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Plus d’AVC chez les végétariens selon une grande étude

Les régimes végétariens et végétaliens sont liés à un risque moindre de maladies cardiaques, mais plus élevé d’accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude publiée en septembre dans le British Medical Journal.

Tammy Y N Tong de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) et ses collègues ont analysé des données portant sur 48 188 personnes sans antécédents de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral au début de l’étude. Elles ont été suivies pendant 18 ans.

Les participants incluaient 24 428 personnes qui mangeaient de la viande, 7 506 qui consommaient du poisson mais pas de viande (pesco-végétariens) et 16 254 qui étaient végétariennes ou végétaliennes. (Ovo-, lacto-, pesco-, pollo-végétariens, végétaliens, véganes, flexitariens : petit lexique)

Sur la période de suivi, 2 820 cas de cardiopathie ischémique et 1 072 cas d’AVC ont été enregistrés.

Après ajustement pour tenir compte de différents facteurs pouvant influencer les résultats, l’analyse montre que les consommateurs de poisson présentaient un risque réduit de 13 % de maladies cardiaques par rapport aux consommateurs de viande, tandis que les végétariens et les végétaliens présentaient un risque réduit de 22 %.

Cela équivaut à 10 cas de cardiopathie ischémique de moins chez les végétariens et les végétaliens que chez les consommateurs de viande pour 1 000 personnes sur 10 ans.

Le risque réduit « semble être dû au moins en partie à un indice de masse corporelle (calcul rapide de votre poids idéal) plus bas et à des taux plus faibles d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie et de diabète associés à ces régimes alimentaires ».

Mais l’étude montre des taux d’AVC 20 % plus élevés chez les végétariens et les végétaliens que chez les consommateurs de viande, ce qui équivaut à 3 cas d’AVC de plus pour 1 000 personnes sur 10 ans.

Il s’agit principalement d’AVC de type hémorragique, causés par des saignements à l’intérieur du cerveau. Les chercheurs font l’hypothèse que cette augmentation du risque pourrait être due à des niveaux plus faibles de vitamines.

« Les végétariens et les végétaliens (dans l’étude) avaient des niveaux sanguins inférieurs de plusieurs nutriments (p. ex. vitamine B12, vitamine D, acides aminés essentiels et oméga-3) et les différences dans certains de ces facteurs nutritionnels pourraient contribuer à l’augmentation du risque. (La carence en vitamine B12 est fréquente : les symptômes sont nombreux)

Les chercheurs suggèrent également qu’un faible taux sanguin de cholestérol total chez les végétariens et les végétaliens pourrait jouer un rôle.

Pour plus d’informations sur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Medical Journal, Bloomberg.
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Un trouble du sommeil favorisant une plus grande créativité

Une étude franco-italienne, publiée en mai dans la revue Brain, suggère un lien entre une phase du sommeil particulière, le sommeil paradoxal, et les capacités créatives.

La narcolepsie est notamment caractérisée par des attaques irrésistibles de sommeil durant la journée.

D’autres caractéristiques sont une cataplexie et des irruptions répétées d’éléments du sommeil paradoxal lors des transitions veille-sommeil. Il s’agit d’un trouble rare du sommeil qui touche environ 0,02 % de la population.

Les endormissements ont la particularité, indique le communiqué des chercheurs de l’Inserm, de débuter souvent immédiatement par une phase de sommeil paradoxal, une situation impossible à rencontrer en temps normal.

Le sommeil est composé de plusieurs phases et le sommeil paradoxal est systématiquement précédé d’une phase de sommeil profond (dit sommeil lent). Il faut donc en général dormir au moins une heure avant d’accéder au sommeil paradoxal.

« Les personnes narcoleptiques bénéficient donc d’un accès privilégié au sommeil paradoxal. Elles présentent d’ailleurs beaucoup de symptômes parallèles associés au sommeil paradoxal, comme s’il existait chez elles une barrière poreuse entre l’éveil et cette phase du sommeil. »

Par exemple, la majorité des gens atteinte de narcolepsie sont des rêveurs lucides, c’est-à-dire conscients de rêver au moment où ils rêvent et pouvant même parfois influencer le scénario du rêve. Si plus de la moitié de la population rapporte avoir fait un rêve lucide au moins une fois dans sa vie, les rêveurs lucides réguliers (plusieurs fois par semaine) sont très rares. (Comment faire des rêves lucides ?)

