consommées.» déclare Christophe Tzourio, neurologue, directeur du centre de recherche Inserm U897 et professeur d’épidémiologie à l’université de Bordeaux.

Les personnes âgées consommant des benzodiazépines de demi-vie longue ont un risque augmenté de 60 % de développer une démence (majoritairement de type de la maladie d’Alzheimer) et ce sans que cela ne soit explicable par d’autres facteurs.

Les auteurs ont fait des analyses statistiques en profondeur permettant d’écarter certains biais et notamment le fait que la prise de benzodiazépines ait été la conséquence de symptômes initiaux de démence.

Il s’agit néanmoins d’une étude observationnelle ne permettant pas d’analyser les mécanismes de cette association. Ceux-ci devraient faire l’objet d’études physiopathologiques, d’imagerie, sur des modèles animaux, etc.

Malgré l’absence de certitude sur le mécanisme « le doute est suffisant pour encourager médecins et patients à trouver des formes alternatives pour les troubles du sommeil des personnes âgées qui sont le motif principal de prescription de ces médicaments : conseils hygiéno-diététiques, produits non médicamenteux, et au maximum les médicaments les moins dangereux comme les benzodiazépines à demi-vie courte. »

« Nos résultats suggèrent au minimum une vigilance renforcée de tous, en particulier des médecins et des autorités de santé, pour éviter cette consommation de benzodiazépines à demi-vie longue chez les personnes âgées. » déclare Christophe Tzourio. « Le signal sur l’ensemble des psychotropes, comprenant les antidépresseurs, est à confirmer par d’autres études mais il amène lui aussi à une inquiétude sur l’ensemble de ces produits et pas uniquement les benzodiazépines. »

Crédits/Source : Inserm


News Santé

Divorce : le recours à la garde alternée a doublée depuis 2003

Que deviennent les enfants de couples divorcés ? Une étude de l’Insee parue mercredi 4 février montre qu’en 2009, ce sont 160 000 enfants et adolescents (divorce et rupture de pacs confondus) qui ont vécus la séparation de leurs parents. De ce travail ressort deux enseignements : la prédominance de la garde exclusive des mères (76 % des enfants concernés) mais également le doublement, depuis 2003 du recours à la garde alternée (qui ne concerne cependant toujours que 15 % des enfants).

L’âge moyen des enfants (9 ans) au moment des divorces (deux tiers des divorces concernent un mineur) explique pour une part au moins la prédominance de la garde exclusive de la mère au moment du divorce. Si la résidence alternée est en progression, on note qu’elle est très variable en fonction des régions et est plus pratiquée par les couples aisés. Elle concerne toutefois moins les adolescents qui peuvent dire chez lequel des parents ils souhaitent vivre (souvent la proximité du collège et lycée est privilégiée).

Le divorce a des conséquences à différents niveaux : d’un point de vue matériel, l’étude de l’Insee a permis de montrer qu’après la séparation, les enfants vivent dans des maisons ou des appartements en moyenne de 15 M2 plus petits par rapport à l’habitat initial (ce chiffre peut même aller jusqu’à 37 m2 dans le cas des mères seules).

Du point de vue financier, la pension alimentaire est perçue à 15 % par les pères et 60 % par les mères ayant la garde exclusive pour un montant médian de 150 euros par mois et par enfant.

Devenir des enfants de couples divorcés

 

 

 

 

 

Top Actus Santé

Motilium : et maintenant la mise en garde de l’agence du médicament !

Plus tôt dans la semaine, la revue Prescrire a tenu à mettre en garde contre l’utilisation de la dompéridone (Motilium° ou autre), un neuroleptique utilisé depuis les années 80 en traitement contre les nausées-vomissements banals et symptômes voisins.

Se basant sur les résultats d’un travail réalisé à partir de données de l’assurance maladie, la revue demandait officiellement aux autorités d’ « écarter définitivement » cette molécule du marché parce qu’elle expose à des morts prématurées, que son “efficacité” symptomatique modeste ne justifie pas et parce qu’elle peut aisément être remplacée par de meilleures solutions pour les patients.

Nouvelle étape hier, vendredi 21 février 2014, avec la mise en garde de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

logo ANSM (DR)

logo ANSM (DR)

Dans un document adressé aux praticiens, l’Agence rappelle qu’elle déjà écrit aux professionnels en 2011 afin de les informer et les sensibiliser sur des risques cardiaques rares mais potentiellement sévères (torsades de pointe) L’Agence a, de plus, publié une mise en garde sur les risques de certains détournements d’usage (stimulation de la lactation).

