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Drogue au volant : un contrôle renforcé grâce à de nouveaux tests

Drogue au volant : un contrôle renforcé grâce à de nouveaux tests

Le 20 avril 2017.

Selon nos confrères du Parisien, le ministère de l’Intérieur aurait décidé de lancer de nouveaux kits salivaires afin de mieux contrôler la consommation de drogues des automobilistes.

Détecter si un conducteur a consommé de la drogue

Afin de lutter plus efficacement contre la consommation de stupéfiants au volant, le ministère de l’Intérieur va mettre à disposition de la police et de la gendarmerie des nouveaux kits salivaires capables de détecter si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne ou des opiacés, en quelques minutes. Objectif : réduire significativement le nombre d’accidents sur les route.

En 2015, selon les derniers chiffres de la Sécurité routière, 23 % des décès survenus lors d’un accident de la route impliquaient en effet un conducteur sous l’empire de la drogue. Renforcer le contrôle était donc devenu urgent. Ces tests devraient être disponibles « dans les prochaines semaines, dans les commissariats et les brigades de gendarmerie », selon un haut responsable de la sécurité routière cité par Le Parisien.

Multiplier les contrôles de stupéfiants

Le ministère de l’Intérieur souhaite par ailleurs simplifier les procédures d’arrestations des automobilistes qui ont consommé de la drogue. Actuellement, un conducteur dont le test est positif doit être accompagné à l’hôpital par la police pour confirmer s’il a bien consommé un stupéfiant. Avec ces nouveaux kits, la police pourra faire un second test sur place pour confirmer le premier, ce qui rendra le dépistage beaucoup plus rapide.

Grâce à ce nouveau dispositif, les policiers et les gendarmes pourront augmenter la fréquence des contrôles. Aujourd’hui, seuls 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année, contre plus de 11 millions de contrôle d’alcoolémie. Notons au passage que tout refus de se soumettre au test de détection de stupéfiants est équivalent à un test positif. Par ailleurs, ce test peut être réclamé aux automobilistes mais aussi aux cyclistes. 

Marine Rondot

À lire aussi : L’alcool et les drogues de plus en plus répandus au travail

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les maladies à prions bientôt détectables grâce à une prise de sang ?

Les maladies à prions bientôt détectables grâce à une prise de sang ?

Le 14 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs français et américains, il sera bientôt possible de détecter une maladie à prions, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob, à un stade précoce, uniquement avec une prise de sang.

Déceler des maladies rares par des tests sanguins

Les maladies à prions sont des « maladies rares, caractérisées par une dégénérescence du système nerveux central et la formation d’agrégats d’une protéine spécifique », détaille l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Ces maladies pouvaient jusqu’à présent être décelées grâce à une biopsie des amygdales. Mais ce geste invasif pourrait être bientôt remplacé par une simple prise de sang.

C’est en tout cas sur ce dossier que travaillent Stéphane Haïk, directeur de recherche à l’Inserm et coordonnateur du Centre national de référence des agents transmissibles non conventionnels à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et Claudio Soto, professeur de neurologie à l’école médicale de l’UTHealth et directeur du George et Cynthia W. Mitchell Center de l’UTHealth pour la maladie d’Alzheimer.

Détecter la maladie avant l’apparition des premiers symptômes

Selon leurs travaux, la maladie de Creutzfeldt-Jakob aurait été détectée dans le sang de deux patients 16 mois et 31 mois avant l’apparition des premiers symptômes. Cette découverte « donne l’espoir d’arriver un jour faire la même chose pour d’autres maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, elles aussi dues à l’accumulation d’une protéine toxique », s’est réjoui le Pr. Stéphane Haïk.

Selon l’Inserm, « d’autres protéines de l’organisme impliquées dans certaines maladies » peuvent en effet « adopter le même comportement » que la protéine prion : « la peptide béta-amyloïde impliqué dans la maladie d’Alzheimer, l’alpha-synucléine dans la maladie de Parkinson, ou la protéine p53 dans le cancer ». Plus ces maladies sont détectées tôt, plus les dommages irréversibles causés par la maladie dans le cerveau sont évités. De nouveaux travaux seront donc nécessaires pour savoir si une simple prise de sang pourrait un jour permettre de déceler la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. 

