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Des médicaments peuvent faire augmenter votre glycémie

Des médicaments peuvent faire augmenter votre glycémie

Le 13 décembre 2018.

Selon le Réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (RFCRPV), de nombreux médicaments peuvent faire augmenter votre taux de sucre dans le sang. Si le taux ne varie pas en grande majorité pour les personnes en bonne santé, la méfiance est de mise pour les diabétiques.

Des médicaments perturbent la glycémie

La glycémie correspond à la quantité de sucre présente dans le sang. Normalement régulée par deux hormones, l’insuline et le glucagon, la glycémie peut être perturbée par certains médicaments qui peuvent provoquer de l’hyperglycémie, principalement causée par le diabète (la glycémie dépasse les valeurs normales) ou de l’hypoglycémie (la glycémie chute en-dessous des valeurs normales). 

Le RFCRPV recense de nombreux médicaments qui peuvent faire varier la glycémie : les sirops (de nombreux sirops sont très sucrés et peuvent contenir 60 g de sucre pour 100 ml) ; les décongestionnants (contre le nez bouché et le rhume) ; les granules homéopathiques et les pilules contraceptives (notamment la pilule œstro-progestative).

Danger pour les personnes diabétiques

La prise de ces médicaments est avant tout dangereuse pour les personnes sujettes au diabète, qui ne sécrètent plus d’insuline. Ces personnes doivent donc rester vigilantes et prendre conseil auprès de leur médecin, sans pour autant arrêter le traitement prescrit avant avis médical. 

Néanmoins, « si l’on n’a pas de trouble, les médicaments contenant du sucre ou diminuant l’action de l’insuline n’entraînent pas d’hyperglycémie », rassure le Professeur Nathalie Jeandidier, du CHRU de Strasbourg, à Médisite.

Anne-Flore Renard

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Diabète de type 2 : mesurer la glycémie quotidiennement vaut-il la peine ?

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine, a vérifié si la mesure quotidienne de la glycémie par les personnes atteintes de diabète de type 2 qui ne sont pas traitées avec l’insuline améliore vraiment le contrôle de la glycémie ou la qualité de vie liée à la santé.

Katrina E. Donahue de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill et ses collègues ont mené une étude randomisée avec 450 personnes diabétiques.

Elles étaient âgées de 61 ans en moyenne et 75 % d’entre elles mesuraient déjà leur glycémie au début de l’étude.

Elles ont été assignées au hasard à 3 groupes : qui ne mesurait pas la glycémie, qui la mesurait quotidiennement, qui la mesurait quotidiennement et recevaient des messages de feedback sur leur appareil de mesure.

Après un an, les niveaux d’hémoglobine glyquée (A1c), qui est une mesure du contrôle de la glycémie à long terme, ainsi que la qualité de vie liée à la santé étaient mesurés. Il n’y avait aucune différence dans ces deux mesures entre les groupes.

L’abandon dans les groupes qui mesuraient leur glycémie pourrait expliquer pourquoi certaines améliorations étaient initialement présentes dans les premiers mois, mais n’étaient plus significatives après 12 mois, mentionnent les chercheurs.

Ces résultats suggèrent que l’automesure quotidienne ne devrait pas être routinière pour la plupart des personnes atteintes de diabète de type 2 non traitées à l’insuline, concluent les chercheurs.

La mesure quotidienne impose non seulement un coût financier, mais aussi potentiellement un coût mental, des études ayant suggéré qu’elle peut augmenter le taux de dépression ou d’anxiété chez certains patients.

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Pour plus d’informations sur le diabète, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : The JAMA Network Journals, University of North Carolina Health Care, JAMA – IM.
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Diabète : marcher aux bons moments est plus efficace pour contrôler la glycémie

Il est généralement recommandé aux personnes atteintes de diabète de type 2 de marcher au moins 30 minutes par jour sans spécifier un moment particulier de la journée.

Andrew Reynolds de l’Université Otago (Nouvelle-Zélande) et ses collègues ont mené une étude avec 41 personnes atteintes de diabète de type 2, en deux blocs de deux semaines séparés par un mois. Dans un bloc, elles devaient marcher 30 minutes par jour selon les recommandations habituelles et dans l’autre, elles devaient marcher 10 minutes après chaque repas.

Elles portaient un accéléromètre et un appareil mesurant la glycémie toutes les cinq minutes.

La marche après les repas entraînait une baisse des niveaux sanguins de glucose accrue de 12 % en moyenne comparativement à la marche à un autre moment de la journée.

La plus grande partie de cet effet provenait de la réduction accrue de 22 % entraînée par la marche d’après le repas du soir. Ce repas incluait la plus grande quantité de glucides et était suivi par la plus grande durée de temps sédentaire.

« L’activité physique après le repas peut éviter la nécessité d’augmenter la dose totale d’insuline ou d’injections supplémentaires à l’heure des repas, soulignent les chercheurs. Une augmentation de la dose d’insuline peut être associée à un gain de poids (l’hormone contribuant à stocker les graisses) chez les personnes atteintes de diabète de type 2, dont beaucoup sont déjà en surpoids ou obèses. »

Ces résultats suggèrent que les recommandations devraient être mises à jour pour spécifier l’activité après les repas, particulièrement quand les repas contiennent une quantité substantielle de glucides, concluent les chercheurs.

Cette étude est publiée dans la revue Diabetologia. Une autre étude, publiée dans la même édition, montre qu’augmenter la quantité d’activité apporte aussi un plus grand bénéfice pour le contrôle de la glycémie.

Psychomédia avec source : University of Otago.
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