Les données de la littérature « suggèrent par ailleurs qu’une sieste incluant une phase de sommeil paradoxal est suivie d’une période de plus grande flexibilité mentale pour la résolution de problèmes. » Les chercheurs se sont alors demandé si les personnes narcoleptiques bénéficient d’un effet à long terme sur leur créativité.

« En rencontrant régulièrement des patients narcoleptiques au sein de mon service, j’ai remarqué qu’ils semblaient plus évoluer dans des activités créatives que la moyenne ; pas uniquement dans leur vie professionnelle mais aussi dans leurs loisirs ou leur façon de penser », explique la Pre Isabelle Arnulf.

Une étude, conduite par Célia Lacaux de la Sorbonne Université et Delphine Oudiette de l’Inserm, au sein du service des pathologies du sommeil de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière dirigé par la Pre Arnulf, en collaboration avec une équipe de l’université de Bologne en Italie, a évalué les capacités créatives de 185 personnes narcoleptiques et de 126 personnes constituant un groupe témoin.

La créativité peut être définie comme étant la capacité à produire des idées à la fois originales et adaptées à des contraintes.

Les chercheurs ont employé une mesure « subjective » à base de questionnaires de créativité et un test « d’accomplissement créatif » portant sur les réalisations personnelles des participants dans différents domaines des arts et des sciences, de l’écriture au cinéma, en passant par l’humour, la cuisine ou encore l’architecture.

Une mesure « objective » de la performance créative grâce à un test « papier crayon » a aussi été utilisée chez 30 patients et 30 contrôles. Ce test évalue les deux grandes dimensions de la créativité : la pensée divergente qui demande, à partir d’un stimulus, de générer le plus de réponses possibles ; et la pensée convergente, qui requiert d’intégrer plusieurs éléments dans une seule et même production, cohérente et originale.

Les participants narcoleptiques ont globalement obtenu des scores plus élevés que les participants contrôles, aussi bien aux mesures objectives que subjectives.

« Parmi les personnes narcoleptiques, le sous-groupe des rêveurs lucides obtenait les scores les plus élevés au test de profils créatifs, suggérant un rôle du rêve dans les capacités créatives. »

L’accès privilégié au sommeil paradoxal et aux rêves dont bénéficient les personnes narcoleptiques pourrait leur donne l’occasion « d’incuber » leurs idées lors de siestes brèves pendant la journée.

Des travaux supplémentaires seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse, soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la créativité, sur la narcolepsie et sur les rêves, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Brain.
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Médicaments : seront-ils bientôt vendus en grande surface ?

Médicaments : seront-ils bientôt vendus en grande surface ?

Le 5 avril 2019

L’Autorité de la concurrence a expliqué, le 4 avril dernier, être favorable à la vente de certains médicaments sans ordonnance dans les supermarchés et à l’élargissement de leur vente sur Internet. 

Assouplir les modalités de vente des médicaments sans ordonnance

Dans un avis publié le jeudi 4 avril, l’Autorité de la concurrence recommande d’élargir la vente de médicaments sans ordonnance contre les rhumes ou les maux de gorge, comme le paracétamol et l’ibuprofène, certaines plantes médicinales et huiles essentielles, ainsi que les dispositifs de diagnostic in vitro (dépistage VIH, glycémie, dosage de cholestérol, tests de diagnostic pour la maladie de Lyme), aux parapharmacies et à la grande distribution

Elle préconise également d’assouplir les modalités de vente sur Internet des médicaments sans ordonnance. L’objectif est « d’améliorer l’accessibilité des produits concernés et de fournir une plus grande concurrence par les prix quand celle-ci est autorisée, au bénéfice du pouvoir d’achat du patient » explique l’Autorité de la concurrence.

La ministre de la Santé opposée à la vente de médicaments en grande surface

Les syndicats de pharmacies sont évidemment vent debout contre cette recommandation, ainsi que la ministre de la Santé. Invitée sur l’antenne d’Europe 1 le 5 avril, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué y être opposée : « je n’y suis pas favorable. Quand on parle de la désertification médicale, de l’abandon des territoires, fragiliser les petites pharmacies en zone rurale qui sont souvent le premier recours pour les personnes malades, je pense que ça serait une très mauvaise idée et un très mauvais signal ».

