Archives par mot-clé : glyphosate

Glyphosate, phtalates : nouvelle alerte sur la composition des protections hygiéniques

Glyphosate, phtalates : nouvelle alerte sur la composition des protections hygiéniques

Le 21 février 2019

Une nouvelle enquête de 60 millions de Consommateurs alerte sur la composition des protections hygiéniques, tampons et serviettes, qui contiendraient toujours des substances dangereuses pour la santé.

La composition des protections hygiéniques ne figure pas toujours sur l’emballage

60 millions de Consommateurs a mené une nouvelle fois l’enquête sur la composition des tampons et serviettes hygiéniques, en passant au crible 15 références. Dans le numéro de mars 2019, le magazine s’alarme sur la présence de certaines substances « dont le potentiel toxique est avéré ou suspecté », plus de 3 ans après les premières alertes sur le sujet, en 2015. 

Premier constat inquiétant : seule la moitié des marques de protections hygiéniques précisent sur leur emballage les composants. Les autres « se contentent d’une liste générale détaillée seulement sur leur site web » peut-on lire sur le site de 60 millions de Consommateurs, et pour les marques distributeurs, « aucune information n’est disponible sur l’emballage ni en ligne ».

Les protections périodiques contiennent toujours des pesticides

Le magazine pointe du doigt le fait que « Les contaminations par des résidus de molécules à risque persistent ». Glyphosate, phtalates, dioxynes : « Les jeunes filles et les femmes qui portent des protections périodiques à usage unique peuvent être au contact de résidus pour le moins indésirables de manière chronique » indique le magazine. « Autre résultat remarquable : la présence de phtalates que nous n’avions pas détectés auparavant » peut-on lire également.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait pourtant recommandé aux fabricants de protections périodiques « d’améliorer la qualité de ces produits », après avoir publié un rapport en juillet 2018 indiquant la présence de substances chimiques, tout en précisant que leur concentration était inférieure aux seuils sanitaires et ne présentaient pas de risques pour les utilisatrices.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

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Les Italiens délaissent le blé canadien arrosé de glyphosate quelques jours avant la récolte

Dans l’Ouest canadien, le glyphosate (Roundup), un « désherbant total », est pulvérisé sur le blé quelques jours avant la récolte, rapporte Radio-Canada.

Les Italiens, qui recherchaient autrefois le blé canadien pour la fabrication de leurs pâtes, l’ont désormais largement délaissé.

Le glyphosate est utilisé à l’approche de la récolte afin d’éviter que des mauvaises herbes coincent dans la machinerie.

Mais, rapporte Radio-Canada, le traitement au glyphosate avant la récolte procure aussi un autre bénéfice : « Le blé n’est pas une plante génétiquement modifiée pour survivre à l’herbicide. Quand on le pulvérise, il lui arrive la même chose qu’aux mauvaises herbes : il meurt. Plus besoin de le faucher et d’attendre qu’il sèche comme autrefois. La céréale est prête pour la récolte à une date précise. »

Le glycosate est ainsi pulvérisé dans des champs où il n’y a même pas de mauvaises herbes bien que cette utilisation « pour faire mûrir les champs de blé » n’a jamais été approuvée par Santé Canada.

Le ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan, la plus importante province productrice de blé au Canada, estime que, selon les années, jusqu’à 70 % du blé est traité en prérécolte.

Dans une étude de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, publiée en 2017, portant sur des échantillons de nourriture de 2015 et 2016, 47,4 % des légumineuses et 36,6 % des produits céréaliers contenaient du glyphosate, tout comme environ le tiers des aliments et des céréales pour bébé.

Mais, dans les céréales, n’étaient inclus « ni le blé, ni l’avoine, ni le maïs, qui sont pourtant de loin les céréales les plus cultivées et parmi les plus consommées au Canada. On a plutôt retenu le millet, l’amarante, le kamut et le sarrasin, des produits très peu pulvérisés en prérécolte ». Pourtant, même ces céréales contenaient du glycosate.

Une seconde étude, portant sur les traces de glyphosate dans le blé, l’avoine et le maïs, devait paraître en 2018, mais ses résultats n’ont jamais été rendus publics. Obtenus par l’équipe de La semaine verte, ils montrent « que sans dépasser les normes, 80 % des échantillons de blé contenaient du glyphosate tout comme 74 % des échantillons d’avoine. »

Face à l’inquiétude des consommateurs italiens, les exportations canadiennes de blé dur vers l’Italie sont passées d’environ un million de tonnes par an à 291 000 tonnes en 2018.

« Le blé n’est pas la seule culture à être pulvérisée quelques jours avant la moisson », précise Radio-Canada. « L’avoine, l’orge, les lentilles, les pois, le lin, notamment, le sont également. »

Plus d’informations dans le reportage de Radio-Canada : Les Italiens boudent le blé canadien au glyphosate.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Glyphosate : un renouvellement de la licence pour 5 ans a été voté

Glyphosate : un renouvellement de la licence pour 5 ans a été voté

Le 28 novembre 2017.

Lundi 27 novembre, les États membres de l’Union européenne ont voté en faveur d’un renouvellement de la licence du glyphosate pour 5 ans, contre l’avis de la France.

La France s’y opposait fermement

Cela faisait des mois et des mois que les États membres de l’UE débattaient sur l’éventuelle dangerosité du glyphosate, le principe actif de l’herbicide le plus utilisé dans le monde, le Roundup de Monsanto. La France avait pris la tête du camp qui s’opposait au renouvellement de la licence de cette substance chimique, jugée « cancérogène probable » par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

« Considérant les risques, la France s’opposera à cette proposition et votera contre », avait annoncé, la veille du vote, la secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, Brune Poirson. « La France veut construire une sortie progressive du glyphosate et, avec plusieurs partenaires, pense qu’une durée plus courte serait possible ». Mais cette opposition farouche n’aura pas convaincu l’ensemble des pays de l’UE.

Le choix de l’Allemagne a été décisif

Au total, 18 pays ont voté en faveur de la proposition de la Commission européenne, 9 s’y sont opposés et un pays s’est abstenu. L’Allemagne, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie qui s’était abstenue la dernière fois, ont décidé de voter en faveur de ce renouvellement pour 5 ans. Pour être adopté, le texte devait obtenir l’adhésion de 55 % des États membres de l’UE, représentant au moins 65 % de la population.

L’Allemagne étant un pays qui pèse lourd d’un point de vue démocratique, son changement de cap a été décisif. Les 18 pays qui ont voté en faveur de ce renouvellement représentent 65,71 % de la population de l’UE. C’est donc passé d’une très courte tête. Ce revirement de l’Allemagne pourrait aller dans le sens des intérêts du laboratoire allemand Bayer, actuellement en cours de fusion avec Monsanto. Ceci expliquant certainement cela. 

Marine Rondot

À lire aussi : Le groupe allemand Bayer rachète Monsanto

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Effets néfastes du glyphosate sur la santé : une étude vient semer le trouble

Effets néfastes du glyphosate sur la santé : une étude vient semer le trouble

Le 22 novembre 2017.

Alors que la Commission européenne est en train de statuer sur les éventuels effets néfastes du glyphosate, le principal composé du Roundup de Monsanto, une étude vient apporter de nouveaux éléments au dossier.

La classification de cancérogène remise en cause

Selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), organe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et donc des Nations-Unis, le glyphosate serait un cancérogène « probable » pour l’homme. Or une étude de grande ampleur, publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, vient remettre en cause cette classification. Une conclusion qui risque de faire beaucoup parler d’elle.

Cette grande recherche épidémiologique, l’« Agricultural Health Study » (AHS), s’était donné pour objectif d’étudier les effets des pesticides sur la santé des agriculteurs. Or, selon ces travaux, il n’existerait pas de lien entre l’épandage de Roundup et les cancers dits « solides » ou les cancers du sang, dits « lymphomes non hodgkiniens ». Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 50 000 agriculteurs dans l’Iowa et en Caroline du Nord.

Le glyphosate est-il donc dangereux ?

80 % de ces agriculteurs utilisaient du glyphosate, et depuis les années 90, 6 000 cancers ont été observés chez ces derniers. Les auteurs de ces travaux ont cependant constaté que les épandeurs qui étaient les plus exposés au glyphosate développaient un risque accru de leucémie aiguë myéloïde. Ce risque de cancer augmentait avec la durée d’exposition et devenait statistiquement significatif au-delà de 20 ans.

Mais cela voudrait-il dire que le CIRC nous ait induit en erreur ? « Le CIRC s’est surtout appuyé sur des études expérimentales y compris chez l’animal de laboratoire, apportant des éléments d’un lien entre glyphosate et risque de cancers », a commenté Luc Multigner, médecin épidémiologiste à l’Inserm, dans les colonnes de Sciences et Avenir. Selon lui, dans 10 ans, ces agriculteurs américains développeront peut-être des maladies qui n’ont à ce jour pas encore été observées

Marine Rondot

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Des résidus de glyphosate dans les céréales, lentilles, pois chiches…

L’ONG Générations futures révèle la présence de résidus du glyphosate dans des céréales pour petit déjeuner, des légumineuses sèches et des pâtes alimentaires.

L’herbicide glyphosate, la molécule active du Roundup, a été classé « cancérogène probable » en 2015 par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’association a fait analyser 30 produits : 18 échantillons à base de céréales dont 8 céréales pour le petit déjeuner, 7 pâtes alimentaires, 3 autres (petits pains secs, biscottes) ; ainsi que 12 échantillons de légumineuses sèches : 7 lentilles, 2 pois chiches, 2 haricots secs, 1 pois cassé.

Des résidus de l’herbicide ont été trouvés dans :

  • 7 céréales de petit déjeuner sur 8 ;
  • 7 légumineuses sur 12 ;
  • 2 pâtes alimentaires sur 7.

Aucun des 3 autres produits à base de céréales (petits pains secs et biscottes) n’en contenait.

La plus faible concentration de glyphosate a été retrouvée dans des céréales du petit-déjeuner (0,023 mg par kilos) et les plus élevées, dans des lentilles vertes (2,1 mg/kg), des pois chiches (1,5 mg/kg) et des lentilles blondes (1,3 mg/kg).

Des valeurs qui, pour les aliments bruts (légumineuses), ne dépassent pas le seuil réglementaire permis, lequel est nettement trop élevé, juge François Veillerette, directeur de Générations Futures. Il n’y a pas de règle pour les céréales de petit-déjeuner.

Les résidus de glyphosate dans les produits alimentaires permettent « pour une part sans doute importante, d’expliquer la contamination de l’ensemble des personnes testées pour le glyphosate, telle que mise en évidence dans nos recherches du glyphosate dans les urines d’avril 2017 ! », déclare François Veillerette.

« Ces résultats interviennent deux mois après que la Commission européenne a proposé le renouvellement de l’autorisation du glyphosate pour 10 ans. Celle-ci expire à la fin de l’année 2017 », souligne Le Figaro. Les États membres doivent se prononcer d’ici à la fin de l’année sur cette question. La France votera contre.

Prioriser vos achats bio : 12 fruits et légumes ayant le plus de pesticides et 15 en ayant le moins

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Générations futures, Le Figaro, Le Monde
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Roundup : du glyphosate retrouvé dans notre alimentation

Roundup : du glyphosate retrouvé dans notre alimentation

Le 15 septembre 2017.

Selon l’association Générations Futures, on trouverait du glyphosate, la molécule active du Roundup, le désherbant phare de Monsanto, dans nos assiettes.

Du glyphosate dans nos céréales

Le glyphosate est une substance classée comme « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la Santé. Pourtant, on en trouverait dans des produits alimentaires du quotidien. C’est ce que révèle l’association Générations Futures qui a fait analyser 30 produits de consommation courante. Selon ces analyses, on peut trouver des traces de cet herbicide dans plus de la moitié des produits que nous consommons.

Dans le détail, sur 30 échantillons analysés, 16 contenaient du glyphosate. Parmi les produits concernés, on trouve des céréales de petit-déjeuner (Muesli Alpen Swiss, Weetabix Original, Muesli Jordan Country crisp, Country store Kellogs, Granola flocons d’avoines grillés aux pommes Jordans, All Bran Fruit’n Fibre Kellogs), des lentilles (Lentilles vertes Vivien Paille et Lentilles blondes Leader Price) et des pois chiches (pois chiches St Eloi et pois chiches Leader Price).

Convaincre la Commission de la nocivité du glyphosate

Selon l’association, dans certains produits, les concentrations d’herbicide étaient assez élevées : jusqu’à 2 micro-miligrammes/kg d’aliment. La dose est trop faible pour provoquer une intoxication alimentaire mais elle empoisonne tout de même l’organisme, surtout si on expose régulièrement son appareil digestif à cette substance. Des conclusions censées convaincre l’Union européenne de la nocivité d’une telle molécule.

