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Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Le 22 octobre 2018

Après la naissance de plusieurs bébés sans bras dans plusieurs départements, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé l’ouverture d’une nouvelle enquête dimanche 21 octobre. 

Une première enquête insatisfaisante

Plusieurs cas de bébés nés sans bras ont été observés dans plusieurs départements et ont provoqué l’inquiétude dans ces zones géographiques. Dans l’Ain, 7 naissances ont été recensées entre 2009 et 2014 ; en Loire-Atlantique, 3 cas se sont produits entre 2007 et 2008 ; et en Bretagne, 4 naissances ont eu lieu entre 2011 et 2013. 

Après une première enquête menée par l’agence Santé Publique France, celle-ci avait déclaré début octobre ne pas poursuivre ses recherches, n’ayant pas « identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations ». Devant l’absence d’explications que la ministre de la Santé juge « insupportable », une nouvelle enquête sera conduite par les ministères de la Santé et de l’Environnement avec « une méthodologie différente » permettant d’obtenir des « regards croisés ». 

Les causes des malformations encore incertaines  

Avec en France « entre 80 et 100 naissances par an avec des malformations de membres », selon Agnès Buzyn, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Ces malformations peuvent provenir de causes génétiques, mais peuvent aussi être liées à des contraintes physiques ou encore être dues à des substances toxiques. 

Par ailleurs, la ministre a déclaré qu’il était « hors de question d’arrêter la subvention des registres », y compris celui du Remera basé à Lyon, actuellement au centre d’une polémique après la révélation des cas de l’Ain. « Quand il y a un registre qui cumule des cas pendant 20 ans 30 ans, si à un moment vous l’arrêtez, on ne peut plus le démarrer, vous perdez l’information. Quand on a un registre qui fonctionne, il ne faut surtout pas l’arrêter ».

Anne-Flore Renard

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Le gouvernement s’attaque aux maladies rares

Le gouvernement s’attaque aux maladies rares

Le 5 juillet 2018.

Un plan ambitieux, pour lutter contre les maladies rares, vient d’être lancé. Il devrait notamment favoriser la pose de diagnostics plus précoces quand ces derniers peuvent prendre jusqu’à 5 ans aujourd’hui.

Permettre des diagnostics plus rapides

Le gouvernement veut s’attaquer aux maladies rares. Et pour la troisième fois, lance un plan d’attaque ambitieux qui devrait permettre de relancer la recherche dans ce domaine. Présenté à l’occasion des 2èmes rencontres des maladies rares par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et la ministre de l’Enseignement et de la Recherche, Frédérique Vidal, il porte un objectif : offrir un diagnostic et un traitement pour chacun.

Ce plan repose sur 11 axes principaux. Le gouvernement souhaite, par exemple, que les diagnostics soient posés au plus tôt, soit un an maximum après une consultation chez un spécialiste, contre 5 ans aujourd’hui pour plus d’un quart des patients. Il compte également favoriser un meilleur partage des données entre les différents laboratoires et instituts de recherche en créant des « entrepôts de données de qualité, interopérables et réutilisables pour les maladies rares ».

3 millions de Français sont touchés par une maladie rare

« Les nouvelles mesures pour la recherche de ce plan maladies rares représentent un financement de 20 millions d’euros », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique lors de la présentation de ce plan, « auquel nous devrions bien sûr ajouter les projets déjà en cours ainsi que l’ensemble du financement de base et des salaires des chercheurs des nombreux laboratoires investis sur cette thématique ».

Les ministères rappellent qu’il existe aujourd’hui environ 7.000 maladies rares qui concernent plus de 3 millions de personnes en France, et environ 25 millions en Europe. Depuis 2004, deux plans nationaux se sont succédés et ont permis la création de 23 filières de santé s’appuyant sur 387 centres de référence et 1.800 centres de compétence partout en France.

Gaëlle Latour

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Le gouvernement va rembourser les traitements anti-tabac pour inciter les fumeurs à s’arrêter

TABAC : Dans le cadre des 25 mesures-phares de la politique de prévention du gouvernement, Edouard Philippe, Premier ministre et Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé ont présenté 25 mesures destinées à accompagner les Français pour rester en bonne santé tout au long de leur vie.  Parmi ces mesures, l’une d’entre-elles prévoit le remboursement des traitements anti-tabac. Le gouvernement veut ainsi passer du forfait à un remboursement “classique”. Objectif : inciter davantage de personnes à s’arrêter !

5arah/Pixabay

Le contexte : en France, plus de 13 millions de personnes fument mais plus de la moitié souhaitent arrêter de fumer . Le tabac est la source majeure de cancers, de maladies cardio – vasculaires et d’insuffisance respiratoire , et est responsable de 73.000 décès chaque année.

Et si le Plan national de réduction du tabac – accès au forfait à 150 euros par an pour tous les assurés – et l’opération #MoisSansTabac ont eu un impact important en 2016 et 2017, il reste encore trop limité au regard des 13 millions de fumeurs

En optant pour un remboursement “classique”, le gouvernement veut développer l’accessibilité aux traitements d’aide à l’arrêt tabagique pour l’ensemble des fumeurs souhaitant arrêter de fumer, et en particulier les plus défavorisés.

En effet, l’un des freins majeurs actuels du recours aux traitements de sevrage est la nécessité de faire systématiquement l’avance de frais dans le cadre du forfait.

Pour le gouvernement cette nouvelle phase dans le soutien au sevrage tabagique va permettre à la fois de lever ces freins mais aussi d’avoir le même tarif pour un produit sur tout le territoire, tout en permettant une durée de traitement adaptée à la dépendance.

Et si le mouvement sera progressif, un premier produit sera inscrit dès cette semaine au remboursement par le Gouvernement. A noter que cette mesure s’inscrit dans le cadre du prochain Plan national de réduction du tabagisme qui sera annoncé prochainement.

Tabac : à propos

Les produits du tabac sont particulièrement toxiques. La seule consommation d’une cigarette en moyenne par jour induit des risques immédiats sur le plan cardiovasculaire et avec la durée des risques de cancers et de maladies respiratoires, particulièrement invalidantes ou fatales.

Ces produits du tabac entraînent une dépendance rapide et massive et les scientifiques considèrent que le tabac est l’une des drogues les plus difficiles, voire la plus difficile, à arrêter.

Les pouvoirs publics s’efforcent de réglementer ces produits pour en dissuader la consommation, inciter les fumeurs à l’arrêt et contrôler autant que possible leur composition. Dans cette perspective, ils imposent aux industriels du tabac des limitations concernant différents composants particulièrement toxiques comme les goudrons ou le monoxyde de carbone ou qui sont associés à la dépendance : la nicotine (Crédit source : CNCT)

L’occasion de vous rappeler que Tabac Info Services a lancé une application gratuite pour accompagner et aider ceux qui veulent en finir avec le tabac.

Cette application permet à tous ceux qui la téléchargent de bénéficier de conseils personnalisés de tabacologues et de suivre au quotidien ses progrès et les bénéfices d’un arrêt de la cigarette.

Comment ça marche ? Rien de plus simple :

On télécharge gratuitement l’application sur Google play ou App Store
On remplit son profil grâce à un simple questionnaire
On démarre son programme de coaching personnalisé
On pose ses questions à un tabacologue
On consulte les témoignages d’autres ex-fumeurs.
On bénéficie de conseils adaptés pour faire passer les envies de cigarettes.
On partage ses résultats pour encourager ses proches à nous suivre.

Note : Tabac info service est un dispositif d’aide à l’arrêt du tabac de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et du Ministère de la santé.

News Santé

Études de médecine : les pistes de réforme du gouvernement

Études de médecine : les pistes de réforme du gouvernement

Le 24 octobre 2017.

