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Les bienfaits d’un régime riche en graisses et pauvre en glucides

Les bienfaits d’un régime riche en graisses et pauvre en glucides

Le 11 septembre 2017.

Selon deux études menées par des chercheurs américains, il semblerait qu’une alimentation riche en graisses et pauvre en sucre permette d’augmenter l’espérance de vie.

Un régime excellent pour le cerveau

On lit souvent qu’une alimentation trop grasse est mauvaise pour la santé. Or, deux études viennent contredire cette idée. La première a été réalisée par une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche sur le vieillissement de Californie, et publiée dans la revue Cell Metabolism. Elle révèle que le régime Keto, qui recommande une alimentation pauvre en glucides et riche en lipides, serait excellent pour le cerveau.

Ce régime aurait eu un effet positif sur les fonctions cérébrales et notamment sur la mémoire des souris soumises à cette alimentation. Le principe de ce régime est de mettre l’organisme en état de cétose, par la privation de glucides, ce qui le pousserait à brûler les graisses pour produire de l’énergie. Des bienfaits également constatés par des chercheurs de l’Université de Californie à Davis.

Efficace contre les maladies chroniques

Ces seconds travaux mettent en évidence que ce régime permettrait d’accroître l’espérance de vie. En testant ce régime sur des souris, ils ont constaté qu’il permettait d’augmenter de 13 % en moyenne la vie des rongeurs. « Ce qui représente un gain de sept à dix ans pour les humains », a tenu à préciser le professeur Jon Ramsey qui a dirigé cette étude. En brûlant, les graisses formeraient un acide qui agit contre le stress oxydant, qui est lui-même à l’origine des maladies chroniques.

Ce n’est pas la première fois que des études montrent les effets positifs de ce régime sur la santé. Il serait en effet également recommandé contre le diabète, les maladies de Parkinsons et d’Alzheimer et même les cancers. Pour réaliser une bonne diète cétogène, il faut que notre alimentation compte environ 90 % de lipides, 8 % de protéines et 2 % de glucides. Il faut cependant veiller aux risques de carences alimentaires. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les lipides, sachez tout des différents gras

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Doute sur l’efficacité des régimes pauvres en graisses

© Fotolia

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Il existe plusieurs types de régimes. Certains misent tout sur une alimentation pauvre en graisses pour perdre du poids. Oui mais l’efficacité de ces régimes sur le long-terme est clairement remise en question aujourd’hui dans les conclusions d’une étude américaine reposant sur l’analyse de 53 études et portant sur près de 70.000 individus.

Les régimes à faible teneur en glucides et donc notamment en sucres seraient bien plus efficaces…

L’un des auteurs de cette étude, le docteur Deirdre Tobias  s’est d’ailleurs montré on ne peut plus clair sur le sujet  en déclarant  « La science ne soutient pas les régimes à faible teneur en matières grasses comme la stratégie de perte de poids optimale à long terme ». Difficile d’être plus explicite !

Sans entrer dans les détails de cette étude, les chercheurs du « Brigham and Women’s Hospital and Harvard Medical School » ont constaté que les régimes pauvres en glucides permettaient une perte de poids plus importante sur le long-terme (régimes dont la durée est supérieure à un an) :  de l’ordre de 1 kilo en moyenne contre 360 grammes seulement contre les régimes pauvres en graisses.

Dans un cas comme dans l’autre, c’est en rééquilibrant votre alimentation et en pratiquant une activité physique régulière que vous parviendrez à perdre du poids.

Mais le mieux est encore de demander conseil à un professionnel de santé. Rappelons que la Haute-Autorité de la Santé a récemment écrit « Les régimes à visée amaigrissante ne sont pas recommandés, quelle qu’en soit la nature car ils sont nocifs et inefficaces à long terme ».

Article pouvant vous intéresser : L’effet yo-yo ou comment prévoir l’échec des régimes (par le Docteur Erard de Hemricourt)


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Les régimes pauvres en graisses inutiles ?

Une méta-analyse de 53 études scientifiques réalisée auprès de 70 000 adultes répartis sur le globe vient de montrer que les régimes pauvres en graisses ne feraient pas plus maigrir que d’autres régimes amaigrissants sur le long terme. Selon le Dr Deirdre Tobias, l’auteur principal de cette étude américaine, aucune preuve scientifique ne permettrait de recommander plus particulièrement des régimes pauvres en graisses. Des conclusions surprenantes, quant on pense à tous les conseils diététiques.

Pour parvenir à ces conclusions, le Dr Deirdre Tobias du Brigham and Women ‘s Hospital and Harvard Medical School de Boston dans le Massachusetts aux États-Unis ont analysé les résultats de 53 études scientifiques de personnes réparties à travers le monde. Les conclusions de cette étude, parues vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Diabetes & Endocrinology montrent que sur un an, les régimes à faible teneur en glucides permettraient une perte de poids supérieure de l’ordre de un kilo à celle qui est obtenu avec des régimes pauvres en graisse (-3660 grammes).

