Archives par mot-clé : géants

Nutri-score : 26 organisations dénoncent 6 géants de l’alimentation (France)

À l’invitation de l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, 26 organisations ont signé une pétition qui condamne les manœuvres de six grandes multinationales qui, s’opposant au « Nutri-score », adoptent un système qui est une source de confusion pour les consommateurs.

La France a adopté, en octobre 2017, le « Nutri-score » destiné à figurer sur la face avant des emballages des aliments avec un double objectif :

  1. mieux informer les consommateurs sur la qualité nutritionnelle des aliments et leur permettre de les comparer entre eux ;

  2. inciter les industriels à améliorer la composition de leurs produits.

Le choix du logo a été fait sur la base des travaux scientifiques reconnus. Le bureau Europe de l’Organisation mondiale de la Santé a notamment salué le fait que « la France a très largement fondé sa décision sur les données probantes disponibles à ce sujet ».

Mais son adoption repose sur l’engagement volontaire des entreprises. La pétition condamne « toutes les tentatives de brouillage de cette initiative, en particulier la position de grandes multinationales (Nestlé, Coca-Cola, PepsiCo, Mars, Mondelez et Unilver) qui refusent le Nutri-Score et appellent, notamment en France via la Fédération des produits de l’épicerie et de la nutrition spécialisée Alliance 7, à utiliser un autre système, basé sur une approche par portions, beaucoup moins claire pour les consommateurs et source de confusion. »

Liste des signataires sur le site de UFC-Que Choisir : Halte aux manœuvres de brouillages de certains industriels de l’agro-alimentaire.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Deux virus géants identifiés

Des chercheurs français ont découvert deux « Pandoravirus », les deux plus gros virus jamais observés jusqu’ici.

Une trouvaille peu commune. Les chercheurs français du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Université Aix-Marseille), associés au laboratoire Biologie à Grande Échelle (CEA/Inserm/Université Grenoble Alpes) ont mis la main sur deux virus si gros qu’ils se rapprochent plus des organismes vivants que des autres virus.
Jugez vous-même : les deux nouveaux virus dépassent largement la taille des virus observés jusqu’ici. Le dernier record était détenu par le Mimivirus, découvert il y a 10 ans, et le Megavirus chilensis1 avec 1100 gènes. Ces pandoravirus contiennent eux 2 500 gènes ! Pour vous faire une idée plus précise, le virus de la grippe ou du Sida totalisent une dizaine de gènes chacun.
C’est dire si la découverte est de taille. Les deux virus géants ont été annoncés dans le journal Science. Le Pandoravirus salinus a été repéré sur les côtes chiliennes tandis que le Pandoravirus dulcis été localisé à 15 000 km du premier, dans une mare d’eau douce à Melbourne en Australie.

D’autres Pandovirus à découvrir
En plus d’être immense, ces pandoravirus se distinguent des autres virus géants et des virus classiques. Seules 6% des protéines codées du Pandoravirus salinus ressemblent aux protéines répertoriées dans les autres virus ou les organismes cellulaires, indique le communiqué. De plus, aucun gène dans ces deux virus géants ne peut fabriquer une protéine ressemblant à la protéine de capside, la brique de base des virus traditionnels.
Ces Pandoravirus ne sont pas rares, selon les chercheurs qui espèrent pouvoir faire d’autres recherches sur leur fonctionnement et déboucher sur de nouvelles applications biomédicales.

Retrouvez cet article sur Topsanté

En bonne santé ? Pour le savoir, tirez la langue !
Santé: votre langue en dit long!
Morphine : quand est-ce qu’on en prend ?
Les 5 douleurs qu’il faut écouter
Avoir mal ou pas : une question de gène


News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR

Pandoravirus : découverte de deux nouveaux virus géants

Share Button

Après Mimivirus, découvert il y a dix ans, et plus récemment Megavirus chilensis, les chercheurs français viennent de découvrir deux nouveaux virus géants : Pandoravirus salinus et Pandoravirus dulcis.

Il y a dix ans, les chercheurs de l’IGS participaient à la découverte et à l’analyse du génome du plus grand virus jamais décrit, Mimivirus. Avec plus de 1 000 gènes, le premier des virus géants surpassait en complexité de nombreuses bactéries. Mais les records sont faits pour être battus ! Le même laboratoire vient tout juste d’isoler un nouveau virus, baptisé Megavirus chilensis, encore plus gros et génétiquement plus complexe que Mimivirus, devant la station biologique marine de Las Cruces au Chili.

Tout comme Mimivirus, Megavirus chilensis est capable d’infecter par phagocytose de nombreuses souches de l’amibe Acanthamoeba, en se faisant passer pour une bactérie, proie habituelle des amibes. Il présente également une capside semblable à celle de Mimivirus, recouverte d’une couche de fibres qui lui donne une apparence « chevelue ». En outre, Mimivirus et Megavirus chilensis possèdent 594 gènes en commun, ou « gènes orthologues », pour la plupart localisés dans la partie centrale de leur génome, dont les extrémités sont curieusement beaucoup plus variables. Cette propriété découle probablement d’un mécanisme de réplication similaire à celui des Poxvirus responsables de la variole. Selon les chercheurs, Mimivirus et Megavirus chilensis pourraient constituer l’ébauche d’une nouvelle famille, celle des Megaviridae, qui regrouperait les virus dont le génome, ou celui de leur ancêtre, est d’une taille supérieure à un million de paires de bases.

La découverte la plus remarquable de cette étude est l’existence chez Megavirus chilensis de sept enzymes-clés de l’appareil de traduction, des aminoacyl tRNA synthétases, dont la fonction est de charger les bons acides aminés sur les bons ARNs de transfert, assurant ainsi le respect absolu du code génétique. La présence supplémentaire de trois de ces enzymes, par rapport aux quatre autres déjà identifiées chez Mimivirus, confirme l’hypothèse précédemment émise par les chercheurs, selon laquelle les gènes correspondants ont été hérités d’un ancêtre commun aux Megaviridae, qui devait donc posséder un appareil de traduction. Ce scénario évolutif est en rupture totale avec la vision traditionnelle qui attribue la présence de ces fonctions de type cellulaire chez les virus géants à leur « kleptomanie génétique », c’est-à-dire à une capacité particulière à voler des gènes au hasard dans les cellules qu’ils infectent. Les scientifiques précisent que leur nouveau scénario pourrait s’étendre aux grands virus à ADN plus traditionnels comme Poxvirus, Iridovirus, Phycodnavirus, Asfarvirus ou Herpesvirus, puisqu’il est largement admis qu’ils partagent une origine commune avec Mimivirus et par extension, avec les Megaviridae.

L’ensemble de ces résultats renforcent l’intérêt fondamental de l’analyse détaillée des virus géants, vus comme des fossiles vivants d’organismes cellulaires ancestraux qui ne sont peut-être plus représentés aujourd’hui. Megavirus chilensis pourrait ainsi avoir conservé certains des processus moléculaires fondamentaux à l’œuvre dans les toutes premières cellules eucaryotes.

Pandoravirus salinus et Pandoravirus dulcis, découverts respectivement sur les côtes chiliennes et dans une mare d’eau douce à Melbourne (Australie), ont un diamètre proche du micron et un génome contenant plus de 1 100 gènes.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé