Archives par mot-clé : grève

Urgences : 213 services toujours en grève

Urgences : 213 services toujours en grève

Urgences : 213 services toujours en grève

Le 2 août 2019

Pas de trêve estivale pour la grève aux urgences : au moins 213 services sont touchés partout en France, début août 2019.

La grève aux urgences se poursuit 

Le mouvement de grève se poursuit dans les services d’urgences des hôpitaux français. Il dure depuis mi-mars et touche début août 2019 encore 213 services dans l’Hexagone, selon les informations du Parisien. La ministre de la Santé a reconnu, jeudi 1er août, que cette « crise persiste ».

Agnès Buzyn avait promis 70 millions d’euros d’aide, dont notamment 55 millions dédiés au versement d’une prime de risque mensuelle de 100 euros. Mais selon le collectif Inter-Urgences au micro de franceinfo : « Beaucoup de services n’ont pas vu cet argent. Nous avons interrogé l’ARS à ce niveau, mais pour l’instant c’est silence radio. »

L’arrêt des fermetures de lits réclamé

Ce collectif expliquait dans un communiqué, mercredi 31 juillet, la « nécessité absolue de stopper les fermetures de lits ». Une chose est sûre donc, les revendications n’ont pas changé, malgré la durée du mouvement. Pour rappel, les professionnels réclament la création de 10.000 emplois supplémentaires, l’augmentation des salaires de 300 euros et l’arrêt des fermetures de lits.

Et la ministre n’a pas un discours très rassurant. Elle considère ainsi qu’il n’y a pas de solution miracle : « D’un site à l’autre, en fait, les problèmes sont différents. Et donc, il n’y a pas une solution unique qui s’adapterait à tous les services d’urgences de France », a-t-elle conclu. 

Marie-Eve Wilson-Jamin

En savoir plus sur les urgences

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Violence et agressions à l’hôpital : les urgences sont en grève

Violence et agressions à l’hôpital : les urgences sont en grève

La violence augmente et les agressions se multiplient à l’hôpital. Pour tirer la sonnette d’alarme, six services d’urgences de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris se sont mis en grève. Un mouvement qui risque probablement de s’étendre à toute la France…

De plus en plus d’agressions à l’hôpital

Aux urgences des hôpitaux, le personnel médical ne doit pas seulement soigner des personnes malades mais aussi faire face à de la violence. Depuis le début de l’année 2019, plusieurs cas d’agressions ont été signalés. Certaines ont nécessité des interruptions temporaires de travail (ITT) de 8 jours et ont été suivies de plaintes.

Une montée en puissance de la violence qui a marqué le début d’une grève illimitée des professionnels paramédicaux de six services d’urgences de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette grève est soutenue par une large majorité des employés de jour et de nuit et traduit un ras-le-bol général. Interrogé par What’s up Doc, Olivier Youinou, co-secrétaire général de Sud-Santé estime que « les urgences sont le miroir de l’hôpital, et qu’aujourd’hui, les services sont engorgés par les demandes de soins ».

Les urgences en grève

Sont donc concernés les services d’urgence des hôpitaux suivants : Saint-Antoine, Lariboisière, la Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis, Tenon et Cochin. Objectif : obtenir de nouvelles mesures de sécurité (caméras de surveillance, agents de sécurité présents 24h/24h…), un dégel des postes à pourvoir et une augmentation des salaires. Bon à savoir, l’accueil et la prise en charge seront assurés.

Ce mouvement de grève s’étendra-t-il à l’échelle nationale ? C’est en tout cas ce que souhaitent les différents syndicats. « Chose rare, huit syndicats de l’AP-HP ont déposé un préavis de grève de jeudi 18 avril 21h à samedi 7h, critiquant le plan d’économies et appelant à « de véritables négociations » sur l’emploi, les salaires et les restructurations en cours » lit-on dans les colonnes de 20Minutes.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les services d’urgence

 

 

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Canada : la grève, un moyen de pression dépassé ?

Canada : la grève, un moyen de pression dépassé ?

Le 6 novembre 2017.

Les syndicats du secteur public devraient apprendre à faire preuve d’imagination pour faire pression sur les responsables politiques et non plus sur la population. Dans une interview accordée à La Presse canadienne, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé livre son impression sur le principe de la grève.