Selon la ministre, « considérer que les médicaments, ça s’achète comme n’importe quel produit de consommation alimentaire, je trouve ça problématique. Il y a toujours des effets secondaires quand on prend des médicaments, ça nécessite toujours un conseil et les pharmaciens sont là pour donner des conseils, orienter les gens ». Elle est en revanche favorable à la vente en ligne des médicaments, à condition de les sécuriser. Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

À lire aussi : L’automédication : les précautions à prendre

 

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Douleurs articulaires : les compléments de glucosamine et de chondroïtine déconseillés pour une grande partie de la population (Anses)

Les compléments alimentaires contenant de la glucosamine et/ou de la chondroïtine sulfate, présentés comme pouvant contribuer au confort articulaire, sont déconseillés pour diverses populations par l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses).

Des effets indésirables, susceptibles d’être liés à ces compléments, ont été recensés par le dispositif de nutrivigilance.

Dans ce contexte, l’Anses a mené une expertise afin d’identifier les risques potentiels associés à ces compléments. Elle a analysé les déclarations reçues en nutrivigilance, les déclarations reçues dans d’autres pays (Europe, Canada et Etats-Unis) et la littérature scientifique.

« La glucosamine et la chondroïtine sulfate sont des molécules naturellement présentes dans les tissus conjonctifs et cartilagineux de notre organisme, et assurent, entre autres, la structure et l’élasticité des cartilages, des tendons et de la peau. »

Ces deux composés sont commercialisés dans la plupart des pays européens sous forme de médicaments et de compléments alimentaires.

Les effets indésirables signalés « sont très variés : troubles digestifs, douleurs abdominales, éruptions cutanées, démangeaisons, des hépatites ou des purpuras (lésions hémorragiques de la peau). »

L’expertise a mis en évidence des populations spécifiques pour lesquelles il est déconseillé de consommer ces produits :

  • Les personnes diabétiques ou pré-diabétiques, asthmatiques ou traitées par anti-vitamine K.

  • Les personnes présentant une allergie alimentaire aux crustacés ou aux insectes, pour les compléments à base de glucosamine.

  • Les personnes dont l’alimentation est contrôlée pour le sodium, le potassium ou le calcium, car ces compléments peuvent en être une source importante.

  • Les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants, en raison de l’insuffisance des données sur la sécurité de ces produits.

L’Agence recommande « que des mesures soient prises par les fabricants afin de mieux informer le consommateur sur les risques liés à la consommation de ces compléments alimentaires par ces populations spécifiques ».

Elle « estime nécessaire que les doses maximales journalières autorisées de glucosamine et de chondroïtine sulfate dans les compléments alimentaires soient harmonisées au niveau européen sur la base de données de sécurité issues d’études d’innocuité robustes – aujourd’hui manquantes – pour ces deux composés ».

Aux consommateurs, l’Anses fait les recommandations suivantes :

  • Solliciter l’avis d’un médecin lors de la consommation de compléments alimentaires ;

  • Eviter l’apport d’un même ingrédient par différentes sources (compléments alimentaires, médicament…) ;

  • Eviter la consommation concomitante de plusieurs compléments alimentaires ;

  • Privilégier la consommation de compléments alimentaires présentant des formulations simples ;

  • Privilégier les circuits d’approvisionnement contrôlés par les pouvoirs publics ;

  • Signaler la consommation de compléments alimentaires à son médecin ou son pharmacien.

Sous forme de médicament, la glucosamine (Voltaflex ou autre) fait partie de la liste des médicaments plus dangereux qu’utiles de la revue Prescrire. Elle « expose à des réactions allergiques (angiœdèmes, néphropathies interstitielles aiguës) et à des hépatites », indique la revue. Un autre médicament utilisé contre l’arthrose que la revue juge plus dangereux qu’utile est la diacéréine (Art 50 ou autre). (17 médicaments antidouleurs et de rhumatologie plus dangereux qu’utiles selon Prescrire – risques et alternatives).

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Anses.
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Plus de bien-être et meilleure santé mentale chez les lève-tôt, montre une grande étude génomique

Une grande étude génomique révèle certains mécanismes de l’horloge biologique, jetant un nouvel éclairage sur ses liens avec la santé mentale.

L’étude, publiée dans la revue scientifique Nature Communications, suggère qu’être génétiquement programmé pour se lever tôt peut mener à un plus grand bien-être et à un risque moindre de schizophrénie et de dépression.

Les résultats ne montrent toutefois pas de liens avec des maladies comme le diabète ou l’obésité.

L’étude a été menée dans le cadre d’une collaboration internationale dirigée par l’Université d’Exeter et le Massachusetts General Hospital (Université Harvard).

