Archives par mot-clé : greffes

Premières greffes de petits os de l’oreille moyenne imprimés en 3D

Premières greffes de petits os de l’oreille moyenne imprimés en 3D

Le 15 mars 2019

Une équipe de chirurgiens sud-africains a réussi la prouesse de greffer pour la première fois sur deux patients des petits os de l’oreille moyenne obtenus grâce à l’impression en 3D.

Des patients greffés de petits os de l’oreille moyenne obtenus grâce à l’impression en 3D

L’impression 3D continue de progresser dans le milieu médical. Dans un communiqué publié le 14 mars dernier, l’Université de Pretoria, en Afrique du Sud, explique avoir réussi, pour la première fois dans le Monde, la greffe sur trois patients de petits os de l’oreille moyenne obtenus grâce à l’impression en 3D.

Cette greffe « pourrait être la solution à la perte auditive de transmission, un problème de l’oreille moyenne causé par des défauts congénitaux, une infection, des traumatismes ou des maladies métaboliques » précise le communiqué. Ont ainsi pu être opérés, grâce à cette technologie, un patient de 35 ans, dont l’oreille interne avait été totalement endommagée dans une accident de voiture, mais aussi des nouveau-nés.

« Moins de risques que les prothèses connues jusqu’à présent »

L’impression en 3D a permis de fabriquer ces petits os de l’oreille moyenne, qui sont les plus petits du corps humain, composés de trois osselets. « En remplaçant seulement les osselets qui ne fonctionnent pas correctement, la procédure présente moins de risque que les prothèses connues jusqu’à présent ».

Pour le professeur Tshifularo, chef du département d’oto-rhino-laryngologie, il s’agit d’une avancée considérable : « La technologie 3D nous permet de faire des choses que nous n’aurions jamais pensé pouvoir faire ». Mais pour continuer à progresser, il lance un appel de fonds « Mais j’ai besoin de sponsors et de fonds pour que cette invention décolle ». 

Aurélie Giraud

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Record : plus de 6.000 greffes ont été réalisées en France en 2017

Record : plus de 6.000 greffes ont été réalisées en France en 2017

Le 17 août 2018.

De plus en plus de dons d’organes sont pratiqués en France. Un exploit médical qui permet à de nombreux patients de survivre, notamment grâce aux personnes qui peuvent donner un organe, complet ou partiel, de leur vivant.

6.105 greffes ont été réalisées en 2017

Les greffes d’organes permettent à de plus en plus de personnes de survivre. En 2017, en France, 6.105 greffes ont été réalisées dans les hôpitaux français, soit 3,5% de plus que l’année précédente. Ce chiffre, révélé par l’Agence de biomédecine, marque un nouveau record pour cette année qui est aussi la première du plan greffe 3, dont la fin est prévue en 2021.

Dans le détail, ce sont 467 greffes cardiaques, 6 greffes cardio-pulmonaires, 378 greffes pulmonaires, 1374 greffes de foie (dont 18 à partir d’un donneur vivant), 3.782 greffes de rein (dont 611 à partir d’un donneur vivant), 96 greffes de pancréas et 2 greffes intestinales, qui ont été réalisées au cours de cette année.

Près de 25.000 personnes attendent une greffe d’organe

Dans son communiqué, l’Agence de biomédecine s’est félicité de cette progression, estimant que cette dernière n’a été possible que « grâce à la générosité des donneurs, à la mobilisation quotidienne des professionnels de santé impliqués dans la chaîne du don et au soutien des associations ». Mais l’ambition de toute cette chaîne ne s’arrête pas là, puisque l’objectif fixé au terme des cinq ans du plan greffe 3 est d’atteindre 7.800 greffes d’organes dont 1.000 à partir d’un donneur vivant.

Mais ces chiffres, bien qu’optimistes, ne doivent pas cacher celui des patients en attente d’un don. En 2017, 23.828 personnes ont été déclarées en attente d’un organe.

Gaëlle Latour

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Demain, des greffes d’organes de porcs génétiquement modifiés ?

Demain, des greffes d’organes de porcs génétiquement modifiés ?

Le 11 août 2017

Des scientifiques sont parvenus à modifier génétiquement des porcelets, dans l’espoir de pouvoir réaliser bientôt une transplantation de plusieurs de leurs organes sur l’homme.