La grève ne cible pas les bonnes personnes

Faire grève est-il aujourd’hui un moyen de pression dépassé ? C’est ce qu’a sous-entendu Régine Laurent, dans une interview accordée à La Presse canadienne. Alors qu’elle s’apprête à quitter son poste de présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) le 1er décembre prochain, celle qui représente aujourd’hui plus de 75 000 professionnels de santé au Québec s’est confiée sur son sentiment face à ces mouvements auxquels ont recours les syndicats.

Pour celle qui a vécu, au plus près, les grèves de 1989 et de 1999, l’idée de mettre en œuvre un mouvement qui gênerait la population, avant même de contraindre les administrations ciblées par les syndicats, est aujourd’hui devenue difficile à entendre. « Les gens travaillent plus ; ils arrivent plus difficilement ; ils passent une heure et demie dans l’auto le matin et deux heures l’après-midi. Alors, on ne peut pas faire des actions qui vont déranger cette population-là », a-t-elle expliqué.

Les syndicats doivent faire preuve d’imagination

« Oui, ça a donné des choses dans le passé, et pour nous les premières », note-t-elle toutefois au cours de cette interview, « mais aujourd’hui, on ne peut pas rester sur un automatisme de moyens de pression », estime encore la présidente.

Si la grève n’est pas qualifiée par Régine Laurent de moyen de pression totalement dépassé, celle-ci appelle les responsables syndicaux a davantage de créativité dans leurs actions. « Bien humblement, je les inviterais à peut-être plus d’imagination. Moi, je pense qu’on ne peut pas rester sur ce qui a déjà été fait en termes de moyens d’action et de moyens de pression », lance-t-elle, invitant notamment à être plus « ratoureux » en « embêtant les élus », par exemple…

Gaëlle Latour

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Une grève des médecins contre le tiers payant

Les médecins en grève contre le tiers payant généralisé

Les médecins libéraux, généralistes comme spécialistes, vont tenir le piquet de grève, demain, vendredi 13 novembre. Objectif : s’opposer au projet de loi santé, et plus précisément à la généralisation du tiers payant.

Pas de médecins ce vendredi 13

Les généralistes et spécialistes prévoient de descendre dans la rue pour faire part de leur mécontentement lié à l’instauration de la généralisation du tiers payant. Objectif du dispositif : supprimer l’avance de frais lors d’une consultation médicale.

Or, les médecins ne voient pas d’un très bon œil ce dispositif contre lequel ils ont prévu une journée santé morte le vendredi 13 novembre 2015, lancée par l’intersyndicale réunissant cinq syndicats de médecins (CSMF, MG France, FMF, SML et Le Bloc).

Le mouvement devrait être très suivi, 104 000 médecins sont appelés à resserrer les rangs de la manifestation. De plus, les dentistes et infirmiers libéraux devraient rejoindre le mouvement.

Pourquoi les médecins s’opposent à la généralisation du tiers payant ?

Les opposants à ce dispositif le sont au nom de « la défense de la médecine libérale ». Leurs craintes : retards de paiement, soucis administratifs, coût du dispositif, sont autant de points sur lesquels les médecins refusent de s’aligner. Ces derniers préférant réserver ce dispositif aux personnes à faible revenus. 

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Grève des médecins généralistes à partir du 3 octobre…

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

Il faut s’attendre à une rentrée sociale particulièrement agitée du côté des médecins généralistes. Ces derniers sont en colère et entendent bien le faire savoir ! 4 organisations syndicales appellent en effet à une grève générale et illimitée à compter du 3 octobre prochain. Une fois de plus ils se mobilisent contre le projet de loi de modernisation de la Santé de Marisol Touraine. Ils ne souhaitent pas des aménagements mais son abrogation pure et simple. La ministre de la santé ayant déjà indiqué qu’elle ne reculerait pas, la rentrée s’annonce donc particulièrement tendue dans le milieu médical.

Un appel à la grève lancé par la Fédération des médecins de France (FMF), l’Union française pour une médecine libre (UFML), le Syndicat des médecins libéraux (SML) et le Bloc.

