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Régime sans gluten : attention au risque de diabète !

Régime sans gluten : attention au risque de diabète !

Le 13 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Harvard et présentée lors des sessions scientifiques annuelles de la Fédération américaine de cardiologie à Portland, aux États-Unis, retirer le gluten de son alimentation augmente les risques de développer un diabète de type 2.

Risque de développer un diabète de type 2

Retirer le gluten de son alimentation est devenu un vrai phénomène de mode, certains lui reprochant d’être à l’origine de tous leurs maux digestifs. Cependant, si on ne souffre d’aucune intolérance au gluten, il serait déconseillé de ne plus en manger. Selon une étude américaine, les régimes sans gluten augmenteraient en effet les risques de développer un diabète de type 2.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 200 000 personnes pendant 30 ans. Ces participants n’avaient pas de recommandations médicales leur interdisant le gluten. Ils ont ainsi pu constater que les personnes qui consommaient régulièrement du gluten (de 5 à 7 grammes par jour), présentaient moins de risques de développer un diabète de type 2. Mais comment l’expliquer ?

L’index glycémique des produits sans gluten serait très élevé

Selon ces travaux, il semblerait que les personnes qui se privent d’aliments contenant du gluten comme le pain, les pâtes ou les céréales consomment moins de fibres complètes. Or, ces fibres permettent de faire chuter le risque de diabète. Il semblerait aussi que l’index glycémique des produits sans gluten transformés serait très élevé par rapport aux produits qui en contiennent.

D’autres études ont par ailleurs montré que l’on trouvait davantage d’additifs de types émulsifiants et épaississants dans les produits transformés sans gluten. Aux États-Unis, cette passion pour les aliments sans gluten est une véritable préoccupation pour les autorités sanitaires, puisque près de 75 % des Américains tentent d’éliminer le gluten de leur alimentation. En France, seuls 5 % des consommateurs suivent un régime végétarien, vegan ou sans gluten.

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Faut-il abandonner le gluten ? Le décryptage

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pourquoi une alimentation sans gluten peut exposer à plus d’arsenic et de mercure

Une alimentation sans gluten pourrait augmenter le risque d’exposition à l’arsenic et au mercure, des métaux toxiques qui peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires, le cancer et des effets neurologiques, selon une étude publiée dans la revue Epidemiology.

Un régime sans gluten est recommandé pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque, mais il est aussi adopté par des personnes qui n’en sont pas atteintes pour réduire l’inflammation, une allégation non prouvée scientifiquement, selon les chercheurs.

En 2015, un quart des Américains déclaraient consommer des aliments sans gluten, rapportent-ils, ce qui représente une augmentation de 67 % comparativement à 2013.

Les aliments sans gluten contiennent souvent de la farine de riz comme substitut du blé. Le riz est connu pour bioaccumuler certains métaux toxiques, dont l’arsenic et le mercure provenant des engrais, du sol ou de l’eau, mais on sait peu de choses sur les effets sur la santé des régimes riches en riz, indiquent les chercheurs.

Maria Argos de l’Université d’Illinois à Chicago et ses collègues ont analysé les données d’une enquête nationale sur la santé et la nutrition afin d’examiner le lien entre un régime sans gluten et les biomarqueurs de métaux toxiques dans le sang et l’urine.

Ils ont identifié 73 participants déclarant avoir une alimentation sans gluten parmi les 7 471 qui ont participé à l’étude.

Ils avaient des concentrations d’arsenic presque deux fois plus élevées dans leur urine et des concentrations de mercure 70 % plus élevées dans leur sang.

Des études futures devront déterminer s’il y a des conséquences liées à ces niveaux d’exposition plus élevés et si cette alimentation pose un risque significatif pour la santé, dit la chercheuse.

« En Europe, il existe des réglementations en matière d’exposition à l’arsenic alimentaire, et peut-être est-ce quelque chose que nous devrions examiner ici aux États-Unis », ajoute-t-elle. « Nous réglementons les niveaux d’arsenic dans l’eau, mais si la consommation de farine de riz augmente le risque d’exposition à l’arsenic, il serait logique de les réglementer dans les aliments aussi. »

Différences entre maladie cœliaque, sensibilité au gluten non cœliaque et allergie au blé

Pour plus d’informations sur l’arsenic dans le riz ainsi que sur l’alimentation sans gluten, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Illinois at Chigaco, Epidemiology.
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Voici pourquoi certaines personnnes sont « sensibles » au Gluten

Le 1er août 2016.