La greffe d’organes de cochon est déjà pratiquée

La revue américaine Science a publié un article, le 10 août dernier, relatant cette nouvelle prouesse scientifique : une équipe de généticiens, dirigée par les deux scientifiques de l’université de Havard (États-Unis), Luhan Yang et George Church, est parvenue à modifier le code génétique de 37 embryons de porcs, afin de rendre leurs futurs organes plus compatibles avec ceux des humains, en vue d’une transplantation.

La xénotransplantation, qui consiste à réaliser des greffes à partir de donneurs animaux, existe déjà, notamment pour remplacer une valve cardiaque ou un pancréas. Les chercheurs expliquent dans la revue américaine que les organes des porcs « peuvent atteindre une taille idéale pour les humains ». Mais jusqu’à aujourd’hui, les organes plus volumineux ne pouvaient être transplantés, en raison du risque de transmission de virus infectant les humains.

Les gènes à l’origine des virus ont été retirés de l’ADN de 37 porcelets

Les généticiens sont parvenus à contourner ce risque de transmission en utilisant la technique révolutionnaire et extrêmement précise du Crispr-Cas9, une sorte de « ciseaux génétiques », qui leur a permis de retirer les gènes responsables des virus dans l’ADN des porcs, avant de développer les embryons. Après 4 mois, âge auquel leurs organes atteignent la taille nécessaires pour une transplantation, il semble que la plupart des porcs génétiquement modifiés soient en parfaite santé.

La prochaine étape des recherches sera de faire en sorte qu’il y ait le moins de rejets possibles. « Les cochons auront besoin d’autres modifications pour que les organes ne soient pas rejetés par le système immunitaire humain, ou ne causent pas d’autres dommages », peut-on lire dans les colonnes de Science. Le site Scientific American nous apprend également que des équipes de chercheurs espèrent qu’une première greffe pourra être réalisée d’ici 2 ou 3 ans. Selon eux, les premiers organes à pouvoir être transplantés seraient les reins, puis d’autres organes comme le cœur ou le foie. Un véritable espoir, à l’heure où l’on manque toujours autant de donneurs d’organes…

Aurélie Giraud

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Des greffes d’utérus bientôt en France

Que ce soit avec des donneuses vivantes ou décédées, deux équipes se préparent à réaliser ce type de transplantation attendu par les femmes nées sans utérus.

La Suède n’est pas le seul pays dans lequel des femmes nées sans utérus peuvent désormais espérer porter un enfant. En France, deux équipes estiment pouvoir réaliser, dès l’an prochain, des interventions similaires. Pour mémoire, c’est dans ce pays du nord de l’Europe qu’est né le premier bébé porté par une femme ayant bénéficié de la greffe d’un utérus fourni par une amie de sa famille, âgée de 61 ans. Cet heureux événement a été annoncé dans la revue médicale The Lancet début octobre. Ce succès a été obtenu dans le cadre d’un programme clinique portant sur dix transplantations à partir de donneuses vivantes, mené par l’équipe de Matts Brännström (de l’hôpital Sahlgrenska, université de Göteborg). Il est le fruit de recherches initiées dès 2003.

Interrogé mardi par l’agence de presse médicale APM, le Dr Dominique Royère, directeur procréation, embryologie et génétique humaines à l’Agence de la biomédecine (ABM), a indiqué qu’il y avait en France actuellement une équipe qui a (…) une grosse antériorité sur le sujet », depuis sept-huit ans, celle du CHU de Limoges. Il faut y ajouter une demande de protocole de recherche « en cours de dépôt » par l’équipe de l’hôpital Foch à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Après avoir mené une approche expérimentale chez la brebis, l’équipe limougeaude des docteurs Tristan Gauthier et Pascal Piver a étudié la possibilité du prélèvement chez des donneuses décédées. Dans un premier temps, elle a vérifié que le retrait de l’utérus, après les autres organes, ne posait pas de problème particulier. Ce projet a été expertisé par l’ABM et son conseil d’orientation a donné un avis favorable. Le tout a été publié dans Fertility and Sterility. Vient désormais l’étape de la recherche biomédicale, pour (…) Lire la suite sur LePoint.fr

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