Comment avoir plus de médecins quand seulement 15 % des étudiants inscrits en première année de médecine passent en deuxième année ? Le gouvernement envisage plusieurs pistes.

Répondre aux problèmes des déserts médicaux

Pour répondre à la problématique des déserts médicaux, le gouvernement cherche à réformer les études de médecine. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, envisage de créer une sélection des bacheliers à l’entrée en médecine : « Si vous n’avez pas fait le bac scientifique avec mention très bien ou bien, vos chances d’être reçu en première année sont proches de zéro », a-t-elle expliqué dans l’émission Le Grand Jury de RTL, LCI et Le Figaro.

« Il nous faut des humanistes aussi en médecine, pas simplement des techniciens des maths », a renchéri Agnès Buzyn. Pour cela, le gouvernement envisage de permettre à des étudiants diplômés en sciences de la vie, en physique, en chimie, en psycho ou en droit d’intégrer le cursus de médecine en fin de L2 ou de L3, après avoir réussi une épreuve orale d’admission. 

Diversifier le profil des étudiants

« L’idée c’est de réorienter très vite les étudiants, pas de fermer la porte », a-t-elle précisé. « Il faut éviter que des enfants de 18 ans perdent deux ans en se heurtant à des concours extrêmement difficiles. » Ce que la ministre veut à tout prix supprimer, c’est le tirage au sort pour déterminer les bacheliers admis au concours du Paces (première année commune des études de santé), mis en place par le précédent gouvernement.  

Cet avis est partagé par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, qui souhaite revoir les conditions d’entrée en Paces. Dans 20 minutes, Jean-Paul Saint-André, le rapporteur du groupe de travail explique qu’on pourrait demander à un étudiant qui souhaite faire médecine d’être à la fois titulaire d’un Bac S et de valider un Mooc (cours en ligne), pour avoir le droit de l’inscrire en Paces. Ces différentes annonces seront dévoilées début novembre par le gouvernement.

Marine Rondot 

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Anxiété liée à la santé : efficacité d’une psychothérapie testée par le gouvernement britannique

Une forme spécifique de psychothérapie aide à surmonter l’anxiété liée à la santé, selon une étude financée et publiée par le National Institute for Health Research (NIHR) gouvernemental britannique dans la revue Health Technology Assessment.

L’anxiété portant sur la santé a récemment été reconnue comme une affection distincte, étroitement liée, mais non identique au diagnostic antérieur d’hypocondrie.

La plupart des personnes souffrant d’une anxiété liée à la santé sont atteintes d’hypocondrie, mais une proportion de celles atteintes d’hypocondrie n’est pas significativement anxieuse. L’une des raisons pour distinguer l’anxiété liée à la santé des autres formes d’hypocondrie est qu’elle peut se prêter à des interventions psychologiques, en particulier la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), explique le communiqué des chercheurs.

Les personnes souffrant d’anxiété liée à la santé craignent constamment d’avoir une maladie non diagnostiquée. Elles surveillent et vérifient fréquemment leur corps. Elles consultent fréquemment des médecins, d’autres professionnels de la santé et des proches, à la fois pour se rassurer et pour faire des tests afin d’exclure la maladie redoutée.

Il est estimé que jusqu’à une personne sur cinq qui consulte dans les cliniques médicales souffrirait d’une anxiété anormale, qui peut être aggravée par des recherches en ligne sur les symptômes, d’où le terme « cybercondrie ». Seulement une personne sur dix souffrant d’anxiété liée à la santé recevrait un diagnostic.

« L’état de santé est souvent déclenché par un événement, et la combinaison d’une plus grande vulnérabilité personnelle, rehaussée par une sensibilisation accrue du public aux maladies, renforce l’anxiété. Avec la disponibilité immédiate d’Internet, les gens sentent qu’il est de leur responsabilité de veiller à leur santé, ce que les experts de la santé publique encouragent. »

« Le problème est que les symptômes de l’anxiété de santé sont mal interprétés comme étant ceux d’une maladie physique et donc la plupart des patients vont chez un médecin, de soins primaires ou secondaires, pour demander de l’aide dans la recherche d’un diagnostic physique, ignorant ainsi le noyau mental de la condition ».