Les personnes qui se disent « sensibles » au gluten ont aujourd’hui une explication aux nombreux symptômes qui peuvent se manifester lorsqu’ils en consomment. Une étude américaine vient de prouver l’existence d’un marqueur cellulaire spécifique lié à cette affection.

Le marqueur FABP2 responsable de la sensibilité au gluten

Une récente étude pourrait avoir trouvé une explication à la sensibilité au gluten. Cette affection, à ne pas confondre avec la maladie cœliaque (intolérance au gluten), se caractérise chez les personnes qui affirment en souffrir par divers symptômes, qui vont des troubles gastro-intestinaux aux maux de têtes, en passant par des dérèglements de l’humeur. Jusqu’ici, seuls les marqueurs de l’intolérance au gluten avaient été découverts et expliqués.

Cette dernière étude, parue dans la revue Gut, pourrait bien apporter une explication à cette sensibilité et ouvrir la voie à de nouveaux traitements, puisqu’elle met en lumière le rôle d’un marqueur de dommages dans les cellules épithéliales intestinales. Ce marqueur, baptisé FABP2, a été détecté à la suite d’une vaste étude menée sur 40 personnes intolérantes, 80 personnes dites « sensibles » et 40 personne ne souffrant d’aucun trouble digestif.

2 % d’intolérants et de sensibles au gluten

Chez les intolérants au gluten, les cellules T cytotoxiques agissent uniquement dans l’intestin grêle et les symptômes ne se manifestent alors que dans cette partie du corps. Chez les personnes souffrant d’une sensibilité au gluten, l’affaiblissement de la barrière intestinale faciliterait le passage de composés microbiens de l’intestin vers le sang et expliquerait alors la grande variété de symptômes.

Les chercheurs qui ont mené cette étude affirment qu’au terme de six mois sans consommation de produits contenant du gluten, la concentration de FABP2 chez les sujets sensibles avait retrouvé un niveau normal et les participants ont retrouvé un équilibre digestif sain. On estime aujourd’hui à 1 % le nombre d’intolérants au gluten et à 1 % supplémentaire le nombre de personnes qui souffriraient d’une sensibilité au gluten.

À lire aussi : L’intolérance au gluten : ce qu’il faut savoir

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Faut-il retirer le gluten et les produits laitiers de notre alimentation ?

Le 26 mai 2016.

Retirer le gluten et les produits laitiers de vache définitivement de son alimentation est à la mode, mais selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela vaut le coup, puisque ce régime permet à la flore intestinale de se régénérer et assure une meilleure santé.

Le gluten responsable de maladies auto-immunes ?

Pour notre bien-être et notre santé, faut-il changer radicalement notre façon de manger ? Selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela ne fait aucun doute. Retirer le gluten et les produits laitiers de vache de notre alimentation est la première étape pour se sentir mieux. Le gluten est partout, présent dans le pain, la brioche, les pâtes, les biscuits, les pizzas et pourtant, il peut être nocif.

Auteure avec Audrey Etner du livre Je mange sans gluten (Eyrolles – 2015), Marion Kaplan en est certaine, le gluten est responsable d’un grand nombre de maladies de notre temps. Des chercheurs américains et néo-zélandais ont prouvé, selon elle, que cette protéine présente dans le blé, l’orge ou encore le seigle, était responsable d’un grand nombre de maladies auto-immunes. « Le pain fait des dégâts sur la planète », assure-t-elle.

Éviter les produits laitiers de vache et le sucre

Les Français sont pourtant très attachés à leur baguette de pain, leur fromage et leur vin rouge. Faut-il qu’ils y renoncent pour éviter de tomber malades ? Très certainement, selon la bio-nutritionniste, qui explique que les produits laitiers de vache sont aussi à prohiber, car ils ne se digèrent pas à l’âge adulte. Mais Marion Kaplan ne s’arrête pas là. Le sucre aussi pourrait être évité si on souhaite aller mieux, notamment en cas de troubles digestifs ou de troubles du sommeil.

Cette intolérance au gluten, par exemple, ne se sait pas forcément. « Ce n’est pas parce qu’on le digère qu’on le tolère », martèle Marion Kaplan, qui laisse à chacun le libre choix de son alimentation, mais qui recommande à tous ceux qui le souhaitent de tester pendant quelques mois un tel régime, pour voir les résultats sur leur état de santé.

À lire aussi : Le « sans gluten », cette nouvelle tendance santé

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Alimentation : comment expliquer la multiplication des intolérances au gluten ?

Le gluten est un composant de la farine de blé, de seigle ou d’orge. De plus en plus de personnes y sont intolérantes, entre 5 et 10 % de la population. On le trouve dans le pain, les pâtes et les pizzas. Claire-Marine Kérisel n’en mange plus depuis 2009, « ça me donne des migraines pas possibles« . Migraines, maux de ventre, ces symptômes sont de plus en plus fréquents.

Le gluten est ce qui donne son élasticité à la pâte et déterminera l’aspect final du pain. « Si vous n’avez pas de gluten, vous n’aurez pas de volume dans votre pain« , commente Pierre-Tristan Fleury, directeur du Lempa, laboratoire de la filière boulangerie. Conclusion : la boulangerie industrielle a intérêt à utiliser de la farine riche en gluten.

Des organismes fragilisés

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L’intolérance au gluten ou maladie cœliaque

La maladie cœliaque plus communément appelée intolérance au gluten est une maladie auto-immune caractérisée par une destruction de la paroi de l’intestin grêle.

Cette intolérance au gluten est d’origine immunologique mais sans réaction d’hypersensibilité, ce n’est donc pas une allergie.

Cette maladie est une intolérance permanente à différentes fractions protéiques du gluten contenu dans le Seigle, l’Avoine (il y a un doute mais il est préférable de l’exclure), le Blé et l’Orge (SABO =  moyen mnémotechnique pour s’en souvenir).

Il en résulte une malabsorption de certains nutriments et par conséquent des carences.

Les personnes atteintes de maladie cœliaque doivent suivre un régime alimentaire sans gluten à vie car actuellement aucun traitement médicamenteux n’existe.

Les signes les plus fréquents sont une fatigabilité, des douleurs abdominales et une diarrhée, amaigrissement et dénutrition.

Régime sans gluten :

Il faut retirer le blé, l’orge, l’avoine, le seigle et leurs dérivés afin d’exclure le gluten  de son alimentation :

Certains féculents : le pain, les céréales, biscottes, les pâtes, semoule, boulgour, le blé (Ebly) sont à exclure.

Néanmoins, certains de ces aliments à proscrire sont aujourd’hui fabriqués sans gluten mais coûtent plus chers.

Afin d’avoir des apports de féculents à chaque repas sans devoir acheter dans les gammes d’aliments sans gluten :

Le riz, les pommes de terre et dérivés (attention aux purées industrielles qui contiennent parfois de l’amidon de blé), le maïs, les légumes secs, le quinoa sont des féculents sans gluten et qu’une personne atteinte de maladie cœliaque peut conserver dans son alimentation.

Il y a aussi du gluten dans les pâtisseries, viennoiseries et desserts sucrés car ils sont le plus souvent faits avec de la farine de blé ou contiennent de l’amidon de blé comme agent de texture dans les crèmes desserts, entremets et autres desserts industriels.

On peut soi-même faire ses propres desserts en remplaçant la farine de blé par de la farine de quinoa.

De plus, il est important de toujours lire l’étiquetage d’aliments tout prêts du commerce car ils peuvent contenir du gluten :

Exemple : la panure du poisson pané qui est faite avec de la chapelure et donc du blé.

Autre exemple : les sauces ou plats de viande en sauce tous prêts qui contiennent de l’amidon de blé…etc.

Une personne intolérante au gluten peut manger tous les autres aliments sans soucis : viandes, poissons, œufs, fruits et légumes, produits laitiers, matières grasses…etc.

La maladie cœliaque est extrêmement inconfortable de part les symptômes qu’elle entraine, il est indispensable de veiller à exclure toutes les sources de gluten de son alimentation.

Si les personnes atteintes font un dépistage qui confirme la maladie cœliaque, les aliments diététiques sans gluten peuvent alors être remboursés.

Cela peut permettre d’avoir une alimentation plus variée à moindre frais tout en suivant les conseils diététiques énoncés précédemment.


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