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Homéopathie : le géant américain Walmart poursuivi pour tromperie

(CFI) dans une poursuite intentée le 20 mai dans le District de Columbia aux États-Unis.

Selon le CFI, un organisme américain « qui fait avancer la raison et la science », le méga-détaillant trompe les consommateurs en ne faisant pas de distinction significative entre la vraie médecine et les produits homéopathiques inutiles sur ses tablettes et dans sa boutique en ligne, donnant ainsi une fausse idée de la sécurité et de l’efficacité de l’homéopathie.

Le CFI a aussi une poursuite semblable en cours contre CVS, la plus grande chaîne de pharmacie aux États-Unis qui a été déposée en juin 2018.

« Walmart vend des produits homéopathiques aux côtés de vrais médicaments, dans les mêmes rayons de ses magasins, sous les mêmes enseignes », explique Nicholas Little, vice-président et avocat général du CFI. « Les recherches sur son site Web de remèdes contre le rhume et la grippe ou de produits de dentition pour bébés donnent des pages pleines de produits homéopathiques de pacotille (“junk products”). C’est une incroyable trahison de la confiance des consommateurs et un abus du pouvoir titanesque de Walmart dans le commerce de détail. »

L’homéopathie, explique le communiqué du CFI, « est une pseudoscience du XVIIIe siècle fondée sur l’idée absurde et non scientifique qu’une substance qui cause un symptôme particulier devrait être ingérée pour l’atténuer. Des substances dangereuses sont diluées au point qu’il ne reste plus aucune trace de l’ingrédient actif, mais son efficacité alléguée repose sur l’affirmation insensée que les molécules d’eau ont des “souvenirs” de la substance originale. Les traitements homéopathiques n’ont aucun effet autre que celui d’un placebo. » (L’homéopathie, simplement de l’eau dans des granules, repose sur des croyances du 18e siècle)

« Walmart ne peut pas prétendre qu’il ne sait pas que l’homéopathie est un “remède de charlatan” (“snake oil”), parce qu’il gère sa propre énorme entreprise pharmaceutique et fabrique ses propres produits homéopathiques », souligne Nicholas Little, a déclaré Little. « Ainsi, qu’il s’agisse d’un remède scientifiquement prouvé comme l’aspirine ou de la camelote (“flatly denounced junk”) comme les caplets de dentition homéopathiques pour bébés, Walmart vend tout cela sous sa propre marque “Equate”. C’est pareil pour Walmart. » (1)

« Choisir des traitements homéopathiques à l’exclusion de médicaments fondés sur des données probantes peut entraîner une aggravation ou une prolongation des symptômes et, dans certains cas, même la mort », souligne le communiqué. « Plusieurs produits contiennent des ingrédients toxiques qui ont affecté des dizaines de milliers d’adultes et d’enfants au cours des dernières années. Aussi récemment que le 14 mai, la Food and Drug Administration a émis des avertissements à cinq fabricants de produits homéopathiques pour de nombreuses infractions à la sécurité. »

Dans un communiqué accompagnant cette lettre, la FDA rappelait que « les produits étiquetés comme homéopathiques n’ont pas été approuvés par la FDA pour quelque usage que ce soit et peuvent ne pas répondre aux normes modernes de sécurité, d’efficacité et de qualité ».

« Bien qu’elle soit l’une des sociétés les plus riches au monde et le plus grand détaillant aux États-Unis, Walmart a choisi d’accroître encore davantage sa richesse en bernant les consommateurs pour qu’ils jettent leur argent pour de faux médicaments dont il est scientifiquement prouvé qu’ils sont inutiles et potentiellement dangereux », a déclaré Robyn Blumner, présidente et directrice générale du Center for Inquiry (CFI). « Nous avons l’intention d’y mettre un terme. »

Depuis de nombreuses années, le CFI exerce des pressions en faveur d’une réglementation plus stricte des produits homéopathiques, devenant ainsi le principal défenseur de la médecine scientifique et contre la prolifération de remède de charlatan (« snake oil »), souligne le communiqué. (Homéopathie : recours collectif contre Boiron pour publicité mensongère [Center for Inquiry, 2013])

En 2015, le CFI a été invité par la FDA et la Federal Trade Commission (FTC) à fournir des témoignages d’experts. En conséquence, la FTC a déclaré en 2016 que la commercialisation de produits homéopathiques pour des maladies et symptômes spécifiques n’est acceptable que si les consommateurs sont informés : « (1) qu’il n’y a aucune preuve scientifique que le produit fonctionne et (2) que les allégations du produit ne sont basés que sur les théories de l’homéopathie des années 1700 qui ne sont pas acceptées par la plupart des experts médicaux modernes » ». (Homéopathie : l’emballage devra spécifier que les allégations ne sont pas démontrées aux États-Unis)

Pour plus d’informations sur l’homéopathie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Center for Inquiry, FDA.
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Alzheimer : des Français font un pas de géant dans la recherche

Alzheimer : des Français font un pas de géant dans la recherche

Le 14 janvier 2019.

