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L’impact du surpoids et de l’obésité sur la longévité quantifié dans une grande étude

Une grande étude publiée dans la revue médicale The Lancet, à laquelle ont participé plus de 500 chercheurs provenant de plus 300 institutions, quantifie l’impact du surpoids et de l’obésité sur la longévité.

L’objectif était de résoudre la confusion amenée par certaines études récentes qui ont suggéré un avantage du surpoids pour la longévité.

Les chercheurs ont analysé 239 études concernant 3,9 millions de personnes qui ne fumaient pas et n’avaient pas de maladie chronique au début de l’étude, rapportent Emanuele Di Angelantonio et Frank Hu des universités de Cambridge et Harvard.

Le risque de décès prématuré augmentait « régulièrement et fortement » avec le niveau d’obésité, indique l’étude. En moyenne, les gens en surpoids perdaient un an d’espérance de vie, les personnes modérément obèses perdaient 3 ans et les celles ayant une obésité sévère, environ 10 ans.

L’effet du surpoids ou de l’obésité sur l’espérance de vie était trois fois plus grand chez les hommes que chez les femmes. Alors que le risque de mourir avant 70 ans était de 19 % pour les hommes et de 11 % pour les femmes ayant un IMC normal, il grimpait à 29,5 % pour les hommes et 14,6 % pour les femmes modérément obèses (IMC de 30 à 34,9).

Pour chaque 5 unités d’indice de masse corporelle au-dessus de 25, le risque de décès prématuré augmentait de 31 %.

Les risques de maladie coronaire, d’accident vasculaire cérébral, de maladie respiratoire et de cancer étaient augmentés.

Psychomédia avec source : Harvard T.H. Chan School of Public Health.
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Une grande proportion des Canadiens prennent des antidépresseurs ou des benzodiazépines

Les Canadiens consomment beaucoup d’antidépresseurs et de benzodiazépines, selon une étude présentée au congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), rapportée par La Presse.

Les benzodiazépines sont des médicaments utilisés pour les troubles d’anxiété et l’insomnie. Ils incluent par exemple, l’alprazolam (Xanax et génériques), le diazépam (Valium), le clonazépam (Rivotril)…

Guy Beauchamp, pharmacologiste à l’Université du Québec en Outaouais et ses collègues ont analysé des données de Statistique Canada couvrant les années 2000 à 2010. Il en ressort notamment que les baby-boomers prennent plus d’antidépresseurs et moins de benzodiazépines que les personnes âgées :

  • Personnes âgées :
    benzodiazépines : 14 % ; antidépresseurs : 8 % ;

  • Baby-boomers
    benzodiazépines : 10 % ; antidépresseurs : 10 % ;

  • Adultes plus jeunes :
    benzodiazépines : 8 % ; antidépresseurs : 8 % ;

Pourtant, les benzodiazépines font partie des médicaments qui ne devraient pas être prescrits aux personnes âgées. Ils sont notamment la cause de chutes, ils sont soupçonnés d’augmenter le risque de déclin cognitif et de démence. Ils causent une dépendance et un syndrome de sevrage lors de la réduction ou l’arrêt.

Globalement la consommation d’antidépresseurs et de benzodiazépines a augmenté au Canada de 2000 à 2010. Dans les deux cas, les proportions de la population qui en consommaient sont passées de 7 % en 2000 à 10 % en 2010.

Psychomédia avec source : La Presse.
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Livre : « Autisme, la grande enquête » (France)

Qu’il s’agisse du diagnostic, de la prise en charge, de la scolarisation, de l’insertion professionnelle et sociale des autistes, la France accuse toujours un retard considérable, déplorent Florent Chapel et Sophie Le Callennec dans leur livre « Autisme, la grande enquête » (Éditions des Arènes, préface de Josef Schovanec).

Porte-parole et ancien président du Collectif Autisme et père d’un enfant autiste de dix ans pour le premier, anthropologue et auteure d’ouvrages pédagogiques pour la seconde, ils livrent un état des lieux accablant.

80 % des enfants autistes sont toujours rejetés de l’école et certains adultes passent la moitié de leur vie dans des conditions indignes.

« En France, les psychanalystes dressent un mur entre les autistes et les approches validées partout ailleurs », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur. Malgré les recommandations des autorités de santé et au mépris des résultats des études scientifiques, « la plupart des « soignants » persistent à considérer ce handicap comme le fait d’une « mauvaise mère » ».

Les auteurs interpellent médecins et politiques, afin de « mettre un terme définitif à la maltraitance organisée, institutionnalisée, des autistes dans notre pays ».

Psychomédia avec sources : Les Arènes, Le Monde.
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Fragonard ouvre sa plus grande boutique parisienne

C’est dans les locaux de la mythique boutique Maple & Co située à deux pas de l’Opéra Garnier que la Maison Fragonard vient d’inaugurer sa plus grande boutique parisienne.