Le professeur de psychiatrie Peter Tyrer et ses collègues de l’Imperial College London et du King’s College London ont mené cette étude avec 444 personnes souffrant d’une anxiété sévère liée à la santé, recrutées dans cinq hôpitaux généraux. Elles ont été assignées au hasard à recevoir une moyenne de six sessions de 60 minutes de thérapie cognitivo-comportementale spécifiquement adaptée pour l’anxiété de santé (TCC-AS) ou à des soins continus en clinique, leur médecin ayant été informé qu’une anxiété anormale a été reconnue.

L’anxiété liée à la santé était fréquente chez des personnes atteintes de maladies physiques, par exemple des personnes s’étant rétablies d’une crise cardiaque et interprétant des symptômes mineurs comme étant des avertissements d’autres crises et réduisant ainsi toutes leurs activités. Les symptômes incluaient des douleurs thoraciques ou des maux de tête persistant malgré le fait que le médecin assurait qu’il n’y avait pas de cause physique à leur détresse.

La TCC-AS aide les patients à remettre leurs pensées en question et à reconnaître la façon dont leur anxiété est maintenue par la recherche de réassurance et la surveillance excessive de leur corps, ainsi que la vérification des symptômes en ligne. Cette démarche est soutenue par des expériences comportementales pour tester les nouvelles façons de penser.

Après un an, la condition des patients ayant reçu la TCC-AS s’était améliorée, passant de sévère à modérée, comparativement à celle des participants ayant reçu les soins standards. Les symptômes d’anxiété et de dépression s’étaient également améliorés. La différence s’est atténuée avec le temps mais le niveau de sévérité est demeuré modéré après 5 ans.

Le traitement était aussi efficace lorsque dispensé par des infirmières que par des psychologues et d’autres professionnels de la santé.

Les décès ont été semblables dans les deux groupes, mais ceux du groupe ayant reçu les soins standards sont survenus plus tôt, ce qui donne à penser que la TCC-AS n’a pas mis la vie en danger en empêchant l’identification de maladies graves.

Les coûts du traitement ont été plus que compensés par les économies réalisées dans les services de santé, soulignent les chercheurs.

« La TCC-AS permet à des thérapeutes sans expérience préalable d’être formés relativement facilement. Elle a donc le potentiel de pouvoir être largement utilisée en milieu hospitalier général sous une supervision appropriée », concluent-ils.

Pour plus d’informations sur l’anxiété liée à la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Imperial College London, Health Technology Assessment, NIHR.
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Le gouvernement reprend la lutte contre le moustique tigre

Le gouvernement reprend la lutte contre le moustique tigre

Le 3 mai 2017.

Le moustique tigre est de retour et pour répondre à cette menace potentielle, le gouvernement a relancé son plan annuel de lutte contre ce nuisible vecteurs de maladies très graves comme le virus Zika, la dengue ou encore le chikungunya.

Une application pour signaler la présence de moustiques tigres

À l’approche de l’été, le moustique tigre fait de nouveau parler de lui. C’est l’occasion pour le gouvernement de relancer son dispositif de lutte contre cet insecte, scientifiquement baptisé Aedes Albopictus. Ce plan, inauguré chaque année le 1er mai, durera jusqu’au 30 novembre prochain.

Divisé en plusieurs chapitres, le dispositif gouvernemental doit permettre une surveillance accrue des populations de moustiques sur le territoire. Les Français sont d’ailleurs mis à contribution dans le cadre de cette lutte et sont invités à signaler la présence de moustiques tigres sur le site Signalement-moustique.fr, ainsi que sur l’application pour smartphone dédiée.