Elle met en évidence le rôle clé de la rétine de l’œil pour aider le corps à garder le temps. Elle augmente également de 24 à 351 le nombre de zones du génome connues pour influencer le chronotype (être lève-tôt ou couche-tard).

Mike Weedon de l’Université d’Exeter et ses collègues ont analysé des données provenant de 250 000 clients de 23andMe, une entreprise privée américaine d’analyse génomique, et de 450 000 personnes participant à l’étude britannique Biobank.

Les participants ont indiqué s’ils étaient une « personne du matin » ou une « personne du soir » (TEST : Quel est votre chronotype ?). Ces données ont été mises en relation avec celle de l’analyse du génome.

Les chercheurs ont ensuite confirmé leurs résultats à l’aide d’informations provenant de traqueurs d’activité portés au poignet par plus de 85 000 personnes de la Biobanque britannique. Ces informations ont montré une différence de 25 minutes de l’heure de réveil naturel entre les personnes se situant dans les 5 % portant le plus de gènes liés au fait d’être matinal et celles se situant dans les 5 % portant le moins de ces gènes.

Les zones génétiques influençaient le moment du sommeil, mais pas la qualité ou la durée du sommeil.

Les régions génomiques identifiées incluent les régions centrales des horloges corporelles, aussi appelées rythmes circadiens, ainsi que les gènes exprimés dans le cerveau et dans le tissu rétinien de l’œil.

Les horloges biologiques sont influencées par les gènes et les facteurs liés au mode de vie, notamment l’alimentation, l’exposition à la lumière artificielle et les activités, soulignent les chercheurs. Elles affectent un large éventail de processus moléculaires, dont les niveaux d’hormones et la température corporelle, ainsi que les habitudes de réveil et de sommeil.

Pour plus d’informations sur les chronotypes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Exeter, Nature Communications.
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Succès d’un réseau pour les maladies non diagnostiquées : une grande proportion reçoit un diagnostic

, vise à diagnostiquer les maladies de personnes qui n’ont pu obtenir de diagnostic dans le système médical malgré les démarches et les tests appropriés.

Plus de 130 personnes atteintes de maladies non identifiées ont reçu un diagnostic grâce à ce réseau constitué de centaines de médecins dans plus d’une dizaine de centres aux États-Unis, ont rapporté des chercheurs de la Stanford University School of Medicine et de plusieurs autres institutions dans le New England Journal of Medicine en novembre 2018.

Sur les 1 519 demandes de patients, 601 ont été acceptées en fonction de la probabilité que le réseau soit en mesure de les aider. Au moment de la rédaction de l’étude, les médecins du réseau avaient identifié la maladie de 132 personnes sur les 382 dont l’analyse de leur cas était en cours.

Depuis, 128 autres personnes ont reçu un diagnostic, rapporte le New York Times. Les dossiers de toutes les personnes qui n’ont pas encore reçu de diagnostic demeurent à l’étude. Le réseau continue aussi d’accepter les demandes.

« Certains de ces patients attendaient depuis des décennies de mettre un nom sur leur maladie », souligne Euan Ashley, professeur de médecine à Stanford. Pour 80 % des diagnostics, l’information a permis de mieux intervenir en apportant des changements au traitement, en orientant les tests diagnostiques futurs et/ou en recommandant un dépistage familial.

Le réseau combine la médecine traditionnelle avec des tests diagnostiques à la fine pointe de la technologie.

Le génome de tous les patients est séquencé, même ceux dont le génome a déjà été séquencé. Le domaine des tests génétiques et génomiques évolue si rapidement, explique Ashley, que même les patients dont le génome a été séquencé il y a six mois bénéficient d’un autre examen.

En coordination avec le séquençage du génome, les médecins examinent les profils d’ARN. Ils analysent aussi les métabolites qui se forment comme produit du métabolisme et qui peuvent suggérer un dysfonctionnement dans les processus métaboliques.

« Certains cas sont résolus simplement parce que nous en savons plus aujourd’hui qu’il y a un an », explique Ashley.

Parmi ceux qui ont reçu un diagnostic, la plupart présentaient des versions rares de maladies connues, ce qui élargit l’information symptomatique que les médecins peuvent rechercher lorsqu’ils évaluent des patients pour ces maladies particulières dans l’avenir. Mais chez 31 patients, le réseau a identifié des syndromes auparavant inconnus.