Cette boutique arbore à l’extérieur une magnifique façade de bois anciens. Et la décoration intérieure est toute aussi élégante avec ses parquets chaleureux, ses moulures raffinées et ses couleurs douces.

Déployée sur une surface de 300m2 répartis sur deux niveaux, cette nouvelle boutique accueille ainsi tous les univers Fragonard, du parfum à la mode en passant par l’art de vivre, les accessoires et la décoration.

Du côté des parfums justement, les amoureux de la marque pourront notamment y découvrir la 6ème fragrance de la Collection Le Jardin de Fragonard avec Santal Cardamome, l’Eau de parfum pour soi et Coriandre Lemongrass pour la maison, déclinée en bougie et diffuseur, inspirées toutes les deux d’un Jardin de Siam à la fraîcheur épicée.

A venir en juin prochain : l’ouverture d’un nouveau Musée du Parfum Fragonard attenant à cette boutique, au 3-5 Square de l’Opéra- Louis Jouvet, et dont l’entrée sera libre.

Boutique Fragonard Haussmann
5, rue Boudreau
75009 Paris
Ouvert du lundi au samedi
De 10h à 20h
Tél. : 01 40 06 10 10
www.fragonard.com


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Les tests de grossesse bientôt disponibles en grande surface

Les pharmaciens vont bientôt perdre le monopole de la délivrance de tests de grossesse et d’ovulation. L’Assemblée nationale a voté, lundi 16 décembre, l’autorisation de la vente de ces tests dans les grandes surfaces, malgré l’opposition de l’UMP, de l’UDI, des radicaux de gauche et du Front de gauche.

Au cours de l’examen en deuxième lecture du projet de loi sur la consommation, les députés ont ainsi validé, par un vote à main levée, une disposition introduite précédemment par un amendement socialiste au Sénat. « Il ne s’agit pas de juger la sexualité des Français » mais de « faciliter l’accès aux tests », a fait valoir la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, en soulignant que cette vente en dehors des pharmacies ne remettait pas en cause l’exigence de sécurité du produit, et que le Planning familial était favorable à la mesure.

« Dans beaucoup de cas, on a besoin de l’anonymat pour avoir accès » à ces tests de grossesse, a abondé le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon. Il a aussi indiqué que l’information des femmes allait être renforcée par arrêté sur la notice et le « packaging » de ces produits.

« Un signal négatif » pour l’UMP

Mais pour l’UMP, « permettre l’achat en grande surface contribuera à la banalisation » des tests de grossesse et « enverra un signal négatif », selon le député Gilles Lurton. « Derrière cette mesure, je vois plus le lobby des grandes surfaces », a lancé pour sa part le député UDI Philippe Folliot. Outre l’UMP et l’UDI, les députés du Front de gauche et les radicaux de gauche, absents en séance lundi après-midi, avaient déposé des amendements de suppression de l’article concerné.

La semaine dernière, la présidente socialiste de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton, s’était elle-même dite dubitative sur cette mesure banalisant, selon elle, les tests de grossesse.

Cancer : les femmes de grande taille plus exposées

Les grandes femmes sont plus susceptibles que celles de petite taille de développer un cancer, a révélé une étude publiée jeudi aux États-Unis. Les chercheurs ont examiné près de 145 000 femmes ménopausées âgées de 50 à 79 ans et constaté que pour chaque dix centimètres de taille de plus leur risque de souffrir d’un cancer du sein, du côlon, du rein, de l’ovaire, du rectum, de la thyroïde et de la peau (mélanome) augmentait de 13 %.

« Le cancer résulte d’un processus lié à la croissance. De ce fait, il est logique que les hormones et d’autres facteurs contribuant à la croissance puissent accroître le risque de cancer », relève le docteur Geoffrey Kabat, un épidémiologiste de la faculté de médecine Albert-Einstein de l’Université Yeshiva à New York, principal auteur de cette recherche parue dans la revue américaine Cancer Epidemiology.

Un facteur toutefois mineur

Le lien entre la taille et un risque accru de cancer a subsisté après avoir pris en compte d’autres facteurs pouvant accroître la probabilité de développer la maladie, tels que l’âge, le poids, le niveau de formation, le tabac, la consommation de l’alcool et le fait de suivre une thérapie hormonale. « Nous avons été surpris par le nombre de centres de traitement du cancer où la taille était clairement liée au développement de la maladie. Dans ces statistiques, davantage de cancers semblent avoir un lien avec la taille qu’avec l’indice de masse corporelle », ajoute-t-il.

Parmi les femmes les plus grandes, le risque de certains cancers (rein, rectum, sang, et thyroïde) est même nettement plus élevé, allant de 23 à 29 % pour chaque 10 centimètres de plus. L’étude n’a pas établi une certaine taille à partir de laquelle le risque de cancer commence à augmenter, relève le docteur Kabat tout en soulignant que ce risque reste faible. « Il est important de souligner que l’âge, le tabagisme, le surpoids et certains autres facteurs de risque jouent un rôle considérablement plus grand », souligne le chercheur.

