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Un enfant gros à 3 ans risque de le rester

Un enfant gros à 3 ans risque de le rester

Le 23 octobre 2018.

Alors qu’un bébé potelé est synonyme de bonne santé, un enfant qui garde ses plis et ses rondeurs avec l’âge inquiète les parents. D’où la nécessité de repérer l’obésité infantile.

L’obésité infantile : une prédisposition génétique

Une étude réalisée chez plus de 50.000 enfants allemands et publiée dans la revue The New England Journal of Medecine, démontre que 90% des enfants trop gros à l’âge de 3 ans restent en surpoids ou obèses à l’adolescence. Pour autant, l’étude révèle qu’il est inutile de s’inquiéter avant 2 ans, car la moitié des enfants trop gros à cet âge ne le seront plus à l’adolescence.

Selon le Pr Patrick Tounian, « ces résultats confirment que l’obésité de l’enfant est un état constitutionnel génétiquement déterminé. La courbe pondérale d’un enfant est programmée à l’avance », confie-t-il au Figaro. Mais la prédisposition génétique à l’obésité n’est pas la seule explication valable, notre mode de vie actuel est également visé. 

Repérer l’obésité par le suivi de la corpulence

Si la balance est insuffisante pour juger d’un surpoids, le suivi de la corpulence, grâce au calcul de la masse corporelle (IMC), permettra de repérer le rebond d’adiposité (phénomène où la corpulence augmente à nouveau après une stabilisation). Si le rebond d’adiposité de l’enfant a lieu avant 6 ans, le risque d’obésité est plus élevé. 

Alors, que faire face à l’obésité à partir de 3 ans ? Si certains pédiatres préconisent un repérage précoce afin de ralentir la prise de poids le plus tôt possible, avec l’objectif de se rapprocher des courbes standards, d’autres n’y voient pas d’urgence. Pour ces derniers, c’est à l’âge adulte qu’il faut perdre du poids.

Anne-Flore Renard

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Optique : de gros changements pour les lunettes et lentilles

Depuis le 17 octobre 2016, une réforme vient simplifier la délivrance des lunettes et des lentilles. Et les opticiens ont un grand rôle à jouer dans cette réforme de santé.

Les opticiens ont plus de pouvoir dans la délivrance des dispositifs optiques

Alors que ce n’était pas le cas jusqu’alors, les opticiens ont désormais la possibilité de délivrer des lunettes sans ordonnance en cas d’urgence. Ces professionnels de l’optique sont désormais habilités à établir une correction et par conséquent à distribuer des lunettes aux clients.

Ces derniers pourront également renouveler la délivrance des lentilles dans les cas où l’ophtalmologue ne s’y oppose pas explicitement sur l’ordonnance. Pour que cela soit possible, les clients devront fournir une ordonnance de moins de 3 ans pour les plus de 16 ans, et moins d’un an pour les mineurs de moins de 16 ans.

Un changement dans la validité des ordonnances optique

Alors que jusqu’à maintenant les ordonnances délivrées par les ophtalmologues avaient une validité de 3 ans, elles ont désormais une validité de 5 ans pour les personnes de 16 ans à  42 ans.  Pour les moins de 16 ans, la validité de l’ordonnance reste de 1 an car la vue évolue plus vite et de 3 ans pour les plus de 42 ans.

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Panorama des pays les plus gros consommateurs d’antidépresseurs : Où se situe la France ?

Le 08 décembre 2015. Avec une dose quotidienne de 50 antidépresseurs par jour pour 1000 habitants, la France serait-elle le pays le gros consommateur d’antidépresseurs ? Avec la crise, on se demande…

Et bien non, loin de là même ! Malgré la crise que traverse le pays depuis plusieurs années, les français gardent le moral et placent la France en 17ème position seulement !

C’est ce que révèle le « Panorama de la Santé 2015 » publié par l’OCDE. Et c’est l’Islande qui remporte la première place avec un taux de consommation des psychotropes le plus élevé, soit 118 doses pour 1000 habitants par jour en 2013.

Autre constat alarmant pour le Portugal qui a triplé sa consommation entre 2000 et 2013 passant de 33 à 88 doses journalières. Les spécialistes eux, attribuent cette hausse conséquente à la crise financière et à la pression rencontrée sur les lieux de travail.

Ouf, la France a encore une sacré marge devant elle ! Espérons que cela dure…

Infographie: Les plus gros consommateurs d'antidépresseurs au monde | Statista
Vous trouverez plus de statistiques sur Statista

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Risque d’AVC accru pour les gros travailleurs

travailler trop serait mauvais pour la santé

Une récente enquête mondiale  met en évidence que des heures de travail à rallonge provoqueraient un risque d’AVC supérieur à la moyenne. Explications.

Grande enquête sur la santé en lien avec les horaires de travail

Une grande enquête effectuée auprès de 603 000 travailleurs originaires d’Europe, des Etats-Unis et d’Australie révèle que les horaires à rallonge au travail ne sont pas bons pour la santé. En effet, travailler plus de 55 heures par semaine augmentait de 33 % le risque d’AVC et de 13 % celui de développer une maladie des coronaires, par rapport à des horaires plus raisonnables (35 à 40 heures).

L’enquête a été menée durant 7 à 8 ans sur les travailleurs, hommes et femmes, sans maladie cardiovasculaire déclarée, tout en tenant compte d’autres facteurs de risques comme le tabagisme, la consommation d’alcool ou la sédentarité.

Risques d’AVC accrus pour les travailleurs forcenés !

Travailler c’est la santé ? Oui mais pas trop quand même !

Selon l’enquête, les risques pour la santé augmenteraient peu à peu par rapport au nombre d’heures travaillées : 10% de risque en plus chez les personnes travaillant entre 41 et 48 heures ; 27 % de plus chez ceux travaillant entre 49 et 54 heures

La Turquie compte le plus de travailleurs à plus de 50 heures par semaine (43 %), tandis que les Pays-Bas comptent moins de 1 %. La France se place en 9eme position (8,7 %) alors que l’Allemagne compte seulement 5,6 % d’employés réalisant plus de 50 heures de travail par semaine.

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