Archives par mot-clé : grippe

Grippe : le seuil épidémique atteint en Occitanie

Grippe : le seuil épidémique atteint en Occitanie

Le 10 janvier

L’Occitanie est la première région de France a être touchée par l’épidémie de grippe. D’autres régions pourraient bientôt être atteintes : dix sont actuellement placées en phase pré-épidémique et deux seulement restent épargnées pour le moment.

Dix régions de France en phase pré-épidémique

Le bulletin hebdomadaire publié mercredi par Santé publique France, dévoile que l’épidémie de grippe a débuté en Occitanie, durant la semaine du 31 décembre au 6 janvier. Si pour le moment, cette région est la seule à être passée en phase épidémique, les autorités sanitaires s’attendent à une propagation rapide. Selon Sibylle Bernard-Stoecklin, épidémiologiste à Santé publique France, « La circulation de la grippe en France a commencé et on peut s’attendre à ce que l’ensemble des régions métropolitaines passent en phase épidémique dans les semaines qui viennent », peut-on lire sur le site de BFMTV.

Actuellement, dix régions sont en phase pré-épidémique. Seules la Corse et les Pays de la Loire ne sont pas concernées. Arrivée plus tardivement par rapport à l’an passé, où elle avait débuté à Noël 2017, le retard de l’épidémie n’a néanmoins « rien d’exceptionnel », car « toutes les épidémies arrivent entre novembre et mars », explique l’épidémiologiste.

La couverture vaccinale contre la grippe reste insuffisante

Si la couverture vaccinale des personnes à risque en métropole a augmenté, passant « de 41,3 % à 42,9 % (+1,6 %) », selon les estimations de Santé publique France, celle-ci reste néanmoins insuffisante. « Il faut se réjouir de cette augmentation mais aussi la relativiser, car nous restons à des niveaux de couverture vaccinale très insuffisants, loin de l’objectif de 75 % des sujets à risques », a déclaré Daniel Lévy-Bruhl, responsable de la vaccination à Santé publique France.

Pour rappel, la vaccination antigrippale est particulièrement recommandée pour les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes, les patients souffrant d’obésité morbide et ceux atteints de maladies chroniques (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire…). ll est possible de se faire directement vacciner en pharmacie dans quatre régions : Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Que faire en cas d’épidémie de grippe ?

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Grippe : attention, la pénurie de vaccins n'est pas loin !

Grippe : attention, la pénurie de vaccins n'est pas loin !

Le 19 décembre 2018

Les stocks de vaccins contre la grippe sont tous à zéro ou presque. De nouveaux vaccins arriveront bientôt.

Les Français se sont massivement fait vacciner cette année

C’est en théorie une bonne nouvelle. La quasi-totalité des vaccins contre la grippe a en effet été utilisée dans le cadre de la campagne de vaccination organisée par l’Assurance Maladie. Alors même que les stocks constitués cette année étaient supérieurs de 10% au volume commandé l’an dernier.

D’après Agnès Buzin, ministre de la Santé, qui a annoncé cette pénurie de vaccins, c’est la preuve que les messages de prévention commencent à porter leurs fruits. Tous les professionnels de santé impliqués dans la campagne de vaccination (y compris les pharmaciens, qui dans plusieurs régions pilotes, peuvent réaliser eux-mêmes l’injection) témoignent d’une demande croissante de la part des populations à risque.

Des populations pour lesquelles la vaccination est remboursée à 100 %. Il s’agit des femmes enceintes, des personnes âgées, des diabétiques, et des insuffisants cardiaques, entre autres.

De nouveaux vaccins ont été commandés

Bien évidemment, les autorités de santé publique n’en resteront pas là. De nouvelles commandes de vaccins ont été lancées auprès des laboratoires compétents. Mais pour l’instant, aucune date de livraison des vaccins n’a été communiquée. 

Coup de chance, il n’y a pas encore de réelle épidémie de grippe en France, alors qu’elle était arrivée en octobre, l’an dernier, et qu’elle avait duré très longtemps. Autre coup de chance : le vaccin de la cuvée 2018/2019 est jugé assez efficace, quand celui de l’an dernier assurait une protection minimaliste, les gênes du virus de la grippe arrivés en Europe ayant déjà muté par rapport aux souches étudiées pour concevoir le vaccin.

Jean-Baptiste Giraud

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Une forte épidémie de grippe est à prévoir cette année

Une forte épidémie de grippe est à prévoir cette année

Le jeudi 6 décembre

L’urgentiste Patrick Pelloux a déclaré sur France Bleu, le mardi 4 décembre 2018, redouter une « très forte épidémie de grippe » cette année. Alors que des milliers de personnes meurent de la grippe chaque année, la vaccination reste un moyen de prévention peu utilisé.

Une épidémie de bronchiolite sévère

Le président de l’association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux, craint « une très forte épidémie de grippe », a-t-il déclaré sur France Bleu, le mardi 4 décembre 2018. Ce phénomène s’explique par la présence de la bronchiolite, qui sévit déjà sévèrement dans les Hauts-de-France, la Normandie et la Bretagne selon les données de Santé Publique France : « l’indicateur c’est l’épidémie de bronchiolite qui a commencé, qui est sévère et à cause de laquelle beaucoup d’enfants sont conduits aux urgences ». 

Ainsi, pour Patrick Pelloux et les professionnels de santé, l’épidémie de bronchiolite est annonciatrice de la grippe : « on pense à chaque fois quand la période bronchiolite est sévère, la grippe qui arrive trois semaines après est souvent très sévère ».

La vaccination contre la grippe : une « prévention optimale »

En France, 13.000 personnes sont mortes à cause de la grippe en 2017. Malgré ce danger, la vaccination contre la grippe reste faible. Selon les chiffres du ministère de la santé, seulement la moitié des personnes à risque et un quart des professionnels de santé se font vacciner. 

L’urgentiste déplore ce manque d’intérêt face au risque encouru : « Moi je travaille dans la médecine d’urgence et je vois des cas de grippe gravissimes. C’est dommage car si on est vacciné, on est sûr de ne pas avoir la grippe, c’est la prévention qui est la meilleure, la plus optimale ». À noter qu’il est désormais possible de se faire vacciner gratuitement en pharmacie dans quatre régions : Hauts-de-France, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.

Anne-Flore Renard

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Bactéries résistantes aux antibiotiques : autant de morts en Europe que la grippe, le sida et la tuberculose ensemble

Les bactéries résistantes aux antibiotiques ont causé la mort de 33 000 personnes dans l’Union européenne en 2015, selon une étude du Centre européen de prévention et contrôle des maladies, publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases.

Les chercheurs ont estimé les contaminations et les décès pour 5 types d’infections à partir des données du réseau européen de surveillance EARS (European antimicrobia resistance surveillance network).

Ils estiment à 671 689 le nombre de personnes contaminées et à 33 110 le nombre de décès attribuables aux bactéries multirésistantes pour l’année 2015.

L’impact est « comparable à l’effet cumulé de la grippe, de la tuberculose et du virus du sida », sur la même période, soulignent les auteurs.

La majorité des décès touchent les enfants de moins de 12 mois et les personnes âgées de plus de 65 ans. L’impact sur la mortalité est le plus élevé en Italie et en Grèce, l’Italie comptant à elle seule pour plus du tiers des morts associées aux super-bactéries. Plus de 10 000 personnes sont décédées en Italie d’infections, notamment par la bactérie Escherichia coli et le staphylocoque doré.

Sur le total de 670 000 infections par une bactérie multirésistante en 2015, près des deux tiers ont été contractées dans le milieu hospitalier.

Il est estimé que 39 % des cas sont des infections résistantes aux antibiotiques de dernière ligne tels que les carbapénems et la colistine.

Les infections contractées à l’hôpital (1 personne sur 20) les plus fréquentes (France)

Pour plus d’informations sur les infections nosocomiales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ECDC, Le Monde (avec AFP).
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La campagne de vaccination contre la grippe débute le 6 octobre

La campagne de vaccination contre la grippe débute le 6 octobre

Le 5 octobre. 

L’hiver ne va plus tarder et avec lui son lot de maladies et d’épidémies saisonnières. Parmi elles, la grippe. Si vous êtes fragile ou que vous travaillez au contact de personnes malades, la campagne de vaccination démarre le 6 octobre. 

Qui est concerné par le vaccin anti-grippal ?

Le ministère de la Santé lance sa nouvelle campagne de vaccination anti-grippe à partir du 6 octobre dans toute la France. La ministre Agnès Buzyn souhaite ainsi que toutes les personnes concernées par cette injection, ayant un bon de vaccination à leur domicile, se protègent de cette épidémie. 

Dois-je me faire vacciner ? Les personnes concernées par le vaccin en France sont les plus de 65 ans, les personnes souffrant de maladies chroniques (diabètes, insuffisance cardiaque ou respiratoire), femmes enceintes, personnes souffrants d’obésité morbides. En tout, douze millions de personnes à risques, devraient recevoir l’injection à partir du 6 octobre

Le personnel de santé également concerné par le vaccin

Le ministère de la Santé veut tout mettre en oeuvre pour éviter que l’épidémie ne se propage et ce, spécialement dans les milieux accueillants des malades et des personnes fragiles. Ainsi, médecins généralistes, infirmiers, sages-femmes, pédiatres, pharmaciens titulaires d’officine, masseurs-kinésithérapeutes, gynécologues et chirurgiens-dentistes sont invités à se faire vacciner. 

Pour faciliter l’accès à ce vaccin, vous pouvez vous adresser à votre médecin, un infirmier, une sage-femme ou même en pharmacie si vous habitez en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Hauts-de-France, en Nouvelle-Aquitaine ou en Occitanie (régions test de ce nouveau dispositif). Chaque année, les complications causées par la grippe entraînent la mort de nombreuses personnes. En 2017, 13.000 personnes sont mortes contre 14.400 en 2016. C’est mieux, mais les chiffres pourraient encore être revus à la baisse. 

À lire aussi : 10 choses à savoir sur la grippe

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Grippe saisonnière : les pharmaciens pourront de nouveau vacciner

Grippe saisonnière : les pharmaciens pourront de nouveau vacciner

Le 27 septembre 2018.

Le ministère de la Santé pense déjà à la prochaine épidémie de grippe et cette année, comme l’année dernière, les pharmaciens de certaines régions seront autorisés à vacciner leurs patients.

Les pharmaciens pourront de nouveau vacciner contre la grippe

Comme chaque année à la même époque, le gouvernement peaufine sa campagne de sensibilisation au vaccin contre la grippe. Pour contenir l’épidémie et limiter le nombre de décès liés à cette maladie hivernale, les autorités sanitaires misent sur de nombreux moyens pour convaincre les personnes les plus sensibles de se faire vacciner. Parmi ces moyens : la vaccination par les pharmaciens.

Déjà l’année dernière, ces derniers avaient été mis à contribution en recevant l’autorisation de vacciner certains patients depuis leur officine. Cette année, l’opération est reconduite dans plusieurs régions et à une catégorie de personnes plus large encore.

Dans quatre régions, les pharmaciens pourront vacciner certains patients

Cette deuxième expérimentation concernera les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Hauts-de-France et Occitanie. Selon le dispositif annoncé, les pharmaciens pourront vacciner les patients dits à risque, soit ceux qui ont plus de 65 ans, ceux dont les pathologies peuvent être aggravées par une simple grippe et, contrairement à l’année dernière, les femmes enceintes et les personnes qui n’auront encore jamais été vaccinées.

Selon les chiffres officiels, l’expérimentation qui a été menée en Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes l’année dernière a permis la vaccination de 160.000 personnes. Au cours de la saison 2017-2018, sur les plus de 12 millions de personnes qui ont été invitées à se faire vacciner, près de 5,5 millions en ont fait la démarche.

À lire aussi 5 choses à savoir sur le vaccin contre la grippe

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La grippe a fait 12.000 morts cet hiver

La grippe a fait 12.000 morts cet hiver

La grippe a été moins mortelle cette année que l’hiver dernier. Mais selon les chiffres avancés par Santé publique France, elle aurait toutefois conduit au décès de 12.000 personnes.