Le sud de la France, zone de prédilection du moustique tigre

Un autre volet de cette lutte passe également par la surveillance des individus infectés par un moustique tigre. Ce dispositif consiste à signaler tous les cas suspects afin de mettre en place des mesures de démoustication autour du domicile de la personne concernée, « ainsi que le renforcement de la protection individuelle autour des cas recensés pour éviter la transmission de la maladie à d’autres personnes », indique le ministère de la Santé.

Cela fait maintenant de nombreuses années que ce moustique venu d’Asie s’est implanté en France métropolitaine et 30 départements, principalement du sud de la France, sont concernés par ce nuisible qui peut transmettre, dans certaines conditions, des maladies telles que la dengue, le chikungunya, le virus Zika ou encore la fièvre jaune. Depuis 2010, plusieurs cas de ces maladies ont d’ailleurs été relevés en France, dans les régions Paca et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

Sybille Latour

À lire aussi : Les pires virus propagés par les moustiques

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Étiquetage alimentaire : un code couleur validé par le gouvernement

Étiquetage alimentaire : un code couleur validé par le gouvernement

Le 16 mars 2017.

Mercredi 15 mars, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé que le format retenu pour l’étiquetage nutritionnel simplifié serait le Nutri-Score, un étiquetage qui fonctionne avec 5 couleurs.

Un code couleur qui informe sur la qualité des produits

Cela fait des semaines et des semaines que les nutritionnistes, les associations de consommateurs et les scientifiques débattent sur la meilleure manière d’afficher les apports nutritionnels sur les produits. Prévu par la loi Santé de décembre 2015, cet étiquetage alimentaire prendra finalement la forme d’un code couleur qui changera en fonction de la qualité des produits.

C’est la ministre de la Santé qui a tranché. Elle a choisi le Nutri-Score, un logo plébiscité par la communauté scientifique et par les associations de consommateurs. La mise en place de ce logo a par ailleurs été validé par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) et encouragé par plus de 250 000 citoyens, qui ont signé une pétition en sa faveur. Grâce à ce code couleur, le consommateur pourra, en un clin d’œil, savoir si le produit qu’il achète est bon ou pas pour la santé.

Le plus pertinent des logos selon Marisol Touraine

C’est dans les colonnes du Parisien que Marisol Touraine a annoncé son choix. « Les résultats des études viennent de montrer que le plus pertinent des logos pour aider à manger sainement est le Nutri-Score », a-t-elle détaillé. « Cette vignette va du vert à l’orange foncé en fonction de la qualité du produit, type plats cuisinés ou sodas. C’est celle-là qui a donc été choisie. »

Cette mesure a pour objectif de lutter plus efficacement contre l’obésité, qui touche en priorité les foyers défavorisés. Il ne s’agit pas de renoncer aux pizzas, par exemple, mais de choisir celle qui sera la moins grasse et la moins salée. Ce dispositif d’étiquetage sera cependant facultatif, dans la mesure où la réglementation européenne ne permet pas de le rendre obligatoire. Mais les industriels n’ont-ils pas tout intérêt à accepter ces nouvelles règles du jeu ? 

Marine Rondot

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Maladie de Lyme : le gouvernement lance un plan national

Le 30 septembre 2016.

Cela faisait de longs mois que des associations de patients atteints par la maladie de Lyme se mobilisaient pour alerter le gouvernement sur cette pathologie encore peu connue et mal prise en charge.

Éviter le sentiment d’abandon des patients

Le ministère de la Santé a fait savoir que le gouvernement allait lancer un grand plan de lutte contre la maladie de Lyme. « Ce plan vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique auxquels sont confrontés des malades de Lyme », a expliqué la ministre de la Santé, Marisol Touraine, dans un communiqué. Un peu plus tôt, elle avait reçu des associations de malades pour les assurer de son engagement sur la question.

La principale source de colère des associations était en effet la prise en charge insuffisante de cette pathologie infectieuse. Problème de diagnostic ou de traitement, le corps médical ne sait pas bien comment accueillir les patients, parce que la maladie Lyme et ses symptômes sont encore trop peu connus. Pourtant, prise en charge tôt, l’infection transmise par une morsure de tique infectée par une bactérie se guérit facilement.