Marine Rondot

À lire aussi : Un test sanguin capable de détecter la maladie d’Alzheimer ?

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Régénérer ses dents grâce à un médicament contre Alzheimer

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du King’s College de Londres, un médicament, initialement destiné à traiter la maladie d’Alzheimer, pourrait aussi stimuler la régénération des dents abîmées par des caries.

Stimuler les cellules-souches régénératrices de la dent

Le Tideglusib, un médicament utilisé pour traiter les cas de maladies d’Alzheimer, pourrait entraîner la régénération dentaire. C’est en tout cas ce que révèle une étude, publiée dans Scientific Reports. Selon ces travaux, ce produit stimule les cellules-souches régénératrices présentes dans la pulpe de la dent et fini donc par combler les cavités creusées par les caries.

Les scientifiques ont inséré des éponges de collagène biodégradable préalablement trempées dans le Tideglusib dans des trous percés dans des dents de souris. Petit à petit, au bout de 4 à 6 semaines, les éponges se sont désagrégées et ont laissé place à une nouvelle couche de dentine. Selon le professeur Paul Sharpe, du King’s College London, principal auteur de l’étude, cette méthode est « simple rapide et bon marché ».

Une régénération de la dentine

« La simplicité de notre approche la rend idéale si l’on veut l’utiliser avec un produit dentaire dont le but serait de traiter les cavités, en produisant à la fois une protection de la pulpe et en régénération de la dentine », a-t-il ajouté. Ayant déjà été testé pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, ce médicament pourrait arriver très rapidement sur le marché.

Mais auparavant de nouveaux tests seront nécessaires pour savoir si les effets sont les mêmes chez les humains dont les cavités dentaires sont bien plus grandes que celles des souris. Des tests sur des rats, qui ont les dents plus grosses que celles des souris, ont déjà été lancés. Si les résultats sont concluants, l’équipe du Pr. Paul Sharpe pourra passer aux tests cliniques sur des hommes.

 

Un aveugle retrouve partiellement la vue grâce à une autogreffe de cellules de peau

Lundi 9 mai 2016.

Une équipe de chirurgiens et de généticiens japonais vient de réaliser une nouvelle prouesse, en termes de thérapie génique. Ils ont réussi à créer des cellules souches capables de restaurer partiellement la vue d’une malade, à partir de simples cellules de peau !

Des cellules de peau utilisées pour restaurer la vue d’une malade

Les cellules en question ont été prélevées sur son bras. Un petit carré de peau de 4 mm de diamètre ! Mais ce petit carré de peau a ensuite été cultivé, puis reprogrammé en cellules souches immatures, celles qui ne sont pas encore destinées à une fonction précise. 

Les chercheurs japonais ont ensuite implanté ces cellules souches dans l’oeil d’une femme âgée de 70 ans, atteinte de dégénérescence maculaire (DMLA). Ils ont attendu deux ans avant de communiquer les résultats de leur expérience.

DMLA : la patiente a récupéré en partie la vue

Les cellules souches implantées dans l’oeil de la malade se sont déterminées, et ont reconstitué une partie de l’épithelium de la rétine. La DMLA détruit en effet progressivement la rétine, située au fond de l’oeil et sur laquelle se forment les images, en partant du centre. Cela provoque un « trou noir » dans la vision, qui s’agrandit au fur et à mesure, et devient de plus en plus handicapant. Dans le cas de cette expérience, non seulement le système immunitaire de la malade n’a pas rejeté la greffe de cellules souches, mais sa vue s’est significativement améliorée. 

D’autres expériences destinées à améliorer la vue, en se servant de cellules souches, ont donné également des résultats assez probants dans le monde, ce qui laisse espérer que cette technique puisse devenir non plus seulement expérimentale, mais banale, dans quelques années. 

À lire aussi : Avoir une bonne vue plus longtemps

 

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Effacer les peurs : un traitement d’une session grâce à un médicament anti-hypertension (propranolol)

Une étude, publiée dans la revue Biological Psychiatry rapporte la réduction immédiate de la peur chez des volontaires ayant une phobie des araignées après une exposition de 2 minutes combinée à une dose unique d’un traitement pharmacologique couramment utilisé.