Et alors que le comité pour l’Evaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance (PRAC) a initié une réévaluation du bénéfices/risques de la dompéridone (les résultats seront connus dans le courant du mois de Mars), elle recommande aux praticiens

– de reconsidérer l’utilité de toute nouvelle prescription
– de respecter strictement les indications et de prendre en compte le risque cardiaque (dont l’allongement de l’espace QT) en particulier chez les patients qui présentent des facteurs de risque,
– de limiter la prescription à la durée de traitement la plus courte (usuellement 7 jours maximum) et à la dose la plus faible possible, sans dépasser 30 mg/jour chez l’adulte. Le risque peut être plus élevé chez les patients âgés de plus de 60 ans ou chez ceux traités par des doses quotidiennes supérieures à 30 mg.

Quant aux patients actuellement sous traitement et « en l’absence de troubles cardiaques, ils peuvent continuer la prise de Domperidone. Le traitement pourra éventuellement être reconsidéré lors d’une prochaine consultation ».

La dompéridone est autorisée en France depuis 1980. Elle est indiquée « chez l’adulte pour le soulagement des symptômes de type nausées et vomissements, sensations de distension épigastrique, gêne au niveau supérieur de l’abdomen et régurgitations gastriques et chez l’enfant pour le soulagement des symptômes de type nausées et vomissements. »


News Sante

Les pharmacies de garde posent problème en Algérie

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La question des pharmacies de garde vient d’être remise sur le tapis par de nombreux malades et des citoyens de la ville de Constantine qui se sont plaints de ne pas pouvoir s’approvisionner en cas d’urgence, la nuit, en médicaments auprès des officines de garde désignées.

Les plaignants ont évoqué un manque total d’information sur le programme périodique contenant la liste des pharmacies de garde établi par la direction de la Santé publique, de la Population et de la Réforme hospitalière. «On sait seulement que la vacation effectuée par les officines de garde s’achève à 22h3O, et à partir de cette heure nous sommes livrés à nous-mêmes, sans aucun repère, sachant que les malades peuvent avoir besoin de médicaments vitaux à toute heure de la nuit». Et d’estimer que l’horaire de garde doit être révisé par les secteurs concernés. Et à cet égard, les informations puisées auprès de pharmaciens engagés dans le programme de garde nous ont révélé qu’une réflexion est effectivement engagée dans ce sens entre les partenaires du secteur, à savoir les responsables d’officine, la direction de la Santé et les responsables du syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo). Toutefois, ce qui préoccupe dans l’immédiat les malades, c’est aussi le fait que certains pharmaciens désignés à la garde par la DSP ne respectent pas le programme établi, que d’autres s’abstiennent tout simplement de faire la garde en évoquant le sempiternel problème de la sécurité nocturne. Enfin, d’autres malades que nous avons rencontrés pointent du doigt le déficit flagrant en communication qui perdure. «D’habitude, disent-ils, la direction de la Santé établit une liste des pharmacies de garde en prenant le soin d’en assurer la large diffusion à travers la presse locale, la radio, etc. Or, cette bonne habitude a été perdue de vue depuis bien longtemps, laissant les malades errer la nuit, dans un désarroi total, à la recherche de médicaments en s’informant auprès des citoyens sur la localisation des éventuelles pharmacies de garde».

Pharmacie 2.0 Interrogé hier, M. Aib, porte-parole du Snapo de Constantine et membre de son conseil national, a assuré que le plan de garde est respecté par les pharmaciens mais qu’il y a effectivement un déficit en communication qui a fait que le citoyen est tenu dans l’ignorance totale de ce programme. Et d’expliquer pourquoi celui-ci, qui date de deux ans environ, dit-il, n’a pas marché à Constantine sur le plan de la communication. «C’était prévu que c’est la direction de la Santé qui le communiquerait. A la même époque, nous les pharmaciens, nous avions tenu une assemblée générale et convenu de deux genres de garde: la garde obligatoire et la garde volontaire. La liste concernant la première serait établie par la DSP et communiquée aux pharmaciens. A cette époque aussi, nous avions rencontré un problème: si des pharmaciens situés au centre-ville par exemple, dans des endroits facilement accessibles à tout citoyen, se sont engagés à faire la garde, d’autres pharmaciens situés dans d’autres endroits ont refusé catégoriquement». Dans la wilaya de Constantine, a poursuivi le représentant du Snapo, «il y a 37 pharmacies dont une partie a été désignée pour travailler jusqu’à 22h, et l’autre jusqu’à minuit». Une seule officine ouvre H/24. «Le hic est que personne ne connaissait cette liste car elle n’a pas été affichée par la DSP laquelle, malheureusement, ne nous a envoyé aucun accord écrit à ce sujet. C’était uniquement un accord verbal».