Pour rappel, la Commission européenne souhaite en effet le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate, qui expire à la fin de l’année. La France a d’ores et déjà assuré qu’elle voterait contre ce renouvellement mais elle devra être soutenue. Pour que la proposition de la Commission soit acceptée, elle doit en effet obtenir l’accord de 55 % des États membres représentant 65 % de la population de l’UE. 

Marine Rondot

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Glyphosate : nous sommes tous contaminés !

Glyphosate : nous sommes tous contaminés !

Le 7 avril 2017.

Selon une enquête menée par l’ONG Générations Futures, quel que soit notre mode de vie ou notre alimentation, nous sommes tous contaminés par le glyphosate, la molécule active de l’herbicide Roundup, produit par Monsanto.

L’ONG a demandé l’arrêt immédiat de la vente de Roundup

C’est un constat accablant que dresse l’ONG Générations Futures, au terme d’une enquête sur la présence du glyphosate, la molécule active de l’herbicide Roundup, dans nos quotidiens. Elle a en effet a demandé à une trentaine de personnes, de 8 à 60 ans, un échantillon d’urine. Parmi les participants, la chanteuse Emily Loizeau ou la chroniqueuse Charline Vanhoenacker.

Après avoir fait examiner ces échantillons, l’ONG a constaté que la totalité d’entre eux, sans exception, contenait du glyphosate. Cela veut dire que l’eau, l’air et l’alimentation sont contaminés par cet herbicide le plus vendu au monde et qui est classé cancérigène probable par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). Au nom du principe de précaution, l’ONG a demandé l’arrêt immédiat de la vente de ce produit.

Une contamination trop importante selon l’ONG

Dans les échantillons d’urine, les chercheurs ont établi que la contamination était de 1,25 microgramme par litre (µg/l) en moyenne, soit « 12,5 fois la concentration maximale admissible pour un pesticide dans l’eau », selon le rapport de Générations futures. Et, ironie de l’affaire, c’est l’ancienne ministre socialiste de l’écologie, Delphine Batho, qui présentait le plus fort taux, avec 2,4 µg/l.

« Malheureusement ces analyses confirment ce que nous craignions après avoir consulté d’autres études réalisées ailleurs en Europe et dans le monde : nous sommes toutes et tous contaminés par le glyphosate », a déploré l’ONG. Pour rappel, l’autorisation du glyphosate au sein de l’Union européenne arrivait à expiration, il y a quelques mois, ce qui n’a pas empêché la Commission européenne d’autoriser à nouveau sa vente pour les 14 prochaines années.

Marine Rondot

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Cinq pesticides dont le Roundup classés cancérogènes « probables » par l’OMS

L’Iarc (Agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS) vient d’alerter sur la dangerosité de cinq pesticides qui ont été classés ce vendredi cancérogènes « possibles » ou « probables ». Un herbicide très utilisé dans le monde, le glyphosate, contenu notamment dans le Roundup de Mosanto mais aussi 4 insecticides, le malathion et le diazinon, mais aussi le tetrachlorvinphos et le parathion figurent au banc des accusés. Un bilan pour le moins inquiétant !

Le glyphosate est l’herbicide dont la production est la plus importante en volume dans le monde. Très utilisé dans le monde, il est notamment utilisé dans l’agriculture, mais également par les particuliers dans les jardins (Roundup) ou même pour traiter des forêts. Cet herbicide a été retrouvé dans l’eau, l’air ou encore la nourriture. Ce sont principalement les personnes qui habitent près des zones traitées qui y sont les plus exposées, bien que le niveau d’exposition reste généralement bas.

Les preuves concernant les risques cancérigènes du glyphosates restent limitées et concernent les lympomes non hodgkiniens et les cancers du sang. Ils ont été évalués en se basant sur des études d’exposition agricole effectuées aux États-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux en laboratoire.

Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, déjà interdits ou restreints dans de nombreux pays, ont été classés cancérogènes « possibles » et les insecticides malathion et diazinon cancérogènes « probables » chez l’homme même si les preuves restent là aussi limitées. Pour le malathion, outre les risque de lymphomes non hodkiniens et des cancers du sang, il y aurait également des risques de cancer de la prostate. Le diazinon pourrait quant à lui être impliqué dans le cancer du poumon.

Les conclusions de l’Iarc ont très rapidement été remises en question par le groupe Monsanto (fabriquant du Roundup) qui a jugé que ces études n’étaient pas basées sur de nouvelles données scientifiques et sur suffisamment de travaux.