Les thérapies comportementales typiques pour la phobie nécessitent de nombreuses sessions pour produire l’effet désiré, soulignent les chercheurs.

Marieke Soeter et Merel Kindt, du Département de psychologie clinique de l’Université d’Amsterdam, ont cherché à s’appuyer sur la notion de « reconsolidation », développée il y a 15 ans par le Dr Joseph LeDoux.

Avec son équipe, il a découvert que l’administration d’une drogue lors de l’activation d’un souvenir terrifiant induisait une amnésie de ce souvenir. Mais cette amnésie n’a été démontrée de façon convaincante que pour des peurs créées en laboratoire.

Soeter et Kindt ont mené cette étude avec 45 volontaires ayant peur des araignées qui ont été assignés au hasard à recevoir une dose unique de propranolol (noms commerciaux : Adrexan, Avlocardyl, Hemipralon, Indéral, Sthasin, Syprol…), un bêta-bloquant utilisé pour le traitement de l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques, ou un placebo après une brève exposition à une tarentule.

Ceux qui ont reçu du propranolol avaient beaucoup moins de comportements d’évitement et plus de comportements d’approche. Cet effet a persisté pendant un an.

« Ici, nous montrons pour la première fois qu’un médicament amnésique donné en même temps que la réactivation de la mémoire transforme un comportement d’évitement en comportement d’approche chez les personnes ayant une réelle peur des araignées », résume Kindt.

« Actuellement, les patients souffrant de troubles anxieux et de stress post-traumatique reçoivent plusieurs séances de thérapie cognitivo-comportementale (par ex. thérapie de désensibilisation, ndlr) ou des doses quotidiennes de médicaments et obtiennent une baisse progressive (et souvent temporaire) des symptômes », ajoute-t-elle. « L’intervention révolutionnaire proposée implique une seule brève intervention qui mène à une perte soudaine, importante et durable de la peur ».

Il est toutefois nécessaire de poursuivre les recherches afin de rendre cette thérapie plus largement disponible et traiter des phobies plus graves, soulignent les chercheuses.

Le propranolol agit sur une région du cerveau, l’amygdale, impliquée dans les émotions et la peur.

Psychomédia avec sources : Elsevier, Biological Psychiatry.
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Obésité : 30 % de perte de graisse grâce à une simple pilule ?

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Faire baisser de 30 % le surplus de graisse grâce à un traitement miracle bientôt possible ? Oui, répondent les scientifiques du Harward Stem Cell Institute (HSCI) ! Même si de nombreuses étapes comme le passage des rongeurs à l’être humain restent encore à franchir, les premiers résultats sont encourageants et portent à espérer pour l’avenir la découverte d’un nouveau remède contre l’obésité et le surpoids.

C’est une étude publiée dans la revue Nature Cell Biology qui vient de révéler les premiers résultats prometteurs d’un traitement capable de faire diminuer de 30 % le surplus de graisse chez un individu.

Pour parvenir à fabriquer la pilule en question, les chercheurs ont élaboré un procédé permettant de repérer les éléments capables de transformer les cellules qui stockent les lipides (« graisses blanches ») en cellules à graisses brunes qui elles, brûlent des calories.

Cette pilule, testée uniquement sur des rats pour le moment, offre des espoirs même si l’impact à long terme sur le système immunitaire ou le métabolisme n’est pas encore connu.

Perdre 30 % de graisse superflue sans lever le petit doigt ? Il faudra encore franchir bien des obstacles avant d’y parvenir, en attendant, les bonnes vieilles méthodes comme la pratique sportive ou le manger équilibré restent toujours d’actualité…

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Être en forme et le rester grâce à une bonne audition

Qui eût cru que l’audition soit un levier de forme et de Bien Etre ?  Longtemps considérée que lors de pathologies ORL, l’audition fait  désormais partie des marqueurs positifs de l’hygiène de vie au  quotidien. Tous, nous souhaitons profiter pleinement de la vie et en  améliorer sa qualité. Prendre soin de son audition tout comme conserver de bonnes capacités à entendre sont des rites à intégrer  pour rester dynamique et en relation positive avec les autres. Voici  quelques bonnes résolutions pour être tonique dès votre rentrée de  septembre.