Pour Jérôme Marty, président de l’UFML,  ce projet de loi et notamment l’instauration du tiers-payant généralisé constitue « une attaque historique contre la déontologie des médecins ».  Selon lui le risque est  d’instituer « l’étatisation et la financiarisation de la médecine ». Et de mettre en garde contre le risque de commercialisation des données du patient, ce qui aurait pour conséquence de menacer le secret médical.

Pour info, on peut éventuellement à s’attendre à un blocage complet des soins, les 4 organisations appelant les médecins urgentistes et le personnel hospitalier à rejoindre le mouvement.


News Santé

Grève : SOS médecins contre la suppression des actes de nuit

L’association SOS médecins a annoncé 24 heures de grève dimanche 25 janvier. Ils craignent une suppression du médecin de garde la nuit.
Le standard de SOS médecins reçoit plus de 3 000 appels par jour. 1 500 actes sont réalisés au quotidien. La grève annoncée fait craindre une ruée vers les hôpitaux. « Si SOS médecins ne répond pas j’irai sans doute aux urgences », déclare une femme au micro de France 3.

Les praticiens craignent une disparition des actes de nuit, réalisés par le médecin de garde. Le dispositif est déjà mis en oeuvre en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais où les patients se tournent vers les urgences entre minuit et 6 heures du matin.« On ne comprend pas la logique, ni la logique économique, ni la logique en terme de prise en charge médicale. On ne comprend pas l’optimum médical de transporter une personne âgée à trois heures du matin à l’hôpital alors que sa pathologie aurait pu être prise en charge à domicile », réagit Serge Smadja de SOS Médecins. Face à la levée de boucliers, Marisol Touraine a promis de ne pas généraliser le dispositif.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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VIDEO. Pourquoi les médecins se lancent dans une grève ?

« La médecine générale est l’enfant pauvre de toutes les spécialités médicales. MG France a demandé à mettre en place ce mouvement parce que nous sommes exaspérés et nous sommes inquiets pour notre avenir » explique François Wilthien.

La médecine générale se bat depuis des années pour être reconnue comme spécialité médicale. Le spécialiste pointe également un problème majeur de rémunération. « Nous sommes la dernière profession au niveau de la rémunération en Europe » explique-t-il.

La médecine générale « va mal »

Les revendications sont multiples et vont dans tous les sens dans ce mouvement de grève.« Actuellement, il y a une réaction générale avec une mosaïque d’arguments.Tout se cristallise sur la stratégie nationale de santé » confie François Wilthien.

Selon le spécialiste, il faut faire bouger les choses pour la survie de la profession. « La médecine générale continuera à aller mal en France si nous ne faisons rien » déclare le vice-président de MG France.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Les médecins s’opposent au projet de loi de Marisol Touraine
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VIDEO. Décryptage du mouvement de grève des médecins
VIDEO. Grève des urgentistes : au cœur de l’hôpital de Bobigny
VIDEO. Les médecins généralistes et les urgentistes en grève


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Allergies : pas de grève pour les pollens

Crédit photo : © gezondheidsnet.nl / Flick

Alors que plusieurs mouvements de grève continuent d’affecter notre pays, les pollens seront eux bien présents sur l’ensemble du territoire.

Les pollens de graminées ne feront ainsi aucune concession et seront présents encore en grande quantité sur la quasi totalité de nos régions.

Ils ne cèderont à aucune revendication des allergiques et seront toujours responsables d’un risque allergique très élevé.

Le risque lié à ces pollens sera élevé le long de la frontière Belge, sur les bords de Manche et sur le Sud Ouest. Il sera moyen à élevé sur la côte Méditerranéenne, la Corse et les zones de hautes altitudes.

Les pollens de chêne et d’olivier feront encore parler d’eux autour de la « Grande Bleue » mais avec un risque allergique généralement faible.

Quant aux pollens d’urticacées, assez discrets, ils feront un travail de fond pour s’implanter sur tout le territoire. Le risque allergique associé ne dépassera pas le niveau faible sauf sur la Méditerranée où il pourra atteindre un niveau moyen.

Les risques liés aux autres pollens seront généralement faibles. Au niveau local les tilleuls pourraient toutefois être très actifs.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance


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