Au sujet de la permanence H/24, les malades ont signalé une autre contrainte provoquée par les problèmes que connaît le pont de Sidi-Rached. «La seule officine concernée est située dans l’hyper centre de la ville auquel on accède généralement par le vieux pont de Sidi-Rached», ont-ils expliqué, et tant que cet ouvrage est «fermé à la circulation automobile à partir de 21h, cela ne fait qu’augmenter nos difficultés». Aussi, ils ont souhaité que d’autres pharmacies suivent cet exemple du travail H/24. A ce propos, M. Aib est revenu pour rétorquer que «dans toute la capitale française, Paris, par exemple, il y a uniquement 3 pharmacies qui assurent la garde de nuit. A Constantine, nous en avons une, et je pense que nous sommes dans les normes».

Voulant connaître sur ce sujet la version de la direction de la Santé, nous avons tenté hier d’entrer en contact avec le DSP, malheureusement, son secrétariat nous a répondu que ce dernier était en réunion à l’extérieur de la direction.

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Les pharmacies de garde posent problème en Algérie

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La question des pharmacies de garde vient d’être remise sur le tapis par de nombreux malades et des citoyens de la ville de Constantine qui se sont plaints de ne pas pouvoir s’approvisionner en cas d’urgence, la nuit, en médicaments auprès des officines de garde désignées.

Les plaignants ont évoqué un manque total d’information sur le programme périodique contenant la liste des pharmacies de garde établi par la direction de la Santé publique, de la Population et de la Réforme hospitalière. «On sait seulement que la vacation effectuée par les officines de garde s’achève à 22h3O, et à partir de cette heure nous sommes livrés à nous-mêmes, sans aucun repère, sachant que les malades peuvent avoir besoin de médicaments vitaux à toute heure de la nuit». Et d’estimer que l’horaire de garde doit être révisé par les secteurs concernés. Et à cet égard, les informations puisées auprès de pharmaciens engagés dans le programme de garde nous ont révélé qu’une réflexion est effectivement engagée dans ce sens entre les partenaires du secteur, à savoir les responsables d’officine, la direction de la Santé et les responsables du syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo). Toutefois, ce qui préoccupe dans l’immédiat les malades, c’est aussi le fait que certains pharmaciens désignés à la garde par la DSP ne respectent pas le programme établi, que d’autres s’abstiennent tout simplement de faire la garde en évoquant le sempiternel problème de la sécurité nocturne. Enfin, d’autres malades que nous avons rencontrés pointent du doigt le déficit flagrant en communication qui perdure. «D’habitude, disent-ils, la direction de la Santé établit une liste des pharmacies de garde en prenant le soin d’en assurer la large diffusion à travers la presse locale, la radio, etc. Or, cette bonne habitude a été perdue de vue depuis bien longtemps, laissant les malades errer la nuit, dans un désarroi total, à la recherche de médicaments en s’informant auprès des citoyens sur la localisation des éventuelles pharmacies de garde».