Une surmortalité de 12.000 décès directement attribuables à la grippe

L’agence Santé publique France a officiellement annoncé, mercredi 18 avril 2018, la fin de l’épidémie de grippe en France métropolitaine. L’heure est désormais au bilan et, selon les chiffres avancés par l’organisme, l’excès de mortalité observé cet hiver, toutes causes confondues, est estimé à 9,2%, soit 16.600 décès dont 12.000 directement attribuables à la grippe.

Dans son dernier bulletin, Santé publique France précise que cet excès de mortalité a concerné, dans 92% des cas, des personnes âgées de 65 ans et plus. Toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière par cette hausse de la mortalité, et ce sont dans les départements du Nord et du Sud de la France que les chiffres semblent les plus élevés.

Trop peu de vaccinations chez les personnes âgées

« Les régions les plus concernées par cet excès de mortalité sont la Corse et l’Occitanie (+14%), les Haut-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand-Est, l’Île-de-France et la Normandie (+11%) », peut-on lire dans le rapport.

Bien que ce bilan soit sensiblement inférieur à celui de la saison précédente, durant laquelle la surmortalité avait été estimée à 21.200 décès, dont 14.400 directement attribuables à la grippe, les autorités sanitaires estiment que, cette année encore, trop peu de personnes ont fait la démarche de se faire vacciner. Et pourtant, les campagnes de vaccination dirigées par les autorités sanitaires ciblent principalement les personnes âgées, particulièrement sensibles à la grippe l’hiver.

Gaëlle Latour

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Un médicament contre l’hypertension testé contre la grippe sévère en France

Un essai clinique de phase 2, démarré en janvier 2018 dans 10 hôpitaux de France, vise à évaluer les effets du diltiazem, un médicament actuellement utilisé contre l’hypertension et l’angine de poitrine, dans le traitement des infections grippales sévères en combinaison avec un antiviral, l’oseltamivir (Tamiflu).

L’essai, piloté par Manuel Rosa-Calatrava, chercheur Inserm, et Julien Poissy du CHU Lille, vise à inclure 300 patients admis en unités de soins intensifs en raison d’une grippe sévère.

Une équipe de l’Inserm à l’Université Claude-Bernard (Lyon) en collaboration avec le laboratoire du Dr Guy Boivin de l’Université Laval (Québec) a développé une stratégie innovante permettant l’identification rapide de médicaments existants qui peuvent être repositionnés comme nouvelles générations d’antiviraux plus efficaces.

Deux médicaments ont été identifiés, rapporte le journal Le Fil de l’université Laval, l’étiléfrine (stimulant cardiaque prescrit aux personnes souffrant d’hypotension) et le diltiazem.

« L’approche que nous avons développée, explique le Pr Boivin relayé par Le Fil, consiste à trouver les gènes des cellules respiratoires humaines dont l’expression est augmentée ou diminuée lorsqu’elles sont infectées par le virus de la grippe, explique Guy Boivin. C’est ce que nous appelons la signature cellulaire du virus. Nous consultons ensuite une base de données qui décrit l’effet de différents médicaments sur l’expression des gènes humains et nous tentons de repérer ceux dont la signature cellulaire s’approche le plus de l’inverse de celle du virus. C’est ce qui nous a mis sur la piste de ces deux médicaments. »

« Des tests effectués in vitro ainsi que sur des souris et des furets ont montré que ces deux produits ralentissent la réplication du virus de la grippe et diminuent les complications de l’infection ainsi que la mortalité », rapporte le journal.

Ces médicaments « agissent sur des mécanismes de la cellule hôte et non sur ceux du virus, précise le professeur Boivin. Théoriquement, il y a donc peu de risques que des souches virales résistantes à ces traitements apparaissent. »

Ces nouveaux traitements contre la grippe pourraient aussi être administrés préventivement chez les personnes particulièrement à risque, précise le chercheur.

Une entreprise, Signia Therapeutics, a été mise sur pied pour assurer le développement et la commercialisation de ces nouveaux traitements.