Des chercheurs français viennent de découvrir comment, en se fixant sur certaines protéines de la membrane d’une cellule, des agrégats pathogéniques parvenaient à assurer la propagation de la maladie d’Alzheimer.

Des chercheurs expliquent comment la protéine Tau agit

Dans la recherche contre les maladies neurodégénératives, la question est, aujourd’hui, de savoir quelle génération connaîtra les premiers traitements curatifs. La recherche progresse rapidement et c’est une équipe de chercheurs français qui vient apporter sa pierre à ce vaste édifice. À Fontenay-aux-Roses, les scientifiques du laboratoire des maladies neurodégénératives : mécanismes, thérapie, imagerie du CNRS, en collaboration avec l’École normale supérieure, la Sorbonne et l’Inserm, viennent de découvrir par quelle porte la protéine responsable de l’évolution de la maladie d’Alzheimer entrait dans une cellule.

Pour parvenir à cette découverte, ces chercheurs ont étudié, in vitro, sur des neurones de souris, le comportement des agrégats de la protéine Tau, dont on savait déjà que la propagation et la fixation sont des étapes clés dans le développement de la maladie. Ils se sont aperçus que ces agrégats ciblaient la pompe sodium/potassium et les récepteurs de glutamate, deux protéines essentielles à la survie des neurones.

De nouveaux traitements curatifs pourraient bientôt être imaginés

Au cours de leur expérience, les chercheurs ont également découvert qu’en se fixant à la cellule, ces agrégats modifiaient la structure de sa membrane, l’empêchant ainsi de communiquer avec les autres neurones.

Pour les auteurs de cette étude, ces travaux permettent d’expliquer un des aspects de la maladie : la dégradation de communication entre les neurones. Mais pas seulement, expliquent les chercheurs : « Ils ouvrent aussi la voie à la conception de nouvelles stratégies thérapeutiques fondées sur la protection de l’intégrité synaptique, la restauration de l’activité des récepteurs membranaires de la protéine Tau, et l’utilisation de leurres pour empêcher l’interaction délétère entre agrégats pathogènes de la protéine Tau et leurs cibles membranaires ».

Gaëlle Latour

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Bill Gates, Richard Branson et un géant de l’agroalimentaire investissent dans la viande artificielle : qu’est-ce ?

Bill Gates, Richard Branson (fondateur de Virgin), Jack Welch (ancien PDG de General Motors) ainsi que le géant agroalimentaire Cargill ont investi dans une start-up de la Silicon Valley, la Memphis Meats, qui produit de la viande artificielle, rapporte Le Figaro.

La viande artificielle, aussi appelée viande cultivée ou viande synthétique, est cultivée in vitro à partir de cellules musculaires animales.

« Dans 30 ans, nous n’aurons plus besoin de tuer des animaux et la viande, qui sera propre ou à base de plantes, aura le même goût et sera plus saine pour tout le monde » a déclaré Richard Branson dans une interview à Bloomberg.

« Les gens adorent manger de la viande et celle-ci est au cœur de nombreuses cultures et traditions. Mais aujourd’hui, la manière conventionnelle de la produire est source d’enjeux majeurs pour l’environnement, la protection animale et la santé humaine », explique Uma Valeti, cofondatrice de Memphis Meats, dans un communiqué.

« Concrètement, résume Le Figaro, Memphis Meats fabrique de la viande dans des réservoirs à partir de cellules animales vivantes autoproductrices, alimentées en oxygène, en sucre et autres nutriments. À ce jour, l’entreprise a réussi à “cultiver” et “fabriquer” de la viande de bœuf en 2016 puis de poulet et de canard au printemps 2017, sans toutefois la commercialiser. »

Ce processus de production n’utiliserait qu’environ 1 % de la terre et 10 % de l’eau nécessaires à l’agriculture animale traditionnelle.

Mais des coûts élevés de production restent un obstacle majeur à la commercialisation de la viande artificielle. L’entreprise vise à accroître ses capacités de production tout en diminuant ses coûts, afin que ceux-ci soient au moins égaux à ceux de la production conventionnelle.

Cargill, l’un des plus gros fournisseurs agroalimentaires du monde, est la première grosse entreprise productrice de viande à investir dans cette nouvelle technologie.

Psychomédia avec sources : Le Figaro, Memphis Meats
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