Mobilisation de la recherche sur la maladie de Lyme

Concrètement, ce plan lancé par le gouvernement se donnera cinq objectifs : l’amélioration des mesures de lutte contre les tiques, le renforcement de la surveillance et de la prévention, l’uniformisation de la prise en charge des malades, l’amélioration des tests diagnostiques et la mobilisation de la recherche sur ces maladies. Ce plan sera aussi l’occasion de faire connaître la maladie par une « formation des professionnels de santé » et par des « actions à destination de la population ».

En 2014, le nombre de nouveaux cas en France a été estimé par le Réseau Sentinelles à plus de 25 000, un chiffre stable depuis 2009. Pour savoir si vous avez été infecté après une morsure de tique, regardez si une plaque rouge et ronde se forme et s’étend en cercle à partir de la zone de piqûre. Si vous avez été infecté, votre médecin vous mettra sous antibiotiques et vous serez hors de danger.

À lire aussi : Maladie de Lyme : des millions de malades qui s’ignorent ?

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Dépakine : le gouvernement et Sanofi, responsables ?

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Nouveau scandale sanitaire avec la commercialisation de la Dépakine, un traitement antiépileptique commercialisé en France par le laboratoire Sanofi depuis 1967 qui, prit durant la grossesse peut provoquer des dégâts sur le développement cognitif et un impact sur les malformations. Le gouvernement est jugé responsable.

Antiépileptique : des risques détectés depuis les années 90

Alors que les risques de malformations congénitales causées par le valproate de sodium (molécule de la Dépakrine) sont connus depuis fin des années 90 et l’impact négatif sur le développement cognitif, depuis fin des années 2000, le traitement a continué d’être commercialisé, générant plusieurs centaines de millions d’euros pour le groupe pharmaceutique Sanofi.

Malgré cette prise de conscience, les autorités sanitaires n’auraient agi qu’au cours de l’année 2015, afin d’encadrer la prescription de ce traitement.

Le ministère de la Santé accusé

Le ministère a d’ailleurs été pointé du doigt lui aussi par l’Apesac qui l’accuse d’avoir mis trop de temps à réagir. D’ailleurs le nombre de victimes de ce traitement serait plus important selon une étude de l’Agence du médicament et de la Caisse nationale d’assurance maladie.

Selon le Canard Enchainé, le ministère de la Santé aurait caché les résultats de l’étude, dont les premiers ont été reçus dès mi-juillet.

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Une campagne « Comment réagir en cas d’attaque terroriste ? » lancée par le gouvernement français

À la suite des attentats de Paris du 13 novembre 2015, le gouvernement français a lancé, le 4 décembre, « une campagne de sensibilisation pour mieux préparer et protéger les citoyens face à la menace terroriste ».

Une affiche intitulée « Réagir en cas d’attaque terroriste ; avant l’arrivée des forces de l’ordre, ces comportements peuvent vous sauver » fournit des consignes pratiques dans les 3 catégories « s’échapper, se cacher, alerter ».

La première réaction doit toujours être l’évasion.

Dans l’hypothèse où l’évasion est impossible, il faut chercher un abri ou une cache (ne pas oublier de couper la sonnerie et le vibreur du téléphone). Une fois hors de portée ou protégé, il faut, enfin, alerter les forces de l’ordre (appeler le 17 ou le 112).

L’affiche rappelle également quelques règles de base en matière de vigilance (par exemple, quand vous entrez dans un lieu, repérez les sorties de secours).

« Au cours des prochains mois, la campagne sera prolongée et approfondie par la diffusion progressive d’autres supports complémentaires (vidéo, guides de bonnes pratiques). L’ensemble de ces supports constituera la base de la “culture de sécurité” que le Gouvernement entend promouvoir. »

Les gouvernements britanniques et américains ont également publié des affiches et guides sur le sujet.

Psychomédia avec source : Gouvernement.fr.
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