« C’est un nouveau type d’odyssée scientifique », explique le chercheur. « Nous apprenons la biologie d’une manière qui pourrait aider non pas une seule famille, mais des dizaines, voire des centaines de familles qui souffrent de la même maladie rare. »

« Même les patients qui n’ont pas reçu de diagnostic bénéficient de savoir qu’une équipe continue d’enquêter sur leur état et que l’avenir peut leur apporter une réponse même si le présent ne le fait pas. »

« Nous espérons que les résultats de cette analyse fourniront des arguments convaincants en faveur de l’adoption de certaines des approches diagnostiques du réseau à plus grande échelle afin de tenter de clarifier les diagnostics et d’améliorer le traitement de patients atteints de maladies rares », conclut Kimberly Splinter de la Harvard Medical School.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Standford Medicine, Undiagnosed Diseases Network, New England Journal of Medicine, New York Times.
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Reconstruction intégrale de la trachée d’une enfant : une grande première !

Reconstruction intégrale de la trachée d’une enfant : une grande première !

Le 10 avril 2018.

Une équipe de médecins de Gustave Roussy, de l’hôpital Necker et de l’hôpital Marie Lannelongue, sont parvenus à reconstruire complètement la trachée d’une enfant grâce à des tissus prélevés sur ses côtes et dans son dos.

Une première chez l’enfant

Une enfant de douze ans a bénéficié d’une reconstruction complète de la trachée, obtenue à partir de ses propres tissus. Il s’agit d’une grande première chez l’enfant. Cet exploit chirurgical a été raconté en détails dans la revue New English Journal of Medicine (NEJM). Les médecins se sont servis de tissus prélevés sur les côtes et dans le dos de l’enfant, qui souffrait d’un rétrécissement congénital de la trachée.

Ce rétrécissement était dû à une maladie rare : la sténose congénitale trachéobronchique. Une maladie qui rendait de plus en plus compliquée sa respiration et qui mettait sa vie en danger. « Trois équipes médicales (tête et cou, cardiothoracique, et chirurgie plastique) ont collaboré pour réaliser ce remplacement complet de la trachée », peut-on lire dans la revue scientifique. Une collaboration qui a été couronnée de succès.

Une trachée artificielle

Dans le détail, les médecins ont fabriqué une trachée artificielle grâce à un lambeau d’un muscle de son dos, qu’ils ont recouvert de peau et rendu solide avec des morceaux de cartilage prélevés sur ses côtes. Le dispositif tenait au départ grâce à un cylindre en silicone qui a été retiré 9 jours après l’opération. Cette dernière a été réalisée en 2014. 4 ans plus tard, la jeune patiente est en bonne santé.

La véritable prouesse, c’est qu’elle respire naturellement et qu’elle a pu, grâce à cette intervention chirurgicale, se passer de trachéotomie. Il s’agit d’une incision au niveau de la trachée dans laquelle on insert un tube ouvert sur l’extérieur. La trachéotomie avait été conservée pendant 2 ans par précaution mais elle a pu être retirée. Cet exploit chirurgical sera très certainement imité et répété. 

Marine Rondot

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Une grande majorité des Français fait confiance aux médecins

Une grande majorité des Français fait confiance aux médecins

Le 23 octobre 2017.

Selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui dépend du Ministère des Solidarités et de la Santé, les Français font confiance à leur médecin généraliste.

Les médecins sont appréciés des Français

En cas de soucis de santé, le médecin généraliste reste un recours pour un très grand nombre de Français. C’est ce qui ressort d’une vaste enquête menée par la DREES. Selon ces travaux, « plus de huit personnes sur dix sont satisfaites de la qualité des soins offerts par les médecins généralistes (88 %) et par les médecins spécialistes (81 %) ». En règle générale ils apprécient le niveau d’information et le temps accordé par leur médecin.

Cette appréciation n’est cependant pas la même selon le niveau de vie. « 6 personnes sur 10 parmi les ouvriers et les retraités n’ont confiance qu’en leur médecin en ce qui concerne l’information sur la santé », notent les auteurs de cette enquête. « Il en est de même pour les personnes qui ont un niveau de vie inférieur à 900 € par mois ». Plus le niveau de vie des patients est élevé, plus la confiance à l’égard des médecins est importante.

Un problème d’accessibilité de certains médecins

Les Français sont aussi nombreux à pointer du doigt certains dysfonctionnements notamment en matière de dépassements d’honoraires et d’accessibilité. 29 % des personnes interrogées estiment en effet qu’il n’y a pas assez de médecins généralistes près de chez eux. Et 47 % peinent à trouver un spécialiste. Les ophtalmologues seraient les spécialistes les plus difficiles à trouver. 

