Archives par mot-clé : généralistes

L’efficacité de l’homéopathie n’est pas différente de celle du placebo (Collège National des Généralistes Enseignants)

Il est « clairement et solidement démontré » que « l’efficacité de l’homéopathie n’est pas différente de celle du placebo », indique le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) dans un avis publié le 7 janvier 2019.

Le Conseil scientifique du CNGE a publié une synthèse de l’état de la science sur l’efficacité de l’homéopathie dans le dernier numéro de la revue Exercer.

« Cette synthèse rejoint les conclusions de la plus grande revue systématique de la littérature effectuée sur ce sujet », celle réalisée par le National Health and Medical Research Council australien.

« L’homéopathie est une modalité thérapeutique basée sur des principes formulés à la fin du 18e siècle, principes de pathogénésie (ou similitude), de haute dilution (pour éviter la toxicité du principe actif-poison), de la dynamisation (ou succussion), et de l’individualisation relative à chaque patient.

Ces principes sont en contradiction avec les sciences fondamentales, expérimentales et cliniques modernes. Ils n’ont jamais été validés, et sont incohérents avec les résultats des essais comparatifs randomisés de bonne qualité. La synthèse de ces derniers a clairement confirmé que l’homéopathie n’était pas plus efficace qu’un placebo.

Le remboursement à 30 % de l’homéopathie repose sur une dérogation ministérielle arbitraire. Ces remèdes n’ont pas été soumis aux évaluations scientifiques obligatoires pour le remboursement des médicaments conventionnels, basé sur la démonstration d’une efficacité spécifique.

De manière plus globale, la pratique de l’homéopathie arguant d’une activité spécifique n’apparaît pas compatible avec les principes et la définition européenne de la médecine générale (Wonca), ni avec la médecine fondée sur les preuves (EBM). »

Pour plus d’informations sur l’homéopathie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CNGE.
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Les généralistes appliquent le tiers payant

Les médecins appliquent de plus en plus le tiers payant

Le ministère de la Santé rapporte que les médecins généralistes progressent quant à la pratique du tiers payant pour leurs patients, depuis le début d’année. Une bonne nouvelle pour les patients qui n’ont plus à avancer les frais.

De plus en plus généralistes acceptent le tiers payant

Le gouvernement a remarqué une évolution « significative » de la pratique du tiers payant dans les cabinets médicaux généralistes pour les femmes enceintes et les patients en affection longue durée (ALD). En chiffre, les médecins généralistes ont pratiqué le tiers payant dans 74 % des cas de patients en ALD affiliés au régime général, contre 66 % au 1er trimestre 2016. Il y a également une augmentation du côté des spécialistes passant de 77 à 79 % pour cette même période.

Les femmes enceintes ont bénéficié du tiers payant de la part de leur généraliste pour 64,5 % des soins en octobre 2016 contre 56 % au premier trimestre. Et 45 % des soins de la part d’un spécialiste contre 39 % au 1er trimestre.

Les autres professionnels de santé proposent également le tiers payant à leurs patients :

  • Les kinés : pour 99 % des soins pour leurs patients en ALD
  • Les infirmiers : pour 99 % des soins
  • Les laboratoires : dans tous les cas

Pour e savoir plus sur la généralisation du tiers payant.

Le tiers payant a toujours ses opposants

Les syndicats de médecins libéraux restent contre la généralisation du tiers payant. Les principales raison de ce rejet concernent les contraintes administratives et les retards de paiement par l’Assurance maladie. 

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Grève des médecins généralistes à partir du 3 octobre…

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

Il faut s’attendre à une rentrée sociale particulièrement agitée du côté des médecins généralistes. Ces derniers sont en colère et entendent bien le faire savoir ! 4 organisations syndicales appellent en effet à une grève générale et illimitée à compter du 3 octobre prochain. Une fois de plus ils se mobilisent contre le projet de loi de modernisation de la Santé de Marisol Touraine. Ils ne souhaitent pas des aménagements mais son abrogation pure et simple. La ministre de la santé ayant déjà indiqué qu’elle ne reculerait pas, la rentrée s’annonce donc particulièrement tendue dans le milieu médical.

Un appel à la grève lancé par la Fédération des médecins de France (FMF), l’Union française pour une médecine libre (UFML), le Syndicat des médecins libéraux (SML) et le Bloc.

Pour Jérôme Marty, président de l’UFML,  ce projet de loi et notamment l’instauration du tiers-payant généralisé constitue « une attaque historique contre la déontologie des médecins ».  Selon lui le risque est  d’instituer « l’étatisation et la financiarisation de la médecine ». Et de mettre en garde contre le risque de commercialisation des données du patient, ce qui aurait pour conséquence de menacer le secret médical.

Pour info, on peut éventuellement à s’attendre à un blocage complet des soins, les 4 organisations appelant les médecins urgentistes et le personnel hospitalier à rejoindre le mouvement.


News Santé

Les médecins généralistes boudent la carte vitale

Les médecins généralistes, après une grève d’une semaine, boycottent depuis lundi 5 janvier la carte vitale. En ligne de mire : la généralisation du tiers payant, voulue par la ministre de la Santé. Ils reviennent à la feuille de soins. Objectif : noyer la Sécurité sociale sous la paperasse.

« La grève administrative consiste à envoyer des feuilles de soins papier plutôt que des feuilles de soins électroniques, jusqu’à ce que la sécurité sociale considère qu’effectivement, la pression qu’on met sur eux va les amener à négocier », explique Pascal Charbonne, médecin généraliste. Dans la salle d’attente, les patients comprennent la grogne des médecins.