Le programme de recherche du laboratoire va s’étendre à d’autres pathogènes respiratoires tels que le virus syncytial respiratoire et le métapneumovirus, responsables d’infections respiratoires sévères chez les jeunes enfants et les personnes âgées.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Université Laval.
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La grippe aurait tué 2.850 personnes depuis le mois d'octobre

La grippe aurait tué 2.850 personnes depuis le mois d'octobre

Le 1er février 2018.

Depuis le mois d’octobre et jusqu’à la première semaine de janvier, la grippe aurait provoqué une surmortalité estimée à 2.850 décès. Partout en France, la grippe a atteint son pic épidémique et le nombre de cas déclarés commence à diminuer.

La grippe serait responsable d’une surmortalité de 2.850 décès

Même s’il est trop tôt pour tirer les premières conclusions de l’épidémie de grippe hivernale qui frappe la France depuis le mois d’octobre dernier, Santé Publique France évoque une surmortalité de 4.800 décès, au moins jusqu’au début du mois de janvier. Parmi ces décès, 2.850 sont directement attribués à la grippe.

Dans un communiqué, l’organisme affirme que « près de 90% de ces décès concernent des personnes de 65 ans et plus ». L’organisme précise en outre qu’« au vu des chiffres provisoires d’excès de mortalité toutes causes et de décès attribuables à la grippe observés à ce stade de l’épidémie, l’excès de mortalité observé lors de cette saison devrait être inférieur à celui de la saison précédente ».

La couverture vaccinale a été insuffisante cette année

L’épidémie 2017-2018, dont le pic a été atteint dans toutes les régions métropolitaines durant la semaine du 15 au 21 janvier, sera donc, selon toute vraisemblance, beaucoup moins mortelle que l’année dernière. La saison 2016-2017 avait été marquée par une surmortalité record et les autorités avaient annoncé un bilan de 21.200 décès, dont 14.400 directement attribués à la grippe.

Même si le bilan de cette année est plus faible, les autorités tirent les premières conclusions de cette épidémie et estiment que la couverture vaccinale a été, cette fois encore, insuffisante. Chaque année, les campagnes de communication autour de la vaccination s’adressent tout particulièrement aux personnes âgées qui sont davantage susceptible de souffrir des effets de la grippe.

Gaëlle Latour

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Grippe : la respiration peut suffire à transmettre le virus !

Grippe : la respiration peut suffire à transmettre le virus !

Le 23 janvier 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Maryland School of Public Health, aux États-Unis, la grippe peut être transmise par la respiration, c’est pourquoi elle serait si contagieuse.

Une simple respiration contamine l’air

En cas d’épidémie de grippe, les autorités sanitaires recommandent de se tenir à l’écart des personnes malades et de se laver les mains régulièrement. Mais selon une étude publiée dans la revue médicale Proceedings of the National Academy of Sciences, il faudrait être encore plus prudent. Selon ces travaux, un patient atteint de la grippe peut transmettre le virus uniquement en respirant.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont cherché à capturer le virus de la grippe au contact de personnes malades lorsqu’elles respiraient, parlaient, toussaient et éternuaient. Ils ont ainsi pu constater que l’air expiré par une personne grippée pouvait contenir des micro-particules virales. La maladie est encore plus contagieuse que ce que l’on croyait jusqu’ici.

La grippe, une maladie très contagieuse

« Les personnes atteintes de grippe génèrent des aérosols infectieux (de minuscules gouttelettes qui restent en suspension dans l’air pendant une longue période), même lorsqu’elles ne toussent pas, surtout pendant les premiers jours de la maladie », explique le Dr Milton, professeur de santé environnementale et principal auteur de cette étude. Les personnes malades sont donc invitées à rester chez elles ou à porter un masque.

Se laver les mains régulièrement, c’est bien mais clairement pas suffisant, selon les chercheurs. Il faut bien comprendre que si les personnes atteintes du virus contaminent l’air autour d’elles par le simple fait de respirer, quand elles toussent ou éternuent, les risques de contamination sont décuplés. Et de rappeler l’importance de la vaccination qui reste le moyen le plus efficace de réduire l’impact des épidémies de grippe. 

Marine Rondot

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