Pharmacie 2.0 Interrogé hier, M. Aib, porte-parole du Snapo de Constantine et membre de son conseil national, a assuré que le plan de garde est respecté par les pharmaciens mais qu’il y a effectivement un déficit en communication qui a fait que le citoyen est tenu dans l’ignorance totale de ce programme. Et d’expliquer pourquoi celui-ci, qui date de deux ans environ, dit-il, n’a pas marché à Constantine sur le plan de la communication. «C’était prévu que c’est la direction de la Santé qui le communiquerait. A la même époque, nous les pharmaciens, nous avions tenu une assemblée générale et convenu de deux genres de garde: la garde obligatoire et la garde volontaire. La liste concernant la première serait établie par la DSP et communiquée aux pharmaciens. A cette époque aussi, nous avions rencontré un problème: si des pharmaciens situés au centre-ville par exemple, dans des endroits facilement accessibles à tout citoyen, se sont engagés à faire la garde, d’autres pharmaciens situés dans d’autres endroits ont refusé catégoriquement». Dans la wilaya de Constantine, a poursuivi le représentant du Snapo, «il y a 37 pharmacies dont une partie a été désignée pour travailler jusqu’à 22h, et l’autre jusqu’à minuit». Une seule officine ouvre H/24. «Le hic est que personne ne connaissait cette liste car elle n’a pas été affichée par la DSP laquelle, malheureusement, ne nous a envoyé aucun accord écrit à ce sujet. C’était uniquement un accord verbal».

Au sujet de la permanence H/24, les malades ont signalé une autre contrainte provoquée par les problèmes que connaît le pont de Sidi-Rached. «La seule officine concernée est située dans l’hyper centre de la ville auquel on accède généralement par le vieux pont de Sidi-Rached», ont-ils expliqué, et tant que cet ouvrage est «fermé à la circulation automobile à partir de 21h, cela ne fait qu’augmenter nos difficultés». Aussi, ils ont souhaité que d’autres pharmacies suivent cet exemple du travail H/24. A ce propos, M. Aib est revenu pour rétorquer que «dans toute la capitale française, Paris, par exemple, il y a uniquement 3 pharmacies qui assurent la garde de nuit. A Constantine, nous en avons une, et je pense que nous sommes dans les normes».

Voulant connaître sur ce sujet la version de la direction de la Santé, nous avons tenté hier d’entrer en contact avec le DSP, malheureusement, son secrétariat nous a répondu que ce dernier était en réunion à l’extérieur de la direction.

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Tatouages : la mise en garde des dermatos !

Aluminium, barium, cadmium, cobalt, chrome, cuivre, fer, mercure, manganèse, nickel, antimoine, strontium, vanadium… Autant de métaux toxiques présents dans les encres de tatouage. Le Syndicat national des Dermatologues et des Vénérologues (SNDV) interpelle une nouvelle fois le public sur les nombreux dangers liés aux tatouages.

« Les encres noires contiennent des hydrocarbures aromatiques polycycliques dangereux (dérivés du pétrole comme le benzopyrène, le benzoanthrascene) », indique le SNDV. « La plupart de ces produits sont cancérigènes et lorsqu’ils sont situés dans le derme et soumis aux rayonnements UV, ils entraînent une forte augmentation en radicaux libres ». Par ailleurs, les pigments qui composent ces encres, en particulier le rouge, peuvent être la cause de dermatoses variées.

Les réactions allergiques figurent parmi les complications les plus fréquentes après un tatouage. « Elles se caractérisent par des démangeaisons, des gonflements au niveau du tatouage et parfois des lésions plus ou moins importantes », fait savoir le SNDV. Dans certains cas, les troubles sont tels que le retrait du tatouage est indispensable.

Incompatibles avec certaines affections de la peau

Il existe également des risques liés aux problèmes de peau préexistants. « Certaines maladies dermatologiques chroniques peuvent se localiser sur des zones de traumatisme de la peau comme les tatouages. Il s’agit par exemple du psoriasis, du lichen plan, de la sarcoïdose ou encore du vitiligo ». C’est pourquoi la SNDV recommande aux personnes atteintes de ces maladies d’éviter cette pratique. Tatouer à côté de la lésion ne permet en rien de prévenir une éventuelle poussée car ce sont des maladies de la peau dans sa globalité, même lorsqu’elle apparaît saine ».

Ce n’est pas tout, les personnes ayant des grains de beauté « à risque » ou de nombreuses taches de rousseur ont grand intérêt à consulter un dermatologue avant de se faire tatouer. Il est indispensable « de s’assurer que leur peau ne présente aucun risque. Il faut savoir qu’il est plus difficile, une fois la peau tatouée, de dépister les problèmes ».

Comment se débarrasser d’un tatouage ? » Les dermatologues utilisent le laser déclenché. L’onde de choc fait exploser l’encre du tatouage, c’est une action électromagnétique, puis les poussières d’encre sont éliminées naturellement par la peau ». Attention, les résultats pour éliminer un tatouage sont très variables et le procédé peut être long et coûteux.