Mais on aimerait également avoir plus de pédiatres, de gynécologues et de psychiatres près de chez soi. Résultat, en cas de pépin de santé, 1 Français sur 5 (19 %) pratiquera l’auto médication et 15 % iront chercher des informations ailleurs que chez le médecin, sur Internet la plupart du temps. « L’auto médication et la recherche de conseils en dehors du système de soins » sont des habitudes très répandues, « en particulier des plus jeunes », précise la DREES. 

Marine Rondot

Lire aussi : À quelle fréquence faut-il aller voir son médecin ?

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Une grande proportion de la population manque de potassium

La majorité des Américains ne consomme pas assez de potassium et trop de sodium (sel), selon une étude présentée aux sessions scienfitiques 2016 de l’American Heart Association. Ce qui est en concordance avec des études menées avec d’autres populations.

Le potassium est un électrolyte qui joue plusieurs rôles importants dans l’organisme. Il est nécessaire au bon fonctionnement du système nerveux, des muscles et du cœur.

Il aide à faire entrer les nutriments dans les cellules et à en faire sortir les déchets. Une alimentation riche en potassium aide à compenser certains des effets nocifs du sodium sur la pression artérielle.

Des chercheurs des U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et des National Institutes of Health (NIH) ont analysé les urines de 827 personnes âgées de 20 à 69 ans sélectionnées pour être statistiquement représentatives de la population.

L’apport quotidien en sodium était de 3 662 mg en moyenne. Près de 90 % consommaient plus que les 2 300 mg recommandés par le Guide alimentaire américain. L’apport était plus élevé pour les hommes que les femmes.

L’apport de potassium était de 2 202 mg en moyenne alors que l’apport adéquat est de 4 700 mg ou plus. Les femmes avaient tendance à avoir des niveaux plus bas que les hommes.

Une étude de l’Institut national de santé publique du Québec en 2009 montrait des apports insuffisants en potassium chez 9 Québécois sur 10.

Jusqu’à récemment, l’humain avait une alimentation riche en potassium, soulignait une étude dans la revue Physiologia Plantarum en 2008. Mais avec la consommation croissante d’aliments industriels combinée avec une diminution de la consommation de fruits et légumes, il y a eu une baisse importante de l’apport en potassium dans les pays les plus développés. L’apport moyen correspondrait à environ un tiers de celui atteint au cours de l’évolution.

Psychomédia avec sources : American Heart Association, Medline Plus, Physiol Plant..
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Grande Cause Nationale 2016 : « Adoptons les comportements qui sauvent » (France)

Le 14 septembre, a été lancée en France la campagne « Adoptons les comportements qui sauvent » liée au label « Grande Cause Nationale 2016 » qui a été accordé, en mai, au collectif d’associations du même nom constitué autour de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSP), la Croix-Rouge française (CRF) et la Fédération Nationale de Protection Civile (FNPC).

« Être acteur de sa propre sécurité », souligne la campagne, « c’est savoir anticiper et réagir, en connaissant les bons réflexes pour ne pas être démuni face à l’urgence, quelle que soit sa nature en toutes circonstances ».

Le site de la campagne informe notamment sur les mesures de sécurité en cas de risques majeurs tels que les risques naturels (avalanche, inondation, feu de forêt, séisme…), les risques d’attentats et les risques technologiques (industriel, nucléaire…).

Il fournit aussi notamment des informations détaillées sur la prévention et les gestes à poser en cas d’accident ou de catastrophe dans les domaines suivants :

  • L’incendie domestique
  • L’inondation
  • La chute
  • Le malaise cardiaque
  • L’hémorragie
  • La noyade
  • L’accident de sports de loisir
  • L’accident de montagne
  • La tempête
  • Les feux de forêt
  • L’intoxication
  • La suffocation
  • L’électrocution, l’électrisation
  • La défenestration
  • L’accident de bricolage

Lorsque vous contactez les secours, indique le site, il est primordial de leur fournir les informations suivantes :

  • la localisation précise de l’événement (ville, rue, numéro, étage, code d’accès à l’immeuble si nécessaire, etc.)
  • la nature du problème (feu, malaise, accident, etc.)
  • le nombre des victimes
  • les risques éventuels (incendie, explosion, effondrement…)
  • les premières mesures prises

La Grande cause nationale est un label du Gouvernement, attribué chaque année depuis 1977 à une association ou à un collectif d’associations, par le premier ministre. Ce label permet de porter à la connaissance du grand public un sujet d’intérêt général.

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