GERER SA FATIGUE AUDITIVE

Le système auditif est soumis aux différentes pressions acoustiques tout au long de la journée : bruit des transports, bruit au travail, musiques dans les magasins, restaurants bruyants, télévision, radios, MP3, téléphone….Tous ces bruits créent une fatigue auditive. Maux de tête, fatigue générale, sentiment d’oppression peuvent en être les signes en fin de journée. L’accumulation répétitive de ces pressions installe la fatigue auditive et provoque l’usure des cellules sensorielles. Plus elles s’usent et moins le cerveau auditif reçoit de stimuli et peut décrypter Il devient plus difficile de comprendre son interlocuteur. Lorsque la fatigue auditive s’installe, nos comportements changent : moins de patience, agressivité, doutes…

ACCORDER DES TEMPS DE RECUPERATION A SON SYSTEME AUDITIF

La « pause auditive » apparaît comme le DETOXIFIANT pour rester en forme. Auparavant, l’espace temporel de
la nuit offrait ce temps de récupération. Aujourd’hui, le sonore envahit même ce SAS : écoute de MP3 lors de l’endormissement et parfois la nuit entière ; environnement bruyant (climatiseurs, circulation…). Selon le Dr. Mireille Tardy, médecin ORL membre du Comité Scientifique de l’association JNA, « il faudrait idéalement dormir dans une ambiance sonore n’atteignant pas 30 dB pour offrir un temps qualitatif de récupération au système auditif ». Au-delà, stress, gastrite, hypertension apparaissent.

EDUQUER SON ACUITE AUDITIVE

L’Ouïe est l’un des médias sensoriels à la nature et aux autres. Plus on développe ce sens et plus on entre en
« connexion » avec son environnement, plus on se laisse « toucher » par la sensorialité qui en découle. Eduquer
son acuité auditive est une promesse pour décupler sa relation aux émotions mais aussi un gage de capacité à
rebondir lorsque plus tard, lors de périodes de transition de vie, nous avons besoin de nous appuyer sur nos
ressources intérieures pour accepter les changements psychocorporels et continuer à profiter de la vie. Dans
notre quotidien, l’oreille est habituée à être stimulée par des bandes de fréquences identiques et nous lui offrons
peu d’espace pour aller visiter d’autres spectres. Il est donc vivifiant de déranger les connexions neuronales
installées et en créer de nouvelles, plus riches et plus rapides. Nos différents cerveaux sont de vraies pâtes à
modeler et nous sommes loin d’en avoir exploré toute l’ingéniosité d’adaptation et de développement potentiel.

SE PROTEGER DES DIFFERENTES POLLUTIONS SONORES ET AUTRES SOURCES DE RISQUE

Différents protecteurs de loisirs existent pour préserver son système auditif ou lui offrir une pause : du simple
bouchon mousse (idéal en open-space pour écrire une note ou lors du temps de pause au travail) au protecteurs
avec filtre (pour garder le plaisir de jouer d’un instrument, en concert) ou sur mesure (lorsqu’il y a pratique
régulière d’un instrument, participation à des concerts) au casque antibruit pour les enfants et les adultes lors
d’activités bruyantes (karting, bricolage, utilisation de matériels de jardinage) et obturateur lors d’activités
aquatiques.

DEVELOPPER LA CONSCIENCE DE SOI PAR L’AUDITION POUR UNE MEILLEURE QUALITE DES RELATIONS HUMAINES

Prendre conscience de l’existence de ses oreilles comme élément de notre équilibre général est une étape nécessaire de l’investissement psychologique de soi et de l’éveil de soi. Nos oreilles sont parties intégrantes de
notre kit de naissance. Il est donc nécessaire et utile de prendre soin de ce capital auditif, au demeurant
extrêmement fragile et dont on ne sait pas remplacer les cellules, pour PRENDRE SOIN DE SOI. En appréciant
mieux les capacités et les limites de ce sens, nous pouvons mieux accepter le lâcher prise dans la relation à
l’autre et à la vie et découvrir de nouvelles émotions.

INTEGRER L’EVOLUTION DE SON AUDITION DANS LES PHASES NATURELLES DE TRANSITION DE VIE

Qu’on l’accepte. Notre enveloppe corporelle et son organisme sont programmés pour vieillir. Les cellules du système auditif ne dérogent pas à cette règle. La presbyacousie s’installe autour de 60 ans avec une tendance à devenir présente dès 50 ans. Nier la perte de l’audition et « faire comme si » met en danger la qualité de notre relation à autrui alors que pour les experts, la relation sociale est le plus puissant stimulant neuronal existant à cejour. Notre cerveau auditif a de plus en plus de mal à décrypter les stimuli du nerf auditif et de ce fait, nos connexions neuronales ont tendance à être moins dynamiques. Certes synonyme de changement, il est préférable d’investir psychologiquement sa perte d’audition pour agir. Ce changement intervient bien souvent au cours d’un changement d’un cycle de vie, d’une transition. Il est importtant de prendre le temps de  s’harmoniser avec soi-même, afin de rester ami avec soi et profiter pleinement.

Communiqué JNA Association « Journée Nationale de l’Audition »


News Santé

Soyez votre médecin esthétique grâce à Novexpert

Soyez votre médecin esthétique grâce à Novexpert Parce que chaque jour, la peau perd de son acide hyaluronique naturel, véritable matelas de la peau, cet acide hyaluronique est donc devenue la molécule star de la médecine esthétique.

Or, un jour, lors d’une injection, un dermatologue eut une intuition. Il préleva une petite quantité du contenu de sa seringue pour l’appliquer sur la peau, avant et après l’injection puis donna à sa patiente une capsule d’injection à appliquer sur la peau en traitement à la maison.

Après 24 mois de tests en cabinet médical, le Sérum Booster à l’acide hyaluronique Novexpert voyait le jour. Probablement le soin le plus concentré en acide hyaluronique au monde : environ 480mg pur, soit l’équivalent de 20 injections en quantité.

Par sa concentration en acide hyaluronique de différentes tailles associé à un activateur d’acide hyaluronique naturel, cette formule hors norme représente en effet un apport massif d’acide hyaluronique externe et interne pour agir sur toutes les couches de la peau et compenser cette perte quotidienne en acide hyaluronique naturel.

A la clé, c’est une action hydratante, lissante et repulpante immédiates mais également une action anti-âge durable et ce avec un soin garanti 0% chimie de synthèse, 0% de conservateurs et 100% hypoallergénique.

De 2 à 6 gouttes selon les besoins, appliquées sur le visage, le cou et le décolleté, seules, avant ou mélangées à sa crème de jour ou de nuit, le Sérum Booster à l’acide hyaluronique est le nouveau geste de beauté Novexpert à adopter par toutes les peaux et à tout âge dès 25 ans.

(Sérum Booster à l’acide hyaluronique, Laboratoires Novexpert. Disponible dans les magasins Parashop et sur www.novexpert-lab.com. Flacon pipette 30ml, prix indicatif : 49,90 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Coma: grâce au PET Scan, on va pouvoir évaluer les chances de retour à la conscience

C’est une lueur d’espoir pour les familles et les proches des personnes en état dit «végétatif  chronique». Elles sont 1.700 aujourd’hui en France. Une étape majeure vient d’être franchie dans l’analyse de leur état cérébral. Ce travail a été publié le 16 avril sur le site de l’hebdomadaire médical britannique The Lancet . Il est le fruit des recherches fondamentales menées depuis plusieurs années au centre hospitalo-universitaire de Liège au sein du Coma Science Group.  Cette unité est dirigée par le Pr Steven Laureys, expert de réputation internationale.  

Travaillant sur des fonds publics belges et européens, l’équipe du Pr Laureys explique avoir considérablement progressé dans ses capacités d’évaluation du degré de profondeur des différents comas.

Il a aussi progressé dans le pronostic des capacités de retour à la conscience des malades comateux et notamment ceux en état végétatif chronique. Cela grâce à la maîtrise croissante d’une technique d’imagerie fonctionnelle du cerveau: la tomographie par émission de positons (TEP, connue aussi sous le nom de PET scan). Il démontre que cette TEP peut constituer un outil prometteur pour déterminer l’état précis dans lequel se situent les tissus cérébraux  des personnes dans cet état.

«Pour résumer à l’extrême, nous parvenons à établir des topographies fonctionnelles neuronales précises chez les personnes cérébro-lésées et nous parvenons, avec le recul dont nous disposons, à établir une corrélation avec un pronostic quant aux possibilités de récupération, nous a expliqué le Pr Laureys. Nous parvenons aussi, à partir des cartographies dynamiques, à établir des sous-ensembles au sein de l’entité que nous avions préalablement décrite qu’est l’état de “conscience minimale’’.»

L’étude a notamment comparé deux nouvelles techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle: chez 126 patients souffrant de différents types de lésions cérébrales graves (dont 81 en «état de conscience minimale» et 4 avec un «locked-in syndrome»). 

«Nous confirmons qu’une proportion conséquente de patients qui ne répondent pas aux tests comportementaux habituels ont néanmoins conservé une activité cérébrale compatible avec la conscience.»

C’est la première fois que la preuve est apportée que l’on peut prédire ce qu’il pourra en être (au prix d’une prise en charge adaptée) des capacités de récupération des personnes dans états comateux profonds.

The Lancet associe un commentaire à cette étude. Il est signé du Pr Jamie Sleigh (université d’Auckland, Waikato Hospital, Hamilton, Nouvelle-Zélande). Le Pr Sleigh souligne que, désormais, il sera difficile de faire un diagnostic véritable sans avoir recours à l’approche développée à Liège. «Dans l’avenir nous serons sans doute stupéfaits quant à la manière dont nous avons pu travailler sans cette technique», dit-elle.

L’équipe du Pr Laureys était intervenue dans le cas de Vincent Lambert. C’est elle qui avait porté chez lui le diagnostic de «conscience minimale plus». A la demande du Conseil d’Etat une nouvelle analyse médicale de Vincent Lambert est en cours. La publication du Lancet pourrait en modifier le cours.

J.-Y.N.


A votre santé! – Slate.fr

Maladie de Parkinson : une avancée capitale grâce à la thérapie génique

Une équipe franco-anglaise (AP-HP, Inserm, UPEC, CEA/Mircen, Oxford Biomedica, Cambridge University) a mené une étude clinique de phase 1/2 de thérapie génique chez des patients souffrant d’une forme évoluée de la maladie de Parkinson. Quinze patients ont pu bénéficier de ce nouveau traitement consistant à injecter un vecteur exprimant les gènes de trois enzymes indispensables à la biosynthèse de dopamine, qui fait défaut dans la maladie de Parkinson. Grâce à cette thérapie, certaines cellules dans le cerveau se mettent de nouveau à fabriquer et à sécréter la dopamine. Chez tous les patients, les symptômes moteurs de la maladie ont été améliorés jusqu’à 12 mois après l’administration du traitement.
Avec un recul de 4 ans, cette étude démontre à ce stade l’innocuité et la tolérance du vecteur lentiviral utilisé pour la première fois chez l’homme. Cette étude a été coordonnée par le Pr Stéphane Palfi, chef du service de neurochirurgie de l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP). Elle fait l’objet d’une publication dans The Lancet.

Repérage des cibles en téléradiographie – © AP-HP

Repérage des cibles en téléradiographie – © AP-HP

Parkinson, une maladie neurodégénérative fréquente

Avec environ 120 000 patients en France, la maladie de Parkinson est l’affection neurologique dégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Elle se traduit essentiellement par des symptômes moteurs de sévérité progressive et croissante, tels que des tremblements, une rigidité des membres et une diminution des mouvements du corps. Cette pathologie est due à la dégénérescence des neurones produisant la dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle de la motricité. Actuellement, le traitement des personnes atteintes de cette maladie consiste à prendre des médicaments mimant l’action de la dopamine manquante dans le cerveau de ces patients. Si ce traitement permet d’obtenir une bonne amélioration de l’activité motrice dans les premiers stades de la maladie, des effets indésirables sévères apparaissent au fils du temps : fluctuations de l’effet du traitement et mouvements anormaux involontaires, appelés dyskinésies.

Développer un nouveau traitement permettant une restitution physiologique de la dopamine manquante

Depuis quelques années, les experts de la maladie de Parkinson, chercheurs et médecins, ont émis l’hypothèse que la prise intermittente de médicaments dans la journée altère le fonctionnement du cerveau en stimulant de manière trop irrégulière les neurones. Ce phénomène serait à l’origine des complications du traitement dopaminergique.

Les enjeux actuels du traitement de la maladie de Parkinson consistent donc à développer une technologie qui permettrait d’induire :

· une stimulation dopaminergique continue ;

· une stimulation dopaminergique locale afin d’induire des effets moteurs bénéfiques tout en évitant les complications consécutives à la stimulation dans d’autres régions du cerveau non atteintes par la maladie de Parkinson.

C’est pourquoi, aujourd’hui, les chercheurs se tournent vers la thérapie génique, qui consiste à faire exprimer directement un gène thérapeutique par les cellules du cerveau.

Les travaux du Pr Palfi : augmenter la synthèse de dopamine par thérapie génique

Dans la majorité des cas, la maladie de Parkinson n’est pas d’origine génétique. Cependant, les modifications biochimiques responsables des symptômes peuvent être corrigées par une stratégie de thérapie génique de type « remplacement ou restauration de fonction » pour augmenter la synthèse de dopamine (par expression des gènes impliqués dans la biosynthèse de la dopamine) et restaurer en partie la fonction des cellules dopaminergiques. C’est cette approche qui a été adoptée dans l’étude biomédicale de phase I/II coordonnée par le Pr Stéphane Palfi (hôpital Henri- Mondor, AP-HP), dont les résultats viennent d’être publiés. Quinze patients ont été opérés par le Pr Palfi, investigateur coordonnateur, dans 2 centres d’excellence de neurochirurgie : l’hôpital Henri Mondor (AP-HP) en France et l’hôpital Addenbrookes à Cambridge, au Royaume-Uni.

Pour la 1ère fois chez l’homme, l’équipe a utilisé un vecteur lentiviral 1, qui exprime les gènes de trois enzymes – AADC (décarboxylase des acides aminés aromatiques), TH (tyrosine hydroxylase) et CH1 (GTP-cyclohydrolase 1) – indispensables à la biosynthèse de la dopamine.

Le produit a été administré dans la région du cerveau appelée le striatum lors d’une opération chirurgicale lourde.

Une fois au bon endroit, les gènes contenus dans le lentivirus peuvent s’exprimer et reprogrammer des cellules qui se mettent à fabriquer et à sécréter de la dopamine dans le milieu extracellulaire. Trois niveaux de doses croissantes (1x, 2x et 5x) ont été testés.

La production de dopamine in vivo de façon locale et continue a été restaurée chez les 15 patients souffrant d’une forme évoluée de cette maladie.

Le suivi sur le long terme de ces patients (4 ans) a mis en évidence l’innocuité, la tolérance et des signes d’efficacité thérapeutique du vecteur viral indéniables et dépendant de la dose administrée : la plus forte dose de vecteur induisant des effets thérapeutiques plus importants.

« Cette étude biomédicale de thérapie génique montre l’innocuité sur le long terme du transfert de gènes par le vecteur lentiviral lorsqu’il est injecté directement dans le cerveau de patients atteints par la maladie de Parkinson » explique le Pr Stéphane Palfi. « L’analyse clinique suggère que le vecteur utilisé permet une réduction des symptômes moteurs selon la dose de vecteur administrée, la plus forte dose étant la plus efficace. Les prochains développements cliniques du vecteur auront pour objectifs de valider une construction virale améliorée permettant d’induire une libération accrue de dopamine (phase 2a). Cette phase sera suivie de l’étude de l’effet thérapeutique de ProSavin® en comparant un groupe de patients traités à un autre groupe non traité (phase 2b). Cette étude pionnière de l’utilisation en thérapie génique d’un lentivirus injecté in-situ va certainement ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques dans les maladies du système nerveux. »

Ecoutez les explications du Professeur Palfi en cliquant ici

Source : communiqué Inserm


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