Les cigarettes mentholées responsables d’une plus grande dépendance ?

Crédit photo : mondi/Flickr

Crédit photo : mondi/Flickr

Au mois de décembre dernier, la commission européenne recommandait un durcissement des mesures contre le tabagisme en Europe.

Parmi les propositions qui avaient faites, l’interdiction de certains types de cigarettes (mentholées , parfumées et slim) mais aussi des mini-paquets… Des formules qui rencontrent beaucoup de succès auprès des jeunes et des femmes.

Aujourd’hui une étude de la Food and Drug Administration (FDA) conforte ceux qui se militent pour l’interdiction des cigarettes mentholées. Leur consommation serait en effet associée à une plus grande dépendance.

Selon cette étude, dont se font l’écho nos confrères du site Santé Publique, la dépendance à ces cigarettes serait accrue si bien qu’il serait beaucoup plus difficile d’en arrêter la consommation.

D’autre part, le goût de ces cigarettes favoriserait non seulement « l’entrée dans le tabagisme mais aussi la progression vers un usage régulier »

En réponse à ce projet de directive européenne, le Comité National contre le Tabagisme avait tenu à l’époque à alerter sur la nécessité d’interdire tout type d’ingrédient, et pas seulement les arômes, qui accroissent l’attractivité des produits du tabac.

Tel est en particulier le cas des sucres et édulcorants, parfums, etc … qui ciblent les jeunes et les femmes et qui contribuent à faire oublier la nature et la toxicité des produits.

Une étude réalisée par 60 millions de consommateurs avait également souligné l’importance de l’adjonction de ces sucres dans les produits du tabac en France.


News Santé

Le cancer toucherait plus les femmes de grande taille

En matière de cancer, la statistique reste encore souvent l’ultime recours. Faute de comprendre les mécanismes profonds de cette maladie, les épidémiologistes tentent de discerner des corrélations entre certains facteurs et la survenue de certains cancers. En matière de comportement et de mode de vie, cette démarche peut conduire à proscrire… beaucoup.

Mais voici qu’un nouveau trait serait discriminant: la taille des femmes ménopausées.

Une cohorte de plus de 20.000 femmes a été analysée par Geoffrey Kabat, épidémiologiste au département d’épidémiologie et de santé à l’école de médecine Albert Einstein de l’université Yeshiva de New York. L’incidence de 19 cancers, dont ceux du sein, du colon, de l’endomètre, du rein, des ovaires, du rectum et de la thyroïde tout comme du myélome multiple et des mélanomes apparaît liée à la taille, même après les ajustements avec les facteurs connus pour influencer la survenue de tels cancers, tels que l’âge, le poids, l’éducation, la consommation de tabac et d’alcool et les thérapies hormonales (THS), selon l’étude publiée par la revue Cancer Epidemiology .

«Nous avons été très surpris par l’association entre le nombre de cancers et la taille, note-t-il. Dans les données, les cancers sont plus liés à la taille qu’à l’indice de masse corporelle. In fine, le cancer résultant de processus ayant à voir avec la croissance, il semble cohérent que les hormones ou d’autres facteurs de croissance qui influencent la taille agissent aussi sur le risque de cancer.» 

L’équipe de Geoffrey Kabat a étudié les données fournies par la Women’s Health Initiative (WHI) qui a recruté des femmes âgées de 50 à 79 ans entre 1993 et 1998 et leur a posé des questions sur leur activité physique tandis que leur taille et leur poids étaient mesurés. Sur un total de 144.701 femmes, 20.928 ont été victimes d’un cancer dans les 12 années qui ont suivi.

Pour une différence de taille de 10 cm, il est apparu une augmentation générale de 13% du risque d’avoir un cancer. Plus précisément, cette augmentation se situe entre 13% et 17% pour le mélanome et le cancer du sein, des ovaires, de l’endomètre et du colon. Il atteint de 23% à 29% pour les cancers du rein, du rectum, de la thyroïde et du sang. Aucune association négative avec la taille n’a été relevée pour les 19 cancers étudiés.

En conclusion, Geoffrey Kabat note que, contrairement à de nombreux facteurs de risque (mode de vie, alimentation…), la taille n’est pas modifiable. Quoique. Le chercheur estime que le résultat de son étude s’inscrit dans ceux qui lient le cancer à des expositions, comme la nutrition, pendant les premières années de leur vie.

Qu’en déduire? Faut-il moins alimenter les petites filles pour qu’elles grandissent moins et qu’ainsi, après leur ménopause, leur risque de cancer soit réduit?

Ce type d’étude souligne surtout la nécessité de comprendre les mécanismes profonds du cancer. Sinon, on pourra un jour reprocher à certains parents d’avoir laissé leurs filles… trop grandir.

M.A.

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