Dans la rue, c’est un autre son de cloche. « Ce n’est pas normal. Les gens vont avoir une feuille de maladie, ils vont mettre deux mois à être remboursés, quand ce n’est pas plus ! », regrette une passante.

De son côté, l’assurance maladie prévoit des retards dans les paiements. « Avec une feuille de soins papier, ça dure douze à quinze jours », explique Alain Bourez, directeur de la caisse primaire d’assurance maladie des Hauts-de-Seine. Mardi, la grève de la télétransmission se poursuit.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Loi santé : les médecins généralistes prévoient le boycott de la carte vitale

Après sept jours de grève, les médecins généralistes envisagent de durcir leur mouvement. France 3 a rencontré un médecin de Ville d’Avray (Hauts-de-Seine). Dès lundi 5 janvier, il boycottera la carte vitale.

À la place de la télétransmission, cette action marquera le retour à la feuille de soin. Le but : submerger la Sécurité sociale sous la paperasse. « On est responsable, on sait ce qui va se passer. Si on est obligé de taper fort, on est obligé de taper fort. C’est pour réveiller les consciences, les gens ne se rendent pas compte de ce qui va se passer « , explique Dr Albert Palombo. Il dénonce le tiers payant généralisé, promis par la ministre de la Santé. « Sous ce vernis du tout gratuit, c’est le système de santé qui est en train de changer », poursuit-il.

Pour l’heure, le gouvernement n’a toujours pas réagi aux menaces des médecins. « Le tiers payant généralisé, va tenir, entre guillemets, le médecin par les bourses », dénonce le docteur.

Les praticiens craignent d’être remboursés tardivement par les caisses d’assurance maladie, comme cela arrive, selon le Dr Palombo, dans les pharmacies. En cas de boycott de la carte vitale par les médecins, le délai de remboursement des patients pourrait être de deux mois et demi.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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De moins en moins de médecins généralistes

©Girod medical

©Girod medical

C’est un constat alarmant que vient d’effectuer le Conseil de l’Ordre : le nombre de médecins généralistes est en effet en chute libre en France.

Une chute particulièrement inquiétante selon les chiffres du 8ème Atlas national de la démographie médicale réalisé à partir des chiffres du Tableau de l’Ordre des Médecins.

Si le nombre de médecins est globalement stable, l’offre de soins de proximité se raréfie d’où un appel à la vigilance du Conseil de l’Ordre dans certains territoires.

Ainsi la part de médecins généralistes est en diminution de -6,5% depuis 2007 (soit 90 630 médecins généralistes recensés en activité régulière), et cette tendance devrait se confirmer jusqu’en 2020.

Paris est le département où cette baisse est la plus marquée (-21,4% pour la même période).

A contrario, les autres spécialités médicales et chirurgicales sont en augmentation respective de 6,1% et 6,7%, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’en 2020 également.

L’atlas permet aussi de révéler un panel de régions et départements où le manque de médecins est manifeste, surtout si la population générale y est parfois en croissance. A titre d’exemple, la région Ile de France recense la plus forte baisse des effectifs des médecins en activité (-5,6%), alors que sa population a augmenté de +4% entre 2007 et 2014.

A l’inverse, la région Pays-de-la-Loire est la région la plus attractive, à la fois en terme de démographie médicale (+5,7%) et en terme de population générale (+5,9%). Il en va de même pour les départements des Landes par exemple (+4,5% et +10,7%) ou La Vendée (+3,3% et +10,7%).

Pour optimiser la présence des médecins dans ces territoires sont évoqués le développement d’exercice en cabinets de groupes ou en maisons de santé et le recours, aussi temporaire soit-il, aux médecins retraités actifs.

Plus de détails en cliquant ici


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Trop de publicité chez les médecins généralistes

logo UFC Que Choisir (DR)

logo UFC Que Choisir (DR)

La célèbre association de consommateurs « UFC-Que Choisir » a décidé de taper du poing sur la table au sujet des prospectus qui envahissent les salles d’attente des médecins généralistes !

Après une enquête de terrain, menée de la mi-mai à la mi-juillet 2013 auprès de 672 cabinets médicaux, l’association dénonce la présence un peu trop importante des prospectus commerciaux alors qu’une information de qualité en matière de santé est une attente majeure des consommateurs.

Et les auteurs de cette enquête n’y vont pas par 4 chemins réclamant à la Ministre de la Santé l’interdiction pure et simple de ces prospectus commerciaux pour ne maintenir dans les salles d’attente que les seuls messages d’information sur la santé.

De cette enquête inédite il ressort que 53 % des documents présents dans les salles d’attente des médecins servent directement des intérêts commerciaux : 20 % sont par exemple édités par des laboratoires pharmaceutiques, et 13 % par l’industrie agro-alimentaire.

A cela s’ajoutent de nombreuses publicités pour des établissements thermaux, des sociétés de service à la personne ou encore des produits d’hygiène.

A contrario seuls 40% des documents répertoriés émanent d’acteurs institutionnels (ex : Assurance maladie, autorités sanitaires) ou d’associations.

Pour l’UFC c’est d’autant regrettable que la plupart des documents commerciaux peuvent laisser penser qu’il s’agit d’information sur la santé.

« Une publicité trop souvent masquée sous l’apparence trompeuse de documents d’information sur la santé » dénonce l’UFC Que-Choisir.

L’occasion également de pointer du doigt les documents qui masquent leur vocation publicitaire derrière une apparente mission d’information et profitent ainsi de la crédibilité et de l’autorité scientifique du professionnel de santé.

Les résultats complets de cette enquête sont à découvrir dans les numéros de janvier de Que Choisir et de Que Choisir Santé.


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