Selon le Dr Deirdre, son étude apporte des preuves que la réduction de l’apport en graisses ne va pas naturellement conduire à une perte de poids, contrairement à ce qui a été enseigné pendant des années. La diminution des graisses a en effet été très longtemps au cœur des régimes, notamment parce que chaque gramme de graisse contient plus du double de calories qu’un gramme de glucides ou de protéines.

Pourtant, de plus en plus d’études tendent à montrer les effets “néfastes” des régimes alimentaires, qu’ils soient faibles en graisses ou en sucres, sur le long terme

Pour Tom Sanders du King College de Londres, “le message à retenir de cette étude est que l’apport énergétique détermine l’importance de la perte de poids plutôt que les proportions relatives de lipides et de glucides dans l’alimentation”.

De plus en plus d’experts dans le domaine s’accordent pour dire que le meilleur régime est de manger moins et faire plus d’exercices. Un élément à prendre en compte face au surpoids et à l’obésité augmentent de façon alarmante

Alors que le surpoids et l’obésité augmente dans le monde de façon alarmante, l’identification de stratégies efficaces pour la maîtrise du poids devient capital.

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Santé: Les régimes pauvres en graisses ne seraient pas plus efficaces que les autres

SANTE – A long terme, les régimes pauvres en glucides feraient perdre davantage de poids, selon une étude…

Quel est le meilleur moyen de perdre ses kilos superflus? Les régimes pauvres en graisses ne seraient en tout cas pas la meilleure solution, affirme une étude.

Il n’existe «aucune preuve pour recommander des régimes pauvres en graisses», souligne l’auteur principal, le Dr Deirdre Tobias, du Brigham and Women ‘s Hospital and Harvard Medical School de Boston, sur la base de cette analyse de 53 études scientifiques, englobant près de 70.000 adultes de plusieurs pays. «La science ne soutient pas les régimes à faible teneur en matières grasses comme la stratégie de perte de poids optimale à long terme», assure-t-il.

>> A lire aussi: Les régimes ne servent à rien

En fait, les régimes à faible teneur en glucides (c’est-à-dire les sucres et autres glucides complexes comme l’amidon des féculents), permettent une perte de poids supérieure, de l’ordre de 1 kilo, à celle obtenue (360 grammes) avec des régimes pauvres en graisses au bout d’un an, d’après ce travail publié vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Diabetes & Endocrinology.

Le meilleur régime est de manger moins et faire plus d’exercices

Alors que le surpoids et l’obésité augmente dans le monde de façon alarmante, l’identification de stratégies efficaces pour la maîtrise du poids devient capital. Les graisses alimentaires ont longtemps été la cible des régimes pour diverses raisons, mais les conseils diététiques recommandant d’éliminer les graisses reposent sur «l’idée que la simple réduction de l’apport en graisses va naturellement conduire à une perte de poids», souligne le Dr Tobias, qui estime que son étude apporte de «solides arguments» pour contredire cette thèse.

>> A lire aussi: Le régime méditerranéen en voie de disparition

«Ce qui semble clair, c’est que l’adhésion au régime alimentaire sur le long (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Pourquoi les graisses saturées ne représentent pas forcément le danger pour notre santé qu’on a longtemps redouté

Une nouvelle étude publiée lundi dans la très sérieuse revue Annals of Internal Medicine n’est pas parvenue à établir de lien entre consommation de graisses saturées et problèmes cardiaques. L’équipe du Dr Rajiv Chowdhury de l’université de Cambridge met en revanche en garde contre les graisses hydrogénées.

Plus des trois quarts  des patients  consultant pour cette pathologie sont demandeurs  de conseils d’alimentation spécifiques à la prévention des MCV.

C’est d’ailleurs un phénomène croissant. Pour autant il est fréquent d’entendre :

« Je sais d’accord je vais éviter le gras mais après ? »

C’est logique car la majorité d’entre nous se sentent coupable  de  manger du gras. Les plus informés sur la foi de ce qu’ils lisent évitent plus particulièrement les graisses saturées. Les patients sont au départ persuadés que l’essentiel est de manger maigre. C’est, on va le découvrir, infondé. Mais ces comportements conduisent aussi  à de grossières erreurs par substitution. Par exemple si on mange le même nombre de calories mais que l’on substitue le gras par des sucres (sucrés ou non sucrés comme les amidons) ou bien par d’autres graisses n’ayant pas un profil d’acides gras plus approprié (remplacement de l’huile d palme par l’huile de coco encore plus riche en acides gras saturés ou bien par de l’huile d e tournesol trop riche en acides gras polyinsaturés oméga 6).

Ce qu’il faut souligner c’est qu’on dispose aujourd’hui d’éléments concordants permettant d’affirmer que  la consommation de gras n’est pas un facteur prédictif de la survenue de maladies cardiovasculaires.

Alors pourquoi les scientifiques ont-ils vilipendé le gras dans le passé ?

Les liens entre alimentation et maladies sont complexes et très difficiles à analyser. Les corrélations ne sont pas des preuves de liens de causalité. Par ailleurs le gras ingéré ne se retrouve pas dans le sang mais est traité dans le foie et le cholestérol des LDL comme les triglycérides (…)lire la suite sur Atlantico

Comment les dérives autour des régimes anti-gras nous ont rendu gros et